Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •   20140923_08204123Demi-bicyclette au dessus d'un chat 80 rue des Archives (IIIe). Que font-ils là ? (Photo BP)

    Alors que nous dénonçons la saleté qui s’installe et s’incruste dans nos rues, sans doute ne soulignons nous pas assez les tavelures qui apparaissent subrepticement et petit à petit dans notre environnement quotidien.

    Dès 2012 (notre article du 19 novembre) nous signalions l’installation d’une demi-bicyclette sur le mur d’un hôtel particulier du XVIIe siècle, rue des Francs Bourgeois (IV°), une autre est apparue rue de la Perle (IIIe) (notre article du 18 avril 2014), ensuite une troisième place des Vosges (notre article du 3 juin 2014) sur la porte de sortie de la rue de Béarn (IIIe), puis une autre Impasse Guéménée (IVe) et  une cinquième au 80 rue des Archives (III°). Toujours la même signature, RIP comme Révoltant Insipide et Pitoyable pourrions-nous ajouter.

    Malgré nos interventions et celles d’habitants scandalisés par une telle audace, rien n’y fait. Non seulement ce qui est en place reste, mais le recyclage des vieux vélos se poursuit complétant ainsi le tableau de chasse de ce qui en résumé s’associe à une forme d’imposture artistique.

    PhotoCarrelages-mosaïques en forme de personnage 16, rue du Parc Royal (IIIe) (Photo VlM)

     

    Nous devons rester ouverts à l’art mais certainement pas benêts, passifs et béats. Est-il normal de voir fleurir toutes ces inscriptions publicitaires appelées « clean tags » sur nos trottoirs transformés en immenses planches à pochoir ? Le haut de la rue de Turenne vers la République en est jonché ! Est-il normal que les murs de nos immeubles soient de plus en plus carrelés de personnages qui n’ont rien à y faire comme cet immense pantin de couleur qui trône depuis peu à l’aplomb du mur du bar « La Petite Place » 16, rue du Parc Royal (IIIe) au début de la place de Thorigny (voir notre photo) et qui désespère les riverains.

    2014-09-25 08.43.345Un des "clean-tags" qui fleurissent sur les trottoirs de la rue de Turenne (IIe) (Photo BP)

     

    La propreté c’est aussi l’éradication de toutes ces scories qui polluent notre visuel quotidien et défigurent des bâtiments historiques. Les touristes sont venus chercher dans le Marais autre chose que ces témoignages imposés au regard.

    Nous demandons solennellement aux responsables et aux élus de mettre les moyens et de donner des instructions afin de faire cesser ces pratiques, sans se retrancher sur la nécessité de faire éclore de nouvelles formes d’expressions qui sont en fait une autre traduction de l’angélisme ambiant.

    L'apologie béate et sans discernement du "street art" crée le terreau sur lequel une manie regrettable se développe.

    Dominique Feutry

     

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  • P1080375Le jardin du musée Picasso presque totalement libéré de la pergola en acier galvanisé qui a fait couler tant d'encre. Au fond à droite, les trois derniers éléments (Photo VlM, cliquez gauche jusqu'à deux fois dans l'image pour l'agrandir))

     

    Le Président du musée, Laurent Le Bon et le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum l'avaient annoncé à Dominique Feutry sans vouloir toutefois le garantir car les aléas potentiels étaient nombreux : la pergola objet de nombreuses critiques était condamnée à vivre sous d'autres cieux.

    Une grue s'affaire à retirer les dernières poutrelles, dont un chargement a déjà quitté le site. Ce ne sera bientôt plus qu'un souvenir dont les stigmates sont des trous dans le sol qui seront rapidement bouchés. Quant aux bâtiments neufs qui bordent les jardins au sud, leur esthétique est discutable mais des plantes grimpantes se chargeront de les faire oublier. C'est une tristesse d'ailleurs, à l'égard des architectes d'aujourd'hui, qu'on en soit si souvent réduits à exprimer ce genre de souhait à propos de leurs oeuvres !

    Des discussions ont eu lieu pour les cars avec le Maire du IIIe. Une conclusion se dessine : ce moyen de transport jusqu'au musée pourrait être réservé aux enfants handicapés. Personne ne s'y opposera et les véhicules peuvent être des minibus. En revanche ceux qui, grands ou petits, peuvent marcher viendraient à pieds du boulevard Beaumarchais où les cars ont tout la latitude de s'arrêter et de dégager.

    Maintenant qu'un épilogue est en vue, en attendant l'ouverture du musée pour le 22 octobre et l'accrochage des oeuvres, il convient d'adresser des remerciements à Laurent Le Bon pour sa compréhension et ses décisions courageuses et à Pierre Aidenbaum pour son sens reconnu de la conciliation.

    François Margolin, réalisateur de films et riverain du musée et Alexandre Gady, Président de la "Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France" (S.P.P.E.F) qui ont in solidum déposé une plainte au pénal contre le permis de construire, méritent aussi notre gratitude pour leur engagement contre les dérives du projet. Et nous n'oublions pas non plus les habitants du collectif "Thorigny", que nous avons soutenus par notre recours gracieux contre le projet, et dont la vigilance et la mobilisation sont heureusement récompensées.

      Musée picasso façade jardin 25 09 14Harmonie retrouvée devant la façade de l'hôtel Salé côté jardin – 25 septembre 2014 (Photo VlM)

     

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  •   Chalon-Luxembourg_facade_jardinHôtel de Chalon-Luxembourg (1625), rue Geoffroy L'Asnier dans le IVe, siège de la commission aux premières années de son mandat (photo Wikipédia)

     

    En annonçant qu’elle souhaitait réformer, voire même supprimer selon certains médias, la Commission du Vieux Paris (voir nos articles des 22 et 23 août), la Maire de Paris n’imaginait pas déclencher de telles foudres auprès des parisiens attachés à cette vieille dame qui a fêté ses 125 printemps !

    La réaction d’Anne Hidalgo face à cette bronca à laquelle s’associait "Vivre le Marais !", même si notre avis n'a pas toujours rejoint celui de la commisssion (cf l'Hôtel de Mayenne), ne s’est pas fait attendre et c’est la décision la plus raisonnable qui l’a emporté. Elle vient de nommer Bernard Gaudillère à la présidence de la Commission en précisant que les 40 autres membres seraient nommés prochainement. Leur nombre ne changeant pas.

    Ancien Directeur de Cabinet de Bertrand Delanoë, ancien Directeur Général des Douanes ayant fait partie de plusieurs cabinets ministériels, Bernard Gaudillère qui siège dèjà à la Commission du Vieux Paris depuis 2008 et dont l’intérêt pour notre patrimoine est connu, a écrit différents ouvrages sur les institutions italiennes et participé notamment à un hors-série de « Parlements » consacré au Second Empire.

    Dans la lettre de mission que lui a adressée Anne Hidalgo (*), le mot « continuité » a été employé, ce qui est plutôt un gage pour ne pas revenir sur les attributions de la Commission qui, comme nous l’écrivions en août, a montré toute son utilité dans la protection et la conservation du patrimoine parisien.

    Bien entendu la Commission devra aussi selon les mots de la Maire, « …concilier… ambitions architecturales et préservation fondamentale du patrimoine…». Il ne faudrait pas que cette exigence par essence  contradictoire, serve de prétexte à des réalisations par trop fantaisistes.

    Cette décision, dans son principe, est une bonne nouvelle pour tous les amoureux de Paris attachés à son riche passé, car cette commission est un symbole. Nous tenons à souligner que la voix de la sagesse l’a emporté, ce dont nous nous réjouissons.

    Dominique Feutry

     

    (*) Pour télécharger la lettre de mission de la Commission, cliquez ICI

     

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  • Wpid-id1479170911_cycliste-sous-pluie-1024x842 Une piste cyclable et des arceaux de stationnement à Paris un jour de pluie (Photo Fanfao l'écolo)

      

    Le plan vélo 2014-2020 de la nouvelle équipe municipale vient d’être révélé et devrait être entériné pour la fin de cette année après "concertations" .

    Le but à atteindre est simple : faire que 15 % des trajets effectués dans Paris le soient à bicyclette.

    L’idée est d’accroître et de mieux répartir les places de stationnement en disposant plus d’arceaux mais aussi en sécurisant certains lieux dédiés comme des tunnels routiers qui seraient transformés en parkings fermés. Bien, entendu les pistes cyclables ne seraient pas oubliées. Il y en aurait davantage, plus larges, notamment sur les grands axes de la Ville et même sur les Champs Elysées. D’autres seraient repensées. Il est ainsi question de revisiter les pistes du boulevard Bourdon(IVe) qui sont fermées lors de manifestations spécifiques organisées à cet endroit.

    Au passage l’Adjoint à la Maire de Paris, en charge des transports, Christophe Najdovski, n’a pas hésité à qualifier « d’indigent » le budget dédié à la bicyclette lors de la dernière mandature, comparé à celui d’autres villes françaises.

     Velib-paris-marie-guirlet-Vélib (Photo Marie Guirlet)

     

    Les réactions suite à l’annonce de ce nouveau plan montrent que beaucoup attendaient davantage et ils estiment que ce plan est insuffisant pour atteindre les objectifs fixés en 2020 sachant que le nombre de déplacements en vélo aurait triplé depuis 2001. Il est mentionné en appui de ce constat que peu d’espace serait prélevé à la circulation et au stationnement automobiles. Nous ajoutons cependant que ces évolutions se combineront avec d’autres telles que la multiplication des zones 30.

    Les architectes des bâtiments de France devront veiller avec attention aux aménagements que l’on sent poindre afin de ne pas contrarier l’esthétique des rues. Les pompiers auront aussi leur part dans le débat car se pose l’éventualité de mise en place de séparateurs marquant la piste cyclable par rapport à l’espace piétons, séparateurs qui n’ont pas leur faveur pour des raisons de sécurité ! Il est à craindre que les pistes sur de longues avenues en pente soit source d’accidents entre cyclistes et passants et cela doit être évité.

    La concertation promet donc de ne pas être facile car les intérêts divergent et les investissements sont vite coûteux. Notre quartier est concerné comme tous les autres, aussi nous suivrons avec intérêt les développements relatifs à ce projet qui présente finalement de multiples facettes, outre l'aspect le plus important de contribuer à diminuer la pollution atmosphérque.

    Dominique Feutry

     

  • SanisetteSmallUne des 400 sanisettes JC Decaux de Paris

     

    Un élu, la Maire du Ve arrondissement, vient de relancer le débat sur l'ouverture des sanisettes après 22h00. En effet sur les 400 que compte Paris, 66 sanisettes seulement ne ferment pas la nuit, elles sont situées dans les lieux les plus touristiques tels que les Champs Elysées ou Montmartre. Les autres fermées à 22h00 heures ne rouvrent qu'a 6 heures du matin. il est proposé de fixer la date de fermeture à 2H00 du matin. La Mairie de Paris rappelle que cette extension des horaires est du ressort du Préfet de Police, tout en soulignant que les sanisettes facilitent le trafic de drogue et la prostitution. 

    Il faut admettre cependant que Paris sent de plus en plus l'urine, un état de fait constaté et mentionné parmi les critiques formulées par les touristes lorsqu'ils comparent les capitales. Les épanchements dus aux fêtards et à ceux qui se couchent tard ou n'ont pas de domicile fixe sont devenus légion. Ainsi dans le Marais où l'urine envahit tous les coins de rues et d'immeubles, nous recensons 21 sanisettes (8 dans  le IIIe et 13 dans le IVe). Est-ce suffisant au regard de la fréquentation touristique de nos arrondissements sachant qu'elles sont fermées en dehors des horaires mentionnés et que certaines tombent en panne… ? Le nombre de sanisettes installées reste en deçà des besoins. Pour beaucoup de spécialistes du tourisme, elles devraient au moins être le double. La Mairie de Paris réfléchirait pour qu'il y en ait davantage mais quand les verra t-on ?

    S'il est possible d'utiliser les toilettes des bars-restaurants cela n'est autorisé que pour ceux qui consomment, ce qui est compréhensible. Quelques grandes enseignes telles la FNAC ont installé des sanitaires  dans leurs magasins mais le manque global d'équipements reste criant.

    Sans défigurer le paysage de la rue et en choisissant judicieusement les sites en relation avec la société Decaux ou autre, cet investissement en sanisettes est nécessaire et coûteux d'autant que l'usage est gratuit depuis février 2006, mais les économies en nettoyage des endroits souillés par l'urine a aussi un coût qui doit augmenter de façon exponentielle tant les lieux ainsi arrosés se multiplient au fil des jours du fait de la croissance du nombre de noctambules et de la montée des incivilités.

    Nos autorités doivent prendre ce dossier à bras le corps et élaborer un plan visant à réduire les nuisances  provoquées par les épanchements d'urine. Aucun quartier n'est aujourd'hui épargné. Des tests pourraient être organisés au moyen de toilettes mobiles lors de manifestations nocturnes comme la nuit blanche dont l'édition 2014 est proche. Ce type d'installation a bien été utilsé pour Paris Plage… !

    Nous sommes face à une problématique d'hygiéne publique et donc de santé publique qui ne peut être ignorée.

    Dominique Feutry

     

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  •  CH_20131217_051

    La librairie « Agora presse et caetera » située 19 rue des Archives à l'angle formé avec la rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe) va prochainement fermer. Elle sera bientôt remplacée par un magasin de vêtements de la marque « The Kooples ».

    Cette fermeture brutale et inattendue consterne les nombreux habitants du quartier qui étaient habitués à s'y rendre notamment pour acheter leurs journaux et des petites fournitures de papeterie.

    Aussitôt la nouvelle connue "Marais-Quatre" a saisi la mairie du IVe en demandant ce qui pouvait être envisagé. La réponse ne s'est pas fait attendre. Christophe Girard, le Maire de l'arrondissement, nous a informés qu'il avait rencontré la société MédiaKiosk, qui gère les implantations de kiosques de presse de la capitale, les services de la Ville et le cabinet d'Olivia Polski, Adjointe de la Maire de Paris chargée du commerce.

    A priori deux emplacements de la rue des Archives ont été sélectionnés et seraient susceptibles de recevoir un kiosque.

    Nous remercions Christophe Girard pour sa réactivité et formons le vœu que le projet proposé puisse aboutir rapidement.

    "Marais Quatre"

     

  • Fdj-2014
      

    Samedi 27 et dimanche 28 septembre 2014, les jardins parisiens seront en fête ! Il s’agira de la 17ème édition.

    Découverte, apprentissage, connaissance des techniques de jardinage et d’entretien, la plupart des arrondissements de Paris proposeront des animations gratuites. Une façon de sensibiliser au végétal les parisiens davantage confrontés à la pierre, au béton et au bitume…

    La Mairie de Paris souligne dans l’annonce de ces journées que celles-ci correspondent aussi aux 10 ans de la Charte Main Verte avec 70 jardins partagés signataires (notre article du 4 avril 2013). Les deux arrondissements du Marais participeront à cette opération.

    Pour le IIIe, il faudra se rendre Square du Temple en face de la mairie du IIIe ou au Jardin Anne Frank (4, impasse Berthaud) ou au Potager aux Oiseaux qui jouxte le Marché des Enfants Rouges. 

      DSC01997Jardin du Clos des Blancs Manteaux 21 rue des Blancs Manteaux (IVe) (Photo La Py Musarde)

     

    Le Square Louis XIII (au centre de la place des Vosges) et le Jardin partagé du Clos des Blancs Manteaux (au 21 de la rue de même nom) sont inscrits au titre du IVe arrondissement.

    Tous ceux qui souhaitent apprendre à jardiner, cultiver un potager, entretenir leurs jardinières ou se parfaire tout simplement pourront aussi se rendre au « Showroom Végétal » de la mairie du IIIe.

    Des occupations plus « campagnardes » que citadines qui donneront peut-être à certains le goût d’un certain retour à la terre. Espérons que le beau temps sera au rendez-vous.

    Dominique Feutry

     

  •  Aidenbaum2Pierre Aidenbaum, Maire du IIIe arrondissement (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !" a rencontré Pierre Aidenbaum Maire du IIIe arrondissement.

    L'échange très courtois a permis de faire un tour d'horizon sur l'arrondissement et nous vous restituons les points les plus intéressants.

    Tout d'abord il nous a été confirmé, comme nous l'avait indiqué quelques jours auparavant le Président Laurent Lebon que l’ouverture du Musée Picasso aurait bien lieu comme annoncé depuis quelques semaines, le 25 octobre prochain. Une visite sera d’ailleurs réservée aux riverains qui ont souffert de toutes ces années de travaux.

    L’information la plus importante concerne la pergola tant décriée, installée côté jardin, et qui cachait le bâtiment. Le Maire du IIIe nous a indiqué que celle-ci "était appelée à disparaître dans son entièreté". Nous avions déjà précisé à ce sujet dans un article du 27 juillet que nous pourrions bientôt annoncer de bonnes nouvelles. C'est donc chose faite et les riverains ont été entendus !

    Reste la question de la fréquentation qui risque d'augmenter. Cet afflux de visiteurs fait craindre aux habitants pour leur tranquillité, nonobstant aussi les risques de davantage de circulation occasionnée en particulier par les cars amenant touristes et scolaires. Sur cette question le Maire s'est voulu très rassurant rappelant qu'avant les travaux, le flux de visiteurs n'avait pas créé de différend avec les habitants et qu'il existait deux emplacements de cars devant le jardin Léonor Fini rue Vieille du Temple.

     

    6a00d8341d8a0f53ef01a3fcfe908c970b-500wiLa pergola décriée implantée devant le Musée Picasso (Photo VlM)

     

    Le souci des autorités est aujourd’hui de pouvoir permettre un accès rapproché aux enfants handicapés qui viendront au musée dans le cadre des activités scolaires qui leur seront réservées le matin. La création d'un ou deux emplacements de bus réservés à ces derniers, sans doute à un endroit autre que celui où se trouvaient les deux emplacements précédents, est à l’étude. Toutefois il sera demandé que les véhicules ne stationnent qu'au moment de l'arrivée puis à celui du départ.

    Pour ce qui concerne les autres visiteurs acheminés en car, ils devront se rendre au musée à pied vraisemblablement à partir du boulevard Beaumarchais.

    A ce propos le Maire a rappelé combien le nombre de cars stationnant de façon illicite avait diminué sensiblement dans l’arrondissement car des places de parking avaient été créées pour cela et de son côté la police agit.

    Nous avons insisté auprès de Pierre Aïdenbaum pour que des efforts soient faits à nouveau en matière de propreté en citant plusieurs cas (y compris des murs tagués). Nous avons dit que les autorités devaient être particulièrement vigilantes quant au respect par les commerçants des autorisations de terrasse, notamment après les travaux d'aménagement de la rue Rambuteau et le soir car les agents de la ville n'étant plus en fonction, les abus sont nombreux. La Ville de Paris doit être davantage engagée sur  ce sujet. Le cas de la rue Saint-Martin, dans sa section comprise entre la rue aux Ours et la rue Rambuteau, là où s'installent des attroupements de consommateurs d'alcool  provoquant le soir et dans la nuit des nuisances sonores, a été évoqué. Le Maire rappelle toutefois, même si la procédure peut paraître longue, que plusieurs fermetures administratives récentes ont touché des établissements du IIIe. 

    Nos avons incidemment demandé si la plaque en marbre cassée enlevée, rappelant l'endroit où fut emprisonnée la famille royale à la Révolution qui était apposée sur le mur de la mairie, allait être remplacée (notre article du 19 juin2014). Il nous a été répondu que son remplacement était prévu et qu'un matériau moins fragile que le marbre était recherché.

    Dominique Feutry

     

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  •  St merri who's et école 10 05 13Rue St Merri (IVe). A gauche l'ensemble écoles-centre sportif, à droite immeuble Ville de Paris au n°16 et restaurant le Who's au n°14. Sur fond de Centre Beaubourg.

     

    Lors du dernier conseil de quartier Saint-Merri, Julien Landel, Adjoint au Maire chargé des conseils de quartier a annoncé ceci concernant la rue Saint-Merri, là où se trouve l’école du même nom :

    "parallèlement à l'option retenue en juin (avancée de la trémie cassée, élargissement du trottoir devant l'école, inversion du sens de la circulation de la rue Saint-Merri, pose d'un feu rouge au carrefour Renard), le Maire a également demandé aux services de la Ville d'étudier la faisabilité de> fermer complètement la rue Saint-Merri à la circulation automobile, option qui sera proposée au Conseil de Quartier à la prochaine réunion le 22 septembre 2014."

    En juin, le même Julien Landel avait affirmé que ce serpent de mer de la piétonisation ne verrait jamais le jour, l'opération étant beaucoup trop chère.

    D'où provient ce brusque revirement de la mairie ?

    Si, dans une cité utopique, des rues piétonnes seraient idéales, nous savons tous que dans la ville et la vie réelles, elles sont le plus souvent un enfer pour ceux qui y habitent, portant un coup fatal à la tranquillité, la sécurité et la salubrité publiques. Les nuisances sonores y sont le quotidien des riverains, parce que les passants ne font pas que passer. Ils s'arrêtent, se regroupent, discutent, crient, chantent, à toute heure du jour et de la nuit, parce que les restaurants et les bars demandent et obtiennent des droits de terrasse qui du fait de l’absence de circulation automobile s’étendent au-delà du périmètre autorisé. A cela peuvent s’ajouter les musiciens des rues. S’il peut être agréable d'écouter quelques minutes "en passant", cela est insoutenable de les entendre durant des heures. L’expérience prouve que beaucoup plus qu'ailleurs, le sol des rues piétonnes est jonché de déchets…

    L'obtention d'une autorisation d'ouverture de nuit du restaurant "le Who" n'arrange rien à la situation. La rue Pierre au Lard qui débouche dans le rue Saint–Merri est elle aussi souillée de déjections qui posent problème au Café de la Gare qui a une sortie de ce côté et que l’installation d’une boîte de nuit amplifierait. Piétonniser la rue Saint-Merri reviendrait de fait à accentuer le phénomène et faire de ce secteur un véritable cloaque !

    La seule manière efficace de se prémunir contre de tels fléaux est d'y trouver une chaussée qui serve à la circulation des voitures.

    La rue Saint-Merri dans sa première portion, entre la rue du Temple et la rue du Renard, était jusqu'à présent à peu près indemne de ces nuisances, les trois restaurants n'ayant pas de terrasse et la chaussée étant une de ces nouvelles "zones de rencontre" où voitures, deux-roues et piétons se partagent la chaussée, les véhicules automobiles autorisés étant d'ailleurs restreints à ceux des riverains, des chauffeurs de taxi et des livreurs.

    Les riverains veulent faire entendre leur voix et feront tout pour que le Conseil de Quartier prévu le 22 septembre prochain refuse cette option et s'en tienne à ce qui avait été prévu antérieurement .

    Le "Collectif Pierre au Lard"

     

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  •    124 Le passage du Grand Cerf par E. Atget (BNF)

     

    En association avec Culture et Patrimoine Paris-Marais une passionnante conférence de rentrée vous est proposée :

     

    L’évolution de la photographie au 20ème siècle : de la réalité à la création

    par la conférencière Barbara Boehm

     

    Samedi 4 Octobre (durée 2 heures)

     

    Rendez-vous à 13h45 à la Maison des Associations du 4ème arrondissement (accessible aux personnes handicapées), 38 Boulevard Henri IV (IVe), entrée à l’angle au 3 rue de Lesdiguières (M° Bastille)

     

    Barbara Boehm, diplômée de l’Ecole du Louvre, présentera avec des projections la grande évolution de la photographie.

    Pour la tradition, la force de la photographie réside dans son objectivité. Ce postulat prévaut depuis l'invention de la photographie au milieu du 19e siècle. Eugène Atget, Henri Cartier-Bresson, Willy Rosny, Robert Doisneau, Edouard Boubat, Walker Evans, Dorothea Lange et bien d'autres, capturent à travers leurs objectifs l'instantané du monde. Vous en verrez d’ailleurs un exemple avec une photo de Valérie Jouve.

    527bcdecdbcb4vj013_3hqValérie Jouve. Les paysages  

     

    Jouve Valérie - Sans titre (Personnages avec Estelle Fredet)Valérie Jouve, portrait

     

    Or, en ne se limitant plus à son rôle d'enregistrement du réel, la photographie contemporaine sape les fondements même de ce postulat d'objectivité ce que nous pourrons observer à travers les oeuvres photographiques de Martin Parr, Andreas Gursky, Andres Serrano, Valérie Jouve, Bruno Serralongue, Stéphane Couturier, Thomas Struth… Et depuis le milieu des années 90, la génération de jeunes photographes joue d'un équilibre calculé entre réalité et fiction en élaborant de méticuleuses mises en scène et composant de subtils « tableaux » qui convoquent avant tout la narration : Pierre & Gilles, David La Chapelle, Boyd Webb, Bernard Faucon, Lawick/Müller, Wang Qingsong, Gregory Crewdson …

    Nous vous remercions de prévenir de votre venue, avec le nombre de personnes qui vous accompagneront : Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr ou

    par téléphone 01 42 72 61 41

    Merci de prévoir une participation par personne de 10 € pour les adhérents et de 12 € pour les non adhérents à remettre lors de l’entrée dans la salle de conférence.