Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

  •  

    530f632135708d729d83c9f8

    Le prix de l’eau devrait augmenter en 2015 à Paris. La plupart des médias en ont fait récemment leur une, montrant souvent leur étonnement vis à vis de la Ville qui a pris en régie ce service, confié il y a 4 ans encore à des intérêts privés, afin notamment d’en contrôler le coût ? Dès 2011 la municipalité avait d'ailleurs décidé de baisser le prix de l’eau potable de 8 %.

    Mais voilà, ce qui n’avait pas été prévu se produit, à savoir une baisse de la consommation d’eau qui remet en cause le modèle existant dès lors que les recettes escomptées ne sont plus au rendez-vous. Parallèlement les charges du personnel repris lors de la « remunicipalisation » des 3 sociétés gérant le réseau ont dû, comme le prévoit la loi, être harmonisées avec celles des autres agents de la Ville, grevant d’autant le budget.

    La Chambre Régionale des Comptes estime que Paris ne pourra pas échapper à une hausse du tarif de l’eau et au recours à l'emprunt,  d’autant qu’Eau de Paris chiffre à 17 millions € la remise en état du réseau d'eau non potable qui est devenu vétuste. Un groupe de travail mis en place par la Mairie et la Régie réfléchissent actuellement au meilleur scénario possible à mettre en œuvre pour répondre à cette situation.

     

    Fontaine_Wallace_St-Sulpice_00[1]Une fontaine Wallace symbole de l'eau à Paris

     

    Il est un fait certain, les parisiens devront mettre la main au porte-monnaie. Il est vrai que la qualité de l’eau est essentielle. Chacun doit savoir aussi que le prix de l’eau est bas à Paris comparé à celui d'autres villes françaises. Il est toutefois toujours désagréable d'apprendre tardivement des hausses de prix alors que le problème est connu depuis quelque temps et qu’au final les parisiens seront sollicités.

    On nous parle de budget participatif de 20 millions € destiné à tous les parisiens, une formule certes intéressante, mais n’y-a-t-il pas d’autres priorités à traiter préalablement, telles celle de l’eau qui aux yeux des habitants est bien plus importante ? A force d’accroître le fardeau des coûts (taxe de balayage, stationnement, tarifs de certains services, eau…) cela risque de rendre les parisiens encore plus exigeants en matière propreté, de réduction du bruit la nuit, de pollution atmosphérique, de sécurité… et sur ces dossiers il y a fort à faire!

    Dominique Feutry

     

  • Crue  Paris, crue centenale de 1910. Serons-nous capable d'anticiper la prochaine ? (laparisienneetsesphotos.ektablog)

     

    Le site de la Mairie de Paris fait état de l’engagement de la capitale en matière de climat.

    Il est précisé que 12 entreprises de taille significatives (Monoprix , Air France , EDF , GrDF , Groupe la Poste , GreenFlex , Saint-Gobain , RATP , Eau de Paris , CPCU , Bouygues Immobilier et Groupe Caisse des Dépôt) ont récemment signé avec elle, la charte Paris Action Climat qui comporte au travers d’objectifs des engagements précis et mesurables. Ce qui devrait permettre d’éviter les émissions de plus de 500 000 tonnes de CO2 par an sur le territoire parisien jusqu'en 2020. La Ville de son côté s’engage à animer un groupe de travail des différents partenaires qui sera chargé d’échanger sur les bonnes pratiques de chacun.

    L’enjeu est de taille puisque Paris s’est s'engagée en 2007 à diviser par 4 d’ici 2050 les émissions de gaz à effet de serre tout en réduisant les consommations énergiques et leur remplacement par des énergies renouvelables. Une première échéance concernant ces évolutions est prévue dès 2020. Mais entretemps la capitale accueillera dès l’an prochain la COP 21 la conférence Paris Climat des Nations Unies sur le changement climatique. 

    Planclimatenergie 1

    Si de tels engagements vont dans le bon sens, il y a urgence à avancer sur la question des émissions à effet de serre. Les récentes journées, pour lesquelles il nous a été demandé de réduire nos déplacements face à l’importante couche d’ozone qui planait sur l’Ile de France, démontrent que des mesures très ambitieuses seront nécessaires pour réduire ce phénomène auquel nous sommes malheureusement tous soumis.

    Dominique Feutry

     

  •  Photo-44L'affiche apposée sur les magasins fermés du BHV 16 rue du Temple (IVe) (Photo VlM!)

     

    Comme l'indique l'affichage ci-dessus, apposé sur les vitrines des magasins BHV du 16 rue de Temple (IVe) fermés depuis plusieurs mois (ils abritaient les carrelages, la découpe de verre et de mousse), Nike Hommes  va bientôt les remplacer.

    Situées à gauche de l'entrée du BHV Marais Homme ces boutiques vont donc accueillir la marque de sport leur redonnant vie. Il nous était difficile de les voir ainsi fermées en cette partie animée de la rue.

    Dominique Feutry

     

  • Rambuteau 58Rue Rambuteau, carrefour avec rue Saint-Martin, été 2003, trottoirs, chaussée et bancs publics la nuit ne désemplissent pas (Photo Renato H.)

     

    Au moment où nous sommes tentés de nous réjouir de l'achèvement des travaux d'aménagement de la portion de la rue Rambuteau qui va de Beaubourg à Archives (IIIe et IVe arrondissements), nous découvrons la détresse des habitants qui vivent la même transformation depuis bientôt deux ans le long du tronçon Sébastopol-Saint Martin.

    Bars à vins, crêperies, stands de vente à emporter, jazz-bands "live" tard dans la soirée, restaurants fenêtres ouvertes diffusant  leur musique, bancs publics assaillis, ivresse, bagarres, hurlements, odeurs….. Voilà en vrac ce que les riverains nous rapportent.

    Un collectif s'est formé. Cette année, lassés d'attendre que les choses rentrent dans l'ordre, ils ont signé une pétition en date du 23 juin à destination des Maires du IIIe et du IVe, Pierre Aidenbaum et Christophe Girard et du Préfet de Police de Paris. Ils rappellent justement que ce secteur fait l'objet d'un arrêté du Préfet de Police n° 00082 de 2010 portant interdiction de la vente à emporter la nuit. C'est pourtant ce genre de vente et la consommation qui s'en suit qui sont à l'origine des nuisances qu'ils subissent.

    Le Préfet de Police leur a répondu le 30 septembre, sous la signature de Yvan Cordier, directeur de Cabinet, pour leur notifier des informations qui de notre point de vue peuvent infléchir sérieusement le cours des évènements :

    • avertissement et neuf jours de fermeture administrative pour le bar à vin SERDA,
    • neuf jours également de fermeture administrative pour dépassement d'horaire, extension de terrasse et rixe, à la "Crêperie de Paris",
    • procès-verbal de terrasse abusive à l'encontre de la "Crêperie Chouchou"

    En revanche, l'établissement "Le Cavalier Bleu", qui a changé de gérant au 1er janvier, affiche depuis un comportement civique.

    On voit que la préfecture de police est décidée à ne tolérer aucun dérapage. Il est utile de préciser qu'un procès-verbal n'est pas une sanction anodine. Il donne généralement suite à une comparution devant le Tribunal de Police de Paris, dont les sanctions peuvent être lourdes de conséquences, surtout en cas de récidive. Ceux qui après une ou plusieurs fermetures temporaires ont été  conduits à arrêter leur exploitation s'en souviennent amèrement.

    Le collectif a édité un album photos des nuisances nocturnes que ses membres subissent depuis de longs mois. Un exemplaire a été remis à Frédéric Hocquard, le conseiller auprès du Premier Adjoint à la Maire de Paris, Bruno Julliard, en charge précisément de "la nuit". Nous soupçonnons qu'il a été nommé à ce poste au départ pour promouvoir la nuit débridée à Paris. Nous l'avons rencontré depuis et nous espérons qu'il a bien compris depuis que "la nuit" c'est aussi la période où ceux qui travaillent, les enfants, les personnes âgées ou malades, cherchent le repos.

      Rambuteau 19 09 14Travaux rue Rambuteau, dernier tronçon. Septembre 2014. (Photo VlM)

     

    Cet épisode nous met en garde contre les dérives qui pourraient maintenant se manifester sur la portion de cette rue Rambuteau dont les deux maires d'arrondissements nous ont fait la faveur d'un réaménagement de même nature. Ce que nous en voyons aujourd'hui, à quelques jours de la fin des travaux, est de bon augure.

    Ils n'ont pas lésiné sur la qualité en nous offrant du granite partout pour le dallage des trottoirs. La rue est donc pavée des meilleures intentions. Nous veillerons à ce qu'elle ne devienne pas un enfer, forts de l'expérience de nos amis du secteur Beaubourg. L'association des commerçants de la rue, dont  les membres ne souhaitent pas voir la rue envahie par la vente à emporter et les piques-niques spontanés de jour comme de nuit, sera notre alliée pour une surveillance active.

    Gérard Simonet

     

  •    Photo 2Le nouveau kiosque à journaux de la rue des Archives (IVe) (Photo VlM)

      

    Annoncé par le Maire du IVe arrondissement,  suite à l'émotion suscitée auprès des habitués lors de la fermeture de la librairie Agora (notre article du 14 septembre 2014), le kiosque à journaux a été installé dans la nuit du 6 au 7 octobre. Il ouvrira jeudi 9 octobre.

    Il est implanté devant l’église des Billettes, à la hauteur du N° 22, à la grande satisfaction de ceux qui aiment aller acheter chaque jour leur quotidien.

    Nous remercions Christophe Girard pour cette promesse tenue et nous souhaitons qu’il en soit de même pour les dossiers en cours dans lesquels la décision ou l’avis du Maire est décisive.

     

    Photo 3Une autre vue du kiosque à journaux (Photo VlM) 

     

    Nous profitons de l’annonce de cette nouvelle pour indiquer que la Tribunal administratif a confirmé hier l’élection de Christophe Girard dans le jugement rendu à la suite de la contestation de son principal adversaire, Vincent Roger, lors des dernières élections municipales (notre article du 23 septembre 2014). Ce dernier annonce qu’il fait appel devant le Conseil d’Etat.

    Dominique Feutry

     

  •   Photo-36Façade du 46 rue des Archives (IVe) en juillet 2014 (Photo VlM)

     

    Le dépôt de demandes de permis de construire postérieurement à l'exécution des travaux deviendrait-il une pratique courante au mépris des dispositions des lois et réglements ?

    Souvenons-nous de la polémique relative au permis rectificatif demandé par le Musée Picasso (notre article du 02 juin 2014) pour des changements substantiels du projet initial, alors même que les travaux visés avaient démarré depuis plusieurs mois !

    Le Bulletin Officiel de la Ville de Paris (BMO) du 30 septembre 2014, nous apprend que la SARL qui a acquis le garage de la rue des Archives (IVe) au n° 46 pour le transformer en magasin de prêt-à-porter (notre article du 28 août 2014) a fait une demande d'autorisation préalable de travaux afin de modifier la devanture et créer un baie sur le mur pignon avec pose d’un store, le 9 septembre alors que les travaux ont démarré à l’été !

     

    La devanture non autorisée du  "Mini Market"  9 rue Michel Le Comte (IIIe) (Photo VlM)

     

    Au 9 rue Michel Le Comte (IIIe) tout le monde peut se rendre compte de la laideur inappropriée de ce commerce dénommé "Mini Market" avec une façade comprenant quasiment tout ce qui est interdit dans le cadre du PSMV (notre article du 13 mai 2014), enseigne drapeau, panneau lumineux défilant, devanture au couleurs "flashies", installation d’un meuble réfrigéré sur le trottoir pour la vente de glaces et de boissons …. Nous avons prévenu la Direction de l’Urbanisme qui a répondu avoir envoyé par deux fois ses agents et pourtant rien n’a changé… sauf que sur la page 3275 du même BMO, une demande de modification de la devanture d’une épicerie située à la même adresse, a été déposée le 11 septembre 2014, soit plus de 4 mois après les travaux !

    Sommes-nous dans un état de droit, comme cela nous est rappelé à tout instant ? Incrédules nous pourrions presque croire que ce ne peut être autrement, et pourtant les cas que nous venons d’évoquer montrent que le laxisme ambiant permet tous les abus. Ces manquement sont pourtant du ressort des tribunaux correctionnels …. Encore faut-il qu'un procès-verbal soit dressé par la Sous-Direction du permis de construire et du paysage de la rue qui, de notre point de vue, fait mollement son travail. L'architecte des bâtiments de France en a également le pouvoir.

    Dommage pour ceux qui au contraire sont respectueux des règles et des textes en vigueur et gare à eux s’ils commettaient la moindre entorse.

    Dominique Feutry

     

  •   Mairie IV vue générale

    Marais-Quatre nous communique : intervention du Maire au conseil d'arrondissement du 29 septembre 2014 à propos de la fermeture de la librairie Agora

     

    "Le week-end dernier, nous avons appris avec consternation la fermeture brutale de la librairie Agora, située au 19 rue des Archives. Cette fermeture sèche et rapide suscite à juste titre l’émoi, tant cette librairie était connue et appréciée des habitants du Marais et au-delà.

    En tant que Maire du 4e arrondissement, il m’est impossible d’empêcher ce type de ventes dans la mesure où elles concernent des locaux privés, qui n’appartiennent pas à la Ville de Paris. Les propriétaires privés n’ayant aucune obligation de prévenir les instances publiques d’une mise en vente, la Mairie très souvent prévenue au dernier moment, alors que la vente est déjà signée, ne peut imposer de repreneur au propriétaire.

    Aussi, nous n’avons que très peu de marge de manoeuvre, lorsque la loi du marché et les aspirations individuelles tendent à favoriser la vente de fonds au plus offrant. La qualité n’entrant bien entendu pas en compte dans les critères des acquisitions.

    Toutefois, il arrive que le bouche-à-oreille ou que l’alerte sonnée par les commerçants soient un bon relai permettant de reprendre la situation en main, comme ce fut le cas en 2013, lors de la fermeture de la librairie Mona Lisait. Alerté par les habitants et les commerçants, j’avais convaincu Le Merle Moqueur de reprendre le bail, afin de permettre aux habitants du Marais de ne pas perdre le précieux contenu de l’ancienne enseigne.

    La Mairie peut en revanche agir là où elle est compétente c'est-à-dire sur l’espace public. C’est pourquoi, une fois informé de la vente d’Agora, j’ai très rapidement organisé une rencontre, rue des Archives, avec le Directeur Général de la société Médiakiosk, qui gère les implantations de kiosques de presse à Paris, les Services de la Ville et le Cabinet d’Olivia Polski, Adjointe à la Maire de Paris chargée du commerce.

    Ensemble, nous avons identifié deux emplacements susceptibles d’accueillir des kiosques de presse, afin qu’une activité de ce type demeure autour de l’ancienne librairie : l’un devant le 16 rue des Archives, l’autre à l’angle de la rue des Archives et de la rue des Blancs Manteaux.

    J’ai, dans la foulée, écrit personnellement à la Maire de Paris pour lui signifier mon intention d’obtenir très rapidement l’installation d’un voire de deux kiosques si possible. Je souhaite utiliser tous les moyens qui sont en ma possession pour obtenir ces kiosques.

    En parallèle, et de manière plus générale, j’ai demandé à ce que le 4e arrondissement intègre le prochain programme Vital Quartier. Ce programme est mené par la SEMAEST, Société d’économie mixte qui appartient à la Ville de Paris qui intervient pour protéger et développer le commerce de proximité dans des zones déficitaires. D’ici là, j’ai obtenu de la SEMAEST qu’elle puisse intervenir dès aujourd’hui sur certains commerces ciblés et menacés. Je pense notamment à la Ville de Rodez (*) et la librairie de la rue Pavée que je souhaite absolument protéger."

     

    (*) Il n'est pas fait allusion ici à la ville de Rodez dans l'Aveyron, à l'instar de Bertrand Delanoë qui en avait fait l'archétype de l'ennui, mais d'un magasin au 22 rue Vieille du Temple, "A la Ville de Rodez" spécialisé dans la charcuterie et autres produits fins du Rouergue (NDLR)

     

  •  CH_20131217_051

    La librairie « Agora presse et caetera » située 19 rue des Archives à l'angle formé avec la rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe) va prochainement fermer. Elle sera bientôt remplacée par un magasin de vêtements de la marque « The Kooples ».

    Cette fermeture brutale et inattendue consterne les nombreux habitants du quartier qui étaient habitués à s'y rendre notamment pour acheter leurs journaux et des petites fournitures de papeterie.

    Aussitôt la nouvelle connue "Marais-Quatre" a saisi la mairie du IVe en demandant ce qui pouvait être envisagé. La réponse ne s'est pas fait attendre. Christophe Girard, le Maire de l'arrondissement, nous a informés qu'il avait rencontré la société MédiaKiosk, qui gère les implantations de kiosques de presse de la capitale, les services de la Ville et le cabinet d'Olivia Polski, Adjointe de la Maire de Paris chargée du commerce.

    A priori deux emplacements de la rue des Archives ont été sélectionnés et seraient susceptibles de recevoir un kiosque.

    Nous remercions Christophe Girard pour sa réactivité et formons le vœu que le projet proposé puisse aboutir rapidement.

    "Marais Quatre"

     

  •  Photo-1L'hôtel de luxe Peninsula nouvellement ouvert avenue Kléber (VIIIe)t

     

    La polémique enfle sur le projet de taxation des séjours dans les hôtels de luxe de la capitale. La Maire est en première ligne sur cette question sachant que les discussions sont en cours avec le gouvernement et la profession qui est vent debout contre l’application de cette probable taxe.

    La question est pour l’instant de savoir quel en sera le montant et où placer le curseur ? Le luxe commence-t-il à la catégorie des 3 étoiles et à 100 € la nuit ou est-ce au-delà ?

    La réponse est que la ville a besoin de boucler son budget et cela pèse lourd dans la balance. Il est vrai que les arguments mis en avant en faveur de cet « impôt » ne sont pas dénués de fondement. D’une part la mairie souligne que des capitales et grandes villes européennes ont déjà mis un tel système en place. Il est aussi rappelé que les touristes bénéficient des services divers comme les transports en commun subventionnés , le nettoyage de la ville dû à l’afflux de touristes (même si nous sommes mal classés)… Tout cela est coûteux et il est vrai que ce sont les impôts des parisiens qui en assurent le financement. Est-ce normal ? Il y a à cet égard une forme d’injustice.

    Les professionnels du tourisme avec le Ministre des Affaires étrangères militent contre cette taxation qui, selon eux, fera fuir les touristes et pèsera sur les recettes dégagées par ces visiteurs dont la France a tant besoin. La réponse de ceux qui ne sont pas d’accord avec ce point de vue est que l’attractivité de Paris est telle que l’incidence sera marginale d’autant que seuls les touristes les plus aisés seuls touchés dans cette affaire.

     

    Ban1

    Le livre intitulé "S'enrichir grâce à la location saisonnière"

     

    Bien entendu tous ces arguments se défendent mais il est un domaine pour lequel ce sujet devrait être aussi d’actualité, celui des locations saisonnières.

    Non seulement l'offre croit de façon exponentielle. Non seulement elles concurrencent de façon déloyale les hôtels. Non seulement elles amènent des nuisances que nous avons maintes fois souligénes (fêtes nocturnes bruyantes et arrosées dans les immeubles, bruit des roulettes conséquence du va et vient continuel des valises…) mais beaucoup dénoncent l’insuffisance de la réglementation relative à cette activité. Un bon moyen de rétablir une saine concurrence ne serait-il pas d’inclure aussi ces locations dans le champ d’application de cette future taxe ? Seuls les mal informés peuvent croire que les locations saisonnières ne dépassent jamais ce seuil de 100 € qui semblerait à l’avenir devoir déclencher la taxation qui fait débat… Les habitants du Marais savent qu’il n’en est rien bien au contraire !

    Nos édiles et les professionnels du tourisme seraient donc bien inspirés d’étudier l’extension du champ d’imposition de la future taxe aux locations saisonnières, nonobstant la mise en oeuvre des mesures et réglements qui s'appliquent à ce type d'activité.

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

  •  Logo 2

    Le logo de "Causses"

     

     

    Après le succès rencontré au 55 rue Notre Dame de Lorette (IXe) depuis 2011, année de sa création, c’est un commerce d’un genre particulier qui ouvre 222 rue St Martin (IIIe).

    Nous l’annoncions dans notre article du 28 août dernier consacré aux changements d’enseignes dans notre quartier. Le magasin "Causses" qui s’installe en effet dans le IIIe est à la fois une épicerie, un restaurant et un endroit où il est possible de suivre des cours de cuisine.

    Une boutique qualifiée par les habitués de "très design, très aérée, super agréable, dont le rayon fruits et légumes est carrément sublime". "C’est bon, frais, un peu original, sympathique et abordable." dit un autre. Car "Causses" est d’abord une épicerie haut de gamme et un lieu qui propose chaque jour une carte réduite de sandwiches, soupes, plats chauds et desserts faits maison. Nous pourrions résumer "Causses" par ce commentaire : « Assez unique dans son genre: des recettes originales et parfaitement réalisées avec des bons produits ».Tout n’étant cependant pas pour autant bio.

    "Causses"  est finalement la synthèse de ce que l’on peut appeler "tendance" actuellement et spécialement dans le Marais avec la création de certains commerces de bouche haut de gamme dans le cadre du projet de la « Jeune Rue » (notre article du 7 mai 20124), l’arrivée de plusieurs épiceries que nous avons relatée, « Bio c’ Bon » (notre article du 15 août 2014) et celle à l’enseigne « Bien l’Epicerie » qui va bientôt ouvrir 8 rue de la Perle (IIIe) (notre article du 28 août dernier).

     

    DSC01361-1024x426Le magasin "Causses" 55 rue Notre Dame de Lorette (IXe) (Photo painrisien)

     

    En réponse à la standardisation et au manque de qualité des produits alimentaires que nous consommons, au choix toujours concentré sur les mêmes marques dans des espaces au cadre sans âme et tristes dont seul le nom de l’enseigne marque une différence, des entrepreneurs avisés répondent en se focalisant sur la qualité, l’accueil et l’ambiance qui aujourd’hui priment pour nombre de clients même s’ils doivent payer un peu plus cher. Ce sont ces valeurs qui guident ces créateurs pour revenir à une authenticité souvent perdue.

    Avec l’ouverture de ces nouveaux points de vente qui s’ajoutent à l’installation de commerces de luxe, nous n’éviterons pas les probables railleries sur la « boboîsation » de nos deux arrondissements.

    Qu’à cela ne tienne car en vérité seul le consommateur est roi et dicte les tendances du marché !

    Dominique Feutry