Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •    JEP2014Bandjpg
      

    Les Journées Européennes du Patrimoine auront lieu cette année les 20 et 21 septembre. Bien entendu chaque monument, chaque musée, chaque lieu insolite est mis en valeur à la faveur du public toujours curieux et soucieux de mieux connaitre son environnement quotidien.

    Nous avions fait un pont récemment sur les expositions de la rentrée à découvrir (voir notre article du 5 septembre). Aussi nous vous recommandons deux visites intéressantes à l’occasion de cet événement annuel de début d’automne.

    Tout d’abord celle de la Bibliothèque Centrale du Conservatoire National des Arts et Métiers (IIIe). Ouverte en 1851, elle occupe l’ancien réfectoire du prieuré Saint-Martin des Champs. La salle à l’architecture gothique élancée est immense, elle a gardé sa chaire très décorée qui servait au lecteur à « animer » les repas… Le porche orné de sculptures végétales est intéressant. Quant aux collections, elles sont constituées de livres dont les plus anciens datent du XVIe siècle. A cette occasion seront présentées des ouvrages sur les techniques et les matériaux de construction. Des démonstrations relatives à la bibliothèque patrimoniale virtuelle de l’établissement seront proposées.

    292, rue Saint-Martin de 14h00 à 17h30 samedi et dimanche. La visite est gratuite.

    Auditeursdanslasalledelecturedelabibliothequecentraled La Bibliothèque Centrale du Conservatoire National des Arts et Métiers (IIIe) (Photo Lireetrelire)

     

    Autre possibilité de visite le Musée Carnavalet : « Regards croisés sur la Marais » où il est question de la Maison de Victor Hugo (IIIe). Il est assez étonnant qu’un musée consacre une exposition à un autre musée. C’est pourtant la tâche à laquelle s’est attelé la Musée Carnavalet à propos du deuxième plus vieux musée du Marais. En l’occurrence des témoignages sur la vie de l’écrivain conservés dans le musée seront réunis. Ils concernent bien entendu son œuvre, mais aussi sa maison devenue musée, l’Hôtel de Rohan-Guéménée, 6 place des Vosges (IVe) et sa vie mouvementée.

    Rappelons comme chaque année l'ouverture au public des grands dépôts de Archives Nationales et de l'Hôtel de Rohan qui est contigu.

    Visites commentées et lectures seront au rendez-vous. 16, rue des Francs Bourgeois (IIIe) de 10h00 à 18h00

     

  •    ViewmultimediadocumentChristophe Najdovski (Photo Mairie de Paris)

      

    En compagnie de représentants du réseau "Vivre Paris !", "Vivre le Marais !" a rencontré Christophe Najdovski Adjoint à la Maire de Paris en charge du Transport, de la Voirie, des Déplacements et de l’Espace Public et un membre dépêché à la dernière minute du cabinet d’Olivia Polski Adjointe en charge du Commerce et de l’Artisanat, cette dernière n'ayant pas pu honorer le rendez-vous fixé pourtant de longue date.

    Les représentants des riverains ont abordé les problèmes récurrents touchant le quotidien des riverains en demandant aux élus quel modèle de ville, quel mode de vie pour vivre ensemble étaient souhaités par la nouvelle équipe municipale en place depuis près de 6 mois ? A ce titre nous avons évoqué les types de déplacements doux à privilégier, la réglementation des terrasses et son application de même que les évolutions à apporter, les zones de rencontre et les abus, les locations saisonnières, le bruit la nuit, l’alcoolisation notamment des plus jeunes, le manque de résultat des états généraux de la nuit…

    Christophe Najdovski a souligné que s’il y avait des règlements il fallait effectivement les appliquer en particulier pour les terrasses et que si des adaptations étaient à envisager, il faudrait  de pouvoir échanger et se concerter. Quant aux contrôles qui ne sont plus effectifs après 17 heures, il reconnait qu’une réorganisation des services municipaux s’impose sans pour autant vouloir mettre un agent derrière chaque exploitant de tersasse. Il souhaite surtout « être attentif au respect du cheminement des piétons », y compris en désencombrant les trottoirs de mobiliers urbains inutiles. Son sentiment est aussi qu’en ce qui concerne les zones de rencontre, le discours est brouillé et qu’il faut le rendre plus lisible. Il est partisan de campagnes de communication avant de passer au stade de la verbalisation.

     

    Hotel-de-ville-de-parisFaçade de l' Hôtel de Ville (Photo Tripadvisor)

     

    Le représentant d’Olivia Polski a montré quant à lui une vision livresque voire idyllique de l’occupation de l’espace public notamment sur le respect de la réglementation des terrasses… Il s’est vu opposer un rire compatissant des participants qui ont un tout autre vécu. Il a toutefois indiqué « qu’il était envisagé à terme de retravailler le règlement des terrasses ».

    Christophe Najdovski a rappelé que si des inspecteurs veillaient à ce qu’il n’y ait pas de désordres sur l’espace public (dépôts sauvages, occupation illicite, terrasses …), leur organisation et leur fonctionnement pouvaient évoluer et être améliorés …

    Toutefois nous avons fini par comprendre que ce type de dossier est piloté par le Secrétariat Général de la Mairie de Paris et qu’en réalité les adjoints, avec leur feuille de route délivrée par la Maire, ont un fonctionnement « en silo » qui aujourd’hui est à l’inverse de ce qui se passe dans la plupart des organisations. Indépendamment de toute bonne volonté, l’approche en travail transverse cohabite mal avec la réalité du fonctionnement actuel de l’administration municipale qui peine de ce fait à faire avancer des dossiers considérés comme non emblématiques et pourtant importants aux yeux des administrés, chacun renvoyant la responsabilité sur l’autre. Une telle évolution qui romprait avec le passé marquerait pourtant  certainement un tournant qui profiterait à tous.

    Bien entendu seuls les actes, la concertation et la façon dont seront menés les dossiers nous permettront de juger si nos préoccupations sont véritablement prises en compte, sachant que nos interlocuteurs ne sont pas opposés à ce que des rencontres périodiques soient organisées.

    Dominique Feutry

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

     

  •  Photo-1L'hôtel de luxe Peninsula nouvellement ouvert avenue Kléber (VIIIe)t

     

    La polémique enfle sur le projet de taxation des séjours dans les hôtels de luxe de la capitale. La Maire est en première ligne sur cette question sachant que les discussions sont en cours avec le gouvernement et la profession qui est vent debout contre l’application de cette probable taxe.

    La question est pour l’instant de savoir quel en sera le montant et où placer le curseur ? Le luxe commence-t-il à la catégorie des 3 étoiles et à 100 € la nuit ou est-ce au-delà ?

    La réponse est que la ville a besoin de boucler son budget et cela pèse lourd dans la balance. Il est vrai que les arguments mis en avant en faveur de cet « impôt » ne sont pas dénués de fondement. D’une part la mairie souligne que des capitales et grandes villes européennes ont déjà mis un tel système en place. Il est aussi rappelé que les touristes bénéficient des services divers comme les transports en commun subventionnés , le nettoyage de la ville dû à l’afflux de touristes (même si nous sommes mal classés)… Tout cela est coûteux et il est vrai que ce sont les impôts des parisiens qui en assurent le financement. Est-ce normal ? Il y a à cet égard une forme d’injustice.

    Les professionnels du tourisme avec le Ministre des Affaires étrangères militent contre cette taxation qui, selon eux, fera fuir les touristes et pèsera sur les recettes dégagées par ces visiteurs dont la France a tant besoin. La réponse de ceux qui ne sont pas d’accord avec ce point de vue est que l’attractivité de Paris est telle que l’incidence sera marginale d’autant que seuls les touristes les plus aisés seuls touchés dans cette affaire.

     

    Ban1

    Le livre intitulé "S'enrichir grâce à la location saisonnière"

     

    Bien entendu tous ces arguments se défendent mais il est un domaine pour lequel ce sujet devrait être aussi d’actualité, celui des locations saisonnières.

    Non seulement l'offre croit de façon exponentielle. Non seulement elles concurrencent de façon déloyale les hôtels. Non seulement elles amènent des nuisances que nous avons maintes fois souligénes (fêtes nocturnes bruyantes et arrosées dans les immeubles, bruit des roulettes conséquence du va et vient continuel des valises…) mais beaucoup dénoncent l’insuffisance de la réglementation relative à cette activité. Un bon moyen de rétablir une saine concurrence ne serait-il pas d’inclure aussi ces locations dans le champ d’application de cette future taxe ? Seuls les mal informés peuvent croire que les locations saisonnières ne dépassent jamais ce seuil de 100 € qui semblerait à l’avenir devoir déclencher la taxation qui fait débat… Les habitants du Marais savent qu’il n’en est rien bien au contraire !

    Nos édiles et les professionnels du tourisme seraient donc bien inspirés d’étudier l’extension du champ d’imposition de la future taxe aux locations saisonnières, nonobstant la mise en oeuvre des mesures et réglements qui s'appliquent à ce type d'activité.

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

  •  Logo 2

    Le logo de "Causses"

     

     

    Après le succès rencontré au 55 rue Notre Dame de Lorette (IXe) depuis 2011, année de sa création, c’est un commerce d’un genre particulier qui ouvre 222 rue St Martin (IIIe).

    Nous l’annoncions dans notre article du 28 août dernier consacré aux changements d’enseignes dans notre quartier. Le magasin "Causses" qui s’installe en effet dans le IIIe est à la fois une épicerie, un restaurant et un endroit où il est possible de suivre des cours de cuisine.

    Une boutique qualifiée par les habitués de "très design, très aérée, super agréable, dont le rayon fruits et légumes est carrément sublime". "C’est bon, frais, un peu original, sympathique et abordable." dit un autre. Car "Causses" est d’abord une épicerie haut de gamme et un lieu qui propose chaque jour une carte réduite de sandwiches, soupes, plats chauds et desserts faits maison. Nous pourrions résumer "Causses" par ce commentaire : « Assez unique dans son genre: des recettes originales et parfaitement réalisées avec des bons produits ».Tout n’étant cependant pas pour autant bio.

    "Causses"  est finalement la synthèse de ce que l’on peut appeler "tendance" actuellement et spécialement dans le Marais avec la création de certains commerces de bouche haut de gamme dans le cadre du projet de la « Jeune Rue » (notre article du 7 mai 20124), l’arrivée de plusieurs épiceries que nous avons relatée, « Bio c’ Bon » (notre article du 15 août 2014) et celle à l’enseigne « Bien l’Epicerie » qui va bientôt ouvrir 8 rue de la Perle (IIIe) (notre article du 28 août dernier).

     

    DSC01361-1024x426Le magasin "Causses" 55 rue Notre Dame de Lorette (IXe) (Photo painrisien)

     

    En réponse à la standardisation et au manque de qualité des produits alimentaires que nous consommons, au choix toujours concentré sur les mêmes marques dans des espaces au cadre sans âme et tristes dont seul le nom de l’enseigne marque une différence, des entrepreneurs avisés répondent en se focalisant sur la qualité, l’accueil et l’ambiance qui aujourd’hui priment pour nombre de clients même s’ils doivent payer un peu plus cher. Ce sont ces valeurs qui guident ces créateurs pour revenir à une authenticité souvent perdue.

    Avec l’ouverture de ces nouveaux points de vente qui s’ajoutent à l’installation de commerces de luxe, nous n’éviterons pas les probables railleries sur la « boboîsation » de nos deux arrondissements.

    Qu’à cela ne tienne car en vérité seul le consommateur est roi et dicte les tendances du marché !

    Dominique Feutry

  •     Photo YLa grue géante jouxtant le Centre Pompidou rue Beaubourg samedi 6 septembre au matin (Photo VlM)

     

    Une immense grue était à nouveau à l'oeuvre rue Beaubourg (IVe) devant le Centre Pompidou ce samedi 6 septembre afin de pouvoir hisser d’énormes pièces métalliques sur le toit.

    Depuis des mois d’importants travaux de remplacement des équipements de la climatisation et du chauffage du musée (notre article du 9 février 2014) sont en cours. Ils devraient bientôt se terminer.

    La hauteur de la grue utilisée était impressionnante tout autant que les pièces soulevées. Une opération délicate rondement menée en tout début de journée afin de ne pas perturber la circulation et ce malgré les travaux de le rue Rambuteau qui limite le trafic.

    Coup de chapeau aux techniciens qui ont réussi cette prouesse.

    Dominique Feutry

     

  •   Photo-35La rue Rambuteau en travaux (Photo VlM du 5 septembre)

     

    Nous avons déjà communiqué sur la deuxième tranche des travaux de la rue Rambuteau qui rappelons le dureront jusqu’au 30 novembre prochain.

    Après les premiers aménagements du côté des N° pairs (IIIe) qui avancent au rythme annoncé, débuteront le 8 septembre les travaux de la chaussée. Les conséquences ne seront pas neutres puisque la circulation sera totalement neutralisée entre la rue Beaubourg et la rue des Archives. Les livraisons des commerçants seront perturbées. Quant au bus 29, il sera dévié et cela jusqu’au 8 octobre. Un arrêt a été prévu rue du Renard (IVe) côté Centre Pompidou, juste en face de la rue Pierre au Lard.

    A partir du 10 octobre, commenceront les aménagements des trottoirs du côté pair de la rue (IVe), la circulation sera alors rétablie sur une voie et les zones de livraison définitives devraient être accessibles.

    Bien entendu piétons et cyclistes devront être particulièrement vigilants car chacun essaie de passer où cela lui parait le plus carrossable et un accident peut se produire très rapidement.

    Les riverains, commerçants et habitants ainsi que les habitués de la rue espèrent que les échéances annoncées seront tenues, que le résultat de cet embellissement sera probant, procurera davantage de confort aux usagers et une meilleure allure à cette artère très passante. Les riverains forment aussi le voeu que les terrasses respecteront les règlements et ne pofiteront pas de l'élargissement des trottoirs pour s'étendre davantage auquel cas ces mois de désagrément et le côut de cette opération ne leur serviraient à rien.

    Dominique Feutry

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

  •  

    Web-mam-tv-1170x730-mam TVL'affiche de l'exposition du Musée des Arts et Métiers "Culture TV, saga de la Télévision Française"

     

     

    Comme chaque année Vivre le Marais ! communique sur les principales expositions de la rentrée d’automne organisées dans les diverses institutions du quartier. Le cru 2014 est intéressant et particulièrement diversifié.

    Tout d’abord le Musée Carnavalet (16 rue des Francs Bourgeois IVe) propose, du 10 septembre au 31 décembre 2014, «Sur les traces des premiers Parisiens». Comme l’indique la publicité « Pour la première fois, les plus anciens restes humains (8000-6500 avant notre ère) découverts à Paris sont présentés au public ».

    Le Musée des Arts et Métiers (60 rue Réaumur IIIe) rappellera à certains de bons souvenirs puisque le sujet de l’exposition qui se tient jusqu’au 08 mars 2015 est : « Culture TV, saga de la Télévision Française » en collaboration avec l’INA.

     

    3053359543_986546fc68_o JKUne sculpture de Jeff Koons exposée au Château de Versailles en 2008

     

    L’événement de l’automne concerne la rétrospective que consacrera le Centre Pompidou à l’artiste américain kitsch, avant-gardiste Jeff Koons dont les productions installées en 2008 dans le parc et les salons château de Versailles avaient provoqué une vive polémique. A voir néanmoins du 26 novembre au 27 avril 2015.

    Le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (71 rue du Temple IIIe) expose 60 estampes d’Albert Pann « Oeuvres de Guerre » magnifiquement ciselées. Cet artiste a exercé ses talents quelque temps à La Ruche au début du XXe siècle.

     

    Abel_pann2Un dessin d'Albert Pann intitulé "La Tête de l'armée"  présenté au Musée d'Art et d' Histoire du Judaïsme

     

    Notons enfin parmi plusieurs expositions à la Maison Européenne de la Photographie (57 rue de Fourcy IVe), celle intitulée « Keiichi sculpteur de la lumière » du 10 septembre au 2 novembre 2014. Keiichi Tahara est japonais, installé à Paris, passionné de lumière. Il a acquis la renomée pour ses photographies mais aussi pour ses sculptures temporaires ou permanentes toujours axées sur la lumière.

    A noter une exposition « surprise » au Musée Cognacq-Jay (5 rue Elzevir IIIe) qui donne « Carte blanche à Christian Lacroix » du 19 novembre au 19 avril 2015 pour vous faire découvrir les lieux.

      05_OK_72pp tahahraUne photographie de main signée Keiichi Tahara

     

    La Mairie du IVe (salle Jean Mouly) consacre une exposition au pientre français abstrait  Altone Mishino intitulée "Babel Underground" du 12 au 11 octobre. L'annonce est ainsi rédigée " Utilisant des matériaux de récupération et de construction dans des œuvres où la mousse côtoie la laine de chanvre, l’acier, le plastique et le papier, l’artiste nous propose ce qu’il nomme ses « signes pauvres » dans un monde inondé de signes et de sens « prêts à consommer". Les réalisations sont présentées à même le sol.

    Signalons la réouverture du Musée Picasso qui est annoncée pour le 25 octobre prochain, mais nous reviendrons plus longuement sur celle-ci dans le prolongement des différents articles que nous avons fait paraitre et en particulier le dernier daté du 27 juillet.

    Dominique Feutry

     

  • _var_www_creditmunicipal_upload_1_1417La tour restaurée de l'enceinte Philippe Auguste 55 rue des  Francs Bouurgeois (IVe) (Photo Crédit Municipal)

     

    Après des semaines de restauration d'éléments patrimoniaux exceptionnels, les travaux dans l'enceinte du Crédit Municipal, 55 rue des Francs Bourgeois (IVe), avec l’enlèvement des bâches et des échafaudages, viennent de prendre fin. Ceux-ci avaient débuté en juin.

    En restaurant la tour de l’enceinte Philippe Auguste une surprise attendait les restaurateurs, la couleur d'origine, un beau jaune ocre, est apparue. Elle est d’ailleurs visible de la rue et de l’intérieur des bâtiments. Les pavés du sol ont eux aussi été refaits afin de faciliter l’accès à l’établissement.

    Il suffit désormais d’attendre l’édition 2014 des Journées du Patrimoine, les 20 et 21 septembre, pour découvrir ces bâtiments refaits à neuf qui, rappelons le (notre article du 08 novembre 2012), comprennent aussi des immeubles du XVIIIe siècle. L’ancien « Mont de Piété » a prévu pour ces deux journées exposition et visites guidées.

    A découvrir.

    Dominique Feutry

  • Photo 3Le Jardin des Rosiers-Joseph Migneret (IVe), pelouse, arbres, square pour les enfants  et vue sur la cheminée de l'ancienne "Société des Cendres" (photo VlM)  

     

    Dans un article du 29 avril lors de l’aménagement du jardin des Rosiers-Joseph Migneret (résistant, ancien directeur de l'école communale proche au 8-10 rue des Hospitalières-Saint-Gervais), un espace blotti entre la rue des Francs Bourgeois (N° 35-37) et la rue des Rosiers (N°10), nous évoquions les difficultés de faire restaurer dans son entier une tour faisant partie de l’enceinte Philippe Auguste. Le bon sens l'a emporté puisque le tour a été entièrement remise en état (seule une ultime partie est en cours de réfection), suite à la mobilisation des habitants qu'ont relayé notamment "Vivre le Marais !" et la presse.

    Photo 2Terrasse aménagée sous un arbre avec des bancs de bois (Photo VlM!)

     

    Les travaux, aujourd’hui terminés, ont permis de doubler la surface existante du jardin qui couvre une superficie de plus de 2100 m². Formé par la réunion d’anciens jardins privés qui se succèdent et font son originalité, l’ensemble, invisible de la rue, dégage une atmosphère particulière de sérénité et de calme parmi les hôtels du XVIIe siècle (Hôtel de Coulanges, d’Albret et Barbes) qui l’encadrent.

       Photo 1Plantation de poiriers en espalier le long d'un mur (Photo VlM!)

    Des pelouses, des arbres (marronnier, oranger du Mexique, cornouillers, bouleaux, un magnifique figuier rampant), de nombreuses plantes et fleurs, un square aménagé pour les enfants, des alignements de pieds de vigne, du lierre, uen rocaille et un jardin partagé constituent un havre d’une grande cohérence fort réussi. Des sièges en bois sont savamment disposés sur des espaces choisis comme une terrasse sous un arbre ou l’intérieur de la tour qui est devenue un mini studio photos pour les passants.

     

    Photo 3Intérieur de la tour restaurée de l'enceinte Philippe Auguste avec ses fauteuils en bois servant de décor aux photographes (Photo VlM)

     

    Alors que nous sommes au cœur du Marais et de Paris, la quiétude est sans doute ce qui surprend le plus en ce lieu où il est possible aussi d’admirer, outre la tour restaurée du XIIe, l’imposante cheminée de l’ancienne "Société des Cendres" devenue "Uniqlo" (notre article du 25 avril 2014).

    Il est étonnant en revanche de constater qu’une partie extérieure de la tour a été enduite d'un enduit cachant les pierres qui auraient mérité d’être davantage mises à nu… ? Face à ce monument, le mur arrière du magasin jouxtant l’entrée de la rue des Rosiers est mal entretenu, il laisse apparaitre de grossiers parpaings et une mauvaise et récente fenêtre, son propriétaire devrait entreprendre sa réfection à l’unisson des murs alentours donnant sur le jardin.

    Si vous n’avez pas eu la curiosité de visiter ce nouvel espace, alors il faut vous y rendre, effet garanti.

    Dominique Feutry

     

    IMPORTANT : Rejoignez l'association ! Notre force est dans le nombre. Pour devenir membre, cliquez ICI et complétez le bulletin d'adhésion.

    On peut aussi se retrouver et partager sur Facebook !

     

  • Photo- apUne station comprenant thermométre, anémomètre et hygromètre installée rue de Sévigné (IIIe) afin de mesurer l'effet des espaces verts en temps de canicule (photo VlM)

     

    La Ville de Paris a mis en œuvre une campagne de mesures et disposé dans 7 sites dont le IIIe arrondissement des appareils destinés à connaitre l’effet rafraichissement des espaces verts et milieux humides en période caniculaire.

    « L’idée est de chercher à quantifier la diffusion de l’effet rafraichissant afin, dit la note explicative, de pouvoir utiliser les espaces verts et aquatiques comme vecteurs d’adaptation face aux évolutions climatiques

    Les climatologues prédisent en effet une augmentation du nombre des canicules durant le XXIe siècle, aussi dans le cadre du Plan Climat Energie de Paris, des adaptations du territoire devront être mises en place. C’est une des raisons de l’apparition de ces 21 stations météo (comprenant chacune un thermomètre, un anémomètre pour mesurer la vitesse et la direction du vent, un hygromètre pour connaître l’humidité de l’air) dans sept espaces verts de la capitale dont 3 autour du Square Georges Cain malgré un été particulièrement pluvieux.

     Georges cain vue généraleLe Square Georges Cain rue Payenne (IIIe) (Photo VlM)

     

    Nous savons que l’équipe municipale a pris l’engagement de végétaliser 200 nouveaux lieux de proximité et 100 hectares de toitures, de planter 20.000 arbres et de créer 30 nouveaux hectares de parcs. L’étude en cours pourra aider à trouver les meilleures configurations des espaces en matière d’effet rafraichissant.

    Il est intéressant de noter qu’en parallèle sont étudiés aussi les effets bénéfiques des végétaux sur le bruit.

    Les résultats de ces travaux seront publiés en fin d’année et nous attendons les conclusions et les décisions qui en découleront.

    Dominique Feutry