Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

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    IMG00057-20140112-1245Une interminable queue, un dimanche, avant d'accéder à la bibliotéhqiue du Cente Pompidou

     

    Les tenants de l'ouverture des bibliothèques jusqu'à une heure plus tardive le soir ainsi, les samedis, les  dimanches et les jours fériés viennent à nouveau de défendre leur point de vue par médias interposés. Un pétition émanant de l'OGN "Bibliothèques Sans Frontières" signée par des personnalités aussi diverses que Lilian Thuran ou Erik Orsenna a pris pour slogan "Ouvrir plus pour lire plus" trouvant anormal qu'une ville telle que Paris ne trouve pas les moyens de rendre ces lieux du savoir accessibles non seulement le week-end, mais aussi après 18h00. A part effectivement quelques bibliothèques parisiennes qui ferment à 20h00 voire 22h00, les autres sont ouvertes en moyenne  40 heures par semaine alors que dans d'autres capitales cette durée atteint 100 heures.

    La queue que l'on constate en fin de semaine devant le Centre Pompidou pour accéder à la bibliothèque fait peine tant elle est impressionnante. 4 heures d'attente (!) est courant, ce qui peut même laisser croire aux néophytes chagrins qu'il existe une véritable indigence d'équipements. Ce n'est pourtant pas le reflet de l'existant en la matière. Mais voilà seules 3 bibliothèques dont Beaubourg sont ouvertes samedi et dimanche. La Ministre de la Culture reconnaît qu'il faudrait évoluer sur ce plan et l'adjoint  à la Culture de Paris s'est exprimé en précisant que Paris devait "…s'adapter aux attentes et au rythme des habitants".

     

    France,_Paris,_Bibliothèque_nationale_de_France,_site_Richelieu,_salle_ovaleLa salle de lecture dite "ovale" de la BNF-Site Richelieu (IIe)

     

    Malgré les possibilités offertes par internet, beaucoup d'étudiants, de chercheurs et de personnes ont besoin de travailler en bibliothèques, des lieux où l'atmosphère calme et l'ambiance favorisent le travail. Le réseau des bibliothèques de la capitale a d'ailleurs recensé 80 millions d'entrées et réalise 14,4 millions de prêts par an…

    Ces statistiques démontrent aux éventuels sceptiques que les bibliothèques attirent du public. Elles favorisent  la divulgation du savoir, de notre patrimoine intellectuel et à ce titre les rencontres et la convivialité. Elles participent ainsi à la vie des quartiers où elles sont installées et constituent  des centres d'attractivité en raison de leur rayonnement et des facilités d'accès. 

    Faut-il tout autant ouvrir les bibliothèques 24h sur 24 comme on le trouve aux Etats-Unis?
    Il est certain que le sujet mérite d'être débattu car s'il intéresse les utilisateurs. ainsi que les personnels des bibliothèques.

    Sans vouloir faire de parallèle trop simpliste avec les ouvertures des commerces le dimanche, le besoin pour les uns et la contrainte pour les autres ressortent de la même problématique à laquelle s'ajoute la nécessité actuelle de réduction des charges et des budgets de dépenses.

    Un sujet à suivre…

    Dominique Feutry

     

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  • Harel république 28 01 14Marie-Laure Harel, place de la République

    Te mesurer à moi ! qui t'a rendu si vain ? 

    Le Cid, Corneille, acte II scène 2

     

    Elle a 29 ans, bientôt 30, et elle défie le Maire sortant Pierre Aidenbaum qui  fait figure de statue du Commandeur, à la tête d'une liste UMP/UDI/MODEM. Diplômée de droit européen avec un DESS de droit public de l'internet, elle est chargée de marketing chez un groupe européen d'aéronautique.

    En dépit de son âge, elle a derrière elle quelques années de carrière politique. Elle ne cache pas qu'elle les doit à sa rencontre avec Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l'Intérieur, qui l'a remarquée et poussée à figurer sur la liste UMP du XVIe arrondissement lors des élections municipales de 2008. Elue conseillère de Paris, elle a assez rapidement délaissé cet arrondissement pour s'intéresser au IIIe.

    On lui a reproché son manque d'engagement à l'égard de son port d'attache. Elle répond qu'elle s'est prise de passion très tôt pour le IIIe où elle vit depuis dix ans. Elle a fait l'acquisition il y a trois ans d'un petit appartement boulevard Beaumarchais. C'est ainsi qu'elle est intervenue en conseil de Paris sur des sujets propres au IIIe, notamment la révision du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais.

    Elle a comme tout candidat un catalogue de projets : ouvrir davantage le Carreau du Temple à la population, accentuer la surveillance nocturne du square du Temple, rendre le quartier de l'Horloge plus accueillant, favoriser la création de commerces de proximité et un marché bio aux Arts & Métiers (rues ND de Nazareth, Meslay, du Verbois), créer un "pass-culture" avec tarifs préférentiels pour les habitants de l'arrondissement, ouvrir un conservatoire de musique de 800 élèves commun aux IIIe et IVe, place des Vosges, dans un bâtiment attenant à la maison de Victor Hugo. Et puis organiser la solidarité à travers un réseau Facebook administré par la mairie, pour que les habitants échangent des services domestiques (courses, accompagnement d'enfants, garde d'animaux ….).

    Sur les sujets qui se traitent au niveau de Paris (logement, sécurité, propreté, urbanisme), elle décline naturellement sur le IIIe les propositions de Nathalie Kosciusko-Morizet.

    Elle reconnait enfin que notre environnement est privilégié. Faudrait-il pour autant ne rien faire ? Non, elle dit vouloir aller du BON vers le MEILLEUR.

     

     

  •  Passage_metro_parisUne station de métro rénovée avec des carreaux blancs

      

    Lors de vœux à la presse, le président de la RATP a présenté le projet métro 2030 qui fait la part belle à la rénovation du réseau plus que centenaire. L’objectif est de moderniser toutes les lignes et plus de 80 % du matériel roulant.

    Très prochainement devraient être lancés les travaux d’automatisation de la ligne 4  et le déploiement du très haut débit mobile. Des écrans multimodaux d’information des voyageurs (3.000 au total) seront installés jusqu’en 2015. Mais le problème N° 1 reste les infiltrations d’eau  pour lesquelles un budget de 40 millions d’€ sera engagé alors que 273 stations devraient être rénovées à l’horizon 2018.  Tout ceci constitue une véritable gageure. En effet,  il a été décidé que dans la plupart des stations les carreaux blancs qui les habillaient toutes à l’origine feraient leur grand retour. Or comme il est nécessaire de poser 88 carreaux  par m² ce sont 23 millions de carreaux qui devront parer les murs et couloirs des 273 stations ! Des bandeaux lumineux sont prévus,  au total la RATP estiment qu’il en faut 52 km… Quant aux  plaques émaillées qui, elles aussi, retrouvent leurs lettres de noblesse et guident les voyageurs, les besoins sont  gigantesques. Il suffit seulement de rappeler qu’à elle seule la station de métro Opéra en compte 583 !

    ImagesCADRB16LLe problème N°1 :  les infiltrations d'eau

     

    On attend donc avec impatience ces rénovations, plus particulièrement celles des stations les plus emblématiques comme Palais Royal-Musée du Louvre qui est en travaux jusqu’en novembre prochain et qui constitue une véritable vitrine pour les  touristes qui se rendent au musée du Louvre. En attendant qu’elle ne rouvre, ils doivent descendre à la station Louvre–Rivoli qui semble  abandonnée et fait peine à voir. Qu’en est-il de sa rénovation qui tarde ?

    Dans notre quartier seule la station Réaumur-Sébastopol est en travaux et aucune autre n’est inscrite dans le planning des réfections 2014.

    Signalons enfin que le président de la RATP  n’a pas caché son autre souhait, sa  flotte de bus, riche de 4.500 véhicules, devrait  progressivement être convertie à l’électrique.

    Voilà un joli programme que nous suivrons avec attention.

    Dominique Feutry

             

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  • IMG00061-20140123-2016Anne Lebreton

     

    Anne Lebreton qui est tête de liste « Nous Citoyens » pour les élections municipales à la mairie du IVe a répondu aux questions de Vivre le Marais !

    Rappelant son expérience variée dans le milieu associatif, A. Lebreton précise que son mouvement est un mouvement « transpartisan » libéral (au sens propre du terme) et social à la fois. Elle estime que la liste qu’elle conduit constitue une bonne représentation des "acteurs engagés du quartier".

    Le programme en cours de finalisation traitera des nuisances nocturnes en s'inspirant de l'expérience de Strasbourg présentée aux derniers Etats Généraux de la Nuit (notre article du 22 décembre 2013 ). A. Lebreton insiste, "vivre ensemble c'est d'abord respecter les autres". Plutôt que de dédier des quartiers à la nuit dans le PLU, organiser des concertations organisées parait préférable. Ainsi des horaires différenciés la semaine et le week-end pourraient être fixés aux établissements de nuit. A. Lebreton est favorable aussi à l'idée d'un adjoint de la nuit avec un rôle bien défini dans lequel est prévu un recours pour les usagers.

    En matière de propreté, la candidate estime que des efforts sont à faire, plus particulièrement dans les lieux très fréquentés. Des solutions sont en cours d'étude. Pour les tags l'enlèvement immédiat est reconnu comme le meilleur moyen de prévention.

    La diminution de la pollution de l'air ne pourra pas être réglée sans une forte volonté de "pousser" les transports électriques et d'encourager les transports en commun. Le stationnement des artisans est un réel problème et des places devront leur être dédiées comme les emplacements résidents notamment. Il faut aussi davantage végétaliser l'espace qui manque de verdure.

    Le sujet de la sécurité est abordé. Un des moyens proposés est de multiplier le nombre de caméras en particulier dans les rues désertées par les commerces.

    C'est sur la qualité de vie que la candidate souhaite apporter des propositions concrètes pour favoriser et encourager "le vivre ensemble", sans oublier les personnes âgées. Des solutions d'assistance seront mises en œuvre afin de laisser le plus longtemps possible ces personnes dans leur logement. La création de petits appartements adaptés regroupés autour d'un appartement central où ils côtoieraient d'autres habitants de générations différentes permettrait de mieux les encadrer et de les aider tout en évitant l'isolement. A. Lebreton cite le cas de l'important immeuble de la Préfecture situé boulevard Morland qui a été libéré et qui pourrait être en partie aménagé ainsi.

    Quant aux logements sociaux, A. Lebreton estime qu' au-delà de la mixité sociale, le but recherché n’a pas été atteint. Ils ne devraient en fait servir que les personnes en grande difficultés. C’est un sujet à mettre à plat et à travailler car elle estime qu’il n’est pas normal par exemple de subventionner ad vitam aeternam un même bénéficiaire sans renforcer les contrôles sur l’évolution de sa situation dans le temps. Le logement intermédiaire doit être développé afin que ceux qui travaillent à Paris puissent y habiter tels les enseignants ou les infirmiers. Pourquoi ne pas subventionner directement les loyers pour certaines catégories de personnes, ce qui serait, toujours selon A. Lebreton, plus efficace et moins coûteux?

    Dominique Feutry

     

  •    1les_eg7  Egoutiers en action dans les égouts de Paris

     

    Nous avons parlé à plusieurs reprises des égouts de Paris et des importants travaux qui étaient entrepris dans notre quartier pour les rénover (voir notre article du 17 mai 2013). Il s'agit, rappelons le, du plus important réseau au monde, avec près de 2 500 km de galeries. Son origine remonte aux romains, puis aux aménagements opérés par Philippe Auguste et surtout 5 siècles plus tard par le Baron Haussmann et l'ingénieur Belgrand. Ces derniers sont à l'origine de la création du double réseau, eau potable-eaux uséee. 

    Pour ceux qui ne souhaitent pas entreprendre une visite guidée sous terre (en barque) à partir de l'entrée qui se trouve  Pont de l'Alma (VIIe), une très intéressante exposition photographique itinérante dénommée "Ici-bas, les égouts de la capitale" est consacrée à ce sujet, un peu mystérieux, dans plusieurs mairies de Paris.

    Depuis le  28 novembre et jusqu'au 14 mars, elle est installée dans la mairie du IVe (accés 2, place Baudoyer).

    Egoutsdeparis-8-300x225Une galerie des égouts de Paris 

    Tout le parcours proposé magnifie le travail essentiel, effectué pour notre confort quotidien, par les égoutiers de Paris (près de 260 personnes, hommes et femmes) qui veillent sur ce réseau où s'écoulent 870 000 m3 d'eau usées chaque jour.

    Les photographies sont l'oeuvre de Sélène de Condat qui durant 6 mois a réalisé des clichés en accompagnant les équipes dans leur travail. Une exposition très réussie et très instructive.

    Dominique Feutry

                 

  • Tribunal paris gs et me soskin 21 01 14Gérard SIMONET, président de l'association et son avocat Me Ilana SOSKIN, après la lecture du délibéré, le 21 janvier 2014 devant la 17ème chambre correctionnelle

     

    Gérard SIMONET, président-fondateur de l'association "Vivre le Marais !", président à l'époque des faits, obtient la nullité de la plainte engagée contre lui par la société BRV, exploitante du COX-BAR – 15 rue des Archives (IVe) – et par son gérant M. Frédéric HERVE, pour prétendues diffamation et injures publiques.

    Une nouvelle fois, BRV et M. F. HERVE sont condamnés à verser 2.000 € à Gérard SIMONET au titre des frais de justice exposés.

    C'est la deuxième condamnation du COX dans cette affaire après l'assignation en référé du 3 décembre 2010 rejetée pour nullité le 31 janvier 2011.

    Dans sa plaidoirie, avant même d'aborder le fond, notre avocat Me Ilana SOSKIN avait soulevé, de façon très convaincante la nullité de la plainte, sur des motifs qui ont été retenus par la Cour.

     

  • Trésor fenêtre percée zoom 06 12 13
    Façade de la Fontaine du Trésor (fin XIXème). Gros plan sur l'ouverture barbare pratiquée au centre par un habitant de l'immeuble de derrière
    (Photo VlM)

     

    Deux procès-verbaux ont été dressés par l'Architecte des Bâtiments de France et par la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris en 2011 et 2013 à l'encontre de l'auteur de ce percement sauvage qui défigure le monument. Ils sont restés sans effet. Ils exigeaient le rebouchage de l'ouverture et la remise en état du panneau.

    Un collectif de riverains de la rue du Trésor (IVe) s'est formé autour d'une pétition qui rassemble une cinquantaine de signatures. Ce document a été envoyé le 14 janvier au Procureur de la République. Il rejoint l'action entreprise par "Vivre le Marais !" qui s'est adressée elle aussi au Procureur, en date du 12 décembre 2013  pour demander que l'auteur du percement soit contraint à réparation par une décision de justice.

    Il faut préciser que les procès-verbaux qui constatent une infraction pénale pour des faits d'urbanisme sont trop souvent mis en sommeil par le Parquet. Par nos actions, nous voulons signifier au défenseur de la société l'émotion très vive que suscite cette atteinte inacceptable au patrimoine collectif des habitants du Marais et de toux ceux qui sont attachés à la sauvegarde du centre historique de Paris.

     

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    Poitou 37 devanture 18 01 1437 rue du Poitou (IIIe) – devanture Sonia Rykiel en préparation (Photos VlM)

     

    La S.A. Sonia Rykiel CDM a déposé une déclaration préalable de travaux en vue de l'ouverture d'un magasin de prêt-à-porter, au n° 37 de la rue du Poitou, là-même où les habitants de l'immeuble déploient depuis novembre 2012 un calicot en guise d'avertissement : "Non à l'ouverture d'un bar au 35".

    Le 35 qui affiche toujours son panneau "à louer". Et pas de bar à l'horizon. La mise en garde ferait-elle de l'effet ? On le souhaite à ses voisins en tout cas ….

    Quant au 37, le voici en pleine transformation. On découvre à cette occasion, derrière les coffrages qui ont été retirés, des détails intéressants de sa structure qui date probablement du XVIIème siècle comme la plupart des immeubles de cette rue. Leur tracé participait au grand projet de "Place de France" d'Henry IV. Elle était l'une des principales radiales de l'éventail dont la place était le centre. 

    On observe en particulier une série de piliers qui soutiennent un linteau imposant en bois massif d'une  section de l'ordre de 40×40 centimètres.

    Poitou 37 linteau 18 01 14

    On espère bien qu'il est dans les intentions de Sonia Rykiel de mettre en valeur cette structure. Pour s'en assurer, mais peut-être sera-t-on déçus, on peut consulter le dossier à la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris, 17 bd Morland (IVe) réf. DP-075-103-13-V0308, du 20/12/2013.

    Gérard Simonet

     

  •    IMG00057-20140112-1245Etat actuel de la bouche de ventilation et des ses abords 10, rue Michel Le Comte (IIIe) (Photo VlM!)

      

    Nous sommes nombreux à dénoncer et depuis fort longtemps, l'état de saleté quasi constant devant le gymnase et le Centre des Impôts de la rue Michel Le Comte (IIIe). En raison de la configuration des lieux, des détritus sont déposés à cet endroit et des SDF s'y installent, protégés qu'ils sont par l'avancée de l'immeuble qui agit comme un auvent sur le trottoir.

    Le Maire du IIIe arrondissement, alerté à plusieurs reprises, a promis de faire faire quelques aménagements à cet endroit, d'une part en installant des structures métalliques permettant aux deux roues de stationner, ce qui a été réalisé, et d'autre part de poser de hautes grilles autour de la bouche d'aération afin d'empêcher des personnes d'y prendre racine. Cela avait même été spécifié, lors du conseil de quartier du 1er octobre 2013 (notre article du 06 octobre), un représentant de la municipalité qui avait affirmé :  «des grilles de 2m50 disposées en carré seront installées autour de la bouche d'aération située dans l'angle du bâtiment où se trouve le Centre des Impôts».

    Sur ce second point, nous ne constatons aujourd'hui, à notre grand dam, aucune avancée alors que les mois passent. Les lieux sont occupés par des matelas, couchages et cartons. La  saleté a donc repris ses droits alors que nous avions pu croire un moment que les efforts entrepris permettraient de revenir à une situation normale.

    Voilà qui est bien dommage pour une rue extrêmement passante et fréquentée, une rue qui comporte des hôtels particuliers de premier ordre comme l' Hôtel d'Hallwyll (article du 15 janvier 2013), une galerie de peinture et un bar à chats (article du 21 septembre 2013) qui attirent nombre de visiteurs et clients. Nous avons peine à croire, face à la laideur de cet immeuble aggravée par l'état de saleté qui se trouve à ses pieds et les tags sur le mur en retrait qui lui fait face, de l'autre côté de la rue, que nous sommes dans le Marais.

    Les riverains attendent donc avec impatience l'arrivée des grilles promises par Pierre Aidenbaum et des actions énergiques qui rendront cette artère plus propre et moins délaissée.

    Dominique Feutry

     

    Post scriptum # 1 du 27 janvier 2014 :

    Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, nous adresse le message suivant :

    "Je reviens vers vous au sujet de l’installation du dispositif visant à ceinturer et protéger la bouche de ventilation sise 10, rue Michel Le Comte, devant le Centre des finances publiques.

    Ce dossier, qui reçoit toute mon attention et celle de mes adjoints depuis de nombreux mois, est en passe d’être réglé, la grille que vous mentionnez dans votre article, d’une hauteur de 2,50 mètres, devant être implantée d’ici deux à trois semaines.

    Espérant vous donner ainsi satisfaction, je vous prie de croire, Monsieur le président, en l’assurance de ma considération distinguée".

    Pierre AIDENBAUM

    Maire du 3e

     

    Post scriptum # 2 du 5 février 2014

    Nouveau message du Maire, reçu ce jour :

    "Pour faire suite à mon précédent message en date du 27 janvier, je vous informe qu’une grille a bien été installée aujourd’hui même, mercredi 5 février, au pied de l’immeuble sis 10, rue Michel le Comte.

    Des personnes sans-abri s’abritaient régulièrement au niveau de l’avancée de ce bâtiment et d’une bouche d’extraction d’air chaud. Les maraudes et les services de l’Etat et de la Ville avaient connaissance de ces installations et m’en tenaient régulièrement informé.

    Considérant le danger que suppose ce type d’emplacements, nuisibles en premier lieu aux personnes qui pensent y trouver refuge, j’ai demandé à ce que cette partie de la rue Michel Le Comte soit réaménagée. Des stationnements pour vélos ont ainsi été mis en place et cette grille, réalisée sur mesure, empêche l’accès à la bouche d’extraction d’air.

    Un tel aménagement s’inscrit dans la droite ligne de la politique de la Ville de Paris concernant l’occupation inappropriée de l’espace public. Pour chaque situation similaire, nous faisons systématiquement procéder à l’enlèvement des encombrants et nous veillons continuellement à limiter les emplacements propices à ce type d’installations (devant des extractions d’air chaud, dans des cabines téléphoniques…), qui s’avèrent particulièrement dangereux pour les personnes concernées. Toutefois, ces actions ne sauraient être menées au mépris de la dignité de ces hommes et de ces femmes et nous ne les envisageons donc pas sans suivi et accompagnement social, ce qui parfois nécessite du temps.

    Si je me réjouis de voir ainsi aboutir ce projet d’aménagement que j’ai moi-même initié, sachez que je continuerai d’observer avec attention l’évolution de la situation en veillant à toujours concilier quiétude des riverains et respect des personnes les plus démunies.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

    Pierre Aidenbaum"

     

     

     

     


  • 14-18-PARIS-GUERRE-affiche-OK-

    A l'occasion du centenaire du début de la Grande Guerre, la Galerie des bibliothéques 22, rue Malher Paris IVe organise une rare exposition de photographies du photographe peu connu, Charles Lansiaux (1855-1939) qui montrent la vie quotidienne à Paris à cette époque. Elle est d'ailelurs intitulée "Paris 1914-1918. La Guerre au quotidien". Ces précieux documents qui proviennent de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris sont étonnants.

    L'annonce qui est faite de cette exposition indique que "Sauvée du siège par la bataille de la Marne, la capitale ne perçoit que des bruits assourdis d’un conflit lointain. Quelques privations sporadiques, les dégâts causés par les bombardements des « tauben » (pigeons, du nom donné aux avions allemands) et le retour des blessés forment les signes les plus manifestes de la guerre".

    Il est rappelé que "Les affiches, les terrasses des cafés, les abords des gares ou des cinémas d’actualités forment autant de théâtres d’une insatiable quête de l’information. Passé l’enthousiasme de la mobilisation, douché l’espoir d’une guerre courte, le conflit installe de façon durable ses points de repère dans le paysage. Il faut apprendre à décoder les signes, à percevoir ce qui se cache derrière le décor."

    200 photographies sont proposées aux visiteurs qui reprennent les principales étapes de la guerre durant laquelle les parisiens vivent un vrai malheur, les veuves étant de plus en plus nombreuses. Mais la vie continue et  les vues exposées montrent aussi des soldats en permission ou blessés, des enfants jouant avec des fusils en bois …     

    L'exposition à ne pas manquer est ouverte jusqu'au 15 Juin 2014 de 13h-19h sauf le lundi, le jeudi nocturne jusqu'à 21h.

    Dominqiue Feutry