Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •   Joly2Encombrements de la rue du Roi de Sicile (IVe) (Photo VlM/SJ)

     

     

    Le quotidien Le Parisien nous livre ce 3 octobre 2020 une longue interview de la Maire de Paris Anne Hidalgo, qui balaye tous les sujets de l'actualité parisienne : COVID 19, fermeture des bars/restaurants, contrôles sanitaires, crise économique, terrasses éphémères, nuisances sonores, "coronapistes", piétonisation, aménagement de la rue de Rivoli, fermeture des quais hauts, JO de 2024, trafic de drogue, sécurité, séparatisme, politique…

    Les journalistes soulignent l'attitude sereine et déterminée de la Maire face à ces sujets qui sont autant de motifs de débat voire de polémique. Il est clair aux yeux des observateurs qu'elle suivra la voie qu'elle s'est tracée avec ses amis les Verts de la mairie de Paris. Tout repose sur la solidité de leur alliance. Résistera-t-elle à l'épreuve du temps et surtout aux ambitions des uns et des autres face à l'approche de la présidentielle de 2022 ?

    Au même moment, un habitant du IVe qui se heurte au mutisme des élus, sollicite notre écoute et notre relais auprès d'eux à propos des "petites rues" qui sont des parcours malins, ou obligés, pour les automobilistes écartés des voies à grand débit par la décision d'y interdire la circulation.

    Il nous parle de la rue du Roi de Sicile et de ses encombrements, sources de nuisances sonores et de pollution pour les habitants. D'autres s'inquiètent pour la même raison à propos de l'autre axe est-ouest : l'enchainement des rues St Gilles, Parc Royal, la Perle, Quatre-Fils, Haudriettes, Michel le Comte (fermée actuellement pour travaux), Grenier St Lazare, aux Ours, Étienne Marcel. Une succession de maillons étroits mal alignés, très propices aux thromboses…

     

    Laissons Sébastien Joly s'exprimer à propos de la rue de Rivoli et de ses "échappatoires" :

    "J'interpelle une nouvelle fois nos élus de Paris centre sur le fait que la fermeture aux voitures de la rue de Rivoli a reporté le trafic sur des petites rues qui étaient auparavant tranquilles.

    La situation devient insupportable pour les habitants avec un concert de klaxons et de sirènes toute la journée. Sans parler des pompiers qui restent régulièrement coincés par des poids lourds car les places de livraison ont été réquisitionnées pour les terrasses des bars et restaurants. Expliquez moi comment pouvons-nous travailler sereinement ?

    Pour illustrer mon propos, je vous soumets une photo prise cet été de la rue du Roi de Sicile (proche parallèle de la rue de Rivoli – NDLR)".

     

    Remy-leleu raphaëlle 17 02 20 Belliard vanity fair

     

     

     

     

     

     

    Nous transmettons ce message aux élus concernés, David Belliard, Maire adjoint aux transports, mobilités, voirie, à l'Hôtel de ville et Raphaëlle Remy-Leleu qui occupe des fonctions liées à l'écologie à la mairie de Paris-centre. Nos colonnes sont ouvertes à leurs réponses.

     

  •  

    Mairie IIIe paris centre 17 10 18

    Mairie de Paris centre, vue depuis le square du Temple-Elie Wiesel

     

     

    Le Premier adjoint à la Maire de Paris, Emmanuel Grégoire, en charge de l'urbanisme, entouré des Maires-adjoints Nicolas Nordman (sécurité), Olivia Polski (commerce artisanat), Frédéric Hocquard (tourisme et vie nocturne) assistés d'Ariel Weil Maire de Paris-centre et François Vauglin Maire du XIème arrt, ont reçu une délégation de 40 associations parisiennes se réclamant du mot d'ordre "Rendez Nous Paris".

    Les élus nous ont adressé un compte rendu qui faisait état de leur rencontre avec … Vivre Paris ! (rectifié ensuite car il s'agissait d'un malentendu révélateur de l'influence de cette mouvance dont "Vivre le Marais !" fait partie depuis 2011).

    Les points saillants de leurs engagements vont dans le sens de nos attentes même si le doute persiste sur la réalité de leur bonne exécution sur le terrain :

    • Le dispositif des terrasses éphémères, qui a été prolongé au 30 juin 2021, maintient l'heure limite de 22h00 pour leur ouverture le soir, avec des moyens augmentés pour le contrôle du respect de la charte, des amendes pouvant atteindre désormais 500 € et des décisions jusqu'au retrait de l'autorisation de terrasse voire la fermeture administrative.
    • Une adresse mail commune à la Police nationale et à la DPSP (police municipale) et une extension de l'application DansMaRue seront mises à disposition des plaignants.
    • La liste des terrasses éphémères sera publiée sur le site "open data" de la mairie de Paris
    • De nouvelles commissions de régulation des débits de boissons seront créées au-delà des six existantes (NB : il faudra qu'elles se montrent plus efficaces que celles que nous connaissons… NDLR)
    • La lutte contre le bruit est affirmée comme une priorité de la mairie. Un plan d'action pour l'installation de sonomètres fixes et mobiles sera mis en place (NB : il est important d'en connaitre l'échéancier pour être assuré qu'il ne soit programmé aux calendes hélènes… NDLR)
    • Un "Code de la Nuit" va être élaboré "avec les acteurs du secteur". Qui représentera les habitants traditionnellement oubliés de ce genre de démarche ? Même remarque à propos du nouveau règlement des étalages et terrasses (en remplacement de celui de 2011). Contre les dérives nocturnes, la mairie se déclare disposée à accepter le principe d'un "permis à points" sur le modèle de la ville de Genève qui permet une graduation des sanctions.
    • L'occupation des places de livraisons par les terrasses éphémères est déplacée vers les groupes de travail sur les mobilités.

    On constate qu'il y a "du grain à moudre" pour les associations et leurs représentants si, comme nous le croyons, nos élus agissent de bonne foi et avec le souci de préserver prioritairement la santé des citoyens dans les changements radicaux que nous imposent le dérèglement climatique, la lutte contre la pollution, et la résistance face au COVID.

    Gérard Simonet

     

  •  

    Touristes ste cath
    La place du Marché Ste Catherine (IVe) le 1er octobre 2020, rendue aux citoyens qui sont de nouveau "chez eux" et aux touristes qui reviennent (Photo VlM/SB)

     

     

    Le Maire de Paris-centre Ariel Weil a tenu ses promesses : la place du Marché Ste Catherine a retrouvé hier, à quelques détails près qui seront corrigés, son visage d'avant l'épidémie du COVID. La population l'en remercie. La presse s'en fait l'écho (Le Parisien, BFM-TV…) et  les riverains s'en réjouissent.

    Sans pour autant crier victoire. Voici comment s'exprime avec sa modération habituelle Patrick Broders, ancien président du comité d'aménagement de la place  :

    "Nous recommençons à reprendre doucement espoir mais nous resterons attentifs car une place piétonnière est un espace fragile et convoité ! Le Maire la bien compris.
     
    Une place piétonnière est et doit rester, par nature, un espace de respiration réservée aux piétons, une aire de repos pour les promeneurs, un lieu de sociabilité inter-générationel (tout le monde se plaint qu’il n’y ait plus d’espaces de rencontres dans la cité!) où les parents peuvent s’arrêter avec leur poussette, les enfants s’ébattre, courir et jouer en toute tranquillité, sous le regard de leurs aînés venus prendre l’air, s’asseoir librement sur un banc, tout un chacun pouvant lire, répondre à ses messages) ou rêver en toute tranquillité sans obligation de consommer. 
     
    Et  ceux qui le souhaitent peuvent s’attabler (dans les espaces de terrasses autorisées) pour partager le spectacle d’un bonheur et d’un calme enfin retrouvés qui a fait la renommée du lieu… … ainsi chacun retrouve sa “Place” !
     
    Et si quelqu’un veut nous qualifier de lobby: d’accord ! Alors nous aimerions bien être reconnus comme étant celui de la “Protection des Espaces Véritablement Piétons” (Lieux et espèces  en voie de  disparition… faute d’espaces protégés…et/ou  trop souvent sacrifiés aux limonadiers)".
     
    La place decoudun 3
    Une place de rêve : Aquarelle de Jean-Charles Decoudun
     
     
  • Hôtel de ville entrée lobauHôtel de Ville, entrée du personnel et des visiteurs, rue Lobau (IVe)

     

     

    Le collectif d'associations s'est réuni sous le mot d'ordre RENDEZNOUSPARIS,. Il exprime très bien ce que les parisiens ressentent face à l'extension sauvage de terrasses existantes et l'apparition de nouveaux espaces réquisitionnés par les bars-restaurants avec des aménagements qui défigurent le paysage de la rue. Elle sera reçu en début de semaine par Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la mairie de Paris, en charge de l'urbanisme et des relations avec le terrain des arrondissements.

    Il sera entouré des Maires-adjoints concernés, notamment Frédéric Hocquard en charge du tourisme et de la nuit et Olivia Polski commerce/artisanat. Il nous semblerait tout indiqué que l'adjointe à la santé Anne Souyris et le garant de notre sécurité Nicolas Nordman soient également présents ou, pour le moins, impliqués. Nous en avons eu confirmation pour M. Nordman. Mme Souyris sera vraisemblablement présente ou en tout cas représentée.

    Les associations ont formé leur délégation : elle est composée de sept membres désignés principalement en fonction de leurs compétences. Une plateforme revendicative a été élaborée par le collectif et communiquée à M. Grégoire. Télécharger ici

     

     

  •  

    Grégoire emmanuel la croixEmmanuel Grégoire, Premier adjoint à la Maire de Paris (Photo La Croix)

     

     

    La réponse à la lettre ouverte "RendezNousParis" du 21 septembre à Anne Hidalgo des associations parisiennes d'habitants regroupées dans une démarche "Vivre Paris !" est arrivée le jour même : le "Premier Ministre" de l'Hôtel de Ville, Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la Maire de Paris, qui a l'urbanisme dans ses attributions, propose de recevoir une délégation des représentants du mouvement.

    A la mairie de Paris, l'urbanisme recouvre les permis de construire et le paysage de la rue, dont le règlement des étalages et des terrasses est devenu depuis le dé-confinement et les décisions de la Maire de Paris "le dérèglement de l'étalement des terrasses", comme nous l'avons longuement expliqué et regretté dans notre lettre.

    M. Grégoire sera accompagné des Adjoints concernés. Gageons qu'il s'agira d'Olivia Polski en charge du commerce et de l'artisanat et de Frédéric Hocquard, en charge du tourisme et de la nuit. On regrettera une fois de plus qu'il n'y ait aucune délégation à la qualité de vie des parisiens et à la santé publique. Elle seraient pourtant utiles dans les circonstances actuelles. Notre délégation aura vocation à rétablir un équilibre qui fait aujourd'hui cruellement défaut.

    On salue la réactivité du Premier-adjoint et on l'en remercie. Les associations doivent constituer leur délégation et trouver une date. Il faut rappeler à ce propos que nous sommes tous animés du désir d'aider une profession à surmonter la crise du COVID mais que nous sommes attentifs au respect de notre environnement, de la santé des citoyens et de leur droit au sommeil.

    GS

     

     

  •  

    Terrasse pl fontaine timbaud 17 09 20 chalengesTerrasses place de la Fontaine Jean-Pierre Timbaud (XIe), 17 septembre 2020  (Photo Chalenges)

     

     

    L'essentiel de ce que la société civile parisienne compte de citoyens mobilisés contre la politique d'abandon de l'espace public aux bars-restaurants en cette période de post-confinement, s'est retrouvé pour signifier à la Maire de Paris Anne Hidalgo et à ses Adjoints ses préoccupations face à ses déclarations récentes à la presse.

    Ces parisiens rassemblés dans leurs associations de quartiers et représentées par elles demandent à être reçus par la Maire de Paris par la lettre ouverte qui suit :

     

    EXTENSIONS  de  TERRASSES  à  PARIS  jusqu'en  JUIN  2021

    LETTRE  OUVERTE à Anne HIDALGO

    Les associations de riverains et d’artisans parisiens demandent à être reçues d’urgence par la Maire de Paris

     

    De nombreuses associations de la société civile, représentantes de riverains, d’usagers de l’espace public, d’artisans parisiens, demandent à être reçues par la Maire de Paris à la suite des annonces faites en matière de terrasses et de piétonisation.

    Ces décisions, présentées hier comme des mesures de compensation temporaire à la fermeture d’établissements pendant la période de confinement, sont aujourd’hui énoncées comme pérennes. Une modification du Règlement des étalages et terrasses, dont les conséquences risquent d’être très dommageables aux riverains et aux artisans, est en effet annoncée.

    Dans un contexte où les Parisiens ont besoin d’apaisement, de solidarité et de proximité, les signataires regrettent la brutalité et la verticalité de la méthode mise en œuvre, qui se traduit par l’éviction des maires d’arrondissement et par la mise à l’écart des associations représentant les habitants et une multitude de professions.  Aucune organisation professionnelle n’a été entendue à part celles des Cafés Hôtels Restaurants… Tout cela est en totale contradiction avec les promesses d’une politique plus participative.

    Les signataires déplorent l’incapacité de la Mairie de Paris et de la Préfecture de Police à faire respecter la « charte des engagements » et donc leur impuissance à protéger les Parisiens contre les risques sanitaires et les nuisances générées par les terrasses « éphémères ». Ils s’inquiètent en effet d’une dérégulation encore moins contrôlée de l’espace public, alors que les risques de propagation du coronavirus, les nuisances sonores, l’alcoolisation massive, les comportements antisociaux, ont redoublé avec l’entrée en vigueur de cette décision.

    En tant que citoyens, les signataires s’alarment d’un mouvement sans précédent de privatisation et de marchandisation de l’espace public parisien, ainsi que de sa totale soumission aux seuls intérêts privés des débits de boisson, au détriment des autres professions doublement pénalisées par la pandémie et les terrasses qui les privent d’espaces de livraison et de stationnement.

    Ils constatent enfin qu’une étape supplémentaire a été franchie dans l’exclusion de l’espace public des personnes à mobilité réduite, dont le droit de circuler est toujours plus entravé à Paris, au point d’être aujourd’hui remis en cause par l’élargissement des terrasses.

    Devant la gravité de cette situation, les organisations et citoyens signataires appellent la Maire de Paris à ouvrir dans les plus brefs délais des discussions concernant son projet.

    Paris, le 21 septembre 2020

    Contact presse :

    rendeznousparis@gmail.com

    Numéro de téléphone : 06 80 04 20 13

     

    Les associations signataires listées ci-dessous représentent tous les arrondissements de Paris (sauf le 15ème…) :

    Association Belleville Couronnes

    Association pour la Défense des Riverains et l'Animation du Quartier des Halles (ADRAQH)

    Association des Riverains du Canal Saint-Martin

    Association Fiers d'être Artisans IDF

    Association Habiter Paris

    Association Riverains  Sedaine

    Collectif Clichy-Blanche

    Collectif des Riverains de la place du Marché  Sainte Catherine

    Collectif Droit au Sommeil

    Collectif Nuisances Sonores

    Collectif rue Marie et Louise

    Collectif pour l'Amélioration du Cadre de vie du Quartier Belleville Saint-Maur

    Collectif Riverains Folie Méricourt

    Collectif Riverains Impasse Guéménée

    Collectif Riverains de la place Jean-Pierre Timbaud

    Collectif Riverains Jean-Pierre Timbaud

    Collectif Vivre République

    Réseau Vivre Paris ! (regroupe 20 associations présentes dans 18 des 20 arrondissements)

    Vivre le Marais ! Vivre Paris centre ! (regroupe des associations et collectifs de Paris-Centre)

  • Vélos parkingVélos box verrerie banque

     

     

     

     

     

     

     

    Les nouveaux parcs à vélos rue du Roi de Sicile (IVe)

     

     

    On n'est pas opposés à la volonté de la mairie de Paris qu'une grande part des déplacements dans la capitale se fasse à vélo. Ce mode de transport a toutes les qualités : il est bon pour la santé (hors accidents qu'il faut par tous les moyens prévenir), il ne produit pas de CO² autre que celui qu'exhale le cycliste et pas d'autre particules fines que celles, infimes, qui résultent de l'usure des patins ou plaquettes de freins !

    On veut seulement que d'autres moyens restent aisément accessibles à celles et ceux que  l'âge ou le handicap interdisent de se risquer sur deux roues. Leurs adeptes, quant à eux, souhaitent qu'il soit possible de garer leur engin, dans la rue, en toute sécurité.

    Il faut donc rendre grâce aux penseurs de l'Hôtel de Ville d'avoir décidé l'implantation de parkings protégés pour les vélos. Pascal Fonquernie, le directeur de PARISMARAIS.COM, à qui rien n'échappe, les a découverts au hasard d'une promenade. Manifestement il n'est pas emballé. Voici ce qu'il en dit :

     

    En ballade à vélo cet après midi dans le sud du Marais avec des amis cyclistes, choc visuel rue du Roi de Sicile. Une cage parking à vélos devant l'agence immobilière Engel & Volkers. La cage déborde de 30 cm sur le trottoir. C'est très moche et ça pique les yeux dans le périmètre classé et sauvegardé du Marais, mais ce ne serait pas pire qu'une camionnette si au moins c'était utile. Vu la manière dont cette cage est placée, il est quasi impossible à un vélo d'y rentrer ou d'en sortir sans de multiples contorsions ni sans heurter la grande vitrine en verre de l'agence immobilière. En outre, cela bloque le passage des piétons sur le trottoir..

    Si seulement ces Box à vélo étaient placées sur des grand axes aux larges trottoirs, mais là franchement… On se demande pourquoi un si mauvais emplacement a été choisi ; est-ce provisoire? Allo la mairie de Paris centre ! Help, un peu de bon sens, consultez les habitants pour un placement optimal des boxes qui – si elles sont utiles – doivent au moins être bien placées. Si on les installait exclusivement sur les grands axes comme Sébastopol et Rivoli cela aurait un peu de sens. Là c'est repoussoir y compris pour les cyclistes les plus passionnés. Y a t-il des cyclistes parmi les décisionnaires ? Les installateurs connaissent-ils le quartier ? On ne peut que se désoler de voir une bonne idée si mal réalisée et si mal installée. A suivre …

    Pascal Fonquernie

     

  • Ste catherine aquarelle decoudun
    Place du Marché Ste Catherine "avant" ; aquarelle de Jean-Charles Decoudun, janvier 2006.

     

     

    En réponse aux nombreuses plaintes des riverains de la place, résumées dans un manifeste de Patrick Broders, président-fondateur du comité d'aménagement de la place, le Maire de Paris-centre Ariel Weil vient d'enjoindre par écrit et fermement aux bars-restaurants de la place de respecter les conditions imposées par la "charte COVID" qu'ils ont accepté de signer pour bénéficier des avantages qu'elle leur offrait (télécharger courrier Ariel Weil).

    Weil lettre bandeau

    Ariel Weil s'appuie sur l'autorité d'Emmanuel Grégoire, Premier Adjoint d'Anne Hidalgo, en charge de l'urbanisme, d'Olivia Polski (Adjointe au commerce), Nicolas Nordman (sécurité, DPSP…) et Frédéric Lénica Directeur de cabinet de la Maire de Paris, sur les pouvoirs de Didier Lallement, Préfet de police de Paris… pour signifier aux établissements qui se sont lancés à l'assaut de la place et des rues affluentes avec leurs terrasses, l'obligation ;

    • de libérer le terre-plein de la place, occupé par des tables et des chaises "pléthoriques, incompatibles avec un cadre de vie apaisé" de jour et de nuit, sources de "nuisances sonores intempestives", le 30 septembre 2020 au plus tard,
    • de  "retirer tout mobilier urbain gênant l'accès des riverains à leurs portes d'immeubles ainsi que les voies pompiers"
    • de "respecter les principes de la charte des terrasses" qui ont été approuvés avec la signature de la charte
    • de veiller aux horaires de fermeture des installations éphémères (22h00), "qui n'ont pas été respectés".

    Le Maire demandera "la fermeture administrative" des établissements qui ne respecteraient pas les règles de sécurité et "la suspension des autorisations des terrasses initiales" à ceux qui se signaleraient par des nuisances sonores inacceptables (NB : des capteurs BRUITPARIF sont en place pour des mesures objectives).

    La lettre du Maire se termine par l'affirmation "qu'il ne lui serait pas agréable d'atteindre ce stade ultime mais qu'il ne pourra en être autrement tant que le quartier n'aura pas retrouvé une atmosphère sereine".

    Les habitants de la place et du secteur ont réagi très favorablement à la lecture du courrier du Maire car il porte un coup d'arrêt à une dérive intolérable et définit les principes d'un retour à une situation normale. Il reste la crainte cependant que la place ne retrouve pas l'état qui a été le sien au moment où la mairie a imposé que les terrasses n'aillent pas au-delà des croisillons métalliques qui ont été installés pour contenir les terrasses. 

    Le hasard fait que ce même 4 septembre 2020 où nous recevions la copie de la lettre du Maire, les riverains par la voix de Patrick Broders s'adressaient à lui pour lui dire qu'ils "demandent un retour – sans extensions – aux autorisations de terrasses délimitées par les croix de Saint André implantées sur la place du Marché Sainte Catherine ainsi qu'une attention particulière pour les implantations des rues adjacentes".

     

    (*) Le terme désigne un bruit discordant généré par de nombreuses personnes, du tapage ou encore du bruit accompagné de désordre (Wikipédia)

     

     

     

  •  

    Vide grenier Bourse
    Le vide-grenier en 2019, place de la Bourse (IIe)

     

     

    A l'image des arrondissements centraux qui sont maintenant rassemblés dans Paris-centre, l'activité associative resserre ses liens. ACCOMPLIR, l'association qui s'est illustrée sur le dossier de la rénovation des Halles, est venue nous soutenir dans notre démarche judiciaire contre les agissements du WHO's rue Pierre au Lard. Elle est liée à l’association "Mains Libres", qui organise cette année encore le Vide-Grenier du Quartier de la Bourse (ex Vide-Greniers du IIe).

    Cette association gère depuis 2007 une bagagerie pour SDF près du Châtelet, gérée paritairement par des SDF et des ADF (avec domicile fixe). Le service rendu est immense pour ces gens qui  n'ont pas de chez-soi. Une petite vidéo pour mieux comprendre le fonctionnement de la bagagerie : https://vimeo.com/238580130

    "Vivre le Marais !" dont le champ d'action est devenu Paris-centre se sent solidaire de ces initiatives et se fait une joie d'annoncer que le prochain vide-grenier se tiendra les samedi 19 et dimanche 20 septembre place de la Bourse, rue de la Banque et place des Petits Pères. Il est ouvert à tous les habitants de Paris Centre (1er, IIe, IIIe et IVe arrts). 

    L'association a fait face à la crise sanitaire et prépare le vide-greniers en partenariat avec la Mairie de Paris Centre. Une vingtaine d'usagers de l’association seront mobilisés pour « ventouser » la rue de la Banque le vendredi afin de la vider de ses voitures, disposer des barrières Vauban, filtrer la circulation, tracer les marquages au sol le samedi et dimanche matin et, dans la journée, veiller à ce que chacun, exposant ou visiteur, porte son masque ! 

    Les fonds recueillis à l’occasion de ce vide-greniers servent à financer les projets de l’association, notamment des week-ends au bord de la mer pour les usagers. 

    Merci de vous inscrire nombreux et de faire connaître cet événement autour de vous ! Tarif : 25 € par stand de 3 mètres linéaires et par jour, un seul stand par famille. Particularité non négligeable, depuis l’an dernier les inscriptions se font en ligne sur 

    https://www.mybrocante.fr/e/5374

    il n’y a donc pas à faire la queue et c’est très pratique. Vous pouvez cependant également vous inscrire en « présentiel », sur la place des Petits Pères, le samedi 5 septembre de 10h à 12h, et le jeudi 10 septembre de 17h à 19h. 

    Télécharger l'affiche du vide-grenier

    EB/GS

     

     

  •  

    Gérard jardin aumont 14 06 20

     

     

    Chers amis,

    Voilà maintenant vingt ans que j'ai créé ce lien quasi permanent avec vous. Le thème en est le Marais, Paris et son centre historique. On ne s'en lasse pas…

    Mais vingt ans c'est un bail. Il se trouve que de grands changements interviennent : fusion des quatre arrondissements centraux, un nouveau Maire pour beaucoup d'entre nous et le sentiment que nous changeons d'ère sous la triple menace d'un virus, du réchauffement climatique et d'une crise financière et sociale.

    Je dois réfléchir avec ceux qui administrent et animent notre association à la voie qu'elle doit adopter, à sa gouvernance, à la ligne éditoriale de sa communication, aux actions prioritaires, en restant fidèle à notre mission générale, le triptyque : défense du patrimoine collectif, protection de la qualité de vie des habitants et organisation d'événements culturels en partenariat avec l'association-amie "Culture & Patrimoine" (Moments Lyriques du Marais et Visites Guidées).

    La fin de l'été est propice à la méditation. J'invite nos adhérents et sympathisants à s'y livrer en nous réservant une place et à nous faire part de leurs réflexions en ayant recours à la rubrique "commentaires".

    Je vous en remercie bien sincèrement.

    Gérard Simonet

    Président et fondateur