Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • Pinchard andré & simone 26 12 13Simone et André Pinchard

     

    Nous venons de l'apprendre, ce couple d'octogénaires dont nous avions relaté le drame de l'incendie de leur immeuble le 20 décembre à 5hOO du matin, vient d'être relogé par la mairie du IVe.

    Les services sociaux leur ont annoncé l'attribution d'un F2 au 30-32 quai des Célestins (IVe). L'immeuble est sur les quais de la Seine, à hauteur du Pont Marie, tout près de l'hôtel de Sens et de la Cité des Arts. C'est un immeuble de bureaux que la mairie du IVe a converti en logements sociaux.

    Christophe Girard, le Maire du IVe, n'a pas été long à répondre aux appels qui sont allés vers lui pour que le couple sinistré, qui a tout perdu dans l'incendie, retrouve un logement en attendant que revienne chez eux le goût de vivre. Simone et André lui expriment leur gratitude et remercient tous ceux qui les ont aidés dans l'épreuve qu'ils ont traversée.

     

  •  Les-parisiens-de-daumier-de-la-promenade-4la2L'affiche de l'exposition du Crédit Municipal 

     

    Le Crédit Municipal de Paris présente actuellement, dans « Les parisiens de Daumier », une rare sélection d’œuvres non politiques du dessinateur né en 1808 et mort en 1879.

    Celui-ci exprimait surtout son talent dans la presse. Le thème retenu pour cette exposition est celui des loisirs des Parisiens au XIXe siècle, entre les années 1830 à 1870. Il s'agit d’une satire des mœurs de l'époque. Son style est caustique mais les traits sont bien léchés et l'on voit des parisiens d'un autre siècle (élégantes, comédiens, commerçants et passants) pris sur le vif, alors très attachés aux cafés, aux cafés -concerts, aux carnavals, se rendant aussi aux salons, aux expositions universelles. Même le parisien aux champs n'est pas oublié car nombreux sont ceux qui se rendent à la campagne du fait du développement du chemin de fer. Différents espaces de distractions sont pas ailleurs prévus dans l'organisation de la visite.

    Des maquettes, des affiches de spectacles,des photographies anciennes et différents accessoires accompagnent les lithographies exposées de Daumier prêtées notamment par le Musée Carnavalet et la BNF.

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    Nous conseillons vivement cette visite qui ne laisse pas indifférent et permet de découvrir l’artiste dans un autre registre que e registre journalistique.

     

    Informations pratiques : L'exposition se tient du 4 décembre 2013 au 4 mars 2014  dans la Galerie du Crédit Municipal de Paris au  55, rue des Francs-Bourgeois – 75004 Paris. Elles est ouverte du lundi au samedi de 9h à 17h et fermée le dimanche et les jours fériés.

    Tarif 3€, gratuit pour les moins de 18 ans et pour les clients du Prêt sur gage (sur présentation d'un justificatif).

    Dominique Feutry

             

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    La RATP vient de publier des statistiques qui interpellent puisque plus de 2 600 personnes auraient été blessées en 2012 par des bus alors qu'en 2009 il y avait eu 728 accidents recensés, et 585 en 2011.des changements de méthodes de comptabilisation interne à la Régie expliqueraient cette soudaine hausse…les derniers chiffres intègrent désormais les malaises ou les blessures occasionnées par des freinages trop brusques.

    Des plaintes seraient en cours d'instruction d'après la presse contre la RATP émanant de voyageurs accidentés qui ont été blessés.

    Ces données sont vraiment impressionnantes et renforcent toutes les préventions que nous rappelons sans cesse lorsque nous parlons des rues étroites de notre quartier que peuvent pourtant emprunter à double sens les bicyclettes.

    Que se passe- t-il lorsqu'un bus ou un camion arrive en sens unique ?

    De même la vitesse parfois rapide de certains bus nous surprend comme d’ailleurs la conduite erratique de certains chauffeurs qui manquent parfois de nous faire chuter à l’intérieur du bus.

     

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    La  prudence reste la règle sur la chaussée qu'il s'agisse du respect de la vitesse et de la signalisation. Malheureusement ce n'est pas toujours le cas qu'il s'agisse des piétons ou des conducteurs de véhicules (voitures particulières, taxis, deux roues, bus, camions ou véhicules utilitaires…). Les accidents sont toujours le fait de quelques uns qui laisseraient néanmoins croire par les conséquences que cela entraîne que tous les autres conducteurs commenteraient aux aussi des excès et de imprudences .

    Heureusement tel n'est pas le cas car la majorité adopte un comportement responsable. Il n'empêche que la RATP doit s'interroger et se donner les moyens de faire baisser ces chiffres.

    Dominique  Feutry

     

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    L'imposant bâtiment de la Poste Centrale de la rue du Louvre (Ier) 

     

    Bien que la  Poste Centrale de la rue du  Louvre (Ier) ne soit pas dans le périmètre de "Vivre le Marais !", la restructuration du plus grand centre de distribution de courrier en France  confiée à l’architecte Dominique Perrault en 2012  est assez illustratif des difficultés qui peuvent se présenter entre le maître d’ouvrage (l’opérateur  immobilier du Groupe La Poste) et  les défenseurs du patrimoine qui souhaitent préserver un témoin exceptionnel de l’architecture du XIXe siècle.

    L’association de Sauvegarde et de mise en valeur du Paris Historique nous a autorisés à publier un article consacré à ce sujet repris dans un récent numéro de Fédération Patrimoine-Environnement.

    L’Hôtel des Postes du Louvre en quelques mots

    Inaugurée en 1888 à la croisée de la rue du Louvre et de la rue Etienne Marcel, le bâtiment de la Poste du Louvre est l’œuvre de l’architecte Julien Gadet. Le caractère exceptionnel de l’édifice tient particulièrement aux vastes nefs métalliques dont certaines mesurent environ 90 mètres de long !

    Depuis les années 2000, le devenir du bâtiment est remis en question. Après l’élaboration d’un programme de reconversion, la réalisation d’un fond d’étude historique et le lancement d’une consultation d’architectes, le projet de Dominique Perrault, l’architecte à l’origine de la bibliothèque François Mitterrand a été retenu en 2012.

    Les grandes lignes du projet

    L’édifice de 35 000 m²  (constitué du bureau de poste l’« Hôtel des Postes » et des services administratifs « L’Usine postale ») repensé par l’architecte Dominique Perrault devrait recevoir entre autre commerces, bureaux, antenne de police, un hôtel-restaurant de luxe avec terrasses… 1 200 m² de logements sociaux sont également prévus. Ainsi, la vocation postale de l’immeuble serait réduite à 21 %, tandis que 18 % seront affectés aux services municipaux et 61 % aux activités commerciales.

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    La nef métallique, un travail exceptionnel qui pourrait être menacé lors de la rénovation

     

    …qui n’est pas au goût de Paris Historique

    Les voix s’élèvent pour contrer ce projet de rénovation et alerter sur les menaces qui pèsent sur ce bâtiment, non classé au titre des monuments historiques. L’association Sauvegarde et mise en valeur du Paris Historique a notamment organisé, le 7 novembre 2013, une journée d’études sur le devenir de l’hôtel des Postes rue du Louvre. À cet égard, des architectes espagnols sont venus parler de la poste centrale de Madrid, El Palacio de Comunicaciones, qui a été rénovée entre 2005 et 2011 par l’architecte Francisco Rodriguez de Partearroyo afin de pouvoir accueillir de nouvelles activités sans porter atteinte à la structure originale. Historiens de l’architecture, architectes et urbanistes sont intervenus pour souligner le caractère exceptionnel de l’édifice et de son armature métallique que Jean-François Cabestan, historien de l’architecture, professeur à la Sorbonne, considère comme « l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture industrielle de la IIIème République ».

    Dominique-perrault-architecte-poste-paris-1er-arrondissementLe projet de Dominique Perrault

    Post Immo qui gère la maîtrise d’œuvre envisage d’en détruire une grande partie, notamment le corps intermédiaire, afin d’y réaliser une vaste cour faisant ainsi disparaître une partie des nefs métalliques et des planchers d’origine. En attente du permis de construire, Post Immo se prépare à démarrer les travaux  dès réception du feu vert… que Paris Historique envisage d’attaquer devant le tribunal administratif.

    Une nouvelle journée d’étude sur la Poste du Louvre est prévu. Ce dossier sensible est donc à suivre.

     

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    Jacky Majda

     

    Dans le cadre des entretiens avec les candidats aux élections municipales, "Vivre le Marais !" a rencontré Jacky Majda, 38 ans, professeur de mathématiques, qui vit et se présente dans le IIIe arrondissement sous les couleurs de "Paris libéré", la liste de Charles Beigbeder. Jacky MAJDA se décrit "comme le vrai candidat du centre et de la droite" et conteste la légitimité dans le IIIe de sa concurrente UMP/UDI.

    Son programme est encore à finaliser mais notre invité nous donne quelques orientations.

    Il ne cache pas son ambition de mettre la société civile à la mairie. Il prône plus de transparence concernant le coût des élus puisqu'il indique qu'un conseiller de Paris perçoit mensuellement 4 000 € d'indemnité plus 4 200 € correspondant à ses frais en insistant sur le fait qu'aucune approbation préalable n'est nécessaire pour les ordonnancer. Quant aux déplacements, ils seraient remboursés en sus aux élus. Cette volonté de transparence sera aussi étendue aux subventions accordées aux associations.

    En matière de sécurité, Jacky Majda est pour l'installation de davantage de caméras et cite les rues du Temple, des Archives, de Bretagne et Beaubourg qui sont très fréquentées.

    Sur la qualité de vie, il souhaite lutter contre les incivilités (améliorer la propreté combattre les épanchement d'urine…), maintenir des commerces de proximité, Il pense créer un service de minibus électriques afin d'améliorer les déplacements des habitants dans le centre de Paris. Il est pour le développement de la WIFI gratuite dans tout l’arrondissement.

    Il ne voit pas l'intérêt d'un PLU qui délimiterait des quartiers festifs. En revanche, il n'exclut pas de laisser faire la fête certains jours dans l'année avec cependant des mesures d'accompagnement adaptées. Enfin sa mesure phare serait de mettre en place une médiation à la mairie, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, afin de régler à l'amiable, comme cela se fait à Toulouse, les conflits entre habitants et commerçants notamment en matière de bruit.

    En ce qui concerne l'urbanisme et le logement, Jacky Majda est contre le réhaussement des immeubles et veut permettre aux classes moyennes de pouvoir se loger dans le quartier et rester à Paris. Il veut aussi préserver le patrimoine historique (harmoniser les enseignes et les devantures des magasins par exemple …). Il pense qu'il faut davantage de places de stationnement gratuites pour le deux roues car aujourd'hui elles sont en nombre insuffisant .

     La totalité du programme sera dévoilée ultérieurement sachant que les élections se dérouleront dans deux mois.

     Enthousiaste et plein de dynamisme, Jacky Majda veut incarner le renouveau dans le IIIe arrondissement de Paris et affirme « souhaiter servir et non se servir ».

    Dominique Feutry

     

  • Stravinsky igor mur tagué 05 01 14Vieille du temple 95 pignon 10 12 13

    Carrefour Quatre-Fils/Vieille du Temple (IIIe) à gauche, place Igor Stravinsky/Fontaine Niki de Saint-Phalle (IVe) à droite

     

    Nous avons donné l'alerte avec notre article du 7 janvier, après des mois d'interrogation sur l'inaction de la Ville.

    Mao Péninou, Maire-Adjoint de Paris, chargé de la Propreté y a été sensible. Il nous fait part sur ces deux dossiers – pas aisés, il faut en convenir – d'un plan d'action que nous livrons in extenso (en bleu) en y ajoutant nos commentaires (en noir).

    "Vous avez bien voulu attirer mon attention sur l’état de propreté du mur à l’angle des rues des Quatre Fils et Vieille-du-Temple, ainsi que celui de la place Stravinsky. Permettez-moi de partager avec vous les informations suivantes".

    "Comme vous le savez, la Ville propose aux Parisiens un service d’enlèvement des graffitis qui, s’il est très apprécié, n’enlève aucune prérogative et aucune responsabilité aux propriétaires des immeubles. La situation de l’immeuble sis à l’angle de la rue des Quatre Fils et de la rue Vieille-du-Temple illustre les limites de l’exercice : en effet, après de nombreuses interventions de l’entreprise prestataire sur la façade de cet édifice, le propriétaire des murs a signifié par écrit,  il y a un an, son refus de toute autre intervention visant à retirer les graffitis ou les affiches sur son bien".

    Nous nous interrogeons sur les motivations de ce propriétaire. Les interventions de la mairie sont gratuites et de qualité. Pourquoi s'y opposer quand on sait qu'on défigure – involontairement, certes – le paysage d'un quartier sauvegardé ? Nous serions heureux qu'il se manifeste pour un échange qui peut être constructif.

    "L’entretien des murs demeure toutefois une obligation du propriétaire selon l’article  23 du Règlement sanitaire départemental . Le responsable du service local de propreté lui a de nouveau rappelé la réglementation : il semblerait que la réalisation d’une fresque sur ce mur soit à l’étude".

    C'est en effet une très bonne idée pour autant que l'esthétique de cette oeuvre soit en harmonie avec le cadre architectural ambiant. On est en droit de se méfier de ces "graffs" dans le style oiseau bariolé, qui ont leur raison d'être dans certains environnements, mais assurément pas dans le centre historique de Paris.

    "Quant à la Place Stravinsky,  l’effacement des graffitis situés à plus de 4 mètres de hauteur nécessite de faire appel à un matériel spécifique : cette solution coûteuse est envisageable, mais nécessite un délai de location de nacelle. Toutefois, suite à votre signalement, le service local de propreté examine actuellement les possibilités d’intervention au bas du mur, sous réserve de ne pas abîmer la fresque et, compte-tenu de la présence d’un toit en verre, de ne pas faire courir de risque aux intervenants".

    Nous n'en demandons pas davantage. Il est vrai que la fresque est belle et appropriée là où elle se trouve. Le mur a déjà été nettoyé avec succès dans le passé. Nous attirons simplement l'attention des services de la proprété sur la nécessité d'en assurer la maintenance. Il n'est pas exact de dire que les tags reviennent tout de suite après leur enlèvement. L'application à conserver un mur propre est un signal que les tagueurs interprètent comme une invitation à commettre leurs exactions ailleurs. C'est un peu égoïste sauf si, ainsi découragés, ils se résignent à ne pas taguer du tout.

    "J’ai pris par ailleurs l’attache des Mairies des 3ème et 4ème arrondissements pour examiner la possibilité de mettre en œuvre des solutions d’aménagements plus pérennes".

    "Espérant avoir répondu à vos interrogations,

     Bien cordialement,"

     Mao Peninou

     Adjoint au Maire de Paris chargé de la propreté et du traitement des déchets.

     Conseiller du XIXe chargé des relations avec les corps de sécurité, de la prévention et du civisme."

     

    Nous savons désormais que face à ces problèmes identifiés, il y a une démarche déterminée dont nous ne doutons pas qu'elle soit mise en oeuvre.

     

  •    ImagesCAC53YQ9Explosion des deux-roues motorisés à Paris : "on ne l'avait pas vu venir !" (Denis Baupin, Adjoint au Maire de Paris pour la circulation et la voirie de 2001 à 2008, signataire de la "charte du motard", aujourd'hui Député Europe Ecologie-Les Verts)

     

    L'association "Les droits du Piéton" qui fait partie du réseau "Vivre Paris !" dont "Vivre le Marais !" est membre, vient de saisir le Tribunal Administratif de Paris à l'encontre de la Préfecture de Police et de la Mairie afin que soit mieux réglementé le stationnement des deux roues motorisés et qu'il devienne payant avec des zones de stationnement dédiées.

    Ce sujet n'est pas nouveau et depuis plusieurs années déjà il se pose à Paris comme à d'autres agglomérations. La question du stationnement des deux roues tient au fait qu'il existe 45 000 places qui leur sont réservées alors que 150 000 de ces véhicules circulent quotidiennement dans la capitale… le manque de places est criant.

    Cette insuffisance d'emplacements dédiés explique l'existence de la circulaire du 1er avril 2008 de la Préfecture de Police recommandant à ses services de "faire preuve de discernement dans la verbalisation des deux roues en stationnement en appréciant s'ils occasionnent ou non une gêne au cheminement des piétons". De fait le stationnement sur les trottoirs est toléré si le fonctionnaire de police en juge ainsi. Or il est vrai que des abus sont constatés et qu'à l'inverse les motards estiment que le nombre de PV à leur encontre ne cesse d'augmenter depuis 3 ans … comme ne cesse d'augmenter le nombre de motards.

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    "Vivre le Marais !" est saisi régulièrement de protestations contre la présence de deux roues motorisées gênant les piétons dans le quartier et nous les relayons au travers d'articles (26 février 2011, 20 août 2012, 19 février 2013) et auprès des autorités pour dénoncer ces situations. Les "machines" incriminées, souvent encombrantes, entravent la circulation et touchent plus particulièrement les piétons âgés, les personnes handicapées  et les mères de famille avec des poussettes.

    S'il y a verbalisation, le motocycliste risque au maximum de payer la mise en fourrière, soit 35 € auxquels s'ajoutent 45,70 € d'enlèvement plus 3 € par jour de gardiennage (JO du 8 mai 2012)!

    La Mairie de Paris n'était pas favorable au paiement du stationnement des scooters et des motos, la preuve de son acquittement étant, selon elle, difficile à afficher sur ce type de véhicules. Elle semble changer d'avis si l'on en croit une déclaration récente de la candidate Anne Hidalgo. Il est vrai que le Maire de Paris a signé en 2007 avec les "Motards en colère" (qui n'ont pas décoléré pour autant depuis), une charte scélérate que la préfecture de police n'a pas voulu cautionner, grâce à laquelle les motards se sentent autorisés à remonter les files et à rouler/stationner sur les trottoirs.

    De son côté, le groupe EELV a émis en décembre dernier, au Conseil de Paris, un voeu demandant l'interdiction du stationnement. Font-ils amende honorable eux aussi ? Il sera donc intéressant de connaître la décision du Tribunal Administratif. De toute manière la réglementation devra à l'avenir évoluer.

    Dominique Feutry

     

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    IMG00050-20140112-0925Isetta entre deux belles cylindrées au débouché de la place des Vosges, rue des Francs Bourgeois (IIIe)

      

    Elles arrivaient de bonne heure ce dimanche matin, place des Vosges, les unes après les autres ou à la file indienne. Toutes brillantes, comme encaustiquées avec leur peinture éclatante ou plus sombre. Des bagages à l’arrière ou sur le toit finissaient l'habillage. Elles devaient toutes être belles et particulièrement apprêtées pour la treizième "Traversée de Paris" organisée ce 12 janvier par "Vincennes en Anciennes". Car il s'agit bien de voitures anciennes qu'ont découvert les parisiens ce 12 janvier. Ce rallye réunit 700 véhicules de plus de 30 ans (y compris de vieux bus) et ils traversent sur 30 km toutes les grandes avenues au départ du Château de Vincennes.

    On sent chez les propriétaires effervescence, joie et fierté de faire découvrir leur passion.

     

    IMG00048-20140112-0924Une des plus anciennes voitures participant à la parade avec son porte parapluies en osier sur le côté 

     

    Toutes les catégories de véhicules et de nombreuses marques sont représentées. De la 2CV à la 4 CV en passant par la DS, la Jeep, les Rolls Royce, les Triumph ou la traction avant de Citroën, sans oublier la célèbre Isetta.

    Nous n'avons pas résisté au plaisir de publier quelques photos sur cette parade lorsqu’elle se trouvait place des Vosges avec un grand bravo aux organisateurs et aux concurrents.

    Dominique Feutry

     

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    Un accident mortel d’un cycliste s’est produit le 8 janvier rue du Temple (IIIe) près de la place de la République. Il vient malheureusement nous rappeler qu’un déplacement à bicyclette est dangereux.

    Les cyclistes doivent en effet rester sur leur garde, respecter la signalisation et ne pas rouler sur les trottoirs. De même les conducteurs des autres véhicules qui circulent doivent intégrer dans leur comportement l’existence des deux roues et des bicyclettes en particulier Quant à rouler en contresens, même lorsque c’est autorisé, ou bien passer un feu rouge pour emprunter la rue à angle droit du croisement, nous avons signalé que cela accentuait les risques.

    Certes la Préfecture de Police vient d’annoncer que les accidents mortels sur route dans Paris avaient été de 29 en 2013 contre 39 en 2012.

    Cette baisse ne nous satisfaits pas. Le nombre de tués reste élevé et souvent il est le résultat d’imprudences et d’incivilités de conduite que nous constatons quotidiennement. Nous encourageons donc les autorités à se monter sévères à l’égard des imprudents, à engager des campagnes de sensibilisation régulières auprès des cyclistes les incitant à respecter le code de la route et leur rappelant leur devoirs à l’égard des autres conducteurs et des piétions.

    Rappeler aussi aux conducteurs qu'on ne doit pas s'approcher à moins de 1,50 mètre d'un cycliste.

    Toutes ces règles voient d’ailleurs leur acuité renforcée dans le Marais où les rues sont étroites et la circulation significative.

    Dominique Feutry

     

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    Ob_a6cf18594ed795eb5286acb95988424e_sans-titre-1Après le choc, le potelet intelligent reprend rapidement sa forme et sa position d'origine 

     

    La Ville de Paris a récemment lancé un appel d’offres pour l' achat de 500 à 600 poteaux appelés «à mémoire de forme». Ces nouveaux potelets sont à première vue semblables aux potelets d'1m20 en fonte qui balisent nos trottoirs. Il y en a actuellement 360 0000 ! Il ne serait d'aileurs pas judicieux qu'ils soient d'un modéle différent notamment dans le Marais où ils s'insérent harmonieusement au paysage de la rue. 

    La particularité des nouveaux est qu'ils sont en élastomère. Ils plient sous les chocs mais ne se déforment pas puisqu'ils retrouvent rapidement leur forme et leur positionnement initiaux. Bien entendu la Mairie n'envisage pas de remplacer tous les potelets existants car la pose coûte à elle seule 100€ l'unité. L'idée est de substituer ces nouveaux potelets à ceux qui sont le plus souvent endommagés…et  ils sont nombreux hélas !

    L'avantage est double, les potelets n'auront plus besoin d'être remplacés après un accrochage par un véhicule. De son côté le véhicule subira moins de dégradation. La Mairie estime que le besoin en nouveaux potelets est d 'environ 2 000 pièces. Le coût n'est pas négligeable mis devrait permettre des économies à terme puisqu'il y aura moins de potelets abîmés à remplacer.

     

    X_last_lumineux Différents types de potelets intelligents et lumineux 

      

    Une expérimentation concluante a été menée dans les XIIIe et XXe arrondissements pendant 8 mois l'en passé. D'ailleurs Autolib’ dont la gestion est assurée par le groupe Bolloré, utilise déjà ces potelets nouvelle génération. Fabriqués en Espagne ils sont dénommés «X- last» et  équipent depuis près d'un an les stations.Il sont lumineux et signalent ainsi les points dangereux. A priori ils remplissent bien leur fonction puisque semble-t-il, on constate moins de pare-chocs emboutis et moins de tôle froissée.I

    Il convient de signaler que cette innovation urbaine s'inscrit dans le cadre de l'appel à projet  sur du mobilier urbain intelligent lancé par la Ville de Paris en 2010 visant à mieux connaître le mobilier du futur et mieux se l'approprier dès lors qu'il répond davantage aux besoins des utilisateurs. Ces potelets intelligents ne doivent pas cependant contrecarrer la politique de la Ville qui souhaite réduire le nombre de potelets, ainsi que nous l'avait d'ailleurs déjà annoncé Mao Péninou Adjoint au Maire de Paris en charge de la propreté et du traitement des déchets, lors d'une rencontre avec "Vivre le Marais !" en avril dernier (voir notre article du 11 avril 2013).

    Nous restons réservés sur l'enlévement de potelets car en voulant faciliter le vie des  piétons, on risque fort d'encourager le stationnement sauvage, ce que personne ne souhaite bien entendu. Il convient de rappeler également qu'une esthétique particulière a été choisie pour les potelets du Marais (nos potelets diffèrent des autres par leur légèreté et leur galbe). Il ne faudrait pas que l'intelligence des nouveaux modèles mette en cause leur élégance !

    Dominique Feutry