Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • Vertbois ami louis 26 11 11Chez l'Ami Louis le restaurant du 32 rue du Vertbois (IIIe) connu du monde entier 
     

     

    Il est de plus en plus question de l’ouverture prochaine de commerces de bouche dans plusieurs artères du Haut Marais, les rues du Notre Dame de Nazareth, du Vertbois et Volta (IIIe) dans le cadre du projet ambitieux, utopique ou fou, selon les qualificatifs employés, initié par l’homme d’affaires Cédric Naudon.

    Ce dernier qui a fait fortune aux Etats-Unis en ouvrant des Concept Stores orienté sur l’art de vivre et le design est revenu en France avec des idées dont celle de redynamiser la vie du quartier par ses commerces. Il a donc choisi notre quartier pour racheter et transformer des magasins (une  quarantaine environ) en fromagerie, boucherie, restaurant, glacier, épicerie ou quincaillerie…Une sorte de reconstitution de ce qui pouvait exister par le passé dans de tels lieux et qui a disparu avec le temps, la nostalgie pourrait-on croire. En fait il n’en est rien, le promoteur de ce renouveau souhaite, comme il le dit, « renouer avec… le beau et le bon », lui qui a baptisé son projet « la Rue Jeune ».

     

    Vertbois restaurant pramil 26 11 11Le restuarant Pramil installé 9 rue du Vertbois

     

    Pour ce faire, après avoir relancé le « Sergent Recruteur » devenu un restaurant étoilé 42 rue Saint-Louis-en-l’Ile (IVe), Cédric Naudon a réuni des designers et des architectes renommés venant de différents pays pour mener à bien son  projet.

    Mais au-delà du beau, il y a aussi le bon. Sur ce plan les boutiques seront achalandées avec des produits issus des meilleurs savoir-faire provenant de producteurs d’exception dans nos différents terroirs soucieux du respect de l’environnement.

     

    Vertbois tour prieuré st martin 24 11 11La tour du Prieuré Saint-Martin à l'entrée de la rue du Vertbois 

     

    Loin d’avoir réalisé cette métamorphose son promoteur pense déjà à la suite, une rue gourmande Rive Gauche…Notre quartier souvent qualifié de Bobo monte d’un cran dans "l’embourgeoisement", cette réappropriation des commerces le prouve à sa façon. Nous suivons le projet avec intérêt et avec attention aussi, car il est difficile pour nous et pour quiconque d'imaginer les conséquence qu'il aura sur la vie de nos quartiers.

    Il faudra d’ailleurs se faire à l’idée que les prochaines adresses à la mode seront celles des échoppes anciennes réinstallées aux numéros 11, 15, 22, 24, 26 et 56 de la rue du Vertbois ou bien au  49 rue Volta.

    Dominique Feutry

     

  • Musée picasso pergola centrale 06 05 14La partie centrale de la pergola va disparaitre sur quatre travées pour libérer la vue sur le monument (Photo VlM)

     

    En dépit de son intervention auprès du Premier Ministre Manuel Valls, Claude Picasso, le fils du maître de Malaga, n'a pu obtenir d'engagement pour une ouverture du musée au public en juin. C'est donc, selon toute vraisemblance, fin septembre de cette année que l'évènement aura lieu.

    Les riverains peuvent souffler un peu. Il n'y aura pas d'inauguration en catastrophe, pas de bousculade vers des locaux où les plâtres ne sont pas secs et où les gardiens n'auraient été que des figurants.

    Pourquoi donc avons-nous vécu ce psychodrame ? Laissons le temps faire son oeuvre pour que des conclusions dépassionnées soient tirées. La directrice générale, Anne Baldassari, a fait un travail considérable. A-t-elle su ou pu gérer ses relations avec les ministères concernés ? Son style de management en interne n'a-t-il pas suscité une bronca qui handicape aujourd'hui la productivité du personnel ? La responsabilité d'un établissement de cette importance a pu aussi nourrir des convoitises fatales.

    Avec ou sans Anne Baldassari, ce musée dans sa nouvelle configuration ouvrira donc fin septembre avec une fréquentation plus que doublée. Jean qui pleure, au nom des riverains, se plaint de devoir subir un nombre accru de visiteurs dans un quartier où l'espace nous est compté. Jean qui rit, pour les commerçants du secteur, se félicite de voir la fin d'une période de quatre ans de fermeture pour travaux qui a gelé les affaires.

    Entre ces deux symboles, plus que jamais nous devrons être attentifs au comportement raisonnable des uns et des autres. L'afflux de clients ne donne pas tous les droits à ceux qui en bénéficient. Il faudra veiller attentivement au respect de l'espace public, mis à mal par des terrasses qui explosent et au bruit qui empoisonne les soirées et les nuits de ceux qui vivent autour.

    A propos des cars, ceux notamment qui amèneront les enfants des écoles, le Maire précise qu'ils arriveront par la rue des Filles du Calvaire puis la rue Vieille du Temple et qu'ils stationneront juste le temps de débarquer leurs passagers et de s'en aller. M. Aidenbaum ne croit pas qu'il s'agisse d'une gêne plus importante que celle que nous avons connue. On réalise qu'ils devront néanmoins revenir pour l'opération de récupération, ce qui a pour effet de doubler le transit. Ce sera clairement un sujet sur lequel on devrait revenir si les craintes largement manifestées s'avéraient fondées.

    On en vient à la fameuse pergola. Pierre Aidenbaum s'en est ému. Compréhensive, la direction du musée a accepté de supprimer les travées centrales, de sorte que la vue de l'hôtel depuis le jardin public soit à nouveau libérée. Leur retrait sera effectif le 15 mai.

    Musée picasso  algécos 06 05 14Algécos à hauteur du 95 rue Vieille du Temple (Photo VlM)

     

    A la même date, les algécos qui encombrent la rue Vieille du Temple seront retirés. Le carrefour va reprendre sa respiration.

    Gérard Simonet

     

    Post-scriptum du 13 mai

    La présidente du musée a été remerciée hier au cours d'un entretien avec la Minitre Aurélie Filippetti. Son remplaçant sera désigné sous quinze jours. Elle réalisera cependant l'accrochage des oeuvres qui seront exposées le jour de l'inauguration. Geste symbolique qui lui attribue le mérite d'avoir transformé le musée en dépit de l'issue calamiteuse que nous vivons aujourd'hui.

    Les habitants du quartier quant à eux restent mobilisés. Ils ne veulent ni des défilés de cars, ni de la pergola du jardin, même amputée de quelques modules.

     

     

     

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    3695_l-image-du-jour-apple-toujours-reine-de-la-place-des-vosgesImmense publicité cachant l'Hôtel de Laffemas 22 place des Vosges (IVe)

     

    La presse relate dans ses colonnes la demande de la Ministre  de la Culture Aurélie Filippetti exigeant le retrait immédiat de l’immense publicité apposée devant l’hôtel particulier de Laffemas au N° 22, classé Monument Historique depuis 1920 dont le toit avait brûlé en mai 2011. Installé depuis 2012, il est vrai que cet affichage de 110 m2 surprend et tardait à être enlevé, les publicités de grande marques se succédant les unes après les autres. Des riverains ont saisi la Ministre  qui a jugé  que ce panneau était resté assez de temps pour financer la restauration même si celle-ci a pris de retard !

    Nous avons parlé de cette nouvelle façon de financer une partie des travaux de restauration d’immeubles et de monuments bien placés dans les grandes villes dans un article du 10 février 2014. A Paris pourtant le Palais de Justice est caché par une publicité gigantesque  tel a été le cas aussi du Louvre, du Musée d’Orsay.

    La question est de savoir s’i faut accepter temporairement ces publicités qui cachent le plus souvent des échafaudages et allègent la facture de copropriétaires ou des contribuables que nous sommes. Ou s’il est préférable de les interdire purement et simplement au risque de retarder, voire reporter à plus tard, des travaux indispensables alors qu’en ces temps de restrictions budgètaires, les financements sont difficiles à boucler. Il est cornélien d’interdire à un endroit ces publicités et de les tolérer à un autre  au risque de se priver d’une source de financement souvent non négligeable.

    SIPA-Bâche publicitaire du Palais de Justice de Paris (Photo Metro News)

     

    Est-il préférable de voir pendant quelques années des panneaux publicitaires sur des façades ou de voir pendant des décennies les façades elles-mêmes enlaidies par les outrages du temps ?

    Ce  genre de dilemme devrait être assez vite résolu et  la décision s’appliquer alors uniformément, sinon la polémique enflera et les recours se multiplieront.

    Dominique Feutry

     

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    8254405_4_zVue de l'immeuble abritant l'hôtel Dupond-Smith 2 rue des Guillemites (IVe)

     

    Un nouvel hôtel vient d’ouvrir en plein cœur du Marais au 2 rue des Guillemites (IVe).

    L'hôtel Dupond-Smith, tel est son nom, se présente comme un établissement qui veut « s’affirmer sans s’afficher… » ainsi qu'il ressort de la publicité

    Les chambres, au nombre de 8, sont décorées de façon très design avec toutes les commodités actuelles (internet haut débit, climatisation, machine à café individuelle…).

    Dès que l'on pénétre dans l'hôtel, un joli salon très actuel  accueille le client et donne le ton de l'ensemble dont la décoration est particulièrement soignée et raffinée. Seul détail le prix des chambres qui oscille entre 378 à 519 €.

     

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    Vue d'une des 8 chambres de l'hôtel Dupond-Smith

     

    Signalons que la rue des Guillemites, est très ancienne. Elle mesure 88 m de long et conserve un aspect médiéval tout comme la rue Aubriot qui lui est parallèle. L’arrière de l'hôtel Amelot de Bisseuil, (l’hôtel des Ambassadeurs de Hollande) donne dans la partie la plus étroite de la rue des Guillemites. C'est aux abords de cet édifice que fut assassiné Louis, duc d’Orléans, frère de Charles VI.

    Un ancien passage, dit des Singes, reliait à travers des cours la rue Vieille du Temple à la rue des Guillemites à travers les cours des immeubles. Il a disparu en 1981.

    L'origine du nom de la rue est due aux moines mendiants ermites de l’ordre de Saint-Guillaume qui furent appelés "les guillaumites" par les Parisiens et s'établirent un temps au XIIIe siècle, à cet endroit, à la place des Serfs de la Vierge. La partie sud de la rue fut ouverte en 1250. Elle s'appela rue des Singes jusqu’en1868. Notons qu'une partie de la rue a été supprimée en 1952, remplacée par le square actuel Charles-Victor Langlois,

    Cette rénovation réussie de l'immeuble abritant l'hôtel participe à l'amélioration du quartier et à la diversification des ses activités commerciales, ce qui réjouit les riverains et les amoureux du Marais.

    Dominique Feutry

     

    Additif

    Comme une plaque l'indique encore, la rue des Guillemites se prolongeait au-delà du square (espace dégagé par suite du bombardement dont il a été question dans un précédent article). Elle porte actuellement le nom de l'Abbé Migne. Ce prêtre a consacré sa vie à mettre, pour la première fois à la portée de tous grâce à l'édition, les textes patristiques dont l'étude était jusque-là réservée aux théologiens et aux ecclésiastiques. Cela lui a valu les foudres de son évêque, puis du Pape lui-même. La "Patrologie latine" et la "Patrologie grecque" restent des collections uniques, incomparables et fondamentales en dépit des erreurs qui s'y sont immanquablement glissées et de ses insuffisances au regard des exigences actuelles.

    Marie-Germaine Dorgeuille

    Marais-Quatre

     

     

  • Musée picasso structure jardin 01 05 14Structure démesurée en acier galvanisé installée dans la cour de l'hôtel Pierre Aubert de Fontenay (surnommé "hôtel Salé" car son propriétaire collectait la gabelle), milieu XVIIème siècle (photo VlM)

     

    L'affaire du musée Picasso n'avait pas besoin de cette nouvelle péripétie pour dégager un parfum de scandale. Deux journaux, chacun à sa manière, en analysent les ingrédients.

    "Libération" de son côté, dans un article du 22 avril, suggère que la direction du musée a effectué des travaux avant l'obtention du permis de construire, comme un vulgaire citoyen frondeur. Et rappelle, ce qui est vrai, qu'il s'agit d'une infraction pénale passible des tribunaux correctionnels.

    En effet, un permis de construire est affiché 5 rue de Thorigny (IIIe). Il est daté du 8 avril 2014, une date récente qui conduit à se demander comment les travaux qui sont réputés terminés à ce jour, auraient pu s'exécuter dans un intervalle aussi court. C'est donc qu'ils ont commencé avant. CQFD…

    "Le Figaro" a pris le relais hier en offrant une tribune d'une page et demie à Claude Picasso, l'héritier du maître. Au nom de la famille, qui semble avoir des intérêts autres que sentimentaux dans l'établissement public qui gère le musée, il exige que l'ouverture ait lieu avant la fin du mois de juin. Il suffit de regarder le chantier pour se rendre compte de la gageure. Et naturellement on ne perçoit pas tout. Qu'en  est-il des extensions souterraines, de l'auditorium, des locaux sociaux, de la "salle pédagogique" ?

    On apprend également que les gardiens ne sont pas encore recrutés. Bref, nous nous trouvons en face d'un chantier dont les plus optimistes disent qu'il ne peut pas accueillir du public avant la fin du mois de septembre. Cette perspective rend Claude Picasso nerveux. Il compte sur la conservatrice Anne Baldassari pour tenir les engagements de l'Etat, mais il sent bien que le soutien de la Ministre Aurélie Filippetti n'est pas assuré. A juste titre nous semble-t-il.

    Il faut rappeler qu'en novembre 2012, l'ouverture du musée était annoncée pour le 1er octobre 2013 !

    Beaucoup, en effet, condamnent le gigantisme du projet censé déverser dans le quartier trois fois plus de visiteurs qu'auparavant, des dépassements de coûts qui font penser aux Halles et la laideur des constructions additionnelles qu'il faudra cacher sous de la végétation pour qu'elles ne jurent pas trop.

    Il y a un troisième volet, latent mais réel, à cette problématique : les riverains. Ils n'ont jamais été consultés, et se plaignent des quatre années de travaux qu'ils ont subis, de l'indigence esthétique des bâtiments d'extension, qui viennent lécher la façade XVIIème du bel hôtel de Fontenay, et puis, comble de la provocation à leurs yeux, la découverte il y a quelques jours de cette forêt de poutrelles en acier galvanisé. Elle ferme désormais la vue sur la façade arrière de l'hôtel depuis le jardin public Léonor Fini.

    Musée picasso pergola 03 05 14Vue occultée de la façade du musée depuis le square Léonor Fini (Photo VlM)

     

    Intérrogée par nous, la direction générale nous répond ceci :

    "Cette structure en acier galvanisé constitue la pergola définitive du jardin redessiné par le paysagiste Erik Dhont. Cette pergola ornementale …., rappelle le caractère de l’Hôtel Salé. Elle sera habillée de plantes grimpantes odorantes et florifères telles que rosiers grimpants, clématites et glycines.. Dans l’axe central, en fin de perspective une demi-sphère en escaliers sera le pendant du grand escalier classé. En limite du jardin public situé à l’arrière de la grille, les rosiers en grappes de type moschata, ainsi que des rosiers remontants assureront la liaison entre le jardin de l’hôtel et le jardin public. Les arbres proposés sont caractérisés par leur feuillage translucide et leurs couleurs chatoyantes".

    Au lieu de chercher à reproduire les jardins suspendus de Babylone, nous sommes d'avis que le musée aurait pu faire l'économie de cet écran – fût-il florifère – et se contenter de la grille actuelle qui permet au public de bénéficier d'une vue généreuse sur l'hôtel. S'agit-il une fois encore du syndrome de la canopée des Halles, monstrueuse structure qui ne semble avoir été conçue que pour satisfaire l'égo d'architectes qui ambitionnent de laisser leur signature à une oeuvre qui fait polémique, et espèrent renouveler l'exploit de Gustave Eiffel dont la tour a été vilipendée avant de connaitre le succès universel que l'on sait.

    Personne à ce jour ne s'est préoccupé de l'opinion des habitants. Les riverains sont remontés par cette goutte d'eau de la pergola qui fait déborder le vase. Constatant que le dossier des travaux n'est pas diaphane, qu'aucune information ne leur a été donnée sur le traitement des cars de touristes (on se demande une fois de plus à quoi servent les conseils de quartiers !), ils se concertent et pourraient décider de former un recours contre le permis de construire devant le Tribunal Administratif. Il est temps que les responsables réagissent. Nous rencontrons le Maire Pierre Aidenbaum dès le début de la semaine prochaine.

    Gérard Simonet

     

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    Gotlib-affiche

    Affiche de l'exposition Gotlib

     

    Jusqu'au 27 juillet prochain, le Musée d'Art et d'Histoire du Judaisme 71, rue du Temple (IIIe) met à l'honneur une importante figure  de la bande dessinée française, le dessinateur Marcel Gotlieb, dit Gotlib.
    Deux cents planches originales (publiées mais jamais exposées), des archives photographiques, écrites et audiovisuelles sont exposées et retracent le parcours de l’homme et de l’artiste.

    Né à Paris en 1934, Marcel Mordekhaï, fils d'un peintre en bâtiment  et d'une couturière, tous deux immigrés, Gotlib restera marqué par l'extermination de son père par les nazis.

    En 1962, il fait ses débuts dans la bande dessinée au journal Vaillant. Trois ans plus tard, il entre à Pilote. Avec René Goscinny,  il crée « Les Dingodossiers ». En 1972, il participeà la publication de "L’Écho des Savanes". À partir de 1975, il fonde son propre journal, Fluide Glacial. Gotlib est couronné en 1991 par le grand prix du Salon International de la Bande Dessinée d’Angoulême.

     

    Gotlib-trait-pour-traitPhotographie de l'artiste 

     

    Les spécialistes de la BD soulignent chez Gotlib son goût pour l’autoportrait, les gags, la satire, l’humour noir et les jeux de langage. Avec ses personnages (la Coccinelle, Gai-Luron, le professeur Burp, Superdupont…. Charolles), il place le lecteur face aux excès de l’homme, être mélancolique et fragile, souvent pris aux pièges de ses désirs et de son instinct.

     

    Super-dupont1Le français vu par Gotlib

     

    Au fil de l’exposition, on croisera ses maîtres comme ses complices tels que René Goscinny, André Franquin ou les Marx Brothers Fred, Lob, Solé ou les Monty Python…

    Une exposition réussie que nous conseillons car elle met bien en exergue tous nos travers.

     

    Ouverture:

    Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 11 h à 18 h
    Fermeture des caisses à 17 h 15

    Mercredi : 11 h à 21 h
    Fermeture des caisses à 20 h

    Dimanche : 10 h à 19 h
    Fermeture des caisses à 18 h

     

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    Super-dupont1Les voitures de pompiers le long de l' école Saint-Merri (IVe) (Photo Le Parisien) 

     

    Certains ont pu être étonnés hier vendredi matin de voir la rue du Renard (IVe) fermée à la circulation. Une intoxication a nécessité l'intervention des pompiers et de la Croix Rouge à la piscine municipale Saint-Merri et l'école dû être évacuée.

    Vingt-trois personnes (18 enfants de plusieurs écoles et 5 adultes) souffrant d’irritations ont été prises en charge par les médecins des pompiers. Six ont dû être hospitalisées pour des examens complémentaires 

    Il s'agirait d'un déversement accidentel de javel qui aurait entraîné des émanations toxiques dont ont souffert des éléves et des accompagnateurs de plusieurs écoles qui se trouvaient en cours de natation à ce moment là.
     
    Un transporteur aurait semble-t-il déversé un produit dans les égouts de la piscine. 

    La rue du Renard a été rouverte à la circulation en début d'après-midi. 

    Dominique Feutry

     

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  • Viewmultimediadocument (1)
    Terrasse encombrée par les tables et chaises du restaurant, les piétons doivent marcher sur la chaussée

     

    L’été n’est plus très loin, ce qui favorise  l’occupation des trottoirs par la prolifération de terrasses. Elles sont souvent installées à des endroits étroits et le pauvre piéton n’a plus comme alternative que d’emprunter la chaussée pour passer.

    Les autorisations de terrasses,  détaillées par arrondissement, publiées par la Direction de l’Urbanisme (Sous-Direction du Permis de Construire et du Paysage de la rue),  permettent de connaitre les dispositions attachées telle que notamment la surface octroyée. Mais là où le bât blesse, ce sont les contrôles et les sanctions insuffisantes infligées à l’égard des contrevenants qui n’en ont cure et occupent le maximum de surface  possible. Bien entendu, si de surcroit ces surfaces occupées le sont aussi par des potelets, un poteau auquel sont attachés des deux roues, le passant se demande s’il ne va pas rebrousser chemin ? Comment le parent poussant la poussette de son enfant, la personne âgée ou handicapée peuvent-ils avancer face à ces obstacles ?

    Marcher sur la chaussée est dangereux car outre la circulation habituelle, il y a maintenant les vélos qui roulent en contresens voire des deux roues motorisés, que la voie soit ou non en zone 30, cela ne change pas grand-chose.

    6a00d8341d8a0f53ef017eeb291075970dUn établissement de la rue Rambuteau (IIIe) et sa terrasse extensive  (Photo VlM)

     

    Nous ne dirons jamais assez combien nombre de propriétaires de bars-restaurants abusent des autorisations de terrasse qui leur sont délivrées en s’étendant au-delà des clous ? Toutes les terrasses autorisées sont en effet délimitées par des clous à large tête, c’est-à-dire des pastilles en cuivre ou en aluminium espacées et  vissées dans le sol figurant le périmètre accordé.  Une  affichette, qui doit être apposée sur la vitrine de l’établissement, donne diverses informations dont un plan décrivant la surface autorisée et  la durée de l’accord…

    Entre ceux qui n’ont aucune autorisation et ceux qui occupent davantage d’espace que le droit qui leur a été donné, ou bien ceux qui considèrent le trottoir comme leur domaine privé, il  y a fort à dire et fort à faire.

    Comment se fait-il que le non-droit prime à un tel point sur le droit ? Pourquoi et comment en est-on arrivé là ?  Quelles mesures, autres que celles assez inefficaces actuellement en vigueur, faudrait-il mettre en place pour faire respecter le règlement ? Enfin, face à ce laxisme, quid de l’utilité de développer les zones de rencontres ?

    L’exemple de la portion réaménagée de la rue Rambuteau (IIIe et IVe), entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint-Martin, laisse pantois, tant la surface laissée aux piétons par les restaurateurs est ridicule. Faut-il aménager l’autre portion de la rue Rambuteau et dépenser les deniers de la collectivité pour le seul bénéfice de ces exploitants et de certains commerces, dès lors que les règles du jeu sont dévoyées ?

    Dominique Feutry

     

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  •  20140415_132739-734fdLa tour en restauration et le mur qui la cache dans le jardin situé entre la rue des Rosiers et la rue des Francs Bourgeois (Photo Eric Patry)

     

    Une Tour de l'enceinte de Philippe Auguste vient d’être mise au jour au 10 rue des Rosiers dans le futur jardin public qui sera ouvert prochainement. Une réhabilitation attendue depuis des années, à l'instar du long déroulement de l'aménagement du Jardin Anne Franck, impasse Berthaud (IIIe).

    Des habitants de la rue des Rosiers assistent de leur immeuble à l’avancement des travaux. Ils nous alertent sur les anomalies qu'ils constatent concernant la rénovation en cours de la Tour. Celle-ci est construite en grande partie sur des terrains appartenant à la Ville de Paris (futur jardin public) et une petite partie extérieure restante est sur une parcelle privative gérée par Paris Habitat. Or ce qui est surprenant, la restauration et la rénovation de ce vestige de l'enceinte de Philippe Auguste n'est pas reprise dans son intégralité. Rien ne semble prévu pour sa rénovation du côté de la partie privative.

    Alors qu’au début du projet, il était bien prévu que le mur (plus haut que la Tour) qui apparaît clairement sur la photo soit écrêté pour mettre en valeur le monument, il semble qu' une décision contraire semble avoir été prise depuis peu. Cette décision semble curieuse car la Tour sera en partie cachée par le mur en question qui est plus élevé.

    Nous nous trouvons donc face à un paradoxe, seule une partie du monument serait restaurée et le mur qui le cache ne sera pas abaissé pour mettre la tour en valeur. Curieuse situation ?

    L'architecte des Bâtiments de France et des élus, ainsi que des historiens ont été informés par des riverains. Il faut absolument en effet que la Tour soit restaurée dans son intégralité et qu'elle soit totalement visible dans le jardin.

    "Vivre le Marais !" va intervenir de son côté auprès des décideurs afin d'apporter sa pierre dans la résolution de ce dossier assez surprenant à vrai dire.

    Dominique Feutry

     

    A la suite de remarques d'une de nos lectrices nous précisons les points suivants: 

    " Si l'on observe attentivement le plan Bretez/Turgot, on la distingue très
    précisément, cette tour. L'historien Alexandre Gady s'appuie certainement, entre autres, sur ce document, pour affimer que la tour se trouvait alors dans le jardin de l'Hôtel d'Albray. Elle aurait été
    transformée au XVIIème siècle en chapelle, il en donne même une photographie
    datant de 1990. Est-ce encore visible actuellement ? Ce serait une raison supplémentaire d'en
    obtenir la restauration.
    Il y avait aussi un fragment de l'enceinte de Ph A dans l'immeuble de la
    Société des cendres, a-t-il été conservé!"

    La presse a relayé ce dossier et nous avons appris, le 06 mai, qu'il avait été décidé de restaurer toute la tour et non une partie,ce dont nous nous réjouissons. Nous restons nénamoins attentifs à l'évolution de ce dossier.  

    Nouis signalons qu'il est possible de signer la pétition qui a été lancée à propos de cette restauration à l'adresse  mail  ericpatry@free.fr

     

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  • Mains croisées vivre parisVisuel de "Vivre Paris !", réseau d'associations parisiennes qui défendent la qualité de vie dans la capitale

     

    Une trentaine d'associations sont maintenant regroupées dans "Vivre Paris !". Notre association en fait partie et se réjouit de constater que ses rangs grossissent régulièrement, au fil de la prise de conscience des citoyens parisiens qu'on ne peut pas leur imposer, sans qu'ils réagissent, des nuisances environnementales qui portent atteinte à leur droit d'accéder sans entraves à l'espace public et de dormir la nuit.

    Une lettre ouverte est adressée aujourd'hui à Mme Anne Hidalgo, Maire de Paris et à M. Benard Boucault, Préfet de Police, pour leur rappeler nos attentes. Télécharger le PDF de la lettre