Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •  Capture_decran_2015-04-20_a_10.46.37Affiche de l'édition 2015 de la Nuit Européenne des Musées 

     

    La 11ème édition de la "Nuit Européenne des Musées" aura lieu cette année le samedi 16 mai.

    De nombreux événements sont prévus répondant à des goûts multiples et pour toutes les générations. Il a d'ailleurs été prévu que les établissements scolaires et les musées se rapprochent autour d’une œuvre constituant un projet pédagogique intitulé "La classe, l’œuvre !". Aussi les élèves étudieront-ils une œuvre en classe avec leurs professeurs. Ils devront se l’approprier en réalisant des productions écrites, plastiques, théâtrales voire audiovisuelles.

    Nous ne pouvons pas citer toutes les manifestations car elles sont nombreuses, chacun essayant de les rendre très attractives

    Nous avons simplement sélectionné quatre lieux:

    Le musée Carnavalet (16 rue des Francs Bourgeois IIIe) offrira outre la visite gratuite de ses collections et l'exposition Napoléon et Paris (voir notre article du 7 avril 2015), dans ses jardins, un concert donné par les élèves du conservatoire du Centre et une reconstitution historique avec des personnes en costumes d'époque du Ier Empire

    – L'Hôtel de Soubise (60 rue des Francs-Bourgeois – IIIe) organisera de 18h00 à 22h00 des ateliers de calligraphie médiévale et moderne et un atelier de danse renaissance (18h30). Sera ouverte l' exposition «Mésopotamie, carrefour des cultures, Grandes Heures des manuscrits irakiens (XIIIe-XIXe siècle)». Sont annoncés des impromptus poétiques par la Compagnie les Souffleurs tout au long de la soirée et un concert de musique du XVIe siècle par les élèves du département de musique ancienne du Conservatoire à rayonnement régional d'Aubervilliers-La Courneuve (21h00). A noter que la visite des grands dépôts est possible (18h00 à 22h00), mais sur inscription le jour même.

     

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    Le Musée des Arts et Métiers (IIIe) 

     

    Le musée des Arts et Métiers (60 rue Réaumur IIIe) a inscrit au programme pour cette soirée "les  Fantasmagories de Robertson" (21h00 et 22h30) autour de la « lanterne de la peur », lanterne magique utilisée au XVIIIe par Robertson servant « à faire voir différents spectres et monstres affreux de sorte que ceux qui n’en connaissent pas le secret croient que cela se fait par magie ». À l’occasion du 100e anniversaire de la disparition d’Alphonse Bertillon, le musée présentera une exposition éphémère "1914 – 2014 Bertillon, aux origines de la police scientifique" dédiée à la genèse de la police scientifique consacrée à la chambre photographique du célèbre criminologue. 

    – Le Centre Pompidou (Place Georges Pompidou IVe) s'attachera à faire découvrir « The Clock », œuvre vidéo de Christian Marclay (21h00 – 00h00). Le mécanisme cinématographique de « The Clock » est réglé avec la précision d’une horloge avec des milliers d’extraits issus de l’histoire du cinéma, pour composer ce film qui indique l’heure en temps réel grâce à une succession des plans d’horloge, de réveils, d’alarmes, de montres, d’actions ou de dialogues illustrant l’implacable écoulement du temps. Le spectateur a alors l’impression d’assister à une fiction en temps réel avec, précise le commentaire, "une symphonie de sonneries, tic-tac, pas, cris, rires, pleurs et musique".

     

  • Affiche-333x500L'affiche du spectacle "Noël au balcon" au Café de la Gare 41 rue du Temple (IVe)
     

    Deux sorties vous sont proposées avec le retour des beaux jours dans deux salles de spectacle du Marais.

    D’une part une pièce de théâtre comique au Café de la Gare 41, rue du Temple (IVe) sur le thème du réveillon de Noël. Deux familles différentes sont en plein. Les personnages sont truculents parfois à l’exagération mais nous sommes là pour rire. Des saynètes défilent les unes après les autres et d’une certaine manière nous rappellent ce que nous avons pu vivre.  Les personnages qui jouent plusieurs rôles sont très attachants.  C’est bien construit, l’auteur  Gilles Dyrek qui dans le cas présent est aussi le metteur en scène n’est pas un nouveau, il a déjà écrit des pièces dont Venise sous la neige  qui a retenu la critique. Jusqu’au 30 avril à 21h00,  excepté les lundi et mardi. 

     

    L'affiche des spectacles de la Maison de la Poésie, passage Molière 157 rue Saint-Martin (IIIe)

      

    L’autre sortie concerne un auteur et poète, Michel Deguy le lundi 4 mai à 18h00 à la Maison  de la Poésie  (passage Molière  157, rue Saint-Martin (IIIe)). Des étudiants  en master de création littéraire de Paris VIII (Université Vincennes Saint-Denis)  retraceront le parcours et l’œuvre de cet ancien professeur de lettres, Grand prix de la poésie de l’Académie Française en 2004, sous forme d’entretien intitulé « Michel Deguy : horizons de la poésie et poursuites contemporaines», Confidences intimes, pensée poétique, langage, les amateurs de littérature, de beau langage, de poésie seront à la fête.   

    A noter, pour ceux qui préfèrent la musique classique, le concert donné par trois musiciennes le vendredi 29 avril de 12h30 à 13h30  à l’Hôtel de Soubise 60 rue des Francs Bourgeois (IIIe) dans le cadre du cycle « Jeunes Talents » (voir notre article  du 10 avril 2014). Intitulé « Histoires autour du clavecin »,  le  programme est essentiellement consacré à François Couperin, Rameau et Jean-Sébastien Bach.

     

  • UrinoirUrinoir nouveau modèle installé Gare du Nord à Paris (Photo MFP)

     

    Le principe des urinoirs créés en 1834 à Paris et retirés en 1980 au profit des sanisettes était de protéger l'intimité des utilisateurs tandis qu'ils se soulageaient. Au point d'ailleurs que s'y étaient développé des pratiques peu reluisantes qui ont pesé lourd dans la décision de supprimer ces édicules, disgracieux de surcroît.

    L'explosion du tourisme, l'accroissement du nombre de gens sans domicile et l'affaiblissement du sentiment de pudeur font qu'aujourd'hui l'épanchement d'urine sur le domaine public est devenu une plaie en terme de propreté et de salubrité.

    C'est essentiellement le fait des hommes. Les femmes s'y livrent aussi mais de façon marginale. En l'absence de statistiques en la matière on peut se hasarder à dire que cette pratique ne concerne pas plus de 1 à 2 % des cas. C'est donc légitimement vers les hommes que devait s'orienter l’innovation.

    Contrairement à la sanisette qui est complexe et coûteuse, elle prend la forme d'une simple niche qui enveloppe la face avant de l'impétrant jusqu'à sa taille et accueille le jet au voisinage de sa source en le canalisant de manière à éliminer les projections.

    Rien de plus rationnel. La seule et vraie critique est le manque de discrétion, aussi gênant sinon davantage pour les passants et passantes témoin de la scène. Il n'est pas surprenant que ce soit une dame, visiblement choquée, qui nous ait transmis l'information et la photo.

    On la comprend mais si la formule est objectivement bonne, il n'est pas interdit de penser que les mœurs s'éduquant, le spectacle deviendra banal dans un avenir proche et indifférent aux yeux des plus prudes.

     

  • XVMfb87373e-e2b1-11e4-bcbd-e9666e0a11f7Maquette de la future péniche cinéma "l’Étoile en Seine" (Photo Oliver Palatre Architectes)

     

    Il ne faudra pas être étonné si, dès le mois d’octobre,  Quai de Grève ou près du Pont Louis Philippe vous apercevez une péniche qui projette des films tout en offrant la possibilité de dîner.

    Le concept qui vient de révéler un grand quotidien n’est pas nouveau, mais la particularité ici est que cet ensemble fonctionnera toute l’année et pas uniquement lorsque le beau temps est de retour. Il se déplacera fréquemment vers les quais des quartiers où l’offre de salles cinéma est dit-on insuffisante. Le prix des places (100 au total) sera identique à celui des places d’une salle de cinéma classique.

    Dénommée « l’Étoile en Seine », dont le clone existe déjà au bord du le Lac Majeur en Italie, la péniche est en cours d’aménagement à Conflans Sainte-Honorine, la capitale de la batellerie.

    Les initiateurs du projet affirment qu’il appartient aux parisiens de reconquérir les berges de la Seine. L’idée est séduisante mais il ne faudrait pas cependant que la Seine soit encombrée par trop de barges et de péniches qui non seulement gêneraient la circulation  sur le fleuve mais le transformeraient en une immense aire de stationnement qui en contrarierait le charme…

    Dominique Feutry

     

  • Photo 1Saletés déposées devant l'entrée d'un immeuble rue Rambuteau (20/4/2015) (Photo VlM)

     

    Il n'aura fallu que quelques mois après sa réouverture fin novembre dernier pour que la rue Rambuteau perde son aspect neuf et propret. Elle est devenue sale et nous ne comptons pas le nombre de nos adhérents et de riverains scandalisés par cette état de malpropreté entre les papiers, les flyers, les cartons, les mégots,  les taches de graisse et autres déjections.

    PhotoPapiers gras devant une pâtisserie (20/04/2015) (Photo VlM)

     

    Quel gâchis ! Quel dommage et quel irrespect!     

    "Vivre le Marais !" vient d'alerter les services de la propreté en charge de ce secteur. Le balayage ou l’eau sous pression ne suffisent pas,  il va falloir envisager et organiser un nettoyage périodique en  profondeur de façon régulière et aussi insister auprès des commerçants et des habitants afin que tous sans exception nettoient devant leur boutique ou leur entrée d'immeuble …

     

    Photo 2Caniveau et détritus divers rue Rambuteau (20/04/2015) (Photo VlM)

     

    Un axe aussi touristique ne doit pas devenir un mauvais exemple de malpropreté. Il entache notamment le classement de Paris comparé aux autres villes européennes et désole les parisiens face à l'accroissement de telles incivilités.       

    Dominique Feutry

     

  • C4Container à vêtements déposé sur un trottoir du boulevard de Sébastopol (IIIe) non loin de la rue aux Ours (Photo VlM)

     

    Nous avions indiqué dans un article du 4 juillet  2013 que les containers publics destinés à recevoir de vêtements usagers pour des œuvres caritatives, revendus ensuite au poids pour être transformés dans des usines, étaient systématiquement pillés comme le sont dorénavant les poubelles de nos immeubles.

    Il faut rappeler aussi que le processus de changement des containers a dû être accéléré à la suite du décès d'un enfant que les parents avaient laissé s'introduire à l’intérieur pour leur ramener des vêtements et qui n'a pas pu malheureusement ressortir.

     

    C0Un accès au container sécurisé et facilité

     

    Le nouvel appareil encore plus sophistiqué que ceux que nous présentions dans notre article cité plus     haut, commence à apparaître dans nos rues. Il est encore plus simple d’utilisation. Il est bien entendu muni d'un système anti-intrusion mais renforcé. Ouvert sur deux faces l’accès est facilité pour toutes personnes qu'elles soient à mobilité réduite ou âgées par exemple. Au dessous de chacune des deux ouvertures où sont glissés les vêtements, un panneau donne les consignes d'utilisation…

    Espérons qu'aucune faille nouvelle ne soit trouvée par les individus malveillants et que les associations puissent bénéficier de la totalité des vêtements déposés sans qu'aucun enfant ne puisse jamais à nouveau être sacrifié pour des raisons mercantiles.

    Dominique Feutry

     

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  • Pierre au lard galerie spaghetti google coulLe projet de boite de nuit (partie coloriée) incorporait le bar-restaurant du 14 rue St Merri (IVe) et l'ancienne galerie d'art du 1-3 rue Pierre au Lard, dont la couleur jaune indique sa vocation a être détruit en application de plan de sauvegarde du Marais

     

    La SAS Moovment, dont le président est le gérant du COX-BAR, sitôt connue la décision du Tribunal Administratif d'annuler le permis de construire délivré par la Mairie de Paris le 2 septembre 2011, avait saisi ce même tribunal pour obtenir un dédommagement financier en raison des opérations engagées autour de sa demande de permis de construire.

    A ce titre, la société Moovment demandait 2.516.769,90 € de réparation de préjudice, dont 1.242.882,20 € de "perte de chance de réaliser des profits" et 500.000 € "en réparation de la "campagne de dénigrement engagée par Mme Bertinotti" (alors Maire du IVe – NDLR).

    Le jugement du Tribunal Administratif dont il a été fait lecture le 27 mars 2015 condamne la Ville de Paris à verser à la société Moovment la somme de 25.252,70 € (soit 1% environ de sa demande).

    Pierre au lard panneau ouverture 2012Enseigne de la boite de nuit… qui n'a pas vu le jour

     

    Le même jour, le tribunal rendait un second jugement concernant la demande d'annulation par la SAS Moovment de la décision de sursis à statuer de la Mairie de Paris quant au dernier projet de permis de construire datant du printemps 2013. Il s'agissait, ce faisant, d'attendre la fin toute proche de la procédure de révision du PSMV qui confortait la vocation de cette parcelle à être détruite et transformée en espace vert.

    Le tribunal a confirmé  le bien-fondé de la décision  de sursis à statuer en raison de la destination de la parcelle, et écarté comme non établi l'argument du détournement de pouvoir qu'aurait commis le Maire.

    Le collectif Saint-Merri Pierre au Lard

     

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  • Girard christophe 28 02 14Girard christophe 28 02 14
    Christophe Girard, à gauche, et Vincent Roger à droite. Naturellement … (Photos VlM)

     

    Battu avec 55 voix d'écart dans le IVe aux élections municipales de mars 2014, Vincent Roger (UMP/UDI/Modem) avait déposé une requête devant le Tribunal Administratif pour l'annulation de l'élection au motif que des affiches diffamatoires avaient été placardées peu avant le scrutin dans une partie de l’arrondissement.

    Le Tribunal avait estimé qu'il n'était pas possible de corréler de façon indiscutable la défaite de M. Roger à cet évènement, considéré comme regrettable en tout état de cause.

    Vincent Roger en a appelé au Conseil d’État qui vient de confirmer le jugement de première instance.

    L'horizon s'éclaircit pour le Maire Christophe Girard. On espère que fort d'une sérénité retrouvée il apportera sans tarder une solution aux dossiers les plus sensibles de l'arrondissement : occupation indue de l'espace public, exploitation marchande de la place Ste Catherine, rue et école/piscine St Merri, affichage sauvage, flyers ….

     

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  •   Archives 66 façade 08 12 12L'immeuble du 66 rue des Archives (IIIe)(photo VlM)
     
     
    Propriété de General Electric Real Estate (article du 1er février 2013) dont la présidente est Clara Gaymard, épouse de l'ancien ministre de Pierre Raffarin, ces bâtiments qui couvrent l'espace qui va de la rue des Archives à la rue Charlot étaient connus dans les années 80 comme le siège des Nouvelles Galeries, devenues par la suite les Galeries Lafayette. Ils ont connu des fortunes diverses. Leur dernier occupant a été la société LaSer Cofinoga jusqu'en 2012. Depuis, et malgré des travaux de réaménagement internes, l'espace est resté inoccupé, victime vraisemblablement du marasme de l'immobilier de bureaux à Paris.
     
    Il semble cependant qu'on approche de la fin de cette période de jachère. Ce 15 avril 2015, Gauthier Caron-Thibault, premier adjoint au Maire du IIIe, a invité les habitants du secteur à un "point de situation". Voici ce que nous en avons retenu :
     
    Projet de restructuration du 66, rue des Archives : information travaux !
     
    Calendrier des travaux : 22 Mois
     
    Phase 1 : INSTALLATIONS DE CHANTIER : avril 2015 à août 2015
    Phase 2 : TRAVAUX DE GROS ŒUVRE : juin 2015 à mars 2016
    Phase 3 : TRAVAUX DE CLOS & COUVERTS : décembre à août 2016
    Phase 4 : TRAVAUX CORPS D’ÉTAT SECONDAIRES : février à décembre 2016
    Phase 5 : LIVRAISON : entre le 4ème trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017
     
    La réalisation de l’emprise au droit du 66, rue des Archives, se déroulera du 20 avril 2015 au 2 mai 2015, et nécessitera le blocage total de la circulation sur la partie de la rue des Archives comprise entre les rues des Haudriettes et Pastourelle. Une déviation sera mise en place pour le bus 75.
     
    On en conclut que la rue des Haudriettes va devoir absorber un trafic supplémentaire qui pourrait conduire à des thromboses, compte tenu du phénomène aggravant des livraisons en pleine voie du Monop' et des bouchons dus aux travaux de rénovation du 25 rue Michel le Comte. On peut se demander, et nous posons la question au Maire, s'il ne conviendrait pas dans ces conditions de fermer la circulation totalement sur l'axe Quatre-Fils-Haudriettes-Michel le Comte, exception faite des riverains.
     
    M. Caron-Thibault a confirmé qu'il y aurait bien comme prévu une crèche de 40 berceaux, de statut privé mais sans but lucratif.
     
     
    Réponse le 26 avril de la Direction de la Voirie, service des relation aux usagers de la STV1  qui gère les demandes et réponses aux  usagers :
     

    "La solution préconisée est difficilement réalisable pour simplement 2 semaines de travaux car la mise en place est très contraignante et la solution ne sera pas respectée sans effectif de police. Il est plus difficile de faire respecter les contraintes de circulation lorsqu’il y a autant de dérogation (riverains, véhicules de secours, RATP, services municipaux…) sur une aussi courte période.

    La mise en place est difficile car justement étant la voie entrante dans le 3è adt, il faudrait une information bien en amont de l’angle de la rue des Archives et de la rue des Haudriettes (certainement au niveau du bd Beaumarchais et sur toutes les intersections entre Beaumarchais et Archives). La mise en place des panneaux auraient alors dû se faire au moins 1 semaine avant. Les délais administratifs (2 semaines pour la Déclaration de Travaux) et de fournitures (1 semaine) ne nous permettent pas de répondre dans la semaine . De plus, il aurait fallu les comptages de la circulation actuelle des voies alentours et du report possible de la circulation pour faire valider cette restriction de circulation par la Préfecture de Police.

    Cordialement.

    Pascal ANCEAUX"

    DVD – STV1 – Service des Territoires

    Chef de la Subdivision des 3è et 4è ardt

     
     
  • Saint_Merri_2Façade Nord de l'église Saint-Merri (IVe)

     

    Sans doute alertée par la chute d’un morceau de la croix en fonte du clocher de l’église de Saint Louis en l’Ile  (IVe)  (voir notre article du 31 mars 2015) et par les récents désordres apparus dans l’église Saint Roch, ainsi que les nombreux filets de protection tendus ici ou là pour éviter les accidents, la Mairie de Paris a finalement décidé de lancer un programme de rénovation du patrimoine cultuel le plus menacé. 

    L'Etat de son côté contribuera pour 11 millions € (répartis sur 6 ans), des espoirs existent en direction du mécénat et d'opérations de crowdfunfing (financement participatif) pour un montant supplémentaire attendu de 19 millions €. Quels seront  les édifices prioritaires ? Vingt au total ont été retenus dont 2 d'entre eux pour le Marais, tous dans le IVe, les églises Saint-Merri (où des travaux ont déjà été entrepris) et bien entendu Saint-Louis en l'Ile. D'autres auraient bien besoin de soins mais elles attendront…

     

    ViewmultimediadocumentLe patrimoine cultuel de la Ville de Paris en quelques chiffres (Source site Paris.fr)

      

    Peut-être aussi sera-t-il possible de recourir aux bâches publicitaires certes critiquables   (notre article du 10 février 2014), mais pour cela il va falloir revoir l'amendement qui les interdit ? 

    Reflets de notre histoire, tous ces biens que l'on nous envie sont très visités. Ainsi le Sacré Chœur, construit juste après la Commune, fait partie des monuments phare en la matière, un des plus attirants, le 2ème le plus visité de Paris, il  reçoit chaque année  presque 11 millions de visiteurs,  Notre Dame en accueille davantage encore ! 

    Cette annonce qui a été relayée sur le site de la Mairie de Paris et dans les médias est plutôt une bonne nouvelle. Néanmoins des voix s'élèvent pour dire que lors des deux précédentes mandatures, les montants « budgétés » pour la même cause n'étaient pas si éloignés de ces sommes et ils étaient déjà insuffisants face aux besoins.

    Dominique Feutry