Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • P1010358Fête de la musique à hauteur de l'église et du cloître des Billettes (IVe) (Photo VlM)

     

    La photo témoigne de ce qu'a été la fête de la musique sur cette portion de la rue des Archives. Des décibels assourdissants qui sont le fruit de la compétition que se livrent les débitants de boissons, ont agressé les riverains pendant sept heures, jusqu'à ce que la musique prenne fin comme prévu à 02h00 du matin. Qui pourrait concevoir que ce rassemblement gigantesque était là pour célébrer Euterpe, muse de la musique ?

    En donnant davantage de latitude aux exploitants (deux heures de plus de sono, autorisation de nuit pour tous les bars), la Préfecture de Police doit être prudente car elle crée les conditions d'une opposition encore plus radicales entre les citoyens et les professionnels de la boisson et de la musique amplifiée. Deux lobbies qui font tout pour que les limites soient sans cesse repoussées. Avec quelque succès, hélàs, car le phénomène d'alcoolisation se développe à un rythme inquiétant chez les jeunes et entraine avec lui le marché des instruments de diffusion de musique synthétique, dont on sait à quel point ils menacent leurs capacités auditives.

     Photo-8Ambiance bon enfant en dansant le rock sur les pavés de la cour de l'Hôtel de la chasse et de la nature (Photo VlM!)

     

    Ailleurs cependant, il semble que la musique ait péniblement repris de ses droits. La place des Vosges a fait dans la diversité des formes, des genres et des instruments. Dans le IIIe, il y avait de la sono amplifiée place de Thorigny, où un nouvel exploitant semble avoir décidé de coloniser le peu d'espace libre qui reste ; la brasserie "La Perle" avait sa sono 150 mètres plus loin et répandait une odeur acre de merguez grillées ; à l'angle Charlot-Quatre Fils on pouvait en revanche voir et entendre un groupe d'hommes et de femmes faisant des vocalises ; au carrefour Archives, la brasserie avec sa grande terrasse accueillait un groupe de musique pop-rock, dont la puissance amplifiée laissait  peu de chance de se faire entendre au groupe celtique qui s'est produit avec sa harpe, ses violons et autres instruments naturels, jusque vers 22H00, sur la placette Temple-Haudriettes.

    De l'avis général, il y a eu un peu moins de bruit qu'en 2013. Ce qui est préoccupant aujour'hui, c'est la  concentration monstrueuse de personnes sur quelques sites qui deviennent incontrôlables. De l'avis général, le week-end prochain pourrait être pire encore.

    Le Maire Christophe Girard doit en être marri, lui qui nous écrivait il y a quelques jours : "Je n’ai pas l’intention que perdurent les débordements sur la voirie commune d’un quelconque établissement."

     

  •  Le_monde_secret_du_plancton2L'affiche de l'exposition "Le monde secret du plancton"

     

    A la « frontière du Marais », dans une espace de 400 m2, 11 boulevard Bourdon (IVe), face au port de l’Arsenal, le public a accès jusqu’au 26 juin, à travers la créativité d’étudiants et leur interprétation plastique, aux  missions du bateau Tara, qui prospecte actuellement sur la pollution plastique en mer Méditerranée et sur lequel travaillent scientifiques et artistes.

    Rémi Hamoir fait partie de la mission, artiste et professeur à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs, il a demandé à ses élèves et à ses collègues enseignants de s’exprimer sur le projet « Tara et le monde secret du plancton ». Une  façon originale et intéressante de nous sensibiliser aux questions liées à la pollution des mers.

    L’espace où se tient l’exposition baptisé Base Tara propose les réalisations des étudiants dont la créativité et l’interprétation sur le thème retenu étonnent.

    Nous vous recommandons de faire le détour en ce lieu. L’entrée est libre et l’ouverture fixée du lundi au samedi de 10h à 18h.

    Dominique Feutry

     

  • 800px-Pompidou_Centre_building_technologyL'Hôtel Dieu vu des quais de Seine
     

     Récemment le Directeur Général des Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, est revenu sur le dossier de suppression des urgences de l'Hôtel-Dieu. Sa proposition consiste à rouvrir les urgences pour les patients ne nécessitant pas de soins lourds et d'installer des logements sociaux.

    Le plus vieil hôpital de Paris historique situé au cœur de Paris accueillera donc des patients dits « ambulatoires »,  c’est-à-dire qui ressortiront le jour même. Les personnes âgées, la psychiatrie et les soins de rééducation ne sont pas oubliés dans ce projet. il est cependant réaffirmé que le  "fonctionnement sera  bi-sites avec l'hôpital Cochin" ce dernier devrait accueillir les cas plus lourds.

     

    Entree_Hotel-Dieu_de_Paris

    L'entrée de l'Hôtel Dieu

     

    Mais l’annonce comporte aussi un autre volet, celui des logements sociaux et des services sociaux qui feront partie du « nouveau » projet. Le financement à trouver serait obtenu au travers de cessions ciblées de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris dont le déficit dépassait 60 millions € l’an passé alors que l’objectif est de le ramener aux alentours de 50 millions € en  2014.

    Sans revenir sur la situation antérieure des urgences (se reporter à nos articles des 14 mai et 8 novembre 2013), ce pas en arrière, façon «  pas d'Echternach »,  est certes un léger mieux pour les habitants du centre de Paris, mais le dossier reste néanmoins à suivre…

    Le Maire du IVe, Chrsitophe Girard, a diiffusé à cette occasion le communiqué de presse que voici.

    Dominique Feutry

     

  •  800px-Pompidou_Centre_building_technologyInstallations techniques du Centre Pompidou

     

    Une effervescence inhabituelle a été constatée autour du Centre Pompidou ce jeudi 19 juin en fin de matinée.

    Le feu s’étant déclaré dans un local de climatisation sur une terrasse, les visiteurs du 6° étage ont été évacués à titre de prévention et les pompiers sont entrés en action.

    Plus de peur que de mal semble-t-il, la rue Beaubourg a été occupée un certain temps afin de s’assurer que tout risque était écarté. Les pompiers ont dépêché  d’importants moyens en rapport avec l'importance de la fréquentation du lieu.

     

  •  Velo_equipement_siteL'équipement obligatoire du cycliste

     

    L‘association AXA Prévention organise ce 20 juin une opération de sensibilisation à l’égard de cyclistes place de la Bastille afin que ces derniers roulent en totale sécurité.

    A l’aide d’animateurs, de jeux vidéo interactifs, l’objectif est d’évaluer les réflexes,  de montrer quelle est l’influence de la façon de pédaler sur le trajet…

    La préfecture de Police s’est jointe à cette opération et insistera plus particulièrement sur les questions de sécurité et d’équipement nécessaire (casque et gilet réfléchissant) lorsque l’on roule à vélo. Un questionnaire sera proposé et les gagnants recevront un KIT équipement bicyclette

    Cette initiative ne peut qu’améliorer la sécurité des deux roues non motorisés, améliorer le respect des règles de conduite et prévenir les accidents (voir à cet effet nos articles des 9 juin 2012 et 26 avril 2014).

    Dominique Feutry

     

  • Photo lXVII mai3Le triste état actuel de la plaque scellée sur le mur de la mairie du IIIe rappelant l'endroit où fut emprisonnée la famille royale lors de la Révolution (photo VlM!)

     

    Nombre de lecteurs de notre blog nous alertent et manifestent leur étonnement de voir l’état indigne dans lequel se trouve actuellement la plaque rappelant l’endroit où fut détenue la famille royale, c’est à dire la prison du Temple, lors de la Révolution.

    Cette sobre plaque, surtout indicative, est apposée sur le mur de la Mairie du IIIe arrondissement. Elle est fendue et un morceau important est manquant. Il y a quelque temps, ayant subi déjà des dégradations, les morceaux avaient été recollés, mais cette fois, trop abîmée, la plaque doit être remplacée.

    Les esprits chagrins s’exprimeront et trouveront, les années passant, que ce type de plaque commémorative/souvenir n’a plus grand intérêt. Les préoccupations actuelles sont autres et surtout d’un autre ordre. A quoi bon dépenser de l’argent pour la remplacer et puis cela coûte cher, les caisses ne sont pas si pleines, les priorités sont ailleurs.

     800px-Autre_tourelle_de_grosse_tourPhoto du tracé, lorsqu'il était encore bien visible, des tourelles du donjon du Temple rue Eugène Spuller

     

    Pourquoi aussi repeindre le tracé du bâtiment qui s’efface progressivement sur la chaussée devant la Mairie ou utiliser des clous ou des pierres plus pérennes ?

    Nous prétendons, au-delà de nos convictions propres, que notre Histoire est le ciment de notre société et qu’elle nous aide à comprendre les évolutions actuelles et futures. Elle ne doit donc pas être négligée.

    Nous pourrions à cet égard citer deux figures importantes du XXe siècle, Churchill et Alain.

    L’artisan de la victoire de 1945 n’a pas manqué à ce propos de dire « qu’un peuple qui oubliait son passé se condamnait à le revivre ».

    Le célèbre philosophe, quant à lui, a écrit que  " l’Histoire était un grand présent et pas seulement un passé ".

    Nous espérons que les édiles du IIIe qui ont approuvé un voeu émis dans ce sens en conseil de quartier, auront à cœur de remettre en état ce que leurs aînés nous ont laissé.

    Dominique Feutry

     

  • E

    Dominique Feutry et Gérard Simonet ont été reçus par le nouveau Commissaire Central ce jeudi 19 juin, entouré du Commandant Jean-Luc Beorchia, chef du bureau de coordination opérationnelle et d'une représentante de la Mission de Prévention et de Communication (MPC).

    En préambule, le Commissaire Moyse nous a annoncé qu'il connaissait bien l'arrondissement pour y avoir vécu rue Quincampoix. Connaissance qu'il s'est empressé néanmoins de rafraichir depuis son arrivée, en faisant le tour des points caractéristiques de son secteur, notamment le soir.

    Quelques jours seulement de présence dans sa fonction lui ont permis de situer les sujets sensibles. Nous n'avons pas été surpris que ses observations et ses analyses rejoignent largement les nôtres.

    C'est ce samedi 21 juin qu'il fera son baptême du feu chez nous avec la "Fête de la Musique". Un évènement, à l'origine artistique, consensuel et convivial, qui s'est progressivement transformé en surenchère de décibels entre débitants de boissons voisins.

    Les directives du Préfet de Police ont été transmises aux établissements recevant du public et de nombreux inspecteurs assureront la surveillance et la supervision du dispositif de sorte qu'il n'y ait pas de dérapage. On en accepte en tout cas l'augure.

    Pour notre part, comme chaque année, nous dresserons un bilan dès le lendemain. Il y aura d'autres rendez-vous difficiles avant le début des vacances. Il faudra que des leçons soient tirées de celui-ci.

    Eric Moyse accepte de rencontrer, d'ici fin septembre, les responsables et les porte-parole des structures décentralisées, associations, collectifs …. qui constituent les forces vives de "Vivre le Marais !" de sorte que chacun puisse exposer son dossier et recevoir des réponses.

     

     

  •  Strategique-foret

     

    Du 15 au 29 juin la place de l’Hôtel de ville (IVe), comme le jardin éphémère installé l’an passé à la  même époque (notre article du 20 juin 2013), change d’aspect et se transforme cette année  en forêt. En effet, profitant du centenaire de la guerre de 14-18, la Mairie de Paris en lien avec le  Ministère de la Défense , l’Office des Forêts, l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière ainsi que France Bois ont imaginé un exposition qui illustre autrement cet épisode de notre Histoire.

    Le Camp retranché de Paris (c'est-àdire les fortifications, telles des tranchées) édifié dans les forêts aux alentours de la capitale a ainsi été reconstitué, de même que les paysages forestiers détruits en prolongeant la réflexion sur les innovations qui depuis lors ont touché le bois et la forêt.  Deux cartes IGN ont été déployées représentant le territoire francilien, l’une abritant le camp retranché de Paris et l’autre le territoire concerné tel qu’il se présente aujourd’hui. Les visiteurs pourront se déplacer sur ces cartes. Bien entendu le parcours est illustré de documents, de photographies d’archives qui permettent de mieux comprendre  ce qui s’était passé lors de ce conflit et ce qu’il est advenu après.

     538x797xaffiche-1914-2014-strategique-foret-hotel-de-ville_jpg_pagespeed_ic_L0igM5lPv5L'affiche de l'exposition

     

    Nous avons remarqué dans cette intéressante exposition que le sujet des bois mitraillés n’était pas mentionné. Il faut savoir en effet qu’après la guerre tous les arbres qui avaient reçu des balles ou des éclats d’obus sont devenus "impropres à la consommation ». Les morceaux de métal incrustés provoquent pendant la croissance de l'arbre l’apparition de trainées noires indélébiles jusqu’au cœur du bois. De plus lors du sciage les lames de scies peuvent être fortement endommagées lorsqu’elles rencontrent du métal.

    Une exposition gratuite à voir care elle est inattendue à cet endroit et sur ce thème.

    Dominique Feutry

     

  • Bretagne simonneau magasin 17 06 14La "Boucherie de la Mairie", propriétaire Frédéric Simonneau, avec sa double devanture sur la rue de Bretagne et sur le Marché des Enfants Rouges (Photo VlM)

     

    Un bon boucher qui s'en va est toujours une perte. Ils étaient là depuis 1984 : Simonneau le père, Frédéric le fils l'actuel gérant et le petit-fils qui y fait déjà ses premières armes à 17 ans à peine.

    Ils tireront le rideau dimanche prochain, 22 juin 2014. A la place de ce commerce, c'est un chocolatier qui s'installera. Et pas des moindres : le maître-chocolatier Jean-Paul Hévin s'est porté acquéreur des murs et du fonds. Un autre commerce de bouche, certes, mais de fine bouche.

    Nous avons souhaité comprendre les raisons d'une telle évolution. Frédéric Simonneau s'en est ouvert à nous.

    Simonneau 17 06 14Frédéric Simonneau (40 ans) (Photo VlM)

     

    Il reconnait d'entrée de jeu qu'il a été sensible à l'offre qui lui a été faite. On devine que pour un commerce de luxe comme Hévin, c'est une obligation aujourd'hui d'avoir son enseigne dans le Haut-Marais et tout particulièrement dans cette rue de Bretagne qui est passée en une douzaine d'années du statut de rue populaire à celui plus prestigieux de "bon chic bon genre" qui caractérise la gentry bobo implantée là depuis déjà quelques années.

    Cette opportunité a pesé lourd dans la décision de la famille de changer de cadre de travail. Il y a pourtant d'autres raisons que M. Simonneau se plait à détailler : la baisse de sa clientèle, découragée par les difficultés de stationnement depuis que la rue a été réaménagée. Il évoque avec nostalgie l'époque où trois files de voitures stationnaient le long de la rue pendant que leurs conducteurs faisaient leurs courses. Pas sûr que nous éprouvions tous le même genre de regrets….

    Il constate aussi le changement du profil social des clients. Selon lui, les habitants du quartier sont massivement des touristes qui font appel à l'offre de logements en location à la semaine (800 € par semaine pour un 40 m², précise-t-il). Des gens qui ne cuisinent pas de la viande mais se contentent de l'offre de restauration rapide qui a fleuri un peu partout.

    Il souligne aussi que les résidents permanents sont souvent des personnes du show-bizz dont l'activité professionnelle les amène à se déplacer sans arrêt en France et à l'étranger. Une autre catégorie de consommateurs qui échappe aux commerces du quartier.

    Où ira-t-il désormais ? La décision n'est pas prise mais la famille pourrait déplacer son commerce dans le 93, à Aulnay-sous-bois par exemple. Frédéric Simonneau considère qu'il n'y a pas de problèmes de stationnement là-bas et il est convaincu, même s'il devait pratiquer des prix plus bas pour coller au marché, que ses marges seraient au moins aussi bonnes car les charges que subit habituellement un commerce sont plus faibles dans cette banlieue qu'à Paris.

    Quoiqu'il en soit, nous qui étions ses clients, nous lui disons notre déception de les voir partir (car le chocolat aussi fin soit-il ne remplace pas un bon gigot) et nous lui souhaitons le succès qu'il mérite.

    Bretagne 41 simonneau enseigne 17 06 14L'enseigne, pas tout à fait conforme car trop grande, mais belle sans aucun doute, que nous ne verrons plus (Photo VlM)

     

  •  MotoUn exemple d'incivilité boulevard Sébastopol : rouler en moto sur un trottoir  (Photo Le Monde)

     

    La nouvelle équipe municipale (Bruno Julliard et Christian Najdovsky) a reçu récemment les représentants de deux roues motorisées. La place de ces engins dans la ville avait fait débat lors de la dernière campagne et les candidats avaient promis qu’ils mettraient des mesures en place. Anne Hidalgo avait pour sa part fait preuve de bon sens en annonçant dans un premier temps que les motos devraient payer le parking comme tout le monde. Le chantage des "Motards en Colère" (qui sont institutionnellement "en colère", à quoi bon leur donner satisfaction ?) de manifester dans Paris l'avait fait renoncer dès le lendemain.

    Au lieu de cela, elle annonçait 20.000 places du parking supplémentaires pour 2020 et réitére sa promesse. Elle lance en outre avec les intéressés deux autres axes de réflexion sachant que la cohabitation entre les usagers de la rue et les motos n’est pas toujours bonne.

    Le premier consiste à actualiser la "charte des motards" afin de rappeler et peut-être renforcer en façade les bonnes pratiques à l’égard de l’espace public. Ce document, signé par Bertrand Delanoë et Denis Baupin avec les motards en 2007, avait été qualifié par nous de "charte scélérate" en cela qu'elle donnait aux motards des droits qui leur sont refusés par le code de la route, notamment la permission de stationner et de rouler sur les trottoirs pour s'y garer. Elle leur accordait également le droit contraire au code de "remonter les files". Une pratique pourtant très accidentogène, il convient de le rappeler au moment où les statistiques des accidents de la route sont en progression sensible particulièrement pour les deux-roues.

    Le second vise à associer la Préfecture de Police à des réunions de manière à échanger arrondissement par arrondissement sur la politique de verbalisation avec « le discernement qui doit la guider selon les instructions du Préfet de Police ». On peut craindre que la démarche ne vise qu'à étendre encore plus la tolérance de la police à l'égard du stationnement d'engins qui gènent la circulation des piétons. Nous nous y opposerons vivement, comme s'y est opposée l'association "Droits du Piéton", devant la justice, mettant en cause l'extrême tolérance dont font preuve généralement les agents du maintien de l'ordre.

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    Parc de stationnement motos

     

    Il n'est donc plus question de faire payer le stationnement et il est difficile d’imaginer ce qui ressortira des discussions sur la politique de verbalisation puisqu’il est déjà question dans  le « cahier des charges» de faire preuve de discernement. Si la Ville de Paris comme elle le dit « poursuit bien évidemment son travail mené avec la Préfecture de Police sur la sécurité routière, et notamment les actions de communication et de sensibilisation», il n’empêche que les incivilités concernant les deux roues motorisées comme les bicyclettes sont nombreuses.

    "Vivre le Marais !" comme d’autres associations attire régulièrement l’attention sur ce point y compris le fait qu'il s'agit de machines souvent bruyantes et qui polluent comme les automobiles (voir nos articles des 14 décembre 2013, 14 janvier, 29 mars et 20 mai 2014). La mairie a renouvelé sa subvention à l’achat d’un deux-roues électrique mais elle fait l'impasse sur le paiement du stationnement des deux roues.

    Pourtant la création de 20.000 places nouvelles de stationnement représente des coûts qui seront supportés par les parisiens dont beaucoup n’utilisent pas la moto….

    En attendant, il sera intéressant de suivre les résultats des échanges entre les représentants des deux roues motorisées et des pouvoirs publics. Nous refusons qu'ils débouchent sur des dispositions qui iraient à l'encontre de notre sécurité et de notre qualité de vie.

    Dominique Feutry