Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Activités économiques

  • Pierre au lard 3 engin 18 11 09
     

    L'ancienne galerie d'art du 3 rue Pierre au Lard livrée aux engins de démolition (18 novembre 2009)

     

    Confondant vitesse et précipitation, désirs et réalité, les promoteurs de la boite de nuit géante de la rue Pierre au Lard ont déclenché des travaux lundi 16 novembre. Les riverains, très attentifs à ce projet rejeté par tout le monde, et surpris de ne voir aucun panneau d'information, ont saisi la Direction du Permis de Construire de la Mairie de Paris.

    Dès mercredi, la mairie constatant qu'aucun dossier de demande d'autorisation n'avait été déposé, intervenait pour faire arrêter les travaux et rédigeait un procès-verbal. Le chantier est fermé désormais. Les instigateurs de cette tentative de passage en force encourent des poursuites en correctionnelle.

    Sur le projet lui-même, on apprend que le Préfet de Police, qui a été saisi d'avis négatifs de la Maire du IVe, du représentant de l'opposition municipale du IVe, de la Commissaire Centrale du IVe, de la Députée de la 1ère circonscription et des associations d'habitants, a décidé de renvoyer l'affaire devant le Procureur de la République.

    Historique de l'affaire : notes des 25 mai, 16 septembre, 5 octobre et 13 octobre 2009 de Vivre le Marais !

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  • Ste croix 22 bazar mode olivier

    Le "Bazar de la Mode", 22 rue Ste Croix (IVe) et son olivier d'Espagne

    On se souvient que l'ouverture de ce "bazar" en février 2009 déclencha une vague de protestations pour non-respect des clauses du permis de construire délivré par la Mairie de Paris, avec l'accord des Bâtiments de France, en février 2006 "Vivre le Marais !", 23 février 2009.

    On reprochait au commerçant sa signalétique racoleuse et, surtout, l'absence de "l'arbre de haute tige" dans l'entrée, qui figurait au dossier du permis de construire.

    Ste croix 22 permis construire Ste croix 22 bazar de la mode avec dais

    A gauche, permis de construire avec l'arbre "de haute tige", à droite la réalisation.

     

    L'olivier que nous découvrons est intrinsèquement beau avec son tronc de fort calibre qui indique un grand âge. Peut-être empêchera-t-il le retour du dais grotesque, qu'on voit sur la photo, l'été prochain. Mais le moins qu'on puisse dire est qu'il ne répond que de très loin à la définition et à la représentation de l'arbre requis.

    On peut avoir des craintes aussi pour sa santé. Ceinturé par une armée de pavés, il aura du mal à survivre. Enfin, on verra bien. Saluons tout de même les efforts du commerçant, qui a fait venir son arbre d'Espagne, en réponse aux injonctions de la Ville.

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  • Gravilliers boucherie manu

    Boucherie, charcuterie, chevaline, triperie, volailles (fermez le ban) : "Manu", 28 rue des Gravilliers (IIIe), Tél : 01 42 77 55 24

                                                                                                                                                 

    Le patron, Emmanuel Mesnil, a relevé un défi : remplacer le boucher parti il y a trois ans à la retraite et éviter la transformation du commerce en magasin de bimbeloterie ou autre activité d'importation. Il a bénéficié d'une intervention de la SEMAEST (société d'économie mixte d'aménagement de l'est parisien) qui s'est portée acquéreur du bail et le lui a transféré avec des accommodations financières.

    La greffe a pris, comme certaines autres dans le IIIe mais pas toutes, et le phénomène reste marginal. Il n'est pas négligeable cependant comme on peut le voir sur le site de cet organisme, la SEMAEST, si on considère l'ensemble des opérations sur Paris.

    "Manu" déclare qu'il s'en sort. Nous en sommes ravis car son affaire, en plein désert de commerces de proximité, est plébiscitée par les riverains.

    Il se plie aux règles du Marais. Interpellé récemment par la mairie de Paris, direction de l'urbanisme et du paysage de la rue, il a promis qu'il entreprendrait de retirer le coffre disgracieux de son enseigne lors d'une prochaine rénovation. Cette infraction sera sans doute tolérée jusque là.

    Nous avons testé trois produits : le fromage de tête, qui est exceptionnel, un pâté de volaille "maison" qu'on a trouvé léger et savoureux (nous conseillons de le saler un petit peu moins) et une tome de brebis pour ceux qui apprécient les fromages "de caractère".

    Ne vous contentez pas de proclamer votre attachement aux commerces de proximité : donnez leur les moyens de durer en allant  régulièrement chez eux !

                                                                                     

                                                                                           

  • Conseil arrondissement IVe 12 10 09

    Séance du conseil d'arrondissement du IVe, lundi 12 octobre 2009

                                                                                                      

    A l'unanimité, les élus PS, PCF, Verts, UMP et Nouveau Centre ont approuvé un voeu présenté par Vincent Roger, élu UMP de Paris, conseiller d'arrondissement, refusant la création de la boite de nuit géante concoctée par le COX, entre les rues Saint Merri et Pierre au Lard, à quelques pas des écoles maternelle et primaire.

    Dans ses attendus, Vincent Roger a affirmé son soutien aux activités festives, "sous réserve qu'elles ne nuisent pas à la qualité de vie des habitants". On voudrait adhérer à cette profession de foi mais est-ce possible, quand on voit les facéties à allure de provocation auxquelles se livre le COX ? dernière en date, des palettes de bois posées sur la tranche pour délimiter leur terrasse.

    La Maire Dominique Bertinotti a confirmé qu'elle était intervenue auprès du cabinet du Préfet de police et qu'elle était prête à renouveler sa démarche.

    Rappelons que la Commissaire Centrale du IVe, Johanna Primevert, la Député de la première circonscription (Ie, IIe, IIIe et IVe), Martine Billard et Vincent Roger lui-même ont adressé un courrier au Préfet dont une copie nous a été remise.

                                                                                                          

  • Terrasse fermée (2)

    Terrasse semi fermée, avec cloisons métalliques qui délimitent l'emprise au sol de l'autorisation délivrée au commerce.

    La Maire du IVe, Dominique Bertinotti a réuni le 8 octobre le "bureau du conseil de rue des Archives", auquel nous participons en qualité d'association d'habitants aux côtés du SNEG (syndicat national des entreprises gay).

    Une expression étrangère résumerait parfaitement les décisions que Mme Bertinotti, avec quelque solennité, nous a annoncées : "back to basics". Ces fondements que nous avons toujours mis en avant sont (I) l'équité : traitement égal de tous les établissements, (II) la loi et les règlement de la Ville de Paris : l'espace public appartient à la collectivité, son occupation n'est pas un droit mais une tolérance qui obéit à la règle de 1/3 pour la terrasse et 2/3 pour les piétons et (III) le traitement complet de la rue coûterait trop cher, alors que les caisses de l'Hôtel de Ville, désormais vides, doivent faire appel aux contribuables par une hausse massive des impôts locaux. Il n'en est donc plus question.

    La réunion s'est tenue dans une ambiance sereine, seulement perturbée un instant par le trublion de service. La Maire nous invite dès maintenant à une discussion sur la rédaction d'une charte articulée sur la délimitation physique des terrasses, jardinières ou cloisons fines. Dans cette perspective, on pourrait voir les consommateurs du COX respecter enfin les limites qui leur sont octroyées. Ils n'ont pas exulté, mais on les espère disposés à céder à la raison.

    Nous avons exprimé quant à nous notre satisfaction sur ces décisions de bon sens. Nous avons reconnu, à l'adresse de Mme Bertinotti, que les craintes que nous avions eues à propos d'une démarche que nous jugions biaisée, étaient désormais balayées. On a senti dans notre groupe comme un parfum de confiance retrouvée.

                                                                                                                

  • Archives 51 la terrasse

    La "Terrasse des Archives", angle Archives-Haudriettes (IIIe). En arrière plan, la Fontaine des Haudriettes. En haut, à droite, fresque de Combaz.
                                
                                    
    C'est l'un des des rares établissements du Marais où le café est servi, en terrasse, nature ou "noisette", avec un verre d'eau, pour 2,00 € seulement. Ses concurrents dans le Marais, affichent des prix qui vont jusqu'à 2,80 €, soit 40% plus cher.

    Peut-être veut-il faire oublier qu'il occulte en partie un monument du XVIIIème siècle, la Fontaine des Haudriettes, dont l'histoire remonte à 1623, avec une concession de service public, la distribution d'eau, attribuée à Nicolas-Jean Lhuillier qui construisit deux fontaines.

    Fontaine haudriettes avec ardoise

    Celle-ci fut rebâtie par Pierre-Louis Moreau-Desproux en 1765, puis déplacée en 1933 pour élargir la rue. Elle est décorée d'un remarquable bas-relief de Philippe Mignot, qui représente une divinité féminine aux courbes plus que parfaites. Il nous est arrivé d'intervenir contre l'utilisation iconoclaste de ce monument pour soutenir les ardoises de menus de la brasserie. Ô tempore, ô mores ! (*)

    Le gérant nous a promis désormais de le respecter. Merci pour cet engagement. Merci aussi d'avoir choisi la voie de la modération des prix pour cet article-culte qu'est notre "petit noir".                               

                                     

    (*) imprécation contre le temps présent et les moeurs

    Bibl. Alexandre Gady, Le Marais


                                                                                                                    

  • Habitantes priées de repartir 

    Prévenues qu'une réunion se tenait sur le sujet, ces habitantes du quartier, comme une quinzaine d'autres personnes, se sont présentées en mairie. Sur la photo, on leur explique qu'elles ne sont pas invitées. Elles n'insisteront, car la bronca n'est pas leur tasse de thé, et repartiront déçues. La réunion s'est tenue dans une configuration réduite de représentants des commerçants et des habitants. Paradoxe troublant que nous fournit l'actualité : on va demander à des citoyens de se prononcer le 7 juin sur l'Europe de l'Atlantique à (presque) l'Oural mais on leur refuse de prendre part à un débat qui conditionne leurs nuits et leurs jours.

                                                                                                                                         

    La Maire, Dominique Bertinotti, nous avait prévenus d'entrée de jeu : cette réunion est un compte rendu d'étape à destination du conseil d'arrondissement (la Maire et son adjoint Jean-Baptiste Richard). Les blogs du quartier ne doivent pas s'en faire l'écho.

    Il n'était pas question, naturellement, que nous cédions à cette injonction, au nom de la sacro sainte transparence que le monde politique revendique lorsqu'il s'agit des autres. A plus forte raison, lorsqu'on traite d'un évènement qui s'est somme toute bien déroulé.

    Commençons par en dire deux mots : le rapporteur architecte-urbaniste Jean-Didier Laforgue a présenté l'état des discussions avec les uns et les autres. Il s'est un peu empêtré dans sa proposition de régler le problème du COX avec une démonstration qui s'apparentait à la résolution de la quadrature du cercle (Mme Bertinotti elle-même n'a pas compris). Notre association a enchaîné en rappelant qu'il existe un cadre légal dont on n'avait pas l'air de se soucier : le  règlement de la Ville de Paris sur les terrasses (page 6 sur 28), l'arrêté du 22/12/2006 du Préfet de Police de Paris sur la consommation en réunion sur l'espace public (texte de l'arrêté) et, last but not least (*), le droit pénal qui réprime tout abus ou recel de bien social (public dans notre cas). 

    Un consensus tout à fait prometteur s'est dégagé sur ce point.

    Une réunion publique aura lieu ultérieurement, suivie d'une décision du conseil d'arrondissement. On a aussi parlé d'une charte "de bonne conduite". Les habitants sont sceptiques sur l'intérêt d'un tel arrangement. Il existe des lois, commençons par les appliquer. Ensuite, et alors seulement, on peut imaginer une charte sur les points où la loi est silencieuse.

    Revenons sur ce qui peut apparaitre comme un différend avec Dominique Bertinotti. Elle nous a menacés de renoncer à la démocratie participative si nous laissions parler notre blog. Nous tenons à la démocratie participative (ou à toute autre forme d'association des citoyens à la vie de la cité) mais il faut bien se rendre à l'évidence, les temps ont changé et Internet est devenu un moyen d'expression que personne ne peut ignorer. Il doit faire partie intégrante du processus démocratique. Mme Bertinotti doit faire son chemin de Damas là-dessus et s'en réjouir au lieu de le blâmer.

    En vérité, nous avons un aveu à lui faire. Elle sait que notre association ne poursuit aucun combat politique. Cette attitude nous vaut d'être libre de nos jugements. Ainsi, nous n'éprouvons aucun déchirement à reconnaitre le bien-fondé de telle ou telle décision. Nous avons soutenu bien des projets de la Maire (rue des Rosiers, espace St Paul, rue du Trésor …). Mieux encore, nous sommes friands de bonnes nouvelles à publier. Si on nous écoute et si des gestes sont faits dans notre direction, nous serons prompts à les saluer.

    On peut attendre le meilleur de Dominique Bertinotti, qui a eu la délicatesse au moment des obsèques de notre ami le docteur Claude Dorgeuille, Président de l'association Aubriot-Guillemites, de se rendre en personne à la cérémonie religieuse et d'apporter le réconfort à son épouse. Nous savons qu'elle y a été très sensible.

    Il y a d'autres dossiers devant nous sur lesquels nous devons coopérer. Il faut conclure sur le COX, il faudra décider d'une attitude face au projet inquiétant de super boite de nuit rue Pierre au Lard et , d'une façon générale, faire en sorte que cet arrondissement s'épanouisse sans faire fuir ses habitants et finir en parc d'attractions. La démocratie participative ne doit pas être perçue par la Maire comme une faveur faite aux habitants mais comme un moyen pour elle de mieux sonder ses administrés. Ce dont elle doit se sentir redevable.

    C'est la meilleure façon de traiter les électeurs en adultes et donc de les respecter.

    (*) "le dernier mais non le moindre"

                                                                                                                         

    Mots-clés : tottoir du COX, Marais, règlement terrasses, arrêté préfectoral 22/12/2006, Dominique Bertinotti

                                                                                          
                                                     

  • Pierre au lard galerie spaghetti google coul

    Vue satellite : en bleu, l'ancienne galerie d'art du 3 rue Pierre au Lard, voie étroite qui tourne à 90 degrés devant le théâtre Essaïon, part de la rue du Renard et débouche sur la rue Saint Merri.

       

    Nous vous annoncions dans un article précédent que le COX s'apprête à ouvrir une grande boite de nuit de 500 personnes au 3 rue Pierre au Lard. Nous en savons un peu plus aujourd'hui et il y a de réels motifs d'inquiétude.

    Les opposants soulignent justement qu'un transfert de licence IV vers un établissement qui est proche d'une école maternelle (Saint Merri), d'une école élémentaire (du Renard) et des équipements sportifs (gymnase et piscine Saint Merri) pourrait être légitimement refusé par le Préfet et le Maire d'arrondissement.

    L'opération qui se prépare est un stratagème qui pourrait bien déjouer ces difficultés. En effet, le "Curieux Spaghetti Bar", en rouge sur la photo, qui se trouve au 14 de la rue Saint Merri, occupe un local très profond, qui rejoint l'immeuble en bleu. Il dispose déjà d'une licence IV. Son propriétaire est le même que celui du 3 rue Pierre au Lard. Il envisage de relier les deux bâtiments pour n'en faire qu'un, qui bénéficierait ipso facto de la licence existante. Il la cèderait ensuite aux dirigeants du COX, qui deviendraient gérants de ce super établissement.

    La transaction est observée de près par les officiers de la Brigade de Répression du Proxénétisme (BRP), qui ont compétence sur ce type d'activité. Nous les avons rencontrés. Ils ne nient pas que, sauf objection du Préfet de Police et de la Maire du IVe, et le cas échéant du Procureur de la République, cette affaire pourrait se concrétiser avant la fin de l'année.

    La super boite de nuit en gestation occuperait tout le volume représenté en rouge et en bleu sur la photo. Ce sont des centaines de clients qui pourraient la fréquenter chaque nuit. On imagine les désordres très graves qu'elle provoquerait dans un secteur où les limites de l'activité festive et de ses nuisances ont été atteintes et dépassées.

    Nous interviendrons aux côtés des habitants pour défendre leur tranquillité. L'extension des affaires du COX, qui s'illustre déjà rue des Archives, mais aussi rue Ste Croix avec le Free DJ qui vient d'obtenir l'autorisation de nuit pour un an en dépit des plaintes des riverains, et maintenant avec ce projet, a de quoi préoccuper.

                                                                                                                                                      

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  •  Francs bourgeois 34 oliviers & co

    Il y avait eu mobilisation générale à l'automne 2008 pour sauver la devanture ancienne de ce qui était encore une pharmacie. Vivre le Marais ! n° 25, page 4 

    Le fabricant de prêt à porter Tara Jarmon avait eu des vélléités de s'installer dans cette boutique en sacrifiant toutefois ce qui en faisait le charme : son caractère ancien.

    Nous avions annoncé qu'ils avaient finalement renoncé pour laisser la place à Oliviers & Co qui décidait de quitter l'hötel "des Ambassadeurs de Hollande" (hôtel Amelot de Bisseuil), 47 rue Vieille du Temple (IVe) pour s'installer dans cette ancienne pharmacie de l'hôtel Poussepin (IIIe), en acceptant d'en préserver l'esthétique, conformément aux instructions des Bâtiments de France.

    Voici donc la pharmacie métamorphosée en magasin de vente d'huiles d'olives et produits dérivés. Le résultat nous satisfait pleinement et nous sommes heureux que ce commerce prestigieux reste au coeur du Marais.

                                                                                                                                      

    Mots-clés : devanture pharmacie 36 rue des Francs-Bourgeois, Oliviers & Co,

                                                                                                                                               

  • Michel le comte galeries 

    A gauche "Art Twist", au 32 de la rue Michel le Comte (IIIe), à droite "BBV Galerie", dans l'immeuble voisin. Elles ont coexisté "ce que vivent les roses, l'espace d'un matin".

     

    C'est bien triste : la galerie "Art Twist" jette l'éponge. Nous l'avions adoptée car elle était source de jouvence dans cette rue un peu austère, avec ses peintures rafraîchissantes d'artistes contemporains, talentueux mais généralement peu connus, qui vendaient leurs oeuvres à des prix que des bourses modestes pouvaient s'offrir. Le local est désormais "à louer".

    En manière de consolation, Aram Berbérian inaugure sa galerie au 30, dans cet immeuble en pierre de taille, époque Louis XIV, qui possède une porte cochère "dont les deux vantaux sont ajourés à la partie supérieure d'impostes en fer forgé" (A. Gady, Le Marais).

    A l'issue d'une rénovation réussie, on ne reconnaît plus le local crasseux qui faisait se détourner le regard des passants. La galerie est grande et lumineuse. Aux murs en ce moment et jusqu'au 6 juin, une exposition de peintures récentes de Jens Ferm, un suédois ancien élève des Beaux-Arts de Paris (dont on peut voir d'autres oeuvres au Centre Culturel Suédois, 11 rue Payenne – IIIe).

    Nous souhaitons longue vie à BBV Galerie et du succès à Aram, habitant du IIIe, qui a décidé d'investir dans l'art.

                                                                                                                            

    Mots-clés : rue Michel le Comte, galeries d'art, Jens Ferm, Aram Berbérian