Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •   Photo 2Le demi-bicyclette fixée sur un mur de la place des Vosges

     

    La barre est franchie dans le jeu peu subtil consistant à sceller des demi-bicyclettes dans les murs du quartier.

    Après la rue des Francs-Bourgeois (IVe) depuis bientôt 19 mois (notre article du 19 novembre 2012) et aussi la rue de la Perle (notre article du 18 avril 2014), l’audace a conduit le ou les auteurs à s’en prendre à la Place des Vosges. Leur forfait est fixé dans un mur du XVIIème siècle de la porte qui débouche de la rue de Béarn (IIIe), non loin du N° 28.

    La  voilà rivée sans doute pour des années  sur l’un des lieux les plus emblématiques et historiques du Marais et de Paris. A moins que des vandales à la solde du propriétaire ou des hommes de main de la Mairie de Paris ne décident de lui faire un sort !

    Au fond, pourquoi ces artistes putatifs se priveraient-ils de telles facéties, si ces réalisations iconoclastes ne sont pas enlevées, laissant presque croire, avec le temps, qu’il s’agit de véritables enseignes.

    S'agissant de la place des Vosges, compte tenu du prestige dont jouit le lieu, nous préférons que les propriétaires avec l’aide des services compétents de la Ville fassent retirer au plus vite cet accrochage de rue qui n’a franchement rien à faire là et par la  même occasion appliquer le même traitement aux autres toutes proches.

    Photo 1Une autre vue de la demi-bicyclette

     

    Si encore cela avait été un demi carrosse, nous sommes à quelques pas de l’hôtel "Le Pavillon de la Reine", nous aurions pu y déceler une forme de clin d’œil mais non, malheureusement, nous sommes bien loin de cela !

    Le Général de Gaulle disait « qu’il était plus facile de sortir de Polytechnique que de l’ordinaire ». Montrons nous donc à la hauteur dans le cas présent car la Place des Vosges n’a franchement rien d'ordinaire et elle ne doit être ni traitée ni considérée de la sorte !

    Dominique Feutry

     

  • Marche_Sainte_Catherine_ws38913014La place du Marché Sainte-Catherine (IVe). Vue prise tôt le matin

     

    Nous avons à plusieurs reprises (notamment les articles des 23 juillet et 10 septembre 2013) évoqué la place du Marché Sainte-Catherine (IVe) et les soucis que rencontrent les riverains du fait des terrasses des nombreux bars-restaurants installés sur son pourtour.

    Pierre Colboc, architecte et président de "MARAIS-QUATRE", nous fait part de la démarche en cours pour des aménagements sur cette place. Nous publions ci-dessous sa déclaration :

    La place Sainte-Catherine est un bijou, urbain et architectural, que l’Histoire nous a légué.C'est aussi un havre de paix, à deux pas de la bruyante rue de Rivoli, qui est très apprécié des parisiens et des touristes, qui viennent s’y détendre, la plupart en consommant aux terrasses de cafés donnant sur la place et la rue Caron. Profitant de ce patrimoine et de ses visiteurs, les restaurateurs accueillent ces derniers dans des conditions de respect du périmètre de leurs terrasses, et d’attention au bruit qu’elles peuvent engendrer, qui posent parfois problème pour les riverains bordant cette place.

     

    6a00d8341d8a0f53ef0192ac23c6ea970dVue de la même place prise le soir alors que les terrasses sont occupées

     

    Pour parvenir à une meilleure harmonie entre les restaurateurs et les riverains, qui font la vie de ce lieu, une réflexion a commencé il y a quelques mois, avec pour objectif de les rassembler autour d’un projet commun, qui mette en valeur la place et permette à chacun d’en profiter, sans se nuire les uns les autres. Aussi, différentes idées sont à l’étude pour limiter les nuisances sonores émises par ces terrasses, particulièrement par beau temps, comme par exemple la pose d’absorbant acoustique sous les stores, des plantations ou des effets d’eau destinés à limiter l’extension des terrasses.

    Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des avancées qui pourraient en résulter. 

    Pierre Colboc

     

    "Vivre le Marais !" rappelle que le 23 mai dernier deux grandes tentes avaient été dressées par des riverains,  la mairie du IVe ayant prêté le mobilier, afin d'accueillir une exposition de vues anciennes de la place au début du XX° siècle. Une conférence de "l'Association de Sauvegarde du Paris Historique" par JL. Ricot a permis de mieux connaître l'histoire des lieux.

    Il est souhaitable que tous ces efforts aboutissent et permettent une vie plus harmonieuse entre les riverains et les commerçants de cet endroit si particulier du Marais.

     

  • Rodez vieille rueRodez, la vieille ville, ses maisons en encorbellement (Photo VlM)

     

    On se rappelle ce dérapage verbal de Bertrand Delanoë : "si vous n'aimez pas le bruit, allez vivre à Rodez !". Comme nous n'aimons pas particulièrement le bruit, c'est un fait, nous nous y sommes rendus pour constater et tenter d'excuser l'ancien Maire de Paris auprès des ruthénois (habitants de Rodez) pour cette déclaration désobligeante si on la prend au second degré, ce que M. Delanoë a de toute évidence voulu faire.

    Inspiré comme nous vraisemblablement par le désir de racheter les élites parisiennes, un visiteur prestigieux, le Président de la République François Hollande, est allé sur nos traces. Il a inauguré ce 30 mai 2014 le musée qu'on doit à Pierre Soulages, un homme de 94 ans qui a bien supporté de broyer du noir toute sa vie, au point d'en faire  la base de son art.

    Rodez maison soulages

    Voici sa maison natale (Photo VlM). Rien d'exceptionnel si ce n'est sa charpente en carène de bateau renversé (ou "à la Philibert Delorme"), telle qu'on la rencontre dans le Marais avec l'hôtel de Marle, 11 rue Payenne (IIIe), le premier bâtiment rénové au titre du plan de sauvegarde et de mise en valeur.

    Pierre Soulages a fourni à François Hollande l'occasion de souligner que "du noir peut jaillir la lumière", sous-entendant par là que les sondages calamiteux dont il est victime augurent peut-être d'un avenir radieux. Mais du bruit, bien qu'on soit à Rodez, il en a eu car des groupes de manifestants sont venus le houspiller. Il pourra à son retour en dire deux mots à l'ancien Maire de Paris pour lui signifier que cette ville n'est décidemment pas aussi calme qu'il l'a prétendu.

    On est loin quand même de la Butte aux Cailles (XIIIe) un soir d'été ou de la rue Jean-Pierre Timbaut (XIe) quelle que soit la saison. Les ruthénois sont des travailleurs qui se lèvent à cinq heures le matin et doivent de ce fait se reposer la nuit. Sur la place du marché, l'activité est bouillonnante. On y trouve tout ce qui fait la réputation gastronomique du Rouergue.

    L'architecture de la ville est riche de nombreuses constructions de style renaissance, telle cette maison  de maitre dont le portail ouvert n'interdit pas comme chez nous l'accès à la cour.

     

    Rodez maison de bonald  XV-XVIème siècleLa maison des Bonald (XVème -XVIème siècles. (Photos VlM)

     

    La cathédrale est surprenante. Construite entre les XIIIème et XVIème siècles, elle comporte deux tours massives à caractère défensif qui étaient enchâssées dans les murailles de la ville. Le style est gothique avec des éléments flamboyants dans la partie haute (frontispice).

    Rodez cathédraleLa cathédrale de Rodez (Photo VlM)

     

    En peu de temps c'est donc un double hommage qui a été rendu aux habitants de Rodez. Le nôtre, inspiré en creux par l'ancien Maire de Paris et celui du Président de la République, motivé nous l'espérons par son admiration pour un homme de la France profonde, qui a acquis une renommée mondiale en travaillant le noir. Cette France que les intellectuels de Paris devraient bien se garder de brocarder car elle recèle des valeurs qui dépassent bien souvent les nôtres.

    Gérard Simonet

     

     

  • St merri 14 who's nat 30 04 13Le Who's, bar-restaurant, 14 rue St Merri (IVe), anciennement "Curieux Spaghetti". A droite, la rue Pierre au Lard et au fond le Café de la Gare et le Théâtre Essaïon

     

    Cet établissement, dont le gérant n'est autre que celui du COX-BAR (15 rue des Archives) et du FREEDJ (35 rue Ste Croix de la Bretonnerie), est bien connu de tous ceux qui ont suivi les péripéties du projet de création d'une grande boite de nuit. On se souvient que ce local commercial a entretenu la crainte que les promoteurs du projet de "BAR-CLUB du 1-3 de la rue Pierre au Lard (IVe) ne réunissent les deux espaces pour n'en faire qu'un de plus grande capacité, avant d'afficher sans ambages dans leur cinquième et dernière demande de permis de construire que c'est bien ainsi qu'ils envisageaient la chose.

    On sait depuis que ce projet n'a pas abouti pour cause d'incompatibilité avec le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais révisé et de refus du permis de construire.

    Antérieurement à cette décision, le gérant du Who's avait demandé au Préfet de Police une autorisation d'ouverture de nuit. Cette autorisation lui avait été refusée. On apprenait le 24 avril 2013 que le Tribunal Administratif, saisi par l'intéressé, annulait ce refus et demandait au Préfet de revoir sa décision sous deux mois.

    Selon toute apparence, le Préfet de Police maintint sa position. Aussi, dès décembre 2013, le gérant formulait une nouvelle requête auprès du même tribunal pour que la décision du Préfet soit remise en cause à nouveau.

    C'est ce qui vient de se produire. Dans une décision rendue le 20 mai 2014, le Tribunal Administratif demande au Préfet une fois de plus de réexaminer la demande d'ouverture de nuit.

    "On ne discute pas des décisions de justice". Il n'est pas interdit cependant aux citoyens de s'interroger sur des décisions et, en l'espèce, de se demander qui a la responsabilité du maintien de l'ordre et qui est le mieux placé pour savoir si l'activité nocturne d'un bar présente des risques à cet égard.

    La tranquillité du Marais est en équilibre instable. Tout accroissement du nombre de bars de nuit peut le faire basculer. A l'heure actuelle, aucun bar de la rue n'a ce type d'autorisation. En créant un précédent, ce serait la porte ouverte à d'autres demandes. Quel motif pourrait être invoqué pour les rejeter ?

    Nous demandons au Préfet de Police de faire preuve de fermeté et s'il y a lieu d'être plus persuasif dans l'exposé des raisons, devant le tribunal, qui commandent sa conduite.

     

  •  Photo 4Les distributeurs de la Société Générale 32, rue des Archives (IVe) 

     

    A nouveau des jeunes gens sans doute originaires des pays de l’Est sévissent dans notre quartier près des distributeurs de billets. Ces « sauvageons »  pour lesquels nous avions déjà fait paraître un article (4 mai 2013 ) agissent en groupes très organisés et n’hésitent plus à être violents à l’égard de ceux qui leur résistent. Le point le plus exposé actuellement, après le distributeur du bureau de Poste du 62 rue des Archives (IIIe) et celui du bureau de Poste du 27 rue des Francs Bourgeois (IVe), concerne  les automates de la Société Générale 32 rue des Archives (IVe).

    Il y a  quelques jours, il nous a été signalé que pour la deuxième fois en peu de temps, un passant retirant de l'argent aux distributeurx s’est fait agresser  par de jeunes mineurs – filles et garçons – alors que  deux autres comparses étaient en guet sur le trottoir d'en face.  Heureusement  des personnes avisées sont venues à la rescousse en criant  "Police !" mais les petits délinquants se sont montrés très agressifs, vociférant et crachant.

    Photo - CopieUn des deux distributeurs du bureau de Poste situé 27 rue des Francs Bourgeois (IVe)

     

    La conclusion de ce phénomène qui perdure et semble bien tristement s’amplifier, est de respecter quelques consignes:

    –  Il faut éviter de retirer de l’argent dans un distributeur à une heure, ou dans une rue, où il y a peu de passants.

    – Il est nécessaire de vérifier que des jeunes ne rôdent pas aux abords de l’appareil. Souvent  ils font semblant de jouer ou de parler entre eux alors qu’ils commencent à observer les faits et gestes de leur future victime.

    – Il est recommandé de n’utiliser que des distributeurs installés à l’intérieur des locaux de l’agence bancaire équipée de caméras et d'où il est  plus difficile aux jeunes voleurs de s’enfuir rapidement.

    – Enfin il faut systématiquement porter plainte lorsque vous être victimes d’une telle agression même si la police, submergée par les vols perpétrés par ces adolescents, conseille plutôt une consignation des faits sur la main courante du commissariat.

    Restons vigilants et prudents face à cette insécurité lorsque nous retirons de l’argent aux distributeurs de billets afin de prévenir toute malveillance de rôdeurs aguerris prêts à vous dépouiller.

    Dominique Feutry

     

  •  800px-Hotel-d'Albret-31-rue-des-F

     

    Nous dénonçons souvent l'alcoolisme qui surtout chez les jeunes prend de l’ampleur (articles des 31 janvier, 25 juin, 20 octobre 2013 et 13 mai 2014). Ce fléau est à l'origine de nombreuses  nuisances qui souvent empestent la vie des habitants. Il suffit d'écouter les riverains qui se plaignent du bruit, des dégâts laissés sur la chaussée et les trottoirs (épanchements d'urine, vomis …). Mais cela ne serait rien si de surcroît nous n'avions pas à déplorer des bagarres ou des accidents graves voire mortels lorsque des personnes alcoolisées se mettent à conduire…

    Ainsi dimanche 18 mai un cycliste a été renversé par un chauffard qui a 6h45 du matin avait plus de 2 g d'alcool dans le sang… Faudra-t-il attendre que les accidents se multiplient pour que des réactions à la hauteur de l'enjeu soient prises ?

    La recrudescence de la consommation d'alcool est devenue un phénomène de société et les jeunes sont les plus touchés. Or chacun sait qu'outre les "perturbations " induites pour tout à chacun en ce domaine, les buveurs mettent en danger leur santé et le coût pour la collectivité est élevé (sécurité sociale…). De même dans le cadre de l’activité  professionnelle, celui qui a été confronté à des collaborateurs ou collègues alcooliques sait combien la gestion au quotidien est souvent une véritable galère car les solutions sont limitées. Nombreux aussi sont ceux qui ont constaté de visu le danger de voir quelqu'un conduire sous l'emprise de l'alcool quand ce n’est pas de stupéfiants.

     

    S1-Jeunes-et-alcool-au-volant-bonnet-d-ane-pour-la-France-3

    Seule une prévention volontariste et organisée reste la meilleure des méthodes sans négliger pour autant les sanctions à l'encontre des contrevenants et de ceux qui fabriquent, offrent et vendent de l'alcool sans discernement à des consommateurs "fragiles"…

    Nous sommes tous concernés par cette montée de l'alcoolisme et nous devons tout faire pour l'endiguer. Il faut cependant que les pouvoirs publics en soient totalement convaincus et qu'ils mettent les moyens en se comportant en leader et en réunissant tous les acteurs impliqués avec la volonté d'aboutir à un  plan d'actions et des mesures qui se traduiront rapidement par des améliorations sensibles.

    Dominique Feutry

     

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    ViewmultimediadocumentIntérieur de la Boutique de la Mairie de Paris "Paris Rendez-Vous" 29 rue de Rivoli (IVe) 

     

    Après avoir lancé  le 5 décembre dernier une boutique de vente en ligne de cadeaux, la Mairie de Paris transforme l’essai. Elle a ouvert un magasin, le 19 mai, au rez de chaussée de ses locaux,  29 rue de Rivoli (IVe), en face du BHV Marais.

    Il s’agit en fait d’un concept store, une formule très en vogue originaire des Etats-Unis,  sous  l’enseigne  "Paris Rendez-Vous", à l’image de ce qui existe déjà dans d’autres capitales de par le monde.

    Outre les espaces d’information (programmes d’événements culturels, invitations à des conférences, présence de l’Office du Tourisme l’été…) et d’exposition (le premier événement retenu s’intitule The Parisianer à l’Hôtel de Ville) qui sont proposés, il s’agit surtout d’une boutique de vente d’objets en lien avec Paris.

    Tous les gadgets-souvenirs seront proposés, ainsi que des produits et livres vendus par les musées municipaux. On trouve aussi bien les petits voiliers du Jardin du Luxembourg  que des sièges typiques des parcs de la capitale ou des denrées caractéristiques de maisons connues comme par exemple le Thé Mariage Frères ….

    Cette initiative est intéressante et permettra, nous l’espérons, à la Ville de Paris de réaliser quelques profits. Mais quel en sera l’usage ? De nouvelles subventions octroyées aux associations après cet impressionnante et curieuse avalanche de sommes qui viennent de leur être allouées lors de la dernière séance du Conseil le 19 mai dernier ?     

    Dominique Feutry

     

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    Paris-Tour-Bourgogne2

     Tour Jean Sans Peur 20 rue Etienne Marcel (IIe)

      

    Édifiée au début du XVe siècle par le duc Jean Ier de Bougogne, régent du  royaume sous le règne de Charles VI, la Tour Jean Sans Peur (notre article du 9 janvier 2010) qui se dresse un peu en retrait 20 rue Etienne Marcel (IIe) faisait partie du Palais des ducs de Bourgogne.

    Il s'agit de la plus haute tour civile de cette époque qui ait été conservée à Paris. On retiendra le magnifique escalier à vis qui s'y trouve dont la voûte figure parmi les chefs d'œuvre de la sculpture française. De nombreuses et intéressantes expositions, des conférences  sont régulièrement consacrées à la vie quotidienne au Moyen Age.

    Ce week-end, c'est-à-dire les samedi 24 et dimanche 25 mai, de 13h30 à 18h00, une animation spécifiquement médiévale est organisée dans ce magnifique édifice avec des jeux, des démonstrations de gens d'armes, des chants, des danses et autres activités retraçant les spécificités de cette époque.  

    Une visite est vivement recommandée pour ceux qui ne connaissent pas cet endroit surprenant.

    Dominique Feutry

  •  ImagesCATZWPT7Vue du commerce braqué 11 rue Portefoin (IIIe)
     

    Une attaque cette fois à l’aide d’une voiture-bélier a eu lieu jeudi 23 mai matin dans notre quartier 11, rue Portefoin, (IIIe). Les pompiers sont intervenus pour éteindre l’incendie de l’automobile en flammes qui avait servi à enfoncer la vitrine.  L’activité visée est celle de l'achat-vente d'or. Le braquage a été perpétré par trois individus motorisés et sans doute armés. Heureusement le  personnel, très choqué, a pu se cacher dans un endroit sécurisé des locaux et aucun des employés n’a été blessé. Il semble que le produit de l’effraction soit très modeste.

    Alors que cette nouvelle affaire s’ajoute à plusieurs autres,  alors que nous avons dénoncé la montée de l’insécurité après d’autres attaques du même type, plus  un assassinat et des vols à la tire, il devient difficile de soutenir que le Marais et le IIIe en particulier est un quartier tranquille ! En fait il est touché comme bon nombre d’autres par la montée de l’insécurité et les incivilités.

    Il devient urgent de mettre en œuvre des mesures afin de rassurer les habitants et les passants qui sont démunis face à de tels évènements et à la montée d’un tel climat qui ne favorisent pas la qualité de vie qu’ils sont pourtant en droit d’attendre. Osons croire que ces évènements malheureux ouvriront la voie à la prise de conscience par les décideurs que des mesures sont à prendre sans attendre, avec force volonté d’endiguer cette violence franchement inquiétante.

    Dominique Feutry

     

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    La-nuit-de-la-litterature-2014-89i6_jpg_pagespeed_ce_fs0RsS5pXCAffiche 2014 de la Nuit Européenne de la Littérature qui se tiendra dans le Marais le 24 mai

     

    Après le succès de la première édition le 1er juin 2013, la Nuit de la Littérature organisée dans 10 villes d’Europe se déroulera cette année le samedi 24 mai à Paris mais dans le quartier du Marais marquant ainsi son itinérance après avoir retenu le quartier Saint Germain des Prés l’an passé où s’étaient rendues plus de 2 200 personnes, un beau résultat pour une première. 

    L’objectif de cette manifestation festive est de faire connaître des traductions françaises récentes d’auteurs étrangers (hongrois, kurdes, tchèques, égyptiens, luxembourgeois, suisses…)  de tous genres et pour tous publics (poésie, roman, policier…).

    Colette4Intérieur de la librairie "les Cahiers de Colette" 23-25, rue Rambuteau (IIIe)

     

    Pour cette seconde édition, des centres culturels ont pris part au projet et les œuvres littéraires seront lues chaque heure par des comédiens français dans divers lieux du Marais, de 17h à minuit en présence de l’auteur et/ou du traducteur. Les lieux choisis sont des galeries, des librairies et des sites emblématiques du Marais tels que les Archives Nationales, la Maison de l’Europe ou le Centre Culturel Suisse.

    Pour obtenir davantage d’informations, nous vous conseillons de vous rendre sur le site :

    www.nuitdelalitterature.net