Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • ArqamAttroupements journaliers et nocturnes autour de salons de coiffure et de beauté africains rues St Martin, Ste Apolline, Blondel et impasse de la Planchette (IIIe)

     

     

    Malgré nos rendez-vous avec les élus à la mairie de Paris-centre le 11 septembre, et le 1er octobre avec le Commissaire divisionnaire, la réunion de synthèse sur la sécurité dans Paris-centre du 8 décembre n'a pas abordé nos plaintes concernant les troubles à l'ordre public dans notre quartier.

    Nous regrettons leur indifférence, en éprouvons de la frustration et avons décidé de lancer une pétition en espérant devenir ainsi plus audibles.

    Nous vous proposons de la signer et de la faire signer autour de vous .

    Notre plan d'action qui tient en plusieurs points :

    • installation des panneaux "zone surveillée", près de la caméra de vidéosurveillance dans la rue Saint-Martin

    • installation de panneaux affichant l'interdiction de consommer de l'alcool dans le secteur entre 16h et 7h du matin (arrêté préfectoral de 2018)

    • instauration de six rondes de police par jour et en soirée

    • rajout d'un bras d'extension sur la caméra pour qu'elle prenne en enfilade la rue Sainte Apolline et la rue Meslay

    • prise d'un arrêté anti-attroupement dans les rues Sainte Apolline, Blondel et une partie de la rue Saint-Martin

    • suppression de la licence IV accordée à une boutique rue Saint-Martin

    • multiplication des contrôles des salons de coiffure africaine pour vérifier si les gérants sont en règle

    • mention et prise en compte des besoins de notre quartier dans le contrat de prévention et de sécurité de Paris-centre comme terrain d'expérimentation du renforcement de la présence policière.

     

    Michel Arnaud

    Président de l'ARQAM (association pour la renaissance du quartier des Arts & Métiers)

     

    Postscriptum

    L'entourage du Maire Ariel Weil n'a pas tardé à répondre à Michel Arnaud, pour préciser le processus qui est en marche pour prendre en compte les attentes des riverains. Il est assez convaincant. En voici le texte :

     

    Cher Monsieur,

    Une attention particulièrement constante est accordée par les autorités publiques à la situation de votre quartier. Le fait que votre quartier n’est pas été mentionné lors de la rencontre des commissaires avec les conseils de quartier n’a rien de particulièrement révélateur, cette réunion – qui a réuni beaucoup de monde – n’ayant  permis d’aborder qu’un nombre limité de sujets. Cela ne signifie pas qu’ils soient négligés ou négligeables.

    Comme rappelé par vos soins, vous avez été reçus le 11 septembre par les élus de Paris Centre ainsi que le 1er octobre par le Commissaire de Paris Centre. Ces deux réunions ont permis à tous les acteurs concernés de prendre connaissance de l’ensemble des problématiques et sujets de préoccupation et de commencer à les traiter.

    La teneur vos récents messages sous-entend qu’il n’y aurait pas d’amélioration dans notre appréhension collective des problèmes. Je me permets donc ici de partager avec vous quelques éléments de nature à montrer notre suivi du dossier et à vous rassurer sur notre détermination.

    En effet, vos sujets sont mis à l’ordre du jour de chaque réunion de travail réunissant le Maire, les Commissaires et les services de la DPSP. Ces réunions se sont traduites concrètement par la mise en place d’un certain nombre d’actions allant dans le sens de vos requêtes (nous relançons les services pour avancer sur celles qui ne sont pas encore abouties). Ainsi :

    • le quartier bénéficie déjà d’un renforcement des rondes de police qui passent deux à trois fois par soirée selon l’actualité du secteur ;
    • plus de 200 verbalisations ont été réalisées ces trois derniers mois dans le secteur (non port du masque, non-respect du couvre-feu,..) ;
    • une personne bien connue des services de police a été interpellée récemment pour trafic de stupéfiants dans la rue Sainte-Apolline ;
    • la fermeture administrative du « Marfoso Barber Shop » sis 3 rue Sainte-Apolline, a été prononcée par le Préfet de police, à la suite d’un contrôle de l’URSSAF ;
    • la fermeture administrative de Lycamobile administrative a été formulée par le Maire au Préfet de Police ;
    • le Maire a également fait la demande d’une caméra de vidéo protection pour la rue Meslay (dont il a fait la priorité n°1 pour Paris Centre).

    Compte tenu de ces différentes mesures mises en place ces derniers mois, je vous propose de faire un nouveau bilan de la situation dans quelques semaines.

    Bien cordialement,

    Isabelle Knafou

    Directrice de cabinet d’Ariel Weil, Maire de Paris Centre

     

     

  • Vaccin bisImage vue mille et une fois sur nos écrans 

     

     

    C'était le tour des plus de 75 ans de s'inscrire ce vendredi 15 janvier 2021 dans les centres de vaccination de Paris et d'ailleurs. Trois moyens nous étaient proposés : un numéro de téléphone, le 0 800 009 110, le site du Ministère de la Santé "santé.fr" et le service Doctolib, tous deux sur Internet.

    Personne autour de nous n'a réussi à obtenir de correspondant à ce numéro de téléphone, en raison nous dit-on du "grand nombre d'appels". Le site "santé.fr" fait miroiter un centre de vaccination à la mairie de Paris-centre puis  renvoie au numéro de téléphone de la Ville de Paris, le 3975 qui parle de tout mais pas de vaccination, sauf à cliquer dans le lien proposé qui vous expédie dans une procédure à base de code QR sur smartphone. Un de nos amis ingénieur diplômé BAC+15 y a laissé son latin avant de passer à autre chose !

    Le salut est venu de Doctolib. Dans cette application très populaire désormais, et tout à fait ergonomique, il suffit d'entrer son adresse pour que des sites de vaccination apparaissent. Peu nombreux il est vrai. La mairie de Paris-centre ne figurait pas encore aujourd'hui dans les choix possibles : il fallait se décider entre la rue de Chine dans le XXe ou le centre Bauchat-Nation dans le XIIe.

    Je choisis la rue du Sergent Bauchat pour un rendez-vous fin janvier pour une première injection. Mais là commence une course-poursuite. En effet, dès que la première date est sélectionnée, il faut choisir la date de la deuxième injection, 4 semaines après la première. Des options sont proposées. Mais on n'a pas plus tôt choisi l'une d'elles que l'application prévient que la première vient d'être prise….

    On repart au début pour fixer une nouvelle date de première injection et on doit se précipiter sur la deuxième en priant que dans l'intervalle la première ne soit prise par quelqu'un d'autre, car elle n'est pas réservée tant que la deuxième ne l'est pas.

    Après une série d'opérations itératives, je suis parvenu à obtenir deux dates, en janvier et en février, pour une vaccination dans un quartier plutôt éloigné de chez moi. Heureux néanmoins du résultat, je me suis mis à table pour dîner. Une heure après, je me suis demandé si le contexte n'avait pas changé entre temps et si par hasard le centre le plus proche, la mairie de Paris-centre, était devenu miraculeusement accessible ?

    Je reprends la procédure comme si rien ne s'était passé. Et cette fois l'option mairie de Paris-centre apparait. Je la retiens au terme de la même course-poursuite que précédemment, avec des dates qui sont plus proches que les premières !

    Vous m'objecterez que je me suis inscrit deux fois et que ce n'est pas élégant. Il n'en est rien, l'application Doctolib y veille. Elle est ainsi conçue qu'elle détecte votre double réservation et vous demande explicitement laquelle des deux vous voulez maintenir.

    Je témoigne donc que le dispositif est en place, qu'il fonctionne, mais qu'il faut s'armer de patience pour mener la transaction à son terme.

    Gérard Simonet

     

  • Ste catherine mariage 12 12 20Mariage et poses photos sur la place du Marché Ste Catherine "libérée" (Photo VlM/SB – clic gauche sur l'image pour agrandir)

     

     

    C'est une année de 366 jours qui se termine, marquée par l'arrivée et la prolifération urbi et orbi du coronavirus qui a modifié notre mode de vie de façon probablement durable. Aujourd'hui commencent les vaccinations. On en attend beaucoup et peut-être trop mais on n'a pas vraiment le choix. Cette pandémie a fait voler en éclat les certitudes de beaucoup sur les questions sanitaires, économiques et sociales. Plus que jamais nous devons relativiser nos convictions et nos croyances.

     

    Archives 33 la fronde taguée 04 12 20

    L'association n'a pas voulu se ranger dans le camp de ceux qui critiquent et condamnent de façon péremptoire la façon dont les autorités nationales (gouvernement) et locales (mairie de Paris) ont fait face à la crise et continuent de la gérer. Il est clair qu'on ne pouvait pas rester inactifs devant la détresse des commerces même ceux qui régulièrement s'attirent nos reproches à cause des nuisances qu'ils nous causent. Nous sommes en revanche restés attentifs aux excès là où ils se sont produits. Nous n'avons pas accepté l'occupation anarchique et bruyante de la place du Marché Ste Catherine, pas plus que l'érection d'une palissage monumentale avec décoration racoleuse devant La Fronde rue des Archives.

    Nous souhaitons que le moment venu, en principe le 21 juin 2021, la normalité reprenne le dessus pour que disparaissent plateformes en bois et cabanes-bambous qui ont fleuri ça et  là, dans un secteur qui est classé "Site Patrimonial Remarquable". Nous adressons nos remerciements au passage au Maire de Paris-centre et à ses équipes qui ont répondu à nos demandes d'intervention, avec l'aide de la police nationale et de celle de la Ville, et nous faisons appel à leur vigilance pour que nos quartiers ne restent pas défigurés au nom d'un "fait accompli" dont certains pourraient se prévaloir.

    De la même manière, et tout au long de l'année, nous avons poursuivi notre soutien aux résidents de la rue Pierre au Lard dont l'action judiciaire contre le restaurant/night-club le WHO's suit son cours et a mis un frein aux délires dont l'établissement était coutumier.

    Cangelosi en concertOlivier Cangelosi au piano

     

    Le cycle des concerts des Moments Lyriques du Marais a été interrompu après le récital de sonates pour piano de Beethoven donné en janvier par Olivier Cangelosi en la cathédrale Ste Croix des Arméniens (IIIe) qui avait attiré 200 spectateurs, enchantés par le talent du soliste. Deux autres concerts dont un consacré à l'opéra avec notre quatuor vocal au complet, ont dû être annulés à cause du COVID. Nous sommes prêts à relancer le programme dès que les circonstances le permettront.

    Pour rester dans le domaine de la culture, rappelons que 2021 verra la ré-ouverture au printemps du musée Carnavalet, le musée de la Ville de Paris, de son art, de son architecture, de son histoire et de son industrie. Il est resté fermé quatre longues années mais nous sommes sûrs que le résultat des travaux sera à la hauteur de nos attentes.

    Notre notoriété nous a permis de rencontrer avant les élections municipales la plupart des candidats et de leur passer nos messages : Anne Hidalgo puis Benjamin Griveaux, autour d'un déjeuner amical, Danielle Simonnet (LFI), Cédric Villani et Anne Lebreton, Rachida Dati et Aurélien Véron, Gaspard Gantzer, Pierre-Yves Bournazel (AGIR), Raphaëlle Remy-Leleu (EELV) au nom de David Belliard.

    Le nombre de nos adhérents a augmenté de 309 (33 individuels et 276 collectifs). Est adhérent de l'association une personne, un couple, un collectif, une copropriété, une association. Chacun compte pour le nombre de personnes qu'il comporte. Tous ont acquitté une cotisation. Notre compteur fait état d'un chiffre total de 2.477 membres. Notre présence s'étend désormais au-delà des IIIe et IVe arrts, vers les 1er et IIe qui font partie intégrante du nouvel arrondissement Paris-centre.


    Picsou 2

    Nos finances sont saines mais s'il en est encore parmi nos lecteurs qui n'ont pas acquitté leur cotisation 2020 il reste quelques jours pour le faire ! Oncle Picsou qui gère la bourse leur en saura gré…

    Que l'année 2021 vous soit douce et généreuse ! Quelle fasse droit à vos attentes. Si vous le voulez bien, nous serons auprès de vous pour vous accompagner et nous assurer que votre qualité de vie ne souffre pas des agressions de votre environnement. S'il le faut, nous vous aiderons à trouver la paix.

    Gérard Simonet

     

     

  •  SolsticeIllustration "icalendrier.fr"

     

     

    Nous devons l'existence de saisons au fait que l'axe de rotation de la terre est incliné de quelque 23 degrés sur le plan de l'écliptique dans lequel la terre se déplace autour du soleil.

    Dans l'hémisphère nord où nous nous trouvons, la terre "se penche" ainsi vers le soleil en été et "bascule en arrière" l'hiver. Les solstices sont les moments de l'année où ces phénomènes atteignent leur point culminant. La conséquence que nous percevons le mieux est une exposition plus forte aux rayons du soleil l'été, synonyme de chaleur, et plus faible l'hiver.

    Le schéma ci-dessus dit tout sur le phénomène. Les rayons du soleil sont parallèles entre eux car l'astre du jour est éloigné de nous. Ils forment un cylindre qui enveloppe la sphère terrestre. A gauche, c'est le jour, à droite c'est la nuit.

    A la latitude de Paris (49 degrés nord), la nuit est figurée par la partie dans l'ombre, le jour par la zone illuminée. On voit clairement la différence de durée. On constate aussi qu'au-delà du cercle polaire sud, il fait jour tout le temps. L'inverse est vrai pour le cercle polaire nord.

    C'est ce lundi 21 décembre à 10h02 temps universel (11h02 à Paris) que nous vivons cet évènement astronomique : le passage du solstice d'hiver en 2020. Il n'a certes rien d'original puisque l'humanité l'observe depuis que l'homme a pris conscience de l'univers mais il lui attribue un sens sacré. Le solstice marque le début du passage de l'ombre à la lumière. Pour les chrétiens, le choix du 25 décembre pour la naissance du Christ n'est pas un hasard. Pour les juifs, c'est Hanouka, dont la lumière éclaire les croyants dans l'attente de la venue du Messie.

    Autre événement plus exceptionnel encore : Jupiter et Saturne, les deux plus grosses planètes du système solaire, sont en conjonction ce qui veut dire alignées vues de la Terre. On se demande si ce n'est pas à cause d'un tel phénomène lumineux que la tradition chrétienne fait état d'une "étoile" très brillante qui serait apparue dans le ciel pour guider les rois mages vers Bethléem où serait né Jésus-Christ.

    Les musulmans sont dans une logique lunaire. Le renouveau est figuré par l'apparition d'un fin croissant de lune, qui est aussi une forme de passage de l'ombre à la lumière.


    StonehengeLe site mégalithique de Stonehenge en Angleterre : sur cet alignement de pierres, les druides célébraient le solstice d'hiver il y 5.000 ans !

    Deco

     

    Joyeuses fêtes, bon Noël et heureuse année 2021 à tous nos lecteurs  en dépit du COVID que nous finirons bien par vaincre !

    Gérard Simonet   

  • Charlot
    La brasserie "Le Café Charlot", 38 rue de Bretagne (IIIe) accumule les proscriptions

     

     

    Les mesures transitoires dont bénéficient les bars-restaurants pour se refaire une santé financière après leur fermeture forcée pour cause de COVID, s'entendaient jusqu'à fin septembre 2020. La poursuite de l'épidémie a conduit Anne Hidalgo a annoncer leur prolongement jusqu'au 21 juin 2021.

    Nous français qui sommes friands d’État de droit sommes contraints d'accepter que l'occupation de l'espace public par les terrasses soit devenu quelque peu anarchique. On est bienveillants toutefois par solidarité avec ces bars-restaurants que nous fréquentons avec plaisir et qui sont devenus pour certains des amis. On a toutefois de sérieuses réticences à l'égard de ceux qui manifestement abusent de la situation et jouent les matamores.

    Les services de la mairie nous suivent dans cette attitude. Nous nous en sommes entretenus avec eux. Il en ressort que le Maire de Paris-centre Ariel Weil est très sensible au respect des obligations de la charte : la hauteur des aménagements extérieurs qui ne doit pas dépasser 1,30 mètre, l'absence de couverture (pergola), le renoncement au chauffage externe (parasols de chauffage gaz), la liberté de passage et d'accès pour les passants, l'obligation de s'en tenir à des structures mobiles qui puissent être retirées aisément, le respect souhaité des places "livraisons" tout comme le centrage de la terrasse étendue sur l'établissement (pas de terrasses déportées).

    La palme de la légèreté revient au Café Charlot dans le IIIe (voir photo au-dessus). Il a installé deux pergolas sur deux trottoirs (rue de Bretagne/rue Charlot), d'une hauteur de 2,50 mètres, les chaufferettes au gaz ne sont pas loin et le passage des piétons rue Charlot s'annonce problématique.

     

    Fronde bouquetDeux établissements qui se font face ; "Le Bouquet des Archives", à gauche, est resté sobre et respectueux de son environnement dans l'adversité. "La Fronde" en a trop fait. On apprécie toutefois qu'il en soit convenu  et qu'il ait accepté de revoir maintenant sa copie… 

     

    Il faudra qu'ils s'en expliquent avec le Maire. Comme vient de le faire la gérante de la Fronde dont nous avons regretté les excès dans un article précédent. Nous apprenons à ce propos qu'elle vient de s'engager auprès du Maire à réduire la taille de la palissade et à revoir le décor racoleur, un "graf" publicitaire en forme de "street art" qui n'a pas fait l'unanimité parmi les habitants du Marais très attachés au respect de son unité esthétique.

     

  •  

    Tapis

     

     

    Dès vendredi 4 décembre ces affiches ont fleuri dans le périmètre Bretagne/Réaumur/Sébastopol/Rambuteau/Archives au point d'en donner la nausée. Des riverains ont fait le ménage près de chez eux. D'autres se sont plaints auprès de la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection – préfiguration de la police municipale parisienne) de Paris-centre, qui est intervenue.

    Bilan en fin de week-end : 200 affiches enlevées et détruites selon la DPSP et un procès-verbal dressé à l'encontre de l'organisateur. Il restait pourtant de nombreuses affiches dimanche soir ce qui autorise à estimer qu'il y en a eu 3 à 400 au total !

    Ce genre d'affichage est interdit. On est resté plusieurs mois sans qu'il sévisse car les services d'ordre y ont veillé. Les marchands ont peut-être pensé qu'avec les manifestations-sacage du samedi la police aurait d'autres chats à fouetter que leur commerce de tapis, quand bien même il envahirait l'espace public sans autorisation.

    Le public doit savoir que "l'entrepôt des douanes" dont il est fait mention est un bâtiment ordinaire qui porte ce nom sans lien fonctionnel avec la douane. Que les tapis soient ou non passés par ces "entrepôts" ne change rien à leur statut mais insinue malicieusement que leur "vente au déballage" à prix soi-disant cassés résulte d'une saisie en douane. (Le Monde – 23 mars 2015 mis à jour 4 septembre 2019 – SOS Conso Rafaële Rivais).

    GS

     

  • La fronde tag

    La brasserie "La Fronde", 33 rue des Archives (IVe), entourée de sa palissade "Fort Apache" qui enveloppe une partie importante de la chaussée, l'agence immobilière voisine et la porte d'accès à l'immeuble (Photo parismarais.com)

     

     

    Cette réalisation que nous avons déjà signalée dans un article précédent quand la palissade était à l'état brut est désormais décorée d'une fresque géante qui reprend l'enseigne de l'établissement, dans un style qui s'inspire du "street art".

    C'est l'un des avatars, mais l'un des plus visibles, de l'autorisation donnée aux bars-restaurants par la Maire de Paris d'occuper des pans entiers de la chaussée pour étendre ou créer leur terrasse. Il en est, on les remercie, qui ont trempé le doigt dans le pot de confiture, d'autres y ont enfoncé le bras jusqu'au coude. Cet établissement en est l'exemple.

    Que peut-on lui reprocher ?

    La palissade elle-même. Elle dégage un vrai sentiment d'appropriation de l'espace public qui nous semble contraire à l'esprit de la concession d'Anne Hidalgo. De quel droit s'étend-elle sur la boutique voisine et sur la porte d'accès à l'immeuble ?

    L'emprise sur la chaussée. Il s'agit d'un plateau en bois, vingt centimètres au-dessus du sol, avec deux ouvertures sur le fil de l'eau. L'espace n'est pas nettoyable. Les déchets minéraux et organiques vont s'y accumuler et constituer un nid à rats, métaphoriquement dans un premier temps, avec rapidement une prolifération de ces rongeurs que nous connaissons trop bien à Paris.

    Rat

    Le "graf" monumental qui reprend l'enseigne "La Fronde" enfreint nous semble-t-il le règlement du secteur sauvegardé du Marais où la taille des lettres est limitée sur les enseignes parallèles (on a affaire ici à une enseigne parallèle à l'enseigne parallèle de la devanture…), à  moins qu'on considère qu'il s'agit d'une publicité et il est plus que probable que celle-ci enfreigne le RLP (règlement local de la publicité) de Paris…

    La construction de la palissage et de sa plateforme ne devait-elle pas être soumise à déclaration préalable de travaux à la Direction de l'urbanisme ? C'est le cas quand on change un store, une banne ou la couleur d'une peinture, qu'en est-il d'un chantier comme celui-là ?

    Et l'esthétique ? On a affaire ici à une question de goût et on le concède volontiers. C'est à l'Architecte des Bâtiments de France de se prononcer cependant. Cet ouvrage respecte-t-il le style du Marais ? Interpelons aussi les commerçants dans leur ensemble : est-il raisonnable qu'ils profitent pour leur business de l'attractivité du centre historique de Paris, des travaux autour de sa sauvegarde, de son architecture, de son esthétique et de son histoire et qu'ils n'en respectent pas les codes quand ils aménagent leurs boutiques ?

    Les autorités concernées sont identifiables : le Maire de Paris-centre, car il doit avoir l’œil à tout, l'Architecte des Bâtiments de France qui agit pour le compte du Ministère de la  culture en donnant (ou refusant) des avis conformes, l'Adjointe au commerce à la mairie de Paris, le Directeur de l'urbanisme de la Ville, le s/Directeur du permis de  construire et du paysage de la rue qui gère les demandes d'autorisations, inspecte le terrain et assure la tutelle du RLP.

    Nous voulons les  sensibiliser sachant que cette affaire a un caractère exemplaire et qu'elle a toutes les raisons de se reproduire ailleurs. Il est possible que la précarité que connaissent en ce moment les commerces visés par le confinement rende nos dirigeants timides face à nos demandes de clarification. Nous pensons cependant qu'il n'est jamais trop tôt pour se préparer à la sortie de la crise. Les difficultés de gestion qu'on attribue à ceux qui exercent le pouvoir ont souvent pour cause leur hésitation à regarder en face des questions sensibles comme celles-là.

    GS

     

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    Mairie IIIe paris centre 17 10 18

     

     

    Paule Mazéo, membre du conseil administration de "Vivre le Marais !" et résidente du IVe, assiste régulièrement aux réunions de la mairie de Paris-centre. Elle prend des notes au vol et nous en fait part à l'état brut. Si le procédé est riche de spontanéité, il peut être entaché d'erreurs involontaires ou d'omissions. Que nos élus nous le pardonnent : leurs mises au point éventuelles seront les bienvenues. Nous nous ferons un devoir et un plaisir de les publier. Elles montreront qu'ils sont attentifs à l'information libre de contraintes que nous relayons en toute indépendance.

     

    Bonjour.

    Un conseil d'arrondissement de Paris-centre s'est tenu le 30 novembre 2020 en "mode zoom" à la mairie de Paris-centre, 2 rue Eugène Spüller IIIe

    Rapport de la commission d'attribution de 13 logements sociaux dans la Samaritaine. Six le sont par le bailleur. J'ai noté les détails si nécessaire. Merci de me dire si vous êtes intéressés.

    COVID : 8.000 commerces dans Paris centre vont être aidés. 
    Les stands de Noël vont remplacer les terrasses extérieures tout au long du mois de décembre. 
     
    Pas de budget participatif cette année.
    On reparle du projet défendu par Corinne Faugeron qui n'est pas passé la dernière fois, en ajoutant que c'est le désir de Mme Hidalgo d'ouvrir au public le samedi les cours d'école.
    Une cour sera choisie par arrondissement, ouverte du 23 janvier au 24 avril de 10h00 à 18h00.
     
    Une expérience commence par l'école des Quatre-Fils avec un gardien et un service de nettoyage. 
    Mme Wirden fait  remarquer qu'on fera travailler ce gardien pendant le week-end et n'est pas tout à fait d'accord. 
     
    Travaux du Marché aux Fleurs. On garde la structure historique telle qu'elle.
    Jacques Boutault veut interdire le marché aux oiseaux et s'appuie sur la Ligue de la Protection des Oiseaux, la plus ancienne de France créée après la seconde guerre mondiale. 
    Une halle temporaire sera installée sur la place de Lutèce. 
    Les oiseaux ont diminué de moitié dans Paris et sont en danger. 
     
    Le Palais Brongniart (Bourse IIe) est sous contrat avec l'entreprise GL Events qui doit prendre en charge l'entretien du bâtiment. Restauration jusqu'en 2040 pour 3, 8 millions d'€. Il servira à l'événementiel,  à la location de bureaux et création de restaurants. 
     
    Concertation publique, (Hum !), jusqu'en 2021 pour le PLU (plan local d'urbanisme) qui doit prendre en compte le dérèglement climatique, donc plus restrictif.
     
    Aurélien Véron s'est insurgé contre les poteaux (plots) jaunes qui délimitent les pistes cyclables tellement hideux, soi-disant provisoires et du budget prévu pour apprendre aux petits et grands à faire du vélo !! Ils peuvent apprendre tout seuls non ?
     
    Avec mes amicales salutations.
    Paule Mazéo
     
     
    Postscriptum :
     
    (1) Paule Mazéo n'a pas assisté à la fin du conseil, où un vœu a été présenté par le Député de Paris Pacôme Rupin concernant le Portail Raoul et sa prise en charge par la mairie de Paris. Le vœu a été rejeté à ce stade par la majorité de Paris-centre. Nous reviendrons sur ce dossier dans un  prochain article.
     
    (2) La Directrice de cabinet du Maire nous communique :
    Je ne vous cache pas que le compte-rendu très libre et très raccourci (dans les deux sens
    du terme) de Mme Mazéo a un peu surpris les élues et les élus. Je me permets de préciser, à l’attention de vos lecteurs, que le conseil de secteur du
    30 novembre a duré plus de quatre heures avec 5 communications thématiques présentées,
    39 délibérations examinées, 8 vœux et question sur des sujets d’actualité débattus Vos lecteurs pourront en juger par eux-mêmes en consultant le procès-verbal qui sera
    disponible (comme tous les autres) dans quelques semaines sur le site de la mairie de
    Paris Centre :
    https://mairiepariscentre.paris.fr/pages/comptes-rendus-des-conseils-de-paris-centre-15999 Bien à vous, Isabelle Knafou Directrice de cabinet d’Ariel Weil, Maire de Paris Centre
     
     

     

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    Quai hôtel de ville 27 11 20Quai de l'Hôtel de Ville (IVe) (Photos VlM, clic gauche pour agrandir)

     

     

    Les conditions d'une promenade délicieuse au voisinage de la Seine étaient réunies cet après-midi : pas d'agitation en cette fin de confinement strict, peu de gens dans les rues, une température douce et un soleil juste suffisant pour donner du relief et des couleurs au paysage, sans éblouir et écraser comme en été.

    La promenade débute quai de l'Hôtel de ville. Cette voie, portion de la rive droite de la Seine, a reçu sa forme actuelle en 1836. Ses immeubles disparates mais charmants et les commerces/boutiques qui la bordent, la présence en contrebas de la Seine et la vue sur les îles, les bouquinistes et leurs coffres sans âge en font un lieu plein de charme et de romantisme.

    On y trouve une ligne de commerces variés, tous exceptionnels dans leur genre : la Librairie du Compagnonnage, Galerie 88 restaurant méditerranéen, Le Trumilou restaurant de terroir auvergnat,  Fernando Moreira, atelier de restauration d’œuvres d'art, Le Bel Canto où on dîne en écoutant des chanteurs d'opéras, les Thermes de Lutèce barbier d'exception et pour finir le café-restaurant Louis-Philippe avec sa grande terrasse et son patron haut en couleur.

    Bel canto 27 11 20

    Le Bel Canto vaut à lui seul une photo. Pour ses dîners chantés, il fait appel à de vrais professionnels du chant lyrique. Il faut compter 90 à 100 € par personne. A retenir pour célébrer un événement familial ou sentimental…

     

      île st louis quai de béthuneîle st louis hotel de ville

     

     

     

     

     

     

    En traversant la Seine par l'enfilade des ponts Louis-Philippe, St Louis et de l'Archevêché, on est séduit par les vues sur l'Hôtel de Ville et le quai d'Orléans de l'Ïle St Louis.

    Notre dame travaux 27 11 20

    L'occasion d'un regard attendri à Notre-Dame de Paris qu'on peut désormais observer sans cet écheveau de tubes très dense dont chaque élément a été retiré un à un par  les entreprises engagées dans la restauration de la cathédrale. L'édifice apparait sous un visage insolite car les voûtes, les arcs-boutants et tous les éléments architecturaux qui semblaient fragiles ont été renforcés par des étais en bois.

     

    Ste croix croisilllons 27 11 20

    Une bonne surprise enfin en revenant par Ste Croix de la Bretonnerie (branche ouest). Les travaux de voirie sont terminés. Des croisillons métalliques ont été implantés sur la chaussée pour dégager un espace piétons supplémentaire, sans contrepartie, il faut le souligner, pour les terrasses de bars…. On se demande toutefois si cette partie de la voirie restera définitivement coupée en son milieu par la marche du trottoir ?

    Un commentaire général en matière de propreté : est-ce dû au confinement ou à une réelle prise de conscience de la mairie de Paris, mais nos murs sont plus propres. Les façades-témoins rue des Archives, des Blancs-Manteaux, de la Verrerie, de Braque et autres sont débarrassées des affiches sauvages et des tags qui les défigurent généralement. Il reste à vérifier que les auteurs de ces dégradations ne reviennent pas sitôt la crise du COVID dépassée !

    GS

     

  • Bretagne illuminations noël 2020
    Éclairage des illuminations rue de Bretagne en présence du Maire Ariel Weil et de la télévision… allemande !

     

    C'est un groupe d'enfants qui a symboliquement actionné le bouton d'éclairage des illuminations 2020 rue de Bretagne. Philippe Gaudry, gérant des agences immobilière des Enfants Rouges-place des Vosges et président de l'association des commerçants de la rue de Bretagne a obtenu cette année une contribution financière de la mairie de Paris-centre et l'accord des membres de l'association pour une illumination dont la sobriété convient aux semaines de confinement que la COVID nous impose.

    GS