Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

  •  

    Piste-cyclable-aerienne-skycycle-londres-london-futur-velo-700x198

    Paris décroche, Paris baisse, Paris recule.

    Tels sont les titres des articles de  presse consacrés à l’évolution des prix de l’immobilier.

    En fait de baisse, il faut plutôt parler de  tassement général, l’année 2014 sera vraisemblablement à l’image de 2013.

    Nous sommes en  effet sur un marché, et dans notre quartier plus particulièrement, où l’offre de logements est insuffisante.

    Les professionnels du Marais sont unanimes les prix des biens de qualité et ceux des petites surfaces ne baissent pas, au contraire. En revanche les biens dits courants se négocient sur des délais plus longs mais l’attractivité de notre quartier, la croissance de sa population, sont des facteurs positifs et de dynamisme que l’on ne retrouve pas dans d’autres arrondissements.

    Sur un plan plus global, Paris est "à la traîne" des évolutions des autres grandes capitales puisque son rang de ville la plus chère est passé du 4ème au 6ème  en deux ans. Mais en 10 ans le prix de l’immobilier a progressé de 180 % à Paris ! Il faut toutefois que les  particuliers qui investissent pour louer sont moins nombreux. Certains estiment aussi que les établissements de crédit soumis à des règles de solvabilité plus drastiques sont plus frileux dans l’octroi des prêts et ont réduit la durée maximum de ceux-ci à 20 ans alors que 30 ans n’étaient pas rares avant la crise.

    Le marché retrouve donc un fonctionnement plus normal  et logique. L’attentisme tant des acheteurs que des vendeurs influe sur le marché.  

    Néanmoins le Marais fait un peu exception compte tenu de son aura auprès des investisseurs et d’une demande qui est supérieure à l’offre avec moins de mises en chantier et de rénovations.

     

  • Archives 81 vente privée 22 02 14Vente privée "Violette Sauvage" le samedi 22 février au 81 rue des Archives (IIIe)

     

    Dans cette foule, qui s'étale sur les trottoirs de la rue des Archives et de la rue Portefoin, on pouvait compter un homme pour neuf femmes. Et encore cet élément allogène était-il suspect de simplement accompagner une personne de l'autre sexe.

    La manifestation avait été annoncée la veille sur Internet mais aussi par de nombreuses affiches agraffées aux alentours sur des potelets dont ce n'est pas la fonction primaire. Affiches que les riverains s'étaient empressés de retirer car elles défigurent leur quartier. Malgré cela, une foule nombreuse a fait la queue toute la journée, comme pendant la guerre ou dans les pays de l'est du temps du rideau de fer, pour acquérir le droit d'entrer dans le walhalla où des affaires réputées mirifiques les attendaient.

    Il s'agissait de vêtements de grande marque mais de "seconde main", déjà portés en somme, offerts à des prix sans commune mesure avec le neuf.

    Le lieu concerné n'a pourtant pas pour objet de vendre des vêtements. Sa raison sociale "Le Traiteur du Marais" laisserait penser plutôt qu'il a vocation à servir des nourritures terrestres. Il est vrai qu'à son ouverture en 2004, son fondateur Cedric Moindrot avait bien précisé qu'il s'intéresserait à l'évènementiel.

    Apparemment nous y sommes. S'il s'y installe, il devra composer avec les riverains et respecter les règles du bon usage de l'espace public. S'agissant des trottoirs, veiller à ce qu'ils assurent à tout moment la libre circulation des piétons. Se dispenser aussi d'avoir recours à l'affichage sauvage pour annoncer l'évènement.

    Conclusion : il faut se réjouir que le Haut-Marais confirme son positionnement en quartier dédié à la création, à l'art et à la mode mais il ne réussira durablement que si les acteurs de cette économie gèrent convenablement leur succès et savent se concilier les habitants, sans lesquels une ville n'est plus une ville et devient une zone commerciale, un parc d'attractions ou un musée.

     

  • Sonia rykiel marquage sol 21 02 14Trottoir souillé rue Pastourelle (IIIe)

       

    Mauvais début pour cette enseigne dans le Marais. Manifestement, elle n'a pas beaucoup de respect pour le secteur sauvegardé où elle vient d'installer sa boutique. Pour la publicité sauvage à laquelle elle se livre, elle a choisi le marquage au sol. Pas moyen d'y échapper quand on baisse les yeux pour slalomer entre les déjections canines et autres détritus. L'inventeur du procédé s'est-il demandé ce que serait le quartier si tous les commerçants faisaient de même ?

    Autre initiative d'une singulière vulgarité : emmailloter de haut en bas les poteaux de signalisation avec des affichettes auto-collantes qui répètent la marque à l'envi.

    Sonia rikiel affichettes poteau 21 02 14Poteau emmailloté rue de Poitou

         

    Vous aurez sans doute deviné que sa boutique se trouve rue de Poitou. Nous lui adressons un fac-simile de cet article en lui demandant de retirer ou d'effacer sa publicité sauvage partout où elle sévit.

    A défaut nous déposerons une plainte auprès des services de la Ville. L'identité du contrevenant dans cette affaire ne fait aucun doute. Sonia Rykiel encourt le risque de paiement d'une amende qui sera lourde car proportionnelle au nombre de sites touchés.

    Dommage, quand on investit dans un si joli magasin ! que dirait d'ailleurs le gérant si des gens outrés faisaient subir le même sort à sa blanche vitrine en la barbouillant  ?

    Sonia rikiel magasin 21 02 14

     

    Post-scriptum du 6 mars 2014

    Les services de la propreté de Paris ont été saisis. Leur réponse a été rapide. La voici :

    Nous avons effectivement relevé une vingtaine de tags au sol (nous sommes donc d’accord sur la quantité). Un contact a été pris par les inspecteurs du CAPP et une mise en demeure a été faite. L’entreprise s’est engagée à effacer les tags. Cela a été fait et constaté dans la matinée de vendredi dernier (le 28/02).

    Bien cordialement.   

    Patrick NIEPS

    Ingénieur Chef d’Arrondissement

    Chef de la division 1.2.3.4

    Direction de la Propreté et de l’Eau de la Mairie de Paris

     

  • O64a4285L'Epicerie Fine récemment fermée au 13, rue des Archives (IVe)

     

    Tout un ensemble de commerces «satellites» appartenant au BHV situés rues du Temple et des Archives (IVe) viennent d’être fermés. Ceux du n° 16 rue du Temple abritaient les carrelages et les parquets, activités transférées au sous- sol du magasin principal. Quant à la rue des Archives, l’Epicerie Fine qui avait été installée au N°13 a disparu ainsi que la boutique éphémère quelques mètres plus loin occupée par Marc Jacobs ou starbucks et le Daily Monop. Nous avions d’ailleurs consacré un article le 18 octobre 2013 sur cet essai de diversification des activités du bas de la rue.

      Temple 16 bhv carrelages 21 02 14 Le magasin de carrelages du BHV 16 rue du Temple (IVe) avant sa fermeture 

     

    Ces nombreuses fermetures se remarquent car les magasins étaient très animés et nous nous interrogeons sur leur prochaine destination. Peu d'informations circulent à ce sujet, aucun panneau n’est apposé à cet effet. Seuls sont parfois cités les noms de Prada et Gucci, mais ce ne sont que des bruits. On reste donc dans l’attente tout en constatant combien ces vitrines vides donnent un air triste au quartier et appellent l'affichage sauvage.

    Nous espérons donc que très rapidement le BHV-Marais donne son feu vert à l’implantation de nouveaux commerces autres que des bars et des restaurants dont le secteur ne manque pas ! Nous souhaitons aussi que le succès soit au rendez-vous car il est évident que depuis plusieurs années les dirigeants du BHV tâtonnent quant à la meilleure utilisation possible de ces points de vente.

    Une évolution que "Vivre le Marais !" suit avec intérêt.

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

      

  •  Saintonge 38 local 12 02 14Immeuble XVIIIème siècle typique du quartier, 38 rue de Saintonge (IIIe). Le local en question deviendrait un bar à tapas (Photos VlM)

     

    Si les commerces de cette partie de la rue située entre Bretagne et Normandie ne créent pas de nuisances aux riverains, il pourrait en être autrement d'un projet situé au 38. Un local du rez-de-chaussée est disponible actuellement et le propriétaire annonce qu'il a décidé d'y implanter un bar à tapas.

    Les bars à tapas sont sympathiques mais ils ont mauvaise presse quand il s'agit de leur entourage. Les riverains s'en méfient. Ils ont décidé, à toutes fins utiles, de constituer un collectif dans la mouvance de "Vivre le Marais !". Dans un premier temps, une pétition est en préparation, destinée au Maire du IIIe et au Commissaire Central de l'arrondissement.

    Nous les avons rencontrés. Nous sommes a priori porteurs d'un message de conciliation. Nous connaissons des restaurants ou des bars qui s'intègrent sans heurts dans le tissu urbain d'un quartier. Il suffit pour cela qu'ils respectent ceux qui les entourent. Il convient, en règle générale, que les locaux soient insonorisés pour étouffer les bruits intérieurs, et que le  propriétaire gère non seulement son affaire mais aussi ses clients, notamment à l'extérieur de l'établissement.

    Le choix du concept, de ce point de vue, est déterminant. S'il s'agit d'un "bar dehors" (clients qui consomment à l'extérieur en échangeant des propos dont la véhémence va crescendo au fil des heures), c'est la catastrophe assurée. Nous ne saurions que trop leur conseiller dans l'intérêt de tout le monde, de choisir un mode d'exploitation qui laisse toutes ses chances à une bonne entente entre les parties concernées. Ou opter éventuellement pour un autre projet.

    On trouve juste en face, au 41, un commerce qui a développé un autre concept d'établissement recevant du public.

     

    Saintonge 41 rdc 12 02 14 Rue de Saintonge 41 (IIIe). Des styles début et fin XVIIIème siècle se mélangent. Le portail enveloppe l'entresol. Il est surmonté de quatre consoles élancées et d'un cartouche dans le  style Louis XV.

     

    "L'évènement bleu", comme son nom l'indique, accueille périodiquement des évènements ou des célébrations qui se déroulent dans les deux locaux communicants du rez-de-chaussée, visibles de part et d'autre du portail. De l'avis général, ils ne créent pas de perturbations dont les riverains aient lieu de se plaindre. Il est vrai que les organisateurs y sont attentifs et qu'un vigile est appointé à chacun de ces évènements.

     

    IMPORTANT : nos articles vous intéressent, vous appréciez nos efforts pour préserver le cadre et la qualité de vie des habitants du Marais. Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

     

     On peut nous retrouver et partager sur Facebook !

     

     

  • IMG00062-20140201-1722 La palissade installée devant le 39 rue des francs Bourgeois (IVe). Rien n'a été prévu pour les piétons ! (photo VlM) 

      

    L'embellissement du quartier et le conservation de ses immeubles remarquables sont essentiels.
    Des travaux longs sont souvent nécessaires et perturbent la vie quotidienne des acteurs de l'endroit où ils ont lieu. Ainsi en est-il de l'ancienne "Société des Cendres" rue des Francs-Bourgeois (IVe) (notre article du 21 novembre 2013) qui sera bientôt le nouveau magasin de l'enseigne japonaise Uniqlo. Malheureusement pour les habitants, les habitués et les passants, les travaux de transformation de l'immeuble en magasin perdurent et occasionnent depuis des mois une énorme gêne, outre le bruit.

    Des camions ont perturbé le trafic des véhicules en intervenant dans la rue et bloquant la circulation le matin, à l'heure où les livraisons et les transports ne doivent prendre aucun retard. Qu'à cela ne tienne, les travailleurs attachés au chantier en question semblaient faire comprendre qu'ils faisaient leur travail et tant pis pour les mécontents. Ce qui laisse à penser que dans leur inconscient ces perturbateurs estiment être les seuls à travailler, triste conception du travail s'il en est !
    La fin de ces gros travaux nécessitant l'intervention d'engins et de camlons à l'heure des livraisons du matin ont dorénanvant quasiment cessé pour laisser place à des travaux sans doute moins lourds.

     

    1201427857Un exemple de passage réservé aux piétons

     

    Mais voilà, maintenant c'est une palissade imposante qui  ferme l'accès à l'immeuble en question et ménage un espace tel, devant la façade, que le piéton n'a plus d'autre choix pour passer à cet endroit que d'emprunter la chaussée ou le trottoir situé en face, devant l'école de gestion. Trottoir souvent occupé par des attroupements d'étudiants.

    Et que doivent faire alors les personnes handicapées, les parents avec des poussettes, les personnes âgées et les enfants se rendant  à l'école? Elles doivent, hélas, la plupart du temps, attendre qu'il n'y ait plus de voitures qui passent sur la chaussée. Un exercice hasardeux et donc risqué en cas d'affluence. 

    Il y a de fortes chances que cette situation ubuesque condamne le trottoir pour de longs mois. Est-ce le fruit d'une dérogation accordée sans en mesurer les impacts, alors que nous sommes sur un axe de fréquentation piétonne très élevée.

    Vivre le Marais! a de ce fait été alerté non seulement pour faire modifier la surface de l'emprise de la palissade et laisser un couloir piétons côté chaussée, mais aussi pour éviter qu'à l'avenir de telles dérogations soient accordées au mépris des piétons… Ce que nous allons nous employer à faire.

    Si des travaux ont une durée limitée dans le temps,il ne faut pas oublier qu'ils doivent être menés en procurant le moins de gêne possible aux riverains, aux usagers et à tous les acteurs qui peuvent être concernés directement ou indirectement par les nuisances inévitables qui en découlent.

    Il s'agit d'une question de bon sens et de comportement responsable entre toutes les parties, les maîtres d'oeuvre, les entreprises qui réalisent les travaux, et l'administration qui donne les autorisations. Il serait dommage d'envisager par exemple l'élaboration d' une charte qui serait signée par toutes les parties avant le démarrage d'un chantier.

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : nos articles vous intéressent, vous appréciez nos efforts pour préserver la qualité de vie des habitants du Marais. Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, compléter le bulletin d'adhésion en cliquant ICI

     

     

  • Saintonge 10 façade NON au bar 24 01 14Immeuble origine XVIIème siècle, modifié XVIIIème. Magnifique portail en bois, 10 rue de Saintonge (IIIe) (Photos VlM)

     

    Ils sont une vingtaine de personnes qui  vivent aux numéros 10,12 et 13 de la rue de Saintonge, l'une des plus résidentielles du Haut-Marais, regroupées en collectif contre l'implantation possible d'un bar. Il faut dire que "Massimo & Rose", le bar-restaurant du 13, a laissé des souvenirs douloureux. La police est intervenue plusieurs fois, puis les services de la Préfecture qui ont exigé une étude d'impact. Face à cet investissement de plusieurs milliers d'€, les gérants ont reculé et l'activité a cessé depuis.

     

    Saintonge 13 massimo & Rose 24 01 14

    Le propriétaire des murs cherche un repreneur et déclare souhaiter que ce soit un bar à nouveau. C'est la raison de la mobilisation des riverains. Ils ont rendez-vous avec le Maire Pierre Aidenbaum prochainement pour en parler. Un maire qui a peu de moyens à sa disposition en la matière si ce n'est son influence personnelle sur l'administration et les acteurs économiques.

    Nous avons proposé à ce collectif de rejoindre les rangs de "Vivre le Marais !" qui voit se multiplier ces derniers temps ce genre d'initiatives. Nous rencontrons en ce moment les candidats aux élections à la Mairie de Paris. A chacun d'eux nous adressons ce message : "les parisiens attendent de vous en priorité que vous vous engagiez à préserver, à améliorer leur qualité de vie. Inutile d'envisager des réalisations grandioses pour flatter vos égos. Pensez aux parisiens et demandez leur ce que vous pouvez faire pour qu'ils vivent mieux".

    Dans le cas présent, agir pour que soit respectés leur tranquillité et leur droit au sommeil.

     

    IMPORTANT : nos articles vous intéressent, vous appréciez nos efforts pour préserver la qualité de vie des habitants du Marais. Rejoignez l'association ! Notre force réside dans le nombre de personnes qui nous soutiennent. Pour devenir membre, il suffit de nous retourner le bulletin d'adhésion en cliquant ICI

        

  •  

    Poitou 37 devanture 18 01 1437 rue du Poitou (IIIe) – devanture Sonia Rykiel en préparation (Photos VlM)

     

    La S.A. Sonia Rykiel CDM a déposé une déclaration préalable de travaux en vue de l'ouverture d'un magasin de prêt-à-porter, au n° 37 de la rue du Poitou, là-même où les habitants de l'immeuble déploient depuis novembre 2012 un calicot en guise d'avertissement : "Non à l'ouverture d'un bar au 35".

    Le 35 qui affiche toujours son panneau "à louer". Et pas de bar à l'horizon. La mise en garde ferait-elle de l'effet ? On le souhaite à ses voisins en tout cas ….

    Quant au 37, le voici en pleine transformation. On découvre à cette occasion, derrière les coffrages qui ont été retirés, des détails intéressants de sa structure qui date probablement du XVIIème siècle comme la plupart des immeubles de cette rue. Leur tracé participait au grand projet de "Place de France" d'Henry IV. Elle était l'une des principales radiales de l'éventail dont la place était le centre. 

    On observe en particulier une série de piliers qui soutiennent un linteau imposant en bois massif d'une  section de l'ordre de 40×40 centimètres.

    Poitou 37 linteau 18 01 14

    On espère bien qu'il est dans les intentions de Sonia Rykiel de mettre en valeur cette structure. Pour s'en assurer, mais peut-être sera-t-on déçus, on peut consulter le dossier à la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris, 17 bd Morland (IVe) réf. DP-075-103-13-V0308, du 20/12/2013.

    Gérard Simonet

     

  •  

    Debeleyme 17 devanture

    Devanture du 17 rue Debelleyme (IIIe), défigurée par des tags immondes (Photos VlM)

     

    La photo date de février 2011. Depuis, la devanture est restée dans ce triste état. Est-elle récupérable, avec le traitement sauvage qu'elle a subi ?

    On le saura bientôt. Il est hélas plus probable que cette belle devanture en bois peint disparaisse au profit d'une réalisation plus "fonctionnelle" donc sans âme.

    C'est pour le moment une crainte, pas encore une certitude. Une déclaration préalable de travaux vient d'être déposée auprès de la Mairie de Paris. Ceux qui le veulent peuvent la consulter au 17 boulevard Morland (IVe). Elle porte la référence DP-075-103-13-V0313, date d'enregistrement 31/12/2013. Le pétitionnaire est E.U.R.L. HV FRANCE.

     

    Post-sciptum du 20 janvier 2014

    Les choses n'ont pas trainé. C'était bien "un dernier regard". Les équarrisseurs sont déjà au travail. Dans PSMV, il y a "sauvegarde". La jolie devanture 1900 n'y a pas eu droit. Nous sommes heureux d'avoir eu juste le temps d'en graver le souvenir.

    Debelleyme 17 devanture 20 01 14Rue Debelleyme, 17. Les restes de la devanture

     

  • Archives 43 retrour rambuteau 01 11 11L'espace entre la terrasse et le premier obstacle doit être supérieur à 1,60 mètre ! Ce feu rouge est en infraction ! A moins que ce ne soit la terrasse ? Réponse ICI (Photo VlM)

     

    Chaque établissement doit afficher de manière visible son autorisation de terrasse délivrée par la Mairie de Paris, sous-direction du permis de construire et du paysage de la rue – 17 boulevard Morland (IVe).

    La Directrice de l'Urbanisme nous l'avait promis en 2011 : un fichier renseigné des autorisations, accessible par Internet. Il a un peu tardé mais il est disponible aujourd'hui. Pour y accéder, cliquer ICI.

    Les autorisations avec leur emprise sont indiquées par arrondissement puis par rues et par numéros dans la rue. Chacun de nous est habilité à signaler toute anomalie à l'adresse ci-dessus et demander l'intervention d'un inspecteur qui a le pouvoir de verbaliser.

    On retrouvera ce lien également sur notre blog, rubrique "liens utiles" où il est en dernière position sur la liste.