Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •  Saintonge 38 local 12 02 14Immeuble XVIIIème siècle typique du quartier, 38 rue de Saintonge (IIIe). Le local en question deviendrait un bar à tapas (Photos VlM)

     

    Si les commerces de cette partie de la rue située entre Bretagne et Normandie ne créent pas de nuisances aux riverains, il pourrait en être autrement d'un projet situé au 38. Un local du rez-de-chaussée est disponible actuellement et le propriétaire annonce qu'il a décidé d'y implanter un bar à tapas.

    Les bars à tapas sont sympathiques mais ils ont mauvaise presse quand il s'agit de leur entourage. Les riverains s'en méfient. Ils ont décidé, à toutes fins utiles, de constituer un collectif dans la mouvance de "Vivre le Marais !". Dans un premier temps, une pétition est en préparation, destinée au Maire du IIIe et au Commissaire Central de l'arrondissement.

    Nous les avons rencontrés. Nous sommes a priori porteurs d'un message de conciliation. Nous connaissons des restaurants ou des bars qui s'intègrent sans heurts dans le tissu urbain d'un quartier. Il suffit pour cela qu'ils respectent ceux qui les entourent. Il convient, en règle générale, que les locaux soient insonorisés pour étouffer les bruits intérieurs, et que le  propriétaire gère non seulement son affaire mais aussi ses clients, notamment à l'extérieur de l'établissement.

    Le choix du concept, de ce point de vue, est déterminant. S'il s'agit d'un "bar dehors" (clients qui consomment à l'extérieur en échangeant des propos dont la véhémence va crescendo au fil des heures), c'est la catastrophe assurée. Nous ne saurions que trop leur conseiller dans l'intérêt de tout le monde, de choisir un mode d'exploitation qui laisse toutes ses chances à une bonne entente entre les parties concernées. Ou opter éventuellement pour un autre projet.

    On trouve juste en face, au 41, un commerce qui a développé un autre concept d'établissement recevant du public.

     

    Saintonge 41 rdc 12 02 14 Rue de Saintonge 41 (IIIe). Des styles début et fin XVIIIème siècle se mélangent. Le portail enveloppe l'entresol. Il est surmonté de quatre consoles élancées et d'un cartouche dans le  style Louis XV.

     

    "L'évènement bleu", comme son nom l'indique, accueille périodiquement des évènements ou des célébrations qui se déroulent dans les deux locaux communicants du rez-de-chaussée, visibles de part et d'autre du portail. De l'avis général, ils ne créent pas de perturbations dont les riverains aient lieu de se plaindre. Il est vrai que les organisateurs y sont attentifs et qu'un vigile est appointé à chacun de ces évènements.

     

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  •   Libe613793-des-antennes-relais-sur-les-toits-de-paris_mAntennes relais sur un toit de Paris 

     

    Les pompiers vérifiaient sur des toits de la rue Beaubourg ce dimanche la solidité des fixations de certaines antennes relais chahutées par les intempéries, le vent en particulier.

    En effet, ces installations dont certains dénoncent les risques sur la santé publique (électrosensibilité, insomnie…) présentent aussi un risque d'arrachement et de chute avec le conséquences que l'on imagine. Pourtant les antennes continuent à être implantées comme un araignée tisse sa toile ce que nous annoncions dans un article du 14 décembre 2012. Pour s'en convaincre il suffit de s'intéresser par exemple au panneau annonçant des travaux au 61 rue de Bretagne (IIIe). Il indique qu'une installation d'antenne relais est en cours à la suite de l'autorisation donnée par la mairie.

    La couverture de Paris par 2550 antennes est l'objectif fixé. Mais voilà l'arrivée de la 4G bouscule ce plan puisque l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR) a autorisé  pour ce faire 11 345 émetteurs en France à ce jour, dont 1 759 à Paris intra-muros (contre 38 000 pour la 2G et autant pour la 3G !). La seule contrainte est finalement celle de ne pas installer d'antenne prés d'une école.

     

    838290Une antenne 4G

     

    Pour l'opérateur le schéma est simple, il contacte les propriétaires et dépose un dossier à l’Agence de l’Ecologie Urbaine qui dépend de la mairie de Paris. Elle établit un document qui est envoyé à la mairie d’arrondissement qui a 2 mois pour émettre un avis. Si ce dernier est négatif alors la Commission de Concertation de la Téléphonie Mobile (CCTM), fruit de la charte entre les opérateurs et la ville, est saisie. 20 % des dossiers présentés ne seraient pas acceptés au final. Les citoyens doivent être simplement informés du projet d'implantation.

    La 4G et peut-être d'autres évolutions technologiques vont augmenter le nombre d'antennes relais et des spécialistes n'hésitent pas à dire que l’exposition du public aux ondes va croître de près de 50% ! Voilà qui n'est pas sans inquiéter les plus sceptiques pour lesquels les chutes d'antennes ne sont rien au regard des autres risques que peuvent apporter ces antennes et leurs ondes sur la santé publique, si cela est avéré.

    Dominique Feutry

     


  • IMG00071-20140207-2004 (1)
    Publicité cachant les échafaudages lors de travaux au musée d'Orsay

     

    Depuis le 1er octobre 2007, un décret inscrit au code du patrimoine (Art 103) précise qu'une autorisation peut être délivrée lors de travaux extérieurs sur des immeubles classés ou inscrits permettant d'apposer des affichages sur les échafaudages et les bâches. Toutefois la surface totale ne peut excéder 50% de celle de la bâche.

    C'est la municipalité de Venise qui est à l'origine de cette pratique nécessitée par un besoin grandissant de fonds pour assumer les nombreuses restaurations de ses multiples monuments alors que les finances communales étaient en baisse. En période de restrictions budgétaires cette possibilité est effectivement une véritable manne qui permet de réduire le coût de tels chantiers.N'a t-on pas vu pour les travaux menés à l' Opéra Garnier, au Louvre, à la Conciergerie ou au Musée d'Orsay, des annonces publicitaires inhabituelles et éphémères en ces lieux…

    Mais habiller ainsi certains monuments emblématiques ne plaît pas à tout le monde ! L'expression « d'agression publicitaire » a même été employée l Voir apparaître les marques Coca Cola sur le Palais des Doges, Burberry sur la façade du Musée d'Orsay, Dior sur celle de la Conciergerie ou une énorme montre Bréguet ornant le Louvre peut choquer. Ces supports de communication détonnent au sein de sites emblématiques de Paris ou d'autres villes. Ils sont considérés comme intrusifs avec leurs couleurs, la « puissance commerciale » qu'ils représentent…

      5981_l-image-du-jour-apple-toujours-reine-de-la-place-des-vosgesPublicité sur la façade d'un bâtiment de la place des Vosges (IVe) à l'occasion de travaux de réfection  

     

    Pourtant les entreprises qui paient pour ces publicités ont le sentiment de faire du mécénat et de contribuer à redonner tout leur lustre aux monuments en participant au financement de leur restauration. Les plus opposés à cette pratique citeront ces cas de Venise où d'immenses bâches recouvertes de publicités ne cachaient aucun échafaudage !

    Le Président du Centre des Monuments Nationaux a refusé toute publicité sur les échafaudages de l'Arc de Triomphe comme sur ceux du Panthéon. Il met en avant le caractère emblématique de ces édifices et tout ce qu'ils représentent pour notre histoire pour justifier sa décision. Les panneaux qui entourent les chantiers serviront simplement à accueillir des expositions d’images, et à donner des informations sur les chantiers.

    Le_pantheon_en_travaux.1397728.18Echafaudages sur le Panthéon 

     

    Nous respectons bien entendu cette décision qui honore celui à qui nous la devons et nous la comprenons. Toutefois il ne faudrait pas trop se prévaloir de cette jurisprudence lors de restaurations futures car elle pourrait compromettre les plans de financement qui seront de plus en plus difficiles à finaliser et remettre en cause par conséquence des travaux de préservation indispensables.

    Les propriétaires privés n'hésitent pas à recourir eux aussi à ce mode de financement, comme l'a fait une copropriété de la Place des Vosges pour la restauration d'un bâtiment qui a été endommagé par un incendie à l'angle de la rue du Pas de La Mule.

    Il s'agit d'un sujet délicat mais qui peut faciliter grandement le financement d'une restauration tout en allégeant la note pour le contribuable ou le propriétaire privé.

    Dominique Feutry

     

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  • Temple 10 motos 10 02 14Rue du Temple (IVe) : des motos à foison (Photo VlM)

     

    La moto, en effet, plus généralement les deux-roues motorisés, a toute sa place à Paris et même beaucoup plus que sa place. Les trottoirs en sont envahis, qu'il s'agisse de parkings aménagés ou d'espaces livrés au stationnement sauvage.

    Anne Hidalgo nous avait séduits en déclarant en janvier : "les motos doivent payer leur place sur l'espace public, comme tout le monde". Nous nous sommes dit qu'elle avait du bon sens et du courage. Le lendemain, l'association "Les Motards en colère" (ceux-là ne décolèrent pas même quand tout va bien) annonçait une grande manifestation dans Paris. Dans la foulée, Mme Hidalgo publiait une mise au point pour dire qu'il n'était pas prévu de taxer leur stationnement.

    "Les Motards en colère" font la loi à Paris. Ils ont obtenu en 2007 la signature par Bertrand Delanoë et Denis Baupin d'une charte, "scélérate" car le Préfet de Police a refusé de la valider, qui les autorise à rouler et à stationner sur les trottoirs et à remonter les files de voitures. Leur force est dans leur capacité à mobiliser des centaines d'engins bruyants et polluants qui bloquent la circulation et créent un charivari avec leurs vrombissements et leur klaxons. Chaque fois qu'une autorité a des velléités d'introduire une mesure d'égalité, de sécurité ou simplement de bon sens, qui leur déplait, il leur suffit de brandir la menace et tout le monde se couche.

    Il en est ainsi du contrôle technique. Obligatoire pour les voitures depuis longtemps, il est systématiquement rejeté par les motards en colère au motif que leurs accidents, qui sont nombreux, ne sont pas majoritairement dûs à des défaillances techniques. C'est un peu comme si on refusait de prévenir disons la tuberculose au motif que les gens meurent plutôt de cancers ou d'accidents cardio-vasculaires.

    Résultat : la mise en place d'un contrôle technique réservé aux deux-roues motorisés est une question récurrente depuis le début des années 2000 chez les différents acteurs de la sécurité routière en France. Il y a eu en 2010 un décret du gouvernement Fillon, mais son application est toujours en suspens en 2014. Tant pis pour les accidents, tant pis pour les nuisances sonores, tant pis surtout pour la pollution aux particules qui s'ajoute aux autres causes connues, comme le Diésel.

    A l'évidence Mme Hidalgo a voulu plaire aux utilisateurs de motos à la veille des élections. Elle a même poussé la flagornerie jusqu'à faire une virée à moto à travers Paris à l'arrière d'une grosse cylindrée, en compagnie de Tatiana de Rosnay, égérie de "Toutes en (sic) moto", une association de femmes motardes ("Le Parisien" du  9 février 2014).

    Reconnaissons que si le nombre de voix qu'Anne Hidalgo a gagnées en faisant ce geste dépasse celui des voix perdues du fait de parisiens mécontents de la prolifération anarchique de ce moyen de transport, elle a eu raison, de son point de vue, de le faire. Vos commentaires nous diront si, à notre échelle au moins, elle a vu juste ou s'est simplement fourvoyée.

    Gérard Simonet

     

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  • Rambuteau grue beaubourg 08 02 14Rue Rambuteau, angle Beaubourg (IIIe ei IVe) – (Photo VlM)

     

    Des travaux d'entretien sur le Centre Culturel Georges Pompidou (voir notre article du 30 avril 2013) nécessitent la dépose d'appareils lourds et encombrants.

    Cette grue aux dimensions et d'une finesse exceptionnelles y pourvoit. Installée rue Rambuteau, bien calée sur une assise au sol très large, elle déploie une flêche dont la longueur est estimée à 50 mètres.

    Avec un tel porte-à-faux, elle semble défier les lois de la pesanteur et de la physique statique.

      

  •   Rosiers hospit st gervais 08 02 14 L'état impeccable des murs à l'angle des rues des Rosiers et des Hospitalières Saint-Gervais (IVe)

     

    Y a t-il un lien entre  la tempête venant de l'ouest qui a envahi l'intérieur des terres, accompagnée de la pluie, et la rue des Rosiers (IVe) ? En effet, en ce vendredi 7 février, celle-ci est devenue méconnaissable tant y régne désormaîs la proprété, tant elle parait lavée et briquée, on oserait presque s'asseoir à terre et prendre son déjeuner si ce n'était le froid. Cerise sur le gâteau, même les tags qui pullulaient depuis des mois à l'angle de la rue des Hospitalières-Saint-Gervais ont disparu,ils ont été gommés.

    Voilà bien longtemps que cette voie n'avait été dans cet état !

    Sont-ce les plaintes de riverains ou les commentaires négatifs des touristes étonnés du mauvais entretien de la rue qui ont fait réagir les autorités ?

    Sans doute que l'approche des élections municipales a constitué un puissant incitateur pour nos élus, des instructions ont vraissemblablement  été données et sont à l'origine du miracle constaté. 

    Bravo et merci à nos élus qui ont sans aucun doute oeuvré pour ce nettoyage qui réhabilite la rue, une prouesse qui ressortit du miracle. Espérons que cette propreté retrouvée perdure ainsi longtemps.

    Dominique Feutry

     

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  • Hidalgo anne rencontre 06 02 14En partant de la gauche : Monique Bernardon-Fontaine et Gérard Simonet ("Vivre le Marais !"), Christophe Girard (Maire-candidat pour le IVe), Anne Hidalgo (1ère Adjointe au Maire de Paris et candidate à la mairie de Paris), Pierre Aidenbaum (Maire-candidat pour le IIIe). Etait présent également Philippe Ducloux, Maire-Adjoint de Paris chargé notamment du suivi des "états généraux de la nuit" (Photo VlM)

     

    Il convenait de clarifier les choses entre la candidate à la Mairie de Paris, favorite des oracles, et la vaste communauté d'associations réunies au sein de "Vivre Paris !", choquées de ses déclarations à la presse concernant un projet de modification du PLU (plan local d'urbanisme) de Paris, pour qualifier de "festifs" certains quartiers de Paris, dont le Marais.

    Certes il y a eu  cette lettre du 27/11/2013, signée conjointement par Anne Hidalgo, Pierre Aidenbaum et Christophe Girard, adressée à "Vivre le Marais !", proclamant les intentions sincères du projet, dont les visées n'auraient pas été, selon eux, d'adoucir les règlements applicables en matière de lutte contre les nuisances sonores, mais au contraire d'introduire des dispositions pour mieux protéger les riverains.

    Dont acte. Mais dans un même temps, la lettre nous avisait que le Marais, n'étant pas soumis au PLU mais au PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur), il n'y avait pas lieu pour ce qui nous concerne de nous affliger.

    C'était l'erreur à ne pas commettre. Car si le PSMV nous protège (ce qui reste à démontrer car on vient justement de réviser le PSMV de 1996 pour le rendre compatible avec le PLU de Paris !), alors ceux qui sont hors d'un PSMV ne le sont pas. Or il s'agit chez nous d'une bonne partie des IIIe et IVe (dont les Îles et la partie ouest des deux arrts). Mais ce sont aussi les autres arrondissements de Paris et les associations qui les défendent au sein de "Vivre Paris !", dont nous sommes solidaires.

    Ce 6 février, Anne Hidalgo adressait à "Vivre Paris !" une autre lettre sur le même sujet et dans la même tonalité.

    On serait prêts à donner quitus à Mme Hidalgo de sa volonté à vouloir protéger les parisiens contre les débordements festifs. Elle l'a affirmé devant nous avec des accents de sincérité. Il a manqué, pour que chacun y adhère sans réserve, l'aveu courageux qu'elle s'est égarée il y a quelques semaines sur une mauvaise piste. Bref, qu'elle a fait fausse route. Poussée sans doute en cela par les débiteurs de boissons en tout genre et les professionnels de la nuit. Nous verrons dans les semaines qui viennent si elle en tire la leçon.

    Nous étions une vingtaine au QG de campagne de la candidate. "Vivre le Marais !" avait invité les porte parole des collectifs des deux arrondissement, les président(e)s d'associations proches de nous et deux représentants de l'association nationale "Les Droits du Piéton" (qui a déposé récemment une requête que nous soutenons auprès du Tribunal Administratif contre l'Etat, pour sa passivité à l'égard du stationnement abusif des motos sur les trottoirs).

    Aux interventions de la salle, Anne Hidalgo a répondu à chacun des thèmes, appuyée par les Maires d'arrondissements qui ont affiché une détermination convaincante face aux difficultés de leurs administrés. Ses propositions en matière de lutte contre les locations courte durée, l'occupation abusive de l'espace public par les terrasses de bars, le tapage nocturne, la pollution (restrictions de circulation pour les véhicules polluants dans le centre de Paris), la propreté (accroissement du nombre d'agents pour le nettoiement de la voie publique), tout cela sans augmentation des impôts, ont été bien reçues.

    Le rappel par MM. Aidenbaum et Girard de leurs actions récentes en faveur de l'ordre public dans leurs arrondissements respectifs, sur les dossiers sensibles que nous suivons de près, n'a pas été inutile. Dans une démarche dont nous rappelons régulièrement qu'elle est rigoureusement apolitique, nous sommes attentifs à louer tout autant nos maires pour leur mobilisation et les résultats qu'ils obtiennent qu'à dénoncer leur inaction lorsque leur intervention se fait attendre.

    Gérard Simonet

     

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    ImagesCAJHJ0Y6Documents familiaux de la Guerre de 14-18
     

    La grande collecte lancée  par la mission « Centenaire 14-18 » fait ressortir des greniers et des archives familiales de documents qui seront sauvés le l’oubli afin d’aborder sous un autre jour la période couverte  par la Grande Guerre. Et cette opération est un véritable succès. 

    Qu’en est –il d’ailleurs de la conservation de ces documents au sein des Archives Nationales qui participent à cette large quête ? 

    C’est le département des Archives Privées des Archives Nationales qui est  au centre de ce travail. Il existe depuis la Révolution lorsqu’il a fallu conserver les titres domaniaux des nobles qui avaient émigré. Au cours du XIXe siècle ce type de dépôts est devenu volontaire. 

    Outre les grandes familles, les archives concernent le monde politique, la presse, les entreprises et tout acteur de la vie civile en lien avec notre histoire. Il y a  aujourd’hui 8 km de d’archives privées !

    Le volume des  documents relatifs au monde du travail  est devenu si important qu’ils ont été transférés sur un autre site à Roubaix en 1993.

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    Affiche de la Grande Collecte 14-18

     

    Il est intéressant de noter qu’outre les dons ou les legs, il arrive que des pièces historiques rejoignent les collections de Pierrefitte ou de la rue des Francs Bourgeois à la suite de ventes aux enchères lorsque l’Etat se porte acquéreur ou une souscription permet de  les acheter. On peut rappeler ici l’acquisition des brouillons des discours de Robespierre en 2011.

    Pour ce qui est des documents relatifs à la Grande Guerre chacun a pu faire numériser photographies, lettres, récits et documents divers, afin qu’ils soient accessibles à tous. Sauvés de l’oubli, ils permettront aux chercheurs d’écrire de nouvelles pages de notre histoire.

    Cette initiative, 100 ans après les faits,  était nécessaire pour mieux comprendre et perpétrer des événements qui sont longtemps restés douloureux pour la plupart des familles françaises.

    Dominique Feutry

     

    Information intéressante : Depuis quelques mois les lecteurs/chercheurs ne doivent plus payer leur carte de lecteur. Elle est désormais gratuite et pour l'obtenir il suffit de présenter une pièce d'identité comportant une photo.

      

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  • IMG00062-20140201-1722 La palissade installée devant le 39 rue des francs Bourgeois (IVe). Rien n'a été prévu pour les piétons ! (photo VlM) 

      

    L'embellissement du quartier et le conservation de ses immeubles remarquables sont essentiels.
    Des travaux longs sont souvent nécessaires et perturbent la vie quotidienne des acteurs de l'endroit où ils ont lieu. Ainsi en est-il de l'ancienne "Société des Cendres" rue des Francs-Bourgeois (IVe) (notre article du 21 novembre 2013) qui sera bientôt le nouveau magasin de l'enseigne japonaise Uniqlo. Malheureusement pour les habitants, les habitués et les passants, les travaux de transformation de l'immeuble en magasin perdurent et occasionnent depuis des mois une énorme gêne, outre le bruit.

    Des camions ont perturbé le trafic des véhicules en intervenant dans la rue et bloquant la circulation le matin, à l'heure où les livraisons et les transports ne doivent prendre aucun retard. Qu'à cela ne tienne, les travailleurs attachés au chantier en question semblaient faire comprendre qu'ils faisaient leur travail et tant pis pour les mécontents. Ce qui laisse à penser que dans leur inconscient ces perturbateurs estiment être les seuls à travailler, triste conception du travail s'il en est !
    La fin de ces gros travaux nécessitant l'intervention d'engins et de camlons à l'heure des livraisons du matin ont dorénanvant quasiment cessé pour laisser place à des travaux sans doute moins lourds.

     

    1201427857Un exemple de passage réservé aux piétons

     

    Mais voilà, maintenant c'est une palissade imposante qui  ferme l'accès à l'immeuble en question et ménage un espace tel, devant la façade, que le piéton n'a plus d'autre choix pour passer à cet endroit que d'emprunter la chaussée ou le trottoir situé en face, devant l'école de gestion. Trottoir souvent occupé par des attroupements d'étudiants.

    Et que doivent faire alors les personnes handicapées, les parents avec des poussettes, les personnes âgées et les enfants se rendant  à l'école? Elles doivent, hélas, la plupart du temps, attendre qu'il n'y ait plus de voitures qui passent sur la chaussée. Un exercice hasardeux et donc risqué en cas d'affluence. 

    Il y a de fortes chances que cette situation ubuesque condamne le trottoir pour de longs mois. Est-ce le fruit d'une dérogation accordée sans en mesurer les impacts, alors que nous sommes sur un axe de fréquentation piétonne très élevée.

    Vivre le Marais! a de ce fait été alerté non seulement pour faire modifier la surface de l'emprise de la palissade et laisser un couloir piétons côté chaussée, mais aussi pour éviter qu'à l'avenir de telles dérogations soient accordées au mépris des piétons… Ce que nous allons nous employer à faire.

    Si des travaux ont une durée limitée dans le temps,il ne faut pas oublier qu'ils doivent être menés en procurant le moins de gêne possible aux riverains, aux usagers et à tous les acteurs qui peuvent être concernés directement ou indirectement par les nuisances inévitables qui en découlent.

    Il s'agit d'une question de bon sens et de comportement responsable entre toutes les parties, les maîtres d'oeuvre, les entreprises qui réalisent les travaux, et l'administration qui donne les autorisations. Il serait dommage d'envisager par exemple l'élaboration d' une charte qui serait signée par toutes les parties avant le démarrage d'un chantier.

    Dominique Feutry

     

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    IMG00057-20140112-1245Production de la collection "Opus" de Sarkis

     

    La Galerie Nathalie Obadia 18, rue du Bourg Tibourg (IVe) expose jusqu'au 1er mars (du lundi au samedi de 11h à 19h) sous le théme "Au commencement du blanc" des oeuvres de l'artiste Sarkis.

    Cet événement rencontre un grand succès après l'exposition de 2010 au Centre Pompidou, celle de 2011 au Musée d'Art Moderne d'Art Contempotain de Genève et la Biennale de Venise en 2013.

    Sarkis est inspiré ici par la préhistoire et des "empreintes humaines" exécutées à la peinture à l'huile sont disposées sur les murs de la galerie.

     

    Galerie-Nathalie-Obadia-r.-du-Bourg-Tibourg-Sarkis-Au-commencement-le-blanc-233x155Oeuvres de Sarkis dans la galerie Nathalie Obadia

     

    L'artiste est né à Istanbul en 1938 et est installé à Paris depuis près d'un demi siècle. Il a dirigé le département Art de l'Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg. Admirateur de peintres comme Munch, il se décrit comme sculpteur de l'espace. Ses amis le qualifient de modeste  en insistant sur son intérêt pour l'histoire, la littérature et la musique. Sarkis a fait de nombreux films, des tableaux vivants en vidéo mais aussi des sculptures, des photographies et des aquarelles.

    Nous recommandons cet évément au coeur du Marais où selon la presse se rend le Tout Paris.

    Dominique Feutry

     

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