Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

  • Pierre au lard galerie

    L'ancienne galerie d'art, 3 rue Pierre au Lard (IVe)

                                                                                                                                           

    On croyait la polémique close après la décision du Préfet de Police, confirmée par le Procureur de la République (notre article du 7 janvier 2010) d'interdire la translation de licence IV du bar-restaurant "Curieux Spaghetti", 14 rue St Merri, vers le 3 rue Pierre au Lard, sur le fondement de la proximité d'écoles maternelle et primaire. Cette décision rejoignait le bon sens. Il est clair, tous les responsables politiques l'ont souligné, que la configuration des lieux ne permet pas d'abriter, sans nuisances majeures pour les riverains, une activité nocturne qui vise à accueillir jusqu'à 800 personnes, comme on le susurre actuellement.

    Au cours d'une réception privée le 29 juillet, les dirigeants du COX ont annoncé l'acquisition d'une licence IV dormante, au profit de l'établissement de la rue Pierre au Lard. Ils affirment qu'ils commenceront à servir de l'alcool à partir du mois de septembre.

    C'est à l'évidence un affront à l'autorité et une nouvelle provocation en direction des riverains. En parallèle, un nouveau dossier d'urbanisme a été déposé auprès  de la Mairie de Paris, qui fait état maintenant d'une "salle pour des expositions". Le dossier, à notre connaissance, n'a pas été approuvé à l'heure qu'il est. Il apparaît cependant que son libellé, qui inclut notamment des dispositions sur la sécurité et les déplacements, révèle l'insistance des promoteurs à vouloir créer une boite de nuit géante, reliant la galerie d'art au restaurant.

    Nous demanderons à nouveau que les lois de la République soient respectées. Ces gens qui jouent les imprécateurs à notre adresse devront finir par comprendre que nous cesserons de parler d'eux le jour où ils se résoudront à se comporter en citoyens responsables.

                                                                                                                                                              

  • Vieille du temple 105 pizzeria et forgonentte (2)  Sévigné contre terrasse bis 14 05 10

    Gymnase michel le comte squatters (2)Arts & métiers brasserie terrasse

    (1)  Façon "side-car". Cette pizzéria de la rue Vieille du Temple (IIIe) a placé une fourgonnette devant sa porte. Elle est équipée d'une table avec six chaises. Reliée électriquement pas un câble à la boutique, elle constitue une extension de fait de la salle du restaurant dont le loyer, les charges et les impôts locaux sont à coup sûr les plus bas de Paris.

    (2)  Façon "saute-ruisseau". Ce restaurant, à l'angle des rues Payenne et Parc-Royal, saute le pas de l'autre côté de la rue, sans autre forme de procès, et y installe une terrasse d'appoint chaque fois que le temps s'y prête.

    (3)  Façon "Sam'Suffit". Squatters à ciel ouvert sous les arcades du gymnase Michel le Comte. Ils ont maintenant leur petit studio avec mobilier de récupération et il n'est pas rare qu'ils tiennent salon à quatre ou cinq autour d'une bouteille de rouge. On a envie de pardonner leur sans-gène et de les aider mais les conditions sanitaires de leur installation ont dépassé la limite du tolérable.

    (4)  Façon "J'en remets une couche". Terrasse "Plus" au carrefour des Arts & Métiers. Au-delà de la terrasse proprement dite, fermée, l'exploitant s'est octroyé une rangée supplémentaire de chaises et de tables. Par vagues successives, pour peu que les affaires aillent bien cet été, il finira par occuper toute l'esplanade.

    Viielle du temple 95 ami 6  
    Archives 51 la terrasse tentaculaire

                                                                                   

    (5) Façon "la finta giardiniera" (*), une citroën AMI 6 de collection, qui reprend du service en faisant office d'extension du magasin de fleurs 95 rue Vieille du Temple.

    (6) Façon "à la hussarde", la terrasse tentaculaire de la "Terrasse des Archives", qui n'en finit plus d'ajouter des rangées de chaises et de tables. Sus, il reste encore quelques mètres carrés de trottoir à conquérir. Banzaï !

                                                                                                   

    (*) La Finta Giardiniera (la fausse jardinière) est un opéra de jeunesse de Mozart (écrit à 18 ans) et un des 12 opéras qu'il a composés. Tous n'ont pas eu la renommée de "Don Giovanni", des "Noces" ou de "la Flute".

                          

    Nous défendons un art de vivre dans le Marais, fondé sur le respect
    des sites et des personnes. Si vous souhaitez nous rejoindre dans
    l'association,  cliquez
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  • Francs bougeois 39 sté des cendres hall
cheminée


    Le hall principal et la cheminée monumentale, 39 rue des Francs-Bourgeois (IVe)

                                                                                                                

    Dans un article daté du 14 avril 2009 sur ce blog, nous annoncions le départ de la Société des Cendres de son siège historique du 39 rue des Francs-Bourgeois. On en sait un peu plus aujourd'hui des intentions des propriétaires, la holding SOFIMAR (Société Financière du Marais), actionnaire majoritaire de la Société des Cendres.

    Une déclaration préalable de travaux a été déposée auprès de la direction de l'urbanisme de la Mairie de Paris pour le "réaménagement d'un bâtiment de deux étages à usage d'atelier, avec réouverture d'une cour et modification partielle des façades sur cour et sur rue …."

    Cette information liminaire prend forme quand on visite les lieux, ce que nous venons de faire. On découvre d'abord une cour encombrée de verrières. Les travaux prévoient de lui rendre ses proportions originelles, dans la ligne du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais.

    On débouche ensuite dans le hall sous ferme métallique, qui constituait l'atelier principal de la fonderie. Car c'est bien d'une fonderie qu'il s'agissait. Les bijoutiers-joailliers lui confiaient ses déchets. Ils étaient broyés puis fondus pour récupérer l'or ou l'argent résiduels qu'ils contenaient encore.

    Francs bougeois 39 sté des cendres presse 

    Presse géante à double meule en fonte, installée en sous-sol.

                                                                                                               

    La cheminée en briques, visible du jardin public de la Maison de l'Europe, ne fait pas moins de 35 mètres de haut. Elle trône sur un four principal qui fait partie intégrante du bâtiment. D'autres fours de capacité plus modestes sont visibles à l'intérieur sur la partie latérale du bâtiment.

    Le projet des propriétaires est de mettre en valeur ce site en conservant la mémoire industrielle d'une activité pratiquement disparue de nos jours (il reste encore un petit atelier rue des Haudriettes dans le IIIe). Les constructions parasites doivent disparaître pour laisser place nette à la structure principale. La cheminée, les fours, les machines (presses) et naturellement le bâti du XIXe qui donne sur la rue seront traités et mis en valeur.

    Francs bougeois 39 sté des cendres propriét
    Francs bougeois 39 sté des cendres escalier

                                       

    Le pétitionnaire, Jean-Cyrille Boutmy, Président de la SOFIMAR, devant le grand four. Derrière la cheminée, cet escalier qui donne accès aux sous-sols, est taillé dans la muraille de Philippe Auguste.

                                                                                                                                               

    On ignore encore l'affectation ultérieure du site. Hall d'exposition, musée, salle de sports, pépinière d'entreprises, école ? Nous souhaitons bon vent au projet, pourvu qu'on nous conserve la façade et que l'activité résultante ne vienne pas perturber un équilibre urbain déjà bien affecté par la fréquentation excessive des week-ends et la mono activité du prêt à porter.

           

          Francs bourgeois 39 sté des cendres
façade

    Façade sur rue

             

  • Haudriettes terrasse fontaine

    Tout comme la nature a horreur du vide, les exploitants de terrasses ne supportent pas l'idée qu'il reste un peu de place aux piétons. Les ardoises aussi prolifèrent. On les voit ici posées sans vergogne sur un monument historique.

                                                                                                                                         

    Anne Penneau est présidente de l'association "Les Riverains de la Butte aux Cailles", dans le XIIIe, membre du réseau "Vivre Paris !" Juriste de profession, elle met son expertise au service de nos associations. Elle vient de publier un article dans la revue "Liaisons" d'Île-de-France Environnement. Nous avons le plaisir de le reproduire ici avec son accord.

    N.B. le copié/collé de son texte conduit à des coupures de lignes non désirées et qui ne doivent rien à une tentative de versification. Merci de nous en excuser.


    Article d'Anne Penneau :

    La
    direction de l'urbanisme de la
    Ville
    prépare une réforme du règlement des terrasses et des étalages.
    Prendra-t-elle en considération les intérêts propres des Parisiens qui, vivant
    à proximité de certains commerces envahissants et tapageurs, souffrent de
    nuisances insupportables ?

     

    Plutôt que
    d'envisager un recours en illégalité contre le futur texte, le Réseau "Vivre
    Paris !"
    estime plus positif d'offrir sa contribution aux services municipaux. Il a
    ainsi réécrit  un grand
    nombre des articles de la réglementation actuelle afin de la faire correspondre
    à la réalité des pratiques. Chaque proposition s'appuie sur une argumentation
    précise. Chacune veille à ne pas négliger les intérêts des commerçants
    (conditions de saine concurrence), la politique économique de la Ville, de même que les
    attentes des usagers des terrasses et les besoins des piétons.


    Cohérence et proportionnalité sont les axes de la contribution. Les
    associations de "Vivre Paris !" avancent quelques principes.

     

    Les
    Parisiens eux-mêmes, par la diversité de leurs modes de vie quotidienne,
    contribuent à l'attractivité de Paris. Acteurs de la vie parisienne, ils ont
    droit, malgré la présence de terrasses et étalages, à circuler sans risque ainsi
    qu'à dormir. Ainsi en va-t-il des droits de l'homme (art. 8 Convention
    européenne des droits de l’homme). Qui pourrait légitimement décider qu’ils soient
    bafoués au prétexte de « réveiller Paris » et ses terrasses ?


    Pour préserver l'attrait touristique de Paris, il importe de ménager son
    patrimoine culturel.
    Cela implique de concilier la présence des terrasses et étalages avec certaines
    exigences
    d'ordre esthétique.

     

    Paris se
    présente comme une ville soucieuse de la protection de l'environnement. Dès
    lors,
    l'exploitation privative de la voie publique ne devrait heurter ni les
    principes de bon usage
    énergétique (aberration des terrasses chauffantes), ni mettre en péril la santé

    (sommeil) et moins encore compromettre la sécurité des personnes.


    Sur ces bases, nos propositions de modification du règlement sont axées sur le
    partage de
    l'espace public (emprise des terrasses sur la voie publique), le partage de
    l'espace sonore
    (limitation des horaires d'exploitation et terrasses plus nombreuses mais 
    plus petites) et
    le respect du paysage urbain (aspect des terrasses et étalages).


    Améliorer les normes sans se préoccuper du régime des sanctions encourues en
    cas de manquement (écueil de l'actuelle réglementation) n'aurait eu aucun sens.

    Aussi le
    Réseau "Vivre Paris !" préconise un système progressif et dissuasif,
    inspiré du modèle du permis de conduire à points. Il suggère que la Ville organise enfin ses
    services en adéquation avec les besoins créés par sa politique
    d'extension  des autorisations d'exploitation privative de la voie
    publique. Ceux qui sont les principaux bénéficiaires des
    exploitations des  terrasses et des  étalages doivent respecter
    quotidiennement les droits des autres.

     

    C'est
    pourquoi les associations demandent que les commerçants répondent non seulement
    de leurs propres manquements ou ceux de leur personnel, mais aussi, le cas
    échéant, de ceux commis  par leur clientèle : tapages sur la voie
    publique, non respect des limites des autorisations.

     

    Avec des
    règles claires et les moyens de les faire appliquer, Paris continuera à
    prospérer demain aussi bien qu'aujourd'hui, puisque, quoique l'on en dise,
    notre ville reste la ville la plus visitée du monde.


    Anne Penneau
     


    Association Les Riverains de la
    Butte
    aux Cailles
    Membre du Réseau «Vivre Paris !»
    4, passage du Moulin des Prés75013 Paris
    lrdbac@yahoo.fr

    "Contribution pour une concertation sur la réforme du règlement parisien
    des terrasses et
    des étalages",  http://www.vivre-paris.fr/
     "Vivre Paris !» présentera ces propositions 


    mercredi 15 septembre 2010 de 18H  à 21H,

     à  "La Cantine", Galerie des
    Panorama, 12 Passage Montmartre, 151, rue Montmartre,

    75 002
    Paris

                                                                                                                                           

     

     

  • Haudriettes 5 et 5bis portique profil

    MONOP' et DAILY MONOP', 5-5bis rue des Haudriettes (IIIe)

                                                                                                                                              

    Exercice d'assouplissement obligatoire pour les piétons qui marchent sur le trottoir. On ne passe qu'au prix de contorsions. Les personnes à mobilité réduite, y compris les mamans avec poussettes, descendent sur la chaussée à leurs risques et périls, ou passent sur le trottoir d'en face.

    Curieuse façon de se faire remarquer le jour de l'ouverture. L'inauguration mercredi 16 juin ne laissait pas présager un attitude aussi désinvolte envers les riverains.

                                                                 

    Post scriptum du 21 juin 2010

    Le portique a été retiré à la fin du week-end. Nous ne regrettons pas d'avoir signifié à ce nouveau commerce, que nous accueillons avec joie, qu'il y a des devoirs auxquels on n'échappe pas quand on a par ailleurs le bonheur de vivre ou de travailler en secteur sauvegardé.

                                                                                                                                     

                                                                                                                                                     

  • Archives 32 détail

    Immeuble Art Nouveau, 32 rue des Archives (IVe), détail partie haute de la façade (photo VlM)

                                                                                                                    

    On n'a pas l'habitude de lever le nez vers le haut des immeubles quand on parcourt la rue des Archives. Il est vrai qu'on a généralement fort à faire avec la rue et le trottoir car c'est là qu'est le spectacle. Et le challenge quand il s'agit de s'y frayer un chemin. C'est dommage et il faut y remédier. Témoin cet immeuble qui doit dater de la fin du XIXème/début du XXème si on en juge par son style "art nouveau". Un genre architectural qui privilégie les lignes verticales et porte plus d'attention aux étages supérieurs.

    On le constate ici. Avec des parties latérales en bow-windows sur toute le hauteur, l'immeuble se caractérise par des balcons en arcades plein cintre richement décorés au 4ème et des balcons filants au 5ème et au 6ème, entretoisés de doubles colonnes lisses qui s'apparentent avec leurs chapiteaux au style ionique.

    Les habitants du 4ème étage ont eu la bonne inspiration d'agrémenter leurs balcons de verdure. Cet ensemble architectural, certes un peu chargé, évoque l'équilibre et l'harmonie.

    Au pied de l'immeuble, on trouve une banque, la Société Générale, qui a su rendre assez discrètes ses enseignes stendhaliennes (rouge et noir) et …. un local commercial dont la devanture est désormais barbouillée, signe de grands changements.

    En effet, il abritait un "Starcooker", installé là depuis deux ou trois ans. C'est un restaurant qu'on disait "branché", pas trop cher, jeune, sympa …. Il vient de fermer. A la place, c'est une "boutique de vente de produits pour animaux domestiques" qui va s'installer. A ne pas confondre avec une animalerie. Les habitants de l'immeuble n'y verront que des avantages. Les nombreux propriétaires de chiens, chats, poissons, macaques, pythons et autres mygales seront ravis de trouver de quoi offrir tout le confort à leur animal de compagnie préféré. 

    Gérard Simonet

       

  • Vieille du temple la perle
     

    Brasserie "La Perle", 78 rue Vieille du Temple (IIIe)

     

    Son succès insolent de bar classique-branché où le champagne "Ruinart" se consomme pour 9.80 € la coupe (et 3 € pour une bière), ne fait pas que des enthousiastes.

    Jean-François Leguil-Bayart est directeur de recherches au CNRS. Il vit à proximité de ce lieu de vie, en face du jardin du musée Picasso. Pour le meilleur mais aussi, nous explique-t-il, pour le pire. Il lui consacre une "chronique" dans les pages de la "revue européenne d'analyse des sociétés politiques".

    Elle relate l'histoire de sa cohabitation avec la brasserie qui a débouché récemment sur une action en justice où il a obtenu la condamnation de la brasserie à une amende de 450 € et 1 € symbolique de dommages-intérêts pour la partie civile.

    L'auteur nous demande de publier sa chronique. Le sujet mérite à tout le moins un débat qui peut d'ailleurs s'avérer constructif. Avertissement : le document n'engage que son auteur et en aucune manière l'association et le blog.

    Téléchargement Chronique de Jean-François Leguil-Bayart


    Pour communiquer avec M. Leguil-Bayart, adressez nous un message en cliquant à gauche dans "me contacter", avec vos coordonnées. Nous ferons suivre.

     

  • Ste croix 16 oiseau bariolé

    Certainement pas les habitants du 16 rue Ste Croix de la Bretonnerie et des environs (IVe) qui trouvent cette mascarade de mauvais goût et peu respectueuse de l'espace public et du caractère de la rue. On se demande ce qui pousse ces commerçants à ridiculiser leur rue et à défigurer le cadre architectural exceptionnel dont ils bénéficient.

    Une dérive de plus dans cette rue prédestinée à porter la croix de bien des excès. La Mairie du IVe, garante de l'ordre public en a été saisie, ainsi que la police d'arrondissement. Leurs réactions sont attendues.

      

  • Ste croix freedj affiche robins avril 2010

    Affiches sur le "FREE DJ", propriété du "COX", 35 rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe)

      

    Le COX nous a réservé une surprise ce week-end : dans certains établissements de sa mouvance, des affiches sont apparues.

    Nous savions que nos relations s'étaient réchauffées, avec notamment le consensus obtenu sur la signature d'une charte des bons usages de la rue des Archives, patronnée par la Maire Dominique Bertinotti, mais nous ne nous attendions pas à des louanges sur notre efficacité dans l'action.

    Il n'en fallait pas plus pour que le nombre d'adhérents à "Vivre le Marais !", déjà très élevé, se dirige vers des sommets.

    Merci donc pour ce geste que nous apprécions à sa juste valeur. Nous saisissons aussi votre main tendue : vous voulez faire progresser la convivialité ? Nous aussi. Unissons nos efforts pour que tout le monde dans le Marais vive en harmonie, les disciples que vous appelez vers vous, mais aussi ceux qui ne le seront pas et qui ont le droit malgré tout de vivre, travailler et exercer leurs loisirs en toute sérénité.

    La créativité et les emplois, parlons en. Créer, ce n'est pas seulement inventer un nouveau cocktail, bien que ce soit aussi tout un art. Créer, c'est être en avance sur l'utilisation des technologies de pointe, concevoir et construire un urbanisme et une architecture compatibles avec un développement durable, c'est peindre, écrire ou composer comme personne n'a su le faire auparavant, c'est montrer la voie dans le domaine de la mode, se distinguer en restauration et cultiver bien d'autres vertus  qui poussent l'individu et le groupe vers les sommets de l'humanité.

    Voilà notre ambition. Nul besoin pour la satisfaire d'enfreindre les lois de la République qui sont garantes de notre cohésion. C'est le seul point sur lequel nous resterons intransigeants. Est-ce trop de vous demander de nous rejoindre sur cette exigence ?

                                                                                                                                                      



  • Rivoli 15 starbucks Verrerie quetzal   

                                                       

    Thorigny 2 café

                                   Ste croix square nouvel établissement                                                                                                                                                     

    De nouveaux établissements accueilleront le public bientôt :

    (1)          Espace Saint Paul, 10-15 rue de Rivoli (IVe), en cours de rénovation, (voir notre article de septembre 2009) entre les rues Mahler et Pavée. Il y aura un magasin "CAMAÏEU" au milïeu et un nouveau STARBUCKS à gauche. Va-t-il faire de l'ombre à celui de la rue des Archives ? Pas sûr.

    (2)            Le "mythique" bar QUETZAL (l'oiseau à la longue queue), 10 rue de la Verrerie, angle Moussy (IVe), va céder sa place à un restaurant asiatique. Un de plus. S'il pouvait être bon …

    (3)            Le "Café des Arcades", qui était fermé depuis des mois, 2 place de Thorigny (IIIe), en sympathie avec le musée Picasso, se prépare à rouvrir sous une autre enseigne. De l'autre côté de la rue du Parc Royal, les "Chocolats MEERT", au 16 rue Elzévir, n'en finissent pas d'ouvrir. Que ne mettent-ils un paneau : "ouverture demain" ? La fermeture du musée pour travaux n'est peut-être pas étrangère à leur attentisme.

    (4)            Le restaurant qui jouxte le COX square Ste Croix de la Bretonnerie annonce un changement de concept. Il proposera prochainement un "véritable dîner américain", le premier dit-il à Paris. Il faudra aller voir et goûter ce qu'on entend par "dîner américain". Il est question de recréer une ambiance "années 50".

    (5)            Ne cherchez pas la photo. Il s'agit de la piscine Saint Merri (IVe),
    rien de bien sexy. Certains d'entre nous y vont tous les jours, tout de même, mais
    reviennent souvent bredouilles. De façon parfaitement imprévisible
    (ou si prévisible, insurmontable, ce qui correspond à la définition de
    la Force Majeure), un leader syndicaliste passe et intime aux employés l'ordre de
    rentrer chez eux. La mairie étudie un moyen d'opérer une retenue sur
    leur salaire. Pour le moment, en tout cas, ils ont le beurre et l'argent du beurre.

    (6)             Le gérant du RAIDD BAR, 23 rue du Temple (IVe), généralement bien considéré par les riverains pour les efforts qu'il déploie de façon à limiter les nuisances de son activité nocturne, vient d'acquérir un autre bar de nuit, le CUD, 12 rue des Haudriettes (IIIe). Contrairement à ce que prétendent les professionnels de la nuit, leurs affaires se portent plutôt bien.

    (7)             Samedi dernier, une vente spontanée en fond de cour au 23 rue des Blancs-Manteaux (IVe) a mal tourné. Excédés par l'incursion dans leur résidence de passants attirés et introduits par des rabatteurs placés devant l'entrée et par l'habillage des potelets de la rue par des affiches agrafées, depuis Aubriot jusqu'à Archives, des résidents ont haussé le ton en arrachant les affiches tandis que les organisateurs cherchaient à s'y opposer avec véhémence. Deux personnes de l'association passaient là par hasard. Elles ont alerté la police qui est venue immédiatement. Les affiches ont été retirées. Nous nous interrogeons sur la légalité de cette opération commerciale. Des précisions ont été demandées à la Commissaire de police du IVe.

    PS du 3 mai : Le Commissaire-Adjoint du IVe nous a répondu dès le 22 avril. Il convient que notre réclamation était fondée et conclut : "Des rappels d'instructions sont régulièrement effectués, afin que les interventions s'effectuent avec le maximum de discernement et d'objectivité …". Nous l'en remercions vivement.

    (8)            Rénovation du Carreau du Temple (IIIe) : l'appel d'offres s'est avéré infructueux, pour cause de dépassement du budget alloué, ce qui veut dire que personne, à ce stade, n'est en mesure d'assumer le chantier. C'est un répit pour les riverains qui voient d'un mauvais oeil des travaux qui vont perturber leur existence.

    Post-scriptum du 7 mai : le maire Pierre Aidenbaum nous précise qu'à l'issue d'un round de concertation entre les postulants, les titulaires du marché ont pu être désignés (notamment Eiffage pour le gros oeuvre). Les archéologues, toujours prioritaires sur ce type de chantier, vont pouvoir intervenir.

    (9)             Les épaves de vélos que nous avions repérées devant le 78 rue du Temple (IIIe) et qui nous servaient de test aux interventions de la Mairie de Paris, ont disparu. François Dagnaud, Adjoint de Bertrand Delanoë pour l'environnement a peut-être commencé à tenir ses engagements.

    (10)          Le beau temps est revenu et le volcan Eyjafjajokull s'est calmé, juste ce qu'il faut pour que vous partiez en vacances !

    Volcan islande 

    Nuage de vapeur et de cendres du Eyjafjajokull au dessus de l'Islande.