Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •   ImagesAffiche de la RATP annonçant le Grand Prix de la Poésie 2014

    A compter du 17 mars et jusqu’au 13 avril, la RATP propose son concours annuel de poésie 2014. La participation est simple, il suffit de déposer la page dédiée à cet effet par la régie un poème court (5 lignes maximum) ou long (12 lignes maximum), le tout en vers ou en prose et comprenant 600 signes maximum. Ouvert à toute personne n’ayant jamais publié d’œuvre littéraire ce concours réunit chaque année plusieurs milliers de poètes. Est prévue pour les moins de 12 ans une catégorie « enfant ».

    Pour participer, il suffit de se rendre sur le site de la RATP. 100 finalistes seront sélectionnés, invités pour la remise des prix aux 10 lauréats. Ces derniers seront récompensés et leurs écrits seront affichés dans le réseau RATP durant l’été.

    Nous parlons assez peu de poésie, pourtant beaucoup de manifestations sont organisées autour de cet art plus confidentiel que la peinture ou la musique. Nous sommes d’ailleurs tout proche de la Maison de la Poésie (notre article du 28 mai 2013) qui est située Passage Molière, 157 rue Saint Martin (IIIe).

    Nous vous signalons la programmation en ce lieu, dimanche prochain 23 mars à 16h00, de la lecture intégrale de la Chanson de Roland, avec la participation de Denis Podalydés de la Comédie Française (contact maison de la poésie).

    Dominique Feutry

     

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    4383395_3_eed2_paris-dans-un-nuage-de-pollution-le-14-mars_b1720fcdd2cb9f3d7f46da1cf49da2e1Vue de Notre Dame le 14 mars 2014, voilée par la pollution

     

    La France, et Paris en particulier, vit depuis plusieurs jours consécutifs sous un couvercle de pollution.

    Quatre polluants atmosphériques sont particulièrement concernés  et mesurés en raison de leur dangerosité pour la santé : les particules fines (PM 10 et PM 2,5), le dioxyde d'azote (NO2), le monoxyde de carbone (CO) et l'ozone (O3). Les particules fines en suspension dans l'air (« particulate matter », PM, en anglais) sont principalement émises par le trafic routier (dont 70 % proviennent, en Ile-de-France, de la combustion du gazole), du chauffage au bois, de la transformation d'énergie par l'industrie et de l'agriculture avec l'utilisation d'engrais (article du 14 novembre 2012).

    Sur ce dossier, pour lequel nous avions alerté dès 2009 (article du 8 avril) et à plusieurs reprises ensuite, nous nous interrogeons sur l'attitude des autorités, de la Mairie de Paris en particulier qui n’a pas pris véritablement le dossier en main. Il faut que des mesures soient faites aux heures de pointe et dans les rues étroites de nos quartiers, envahies par des véhicules polluants. On donne de la nourriture BIO aux enfants des écoles mais on ne se préoccupe pas de ce qu'ils respirent. Il faut le savoir, AIRPARIF dispose sur Paris de plusieurs "stations de mesure permanentes" mais en nombre insuffisant . Pour ce qui nous concerne, la plus proche se trouvait sur l'esplanade des Halles et a été fermée depuis novembre 2010 en raison des travaux de réaménagement toujours en cours à cet endroit. Il ne reste donc que la station du 28 quai des Célestins (IVe), de surcroît en bord de Seine et celle place Igor Stravinsky (IVe). Ce qui est peu pour un quartier aussi dense que le Marais!

     On ne cherche pas à connaître la pollution dans les rues encombrées, car les politiques ne veulent pas de décisions drastiques qui réduiraient la circulation des véhicules motorisés. *

    Les mesures annoncées il y a quelques mois sont bien trop timides, qu’il s’agisse de celles pour les usagers des bicyclettes, de la multiplication des zones 30, de l’interdiction des véhicules les plus polluants, de la réduction de la vitesse sur le périphérique ou de développement des véhicules électriques.

    Qu’en est-il aussi des deux roues motorisées qui polluent comme les autres véhicules à moteur et qui pourtant s'opposent depuis quatre ans à l'application du décret exigeant leur contrôle technique.

    Nous entendons aussi souvent qu’"Il n'est pas question de faire du centre de Paris un sanctuaire !". Mais alors est-il préférable de laisser les gens s'asphyxier et s'inquiéter des récentes alertes à répétition ?

    Nous suggérions dès 2009 que l'ensemble du trafic, au centre de Paris au minimum, soit réduit tous les jours. Vouloir réduire la vitesse de circulation est insuffisant comme est dérisoire la piétonisation une demi journée des rues étroites du Marais. Seul point positif la circulation alternée va enfin être appliquée.

    Pourquoi nos politiques hésitent-ils tant à interdire la circulation des véhicules diesel  alors que c’est le seul moyen d’éradiquer la pollution ? Des pays l’ont fait et ne connaissent plus ce que nous subissons !

     

    Images

     

    Nous ne savions pas, en tirant une fois de plus la sonnette d'alarme en 2012, que  nous étions si près de la crise. Nous y sommes aujourd'hui. La préfecture de police vient de décider la circulation alternée pour deux jours. Simultanément, des voix s'élèvent pour dire que cette mesure est inique car elle frappe indifféremment les véhicules pollueurs et les autres en ajoutant insidieusement que l'amende n'est que de 22 € et que la police n'aura pas les moyens humains de sévir. A bon entendeur ….

    Un coup d'épée dans l'eau, par conséquent, comme le sont les mesures qui n'ont pas été réfléchies. Mais c'est bon à prendre. C'est le signe que la nation a pris conscience du danger d'un comportement irresponsable. Cette épreuve donne du sens également à notre campagne de sensibilisation contre la politique d'hyper-densification de Paris, prônée par les candidates des deux bords, qui porte en elle les germes d'une extension de l'activité elle-même génératrice de pollution sous toutes ses formes.

    Dominique Feutry

     

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  •   Article_0909-PAR03-DECHETS1Une montagne de déchets ménagers (Photo "20 minutes")

     

     

    2012 marque une évolution significative en Ile de France, le nombre de déchets ménagers et assimilés dits DMA a baissé de 70 000 tonnes en un an. Mais le total reste impressionnant puisque ce sont 5,612 millions de tonnes qui ont été produites ! Ce qui représente 472 kg de déchets par habitant (466 kg par parisien), soit prés d'une demi tonne pour chacun des 11,9 millions d'habitants qui a "'économisé" individuellement une moyenne de 8 kg en un an .

    C'est peu, direz-vous, mais c'est peut-être, et osons le croire, le début d'une tendance baissière. Certains estiment que l'effet de la crise commence à jouer, mais n'est-ce pas une meilleure prise de conscience de nos turpitudes en ce domaine plutôt que l'effet des plans locaux de prévention.

    Au demeurant, il s'agit d'une excellente nouvelle et encore plus si ce mouvement se confirme en 2013. L'action de sensibilisation mlse en oeuvre depuis des années auprés des consommateurs, petits et grands, porte ses fruits. 

    Tous les acteurs concernés et les collectivités en particulier sont  confrontés à la même équation. Comment éliminer les déchets et les valoriser sans mettre en danger la santé humaine et sans nuire à l'environnement tout en maîtrisant les coûts ? Un vaste programme.

    Seule une chose est certaine pour l'avenir, le recyclage a encore de beaux jours devant lui car il faudra encore beaucoup agir et pendant de nombreuses années pour limiter et surtout réduire une telle production de déchets. En ce domaine nous sommes tous responsables.

    Dominique Feutry 

     

  • Saint martin mona lisait 13 03 14Mona Lisait, 9 rue Saint Martin (IVe)

     

    Nous avions appris avec regrets la fermeture, en octobre 2013, des deux magasins de "Mona Lisait" rue Saint Martin et rue Pavée. Cette librairie nous semblait éternelle tant elle nous était familière et indissociable de l'environnement du Marais (notre article de novembre 2013).

    Nous venons d'apprendre la réouverture de la boutique de la rue Saint Martin. Interrogés sur les évènements qu'ils ont vécu, les propriétaires nous disent ce qui s'est passé :

     

    Merci pour l’intérêt que vous portez à la réouverture de la librairie.

    C’est en effet une bonne nouvelle pour le quartier et pour nous d’avoir pu continuer notre aventure.

    Depuis près d’une année, la société était en dépôt de bilan et nous étions à la recherche d’un repreneur faute de quoi elle allait être liquidée et ses 50 employés se seraient retrouvés au chômage.

    Une proposition a été faite par le gérant de la librairie « Le Merle Moqueur » (3 librairies sur Paris : rue de Bagnolet, librairie du 104 et librairie du Printemps Nation).

    Malheureusement des négociations n’ont pu aboutir et une situation de blocage a provoqué le retrait de l’offre du « Merle Moqueur ».

    Ce qui devait arriver arriva… la société a été liquidée courant octobre et toutes les librairies ont fermé.

    Cependant, certains employés n’ont pas voulu rester sur cet échec et l’un d’eux a décidé de déposer un dossier au tribunal de commerce afin de tenter l’aventure.

    Après 2 mois d’attente une réponse positive lui a été donné et c’est au total 6 employés de l’ancienne société Mona Lisait qui ont pu retrouver leur librairie.

    Depuis la mi-décembre, la libraire "Mona Lisait" du 9 rue Saint-Martin est à nouveau ouverte et c’est avec plaisir que nous y sommes… pour vous accueillir.

    Cordialement,

    James Brienne

     

    Librairie "Mona Lisait"

    9 rue Saint-Martin 75004 Paris

    01 42 74 03 02

    Monalisait.saintmartin@gmail.com

    www.facebook.com/librairie.monalisait.saintmartin

     

     

  •     PhotoLe restaurant "Le Sévigné" a installé des tables des deux côtés de la rue Payenne (IIIe) 

     

    Il fait beau, la rue est devenue piétonne cet après-midi de dimanche 9 mars. Alors quoi de plus normal que de donner une extension significative à son établissement en occupant les deux trottoirs qui lui font face. Quant à l’autorisation de terrasse délivrée par la Direction de l’Urbanisme, que nenni, il n’y en a pas ou tout le moins elle n’est pas affichée comme le demande pourtant le règlement de la Ville de Paris.

    Le cas que nous décrivons n’est pas imaginaire, nous l’avons photographié, il est bien réel, un cas d’école. Il s’agit des restaurants "Page 35"(c'est son nom) situé 4 rue du Parc Royal (IIIe) et du "Sévigné" à l'angle de la même et de la rue Payenne et il s’en trouve bien d’autres établissements très certainement dans ce cas. Que dirions-nous si tous les commerces de la rue s’étalaient sur les trottoirs, transformant l’artère en marché à ciel ouvert les jours de temps clair ? Entre les montures de lunettes, les articles en cuir, les vêtements, les œuvres des galeries d’art et autres terrasses non autorisées, les pauvres piétons devraient se frayer un passage entre les différentes installations empiétant sur le domaine public.

      Photo (20)Le "Page 35" s'est étendu sur le trottoir le long du square rue du Parc Royal (IIIe)

      

    N’est-ce pas d’ailleurs déjà la cas de la section réaménagée et transformée en zone de rencontre de la rue Rambuteau (entre la rue Saint-Martin et le boulevard de Sébastopol) ? Qu’en sera-t-il quand l’ensemble de cette rue sera ainsi réaménagée (les travaux sont annoncés pour cet été) ?

    La Ville de Paris, si elle ne veut pas se trouver débordée en laissant libre cours à tous les excès, serait bien inspirée, au travers de la Direction de l'Urbanisme, de faire appliquer les règlements qui existent et qui permettent au final aux uns et autres de se respecter et de vivre en bonne intelligence. Nous intervenons auprès des services compétents pour signaler ces deux comportements inappropriés.

    Nous devons rester vigilants sur cette question pour laquelle le laxisme ne peut être permis car il ouvre la voie à tous les abus.

    Dominique Feutry

     

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  •  Hôtel de ville et esplanade mars 2011Esplanade de l'Hôtel de Ville, en 2011. Qui occupera ce palais prestigieux le 30 mars 2014 ? (Photo VlM)

     

    Ne pensez pas qu'on va vous mâcher le travail en vous donnant un nom. Du reste, ce serait contraire à la neutralité politique à laquelle notre association est farouchement attachée.

    En revanche, il n'a échappé à personne que "Vivre le Marais !" a une opinion sur un certain nombre de sujets qui ont trait à la sauvegarde du patrimoine collectif dont nous sommes dépositaires et à la qualité de vie des parisiens.

    Nous avons donc une méthodologie à vous proposer, à défaut d'un choix : retenez dans votre arrondissement la liste qui est la plus susceptible, selon votre analyse, de répondre aux attentes suivantes que nous partageons avec vous, à l'égard du prochain Maire :

    • aptitude à reconnaitre et à respecter la valeur architecturale et historique des arrondissements du centre de la capitale (esthète ou béotien ?)
    • renoncement à surdensifier le tissu urbain du Marais et des secteurs environnants
    • conduite d'une politique de "respiration" du bâti qui privilégie les espaces dégagés de toute construction et les espaces verts
    • limitation de la construction à la réhabilitation d'immeubles vétustes sans recourir à l'impôt de la Ville pour financer un déficit prévisible
    • respect des exigences des Bâtiments de France quant à l'esthétique des constructions et du paysage de la rue
    • arrêt de la hausse des impôts en Euros constants ; être en mesure de réduire l'impôt foncier qui a explosé au cours de la dernière mandature
    • mise en oeuvre des moyens pour faire respecter les règles d'occupation de l'espace public, notamment par les terrasses de bar-restaurants qui envahissent les trottoirs, dans tous les quartiers de Paris
    • défense des habitants contre le bruit dû aux établissements recevant du public particulièrement la nuit
    • amélioration de la propreté des rues
    • lutte contre l'affichage sauvage
    • parade aux "flyers" qui sont un fléau environnemental dans certains quartiers comme le secteur Archives/Ste Croix/Temple
    • élimination des tags en poursuivant la politique actuelle mais en cherchant des solutions "à la base" contre ce phénomène qui est aussi un fléau. Traitement du problème des souillures au-dessus de 4 mètres de hauteur
    • entretien du mobilier urbain qui est actuellement délaissé (bancs publics, parcmètres, armoires et coffrets électriques, boites aux lettres de La Poste, cabines téléphoniques, etc …)
    • accroissement de la productivité du personnel de la mairie de Paris de façon à améliorer le service rendu sans augmentation des impôts
    • réduction sans tarder de la pollution de l'air à Paris, en particulier du taux de particules fines, en prenant des mesures radicales contre les véhicules les plus nuisibles
    • introduction du parking payant pour les deux-roues motorisés en surface
    • action pour que soit débloqué le contrôle technique des motos/scooters, suspendu depuis 2010 par crainte des lobbies

    Lorsque vous aurez jugé la capacité des candidats en présence à satisfaire ces critères, vous aurez désigné votre favori. Il vous reste à vérifier s'il correspond à votre orientation habituelle, et si vous êtes décidé à la suivre ou tenté cette fois-ci de faire le saut en direction de ce qui vous parait objectivement le plus judicieux.

    Les candidats peuvent manifester leur position par rapport à ces demandes en les déposant sous forme de "commentaires" dans lesquels il leur est loisible d'indiquer l'adresse URL de leur site.

    Gérard Simonet

     

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  •  PhotoDimanche 9 mars après-midi, 26 rue Michel le Comte (IIIe) (Photo VlM!) 

    Se promener dans le Marais le dimanche n’est pas sans intérêt, tout chineur peut y trouver tout ce dont il peut avoir besoin : matelas, sommiers, réfrigérateurs, télévisions, ordinateurs, rayonnages, fauteuils et canapés… De quoi meubler un jeune ménage à peu de frais. C’est aussi une concurrence sauvage et déloyale pour les organisateurs et les exposants des vides-grenier et brocantes …

    Trêve de plaisanterie, les nettoyages de printemps ne doivent pas servir de prétexte pour encombrer nos trottoirs. Il est inadmissible que chacun fasse comme il l’entende, sans se soucier des autres. Les touristes montrent une certaine ironie face à ces pratiques qu’ils attribuent ensuite à tous les parisiens et à notre pays! Bien entendu le manque de place est patent à Paris et la solution du dépôt sur la chaussée est la plus commode.

      PhotoDécoration qui a agrémenté l'entrée du 48 rue Beaubourg (IIIe) les 8 et 9 mars 2014 (photo VlM!)

     

    Un brin de citoyenneté commande aux auteurs de ces faits de s’y prendre autrement. Les services de propreté de la ville mettent à disposition des habitants un service idoine.

    Nous reprenons ce qui est spécifié en tapant simplement "enlèvement des encombrants Paris" sur le site de la mairie qui apparait alors : « le service de la propreté de l'arrondissement propose un enlèvement gratuit, à l'exclusion des gravats (débris provenant de travaux, de bricolage). Le demandeur doit signaler qu'il a des objets encombrants à faire enlever, directement en ligne sur paris.fr, ou en appelant le centre d'appels 39 75. , vous arrivez sur le site et vous cliquer alors (rubrique particuliers) sur : encombrants.paris.fr. Vous remplissez le formulaire en ligne qui vous est proposé et ensuite il suffit de déposer les objets aux horaires indiqués, sans omettre d'y ajouter le numéro de référence qui vous a été communiqué en fin de formulaire. Ce service est assuré aux particuliers du lundi au samedi ».

    Alors respectons cette procédure et diffusons là auprès de ceux qui ne la connaissent pas afin d’éviter les décorations incongrues de nos rues, le week-end en particulier. Il serait aussi de bon ton que les services de la propreté mènent une campagne rappelant les dispositions mises en place et l’amende (hélàs bien modeste !) que tout contrevenant peut se voir infliger: 35 euros (article R 632-1 du code pénal). Si l’infraction est commise au moyen d’un véhicule, le montant de l’amende est porté à 1500 euros (article R635-8 du code pénal). Mais le contrevenant doit être pris sur le fait !

    Dominique Feutry

     

  • Cox attoupement 08 03 14 à 20h57
    Situation "dans l'impasse" (*) dans le IVe ! Attroupement sur la "terrasse" du COX-BAR, 15 rue des Archives, le 8 mars 2014 à 20h57

     

    Nous sommes au terme de la période d'essai consenti par la Mairie de Paris au COX-BAR pour lui permettre de démontrer qu'il est capable de gérer ses clients dans le respect des lois et règlements en vigueur.

    On attend avec intérêt la conclusion de ce test. Dire qu'il est satisfaisant reviendrait à convenir qu'il est licite d'exploiter un bar de cette façon, dans cette partie du IVe et ailleurs. Retirer l'autorisation de terrasse, totalement dévoyée si on en juge par cette photo, n'aurait de sens que si des mesures appropriées sont prises pour que ce bar accepte enfin de respecter les règles du jeu, telles qu'elles ont été rappelées dans la "Charte des bons usages de la rue des Archives" signée le 25 mai 2010.

     

     (*) NB : le square Ste Croix ressemble à une impasse où s'entassent les consommateurs qu'on voit là-haut, mais il n'en est rien. C'est une rue passante qui donne accès à un restaurant et à plusieurs immeubles d'habitation. Quand les clients du COX-BAR le permettent !

      

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  • Paris métropole jacques demarthon AFPVue de Paris avec au fond le Mont Valérien. Photo AFP, Jacques Demarthon

     

    Anesthésiés comme nous le sommes par la campagne des municipales et le flot des affaires, légitimement préoccupés par ce qui se passe à l'extrémité de l'Europe que le Général de Gaulle voulait "de l'Atlantique à l'Oural", nous ne voyons pas qu'un évènement majeur se prépare à l'horizon de 2016 : Paris Métropole, que d'autres appellent "Le Grand Paris".

    La loi qui en fixe l'objet et les contours (Paris, Hauts de Seine, Seine Saint-Denis et Val de Marne) a été votée le 12 décembre 2013. Le projet est porté à l'Hôtel de Ville de Paris par Pierre Mansat, élu communiste de Paris et Maire-Adjoint. Claude Bartolone, Président de l'Assemblée Nationale depuis 2012 vise la présidence de ce nouvel ensemble qui fera passer la population parisienne de 2,2 à 6 millions d'habitants (dans un premier temps).

    Les conséquences sont immenses pour les parisiens. Certaines bénéfiques, d'autres inquiétantes, en particulier les transferts financiers. Chacun se fera une idée. Il faut d'ores et déjà prendre connaissance de la vision qu'en a celui qui entend conduire les opérations : Paris métropole Interview "La Tribune" Claude Bartolone 7 mars 2014

     

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    Photo (19)

      

    La photographie ci-dessous est celle du mur à l'angle du 52 rue des Francs Bougeois (IIIe). Edifiant …!

    Alors qu'hier été fêtée la journée de la femme, cette photographie que nous vous proposons, prise le 9 mars à 9h30, est  l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire mais que certains irresponsables se permettent néanmoins.

    L'ensemble est de surcroît agrémenté de l'affiche (placée suffisamment haut pour ne pas être facilement enlevée) de la candidate Anne Hidalgo.

    Alors est-ce que la journée de la femme permet tout et en particulier cet affichage, qui n'est pas unique malheureusement ? Les mêmes affiches ont en effet été collées quelques dizaines de mètres plus loin, telles des jonquilles qui fleurissent dans les squares et les jardins avec l'arrivée des beaux jours.

    Ces pratiques sont condamnables et nous ne cesserons pas de les dénoncer …

    Dominique Feutry