Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • Archives 43 retrour rambuteau 01 11 11L'espace entre la terrasse et le premier obstacle doit être supérieur à 1,60 mètre ! Ce feu rouge est en infraction ! A moins que ce ne soit la terrasse ? Réponse ICI (Photo VlM)

     

    Chaque établissement doit afficher de manière visible son autorisation de terrasse délivrée par la Mairie de Paris, sous-direction du permis de construire et du paysage de la rue – 17 boulevard Morland (IVe).

    La Directrice de l'Urbanisme nous l'avait promis en 2011 : un fichier renseigné des autorisations, accessible par Internet. Il a un peu tardé mais il est disponible aujourd'hui. Pour y accéder, cliquer ICI.

    Les autorisations avec leur emprise sont indiquées par arrondissement puis par rues et par numéros dans la rue. Chacun de nous est habilité à signaler toute anomalie à l'adresse ci-dessus et demander l'intervention d'un inspecteur qui a le pouvoir de verbaliser.

    On retrouvera ce lien également sur notre blog, rubrique "liens utiles" où il est en dernière position sur la liste.

           

  •   694751_3_a748_la-facade-de-l-hotel-de-ville-de-parisL'Hôtel de Ville après l'incendie 

     

    Le récent et important incendie de l’immeuble du 38 boulevard de Sébastopol (IVe) nous rappelle qu’à Paris les sinistres peuvent être violents et dramatiques. Heureusement pour celui du 20 décembre, il n'y a eu que quelques blessés légers.

    Tout près de là, voilà un peu plus de 142 ans, au lendemain du 24 mai 1871, l’Hôtel de Ville n’est plus qu’une ruine fumante ayant entraîné la mort de 600 personnes incapables d’échapper au brasier. L’armistice avec la Prusse, signé 4 mois plus tôt, n’avait pas été accepté par les parisiens qui s’étaient battus pour que l’ennemi ne puisse pas atteindre la capitale. Ces derniers établirent alors leur propre gouvernement obligeant les dirigeants en place à s’établir à Versailles. Le gouvernement en place n’a pas accepté cette situation et lança des troupes contre les « insurgés ». Furieux et se sentant perdus, les communards se défendent bec et ongle et arrosent de pétrole le siège de la municipalité pour y mettre le feu, ainsi qu’aux Tuileries. Ces deux édifices sont devenus deux monuments « martyrs ».

     

    Incendie-hotel-de-ville-Paris-Commune-mai-1781-jpgEtat de la salle des fêtes après l'incendie

     

    Des témoins de l’époque rapportent, outre le drame humain, l’importance des dégâts, le feu s’étant propagé à une vitesse fulgurante. Les pierres toute noires sont devenues friables. Les murs encore debout menacent de tomber à tout moment. Il ne reste plus grand-chose des magnifiques pièces, de la bibliothèque et des archives (dont l’état civil antérieur à 1860) réduites en cendres.

    Ce n’est que deux ans plus tard que la décision de reconstruction est arrêtée. Un jury de 30 membres a dû choisir parmi près de 70 projets. Dix ans seront nécessaires pour terminer le chantier dont les architectes seront Edouard Deperthes dont l'autre garnd chantier fut la basilique de Sainte-Anne d'Auray et Théodore Ballu à qui l'on doit l'église de la Trinité (IXe).

    Le bâtiment, imposant, est le plus grand d’Europe abritant une municipalité. Il est de style renaissance et reproduit l’ancien édifice en sa partie centrale. Les façades sont ornées de niches abritant les nombreuses statues de célébrités parisiennes (136) ayant compté dans l’histoire de la capitale. La salle des fêtes est très imposante, elle est souvent présentée comme la réplique de la Galerie des Glaces du château de Versailles. Elle est ornée de peintures représentant les provinces françaises (l’Alsace devenue allemande n’y figure pas, en revanche l’Algérie s’y trouve).

    Il est difficile d’imaginer aujourd’hui sinon par des photographies et des témoignages, la ruine qui pendant deux ans s’est offerte aux parisiens qui passaient à cet endroit.

    Dominique Feutry

             

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    Image_previewLe monumental tapis de choeur de Notre-Dame offert par Louis-Philippe 
     
     
     
    Il pése prés de 2 tonnes et ses dimensions sont impressionnantes: 25 mètres par 8, soit une surface de 200 m2. Tel est le tapis du choeur de Notre Dame commandé par Charles X puis offert en 1841 par Louis- Philippe pour le baptême de son petit-fils, le comte de Paris. Sa fabrication a nécessité 8 ans de travail et un métier à tisser aux dimensions spéciales. Une oeuvre exceptionnelle et méconnue qui figure parmi les productions les plus importantes de la Manufacture de la Savonnerie.
     
    Classé monument historique en 1974, mis en réservce depuis 30 ans, le tapis qui a été déployé pour la première messe télévisée de Noël 1948, a connu quelques vicissitudes. En effet, selon  les régimes, il a subi des modifications. Ainsi les chiffres du roi et les armes de France ont été découpés pour être remplacés par d'autres motifs. Lors des travaux de restauration de Notre-Dame par Viollet-le-Duc le tapis, mal protégé, a aussi souffert. Les motifs qui ont été repris dans la tapisserie sont néanmoins riches et très variés alliant des fruits dont des raisins, des pierreries, des gerbes de blé et des thémes liturgiques, en particulier une imposante croix.  
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     Un détail du tapis 
     
      
    Il est à nouveau en bon état car il a pu être restauré par la maison Chevalier Conservation à la suite d'un partenariat exceptionnel entre la DRAC Île-de-France, le Mobilier National et la cathédrale.
     
    Ce trésor sera présenté au public du 6 au 10 janvier puis du 13 au 17 janvier 2014. A cette occasion seront exposés des vêtements liturgiques et des ornements offerts par les deux souverains déjà mentionnés et par Napoléon III. 
     
    D'autres églises de Paris possédent des merveilleux tapis, mais sont-ils tous connus et répertoriés ? 
     
    Dominique Feutry
     
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    Champs_elysees_3Illuminations sur les Champs Elysées (VIIIe)

     

    Bon an mal an, nous avions pris l'habitude de voir dans les principales rues de notre quartier des illuminations à l'occasion des fêtes de fin d'année. Il n'en est pas de même en 2013.

    Est-ce l'esprit ambiant, la morosité du moment, le souci d'économie de la part des commerçants qui contribuent financièrement à ces décorations ou le manque de volontarisme de la part des autorités municipales ? Nous cherchons malheureusement les rues en habit de fête.

     

    IMG00016-20131231-1051Paires de baskets accrochées en guise de guirlande sur un câble de la rue Rambuteau (IIIe-IVe) Photo VlM

      

    L'exemple le plus caractéristique est sans doute l'axe rue Rambuteau-place des Vosges. Alors que chaque fin d'année des efforts sont entrepris pour lui donner des couleurs chatoyantes, force et de constater qu'en 2013, rien n'a été fait, excepté la section très joliment parée de lumières de la rue des Francs Bourgeois (IVe) entre la rue de Sévigné et la rue de Turenne. Le contraste est saisissant avec les paires de baskets accrochées ici ou là en lieu et place des guirlandes, au-dessus de nos têtes depuis des mois (voir article du 20 août 2013) et dont nous espérions l'enlévement à l'occasion des illuminations de fin d'année.  

    Lorsque  l'Office du Tourisme et des Congrés de Paris écrit dans Paris Info,"Plus que jamais, la « ville lumière » porte bien son nom !", ce n'est pas vraiment le cas dans bien des endroits du Marais. En période d'austérité, c'est peut-être là une forme de sagesse ….

     

    Au-delà de ce constat, "Vivre le Marais !" vous souhaite une très bonne année 2014 !

     

    Dominique Feutry 

                          

  •   768PX-~1Entrée du Crédit Municipal 55 rue de Francs Bourgeois (IVe)

     

    La crise perdurant, afin d’aider les personnes en difficulté, le Crédit Municipal renoue avec un service qu’il avait supprimé dans les années 70, le prêt sur gage de bicyclettes. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que la vénérable institution du Marais étend la gamme des biens qu’elle accepte en gage. Ainsi depuis peu les photographies d’art ou le vin sont acceptés. Voilà un an, il a aussi été possible de déposer des bandes dessinées ainsi que des robes de haute couture.

    Au fil des jours, le nombre de personnes s’adressant au Mont de Piété ne cesse de croître. En 2008, ils étaient 400 à se rendre quotidiennement 55 rue des Francs Bourgeois (IVe). Ils sont désormais 700 qui se pressent dans cette vénérable institution où un million d’objets sont en dépôt. Au total ce sont 190 millions d’euros qui sont empruntés sous cette forme de crédit, contre 78 millions, il y a seulement 3 ans ! Cette évolution montre, s’il le fallait, l’ampleur de la crise pour les particuliers qui dès 8h00 du matin font la queue sur le trottoir en attendant l’ouverture des imposantes portes cochères de couleur bordeaux.

    12788271-vieille-bicyclette-de-cruUn grand bi

    Peut-être que le Mont de Piété sera amené à entreprendre une opération de dégagement comme il a dû le faire lors de périodes de graves crises économiques ? En effet, il rendait alors gratuitement à leurs propriétaires des biens qu’ils avaient déposés et qu’ils ne pouvaient plus récupérer, faute d’être en mesure de rembourser les prêts octroyés en contrepartie ?

    Dominique Feutry

     

  • Sébastopol incendie 20 12 13Incendie du 38 boulevard Sébastopol (IVe) le vendredi 20 décembre à 5h00 du matin (Photo Valentin Bourgeois)

     

    Il faisait nuit quand le feu a pris dans cet immeuble haussmannien propriété de l'AP-HP (assistance publique-hôpitaux de Paris). André (82 ans) et Simone (80 ans) dormaient dans leur appartement du 2ème étage dont ils sont locataires. Une odeur de fumée les a réveillés. Très vite ils ont vu des flammes et n'ont eu que le temps de se réfugier chez une voisine de palier dont l'appartement donne derrière sur la rue Quincampoix.

    Deux heures après, les pompiers sont venus les chercher et les ont fait descendre par la cage d'escalier de leur immeuble, que les flammes avaient dévasté. La façade sur le boulevard de Sébastopol a dû être étayée pour éviter son effondrement. L'origine de l'incendie fait l'objet d'une enquête judiciaire. Le restaurant du rez-de-chaussée a sa cuisine en sous-sol mais rien n'indique au stade actuel qu'il ait une responsabilité dans le sinistre.

    En passant devant la porte de leur appartement, ils ont constaté que tout avait brulé à l'intérieur. Ils se sont retrouvés vêtus d'une simple robe de chambre, nu-pieds, sur le trottoir du boulevard Sébastopol.

    En quelques minutes leur vie a basculé. Leur chez-soi, leur mobilier, leurs vêtements, leurs papiers, les souvenirs d'une longue existence, tout est parti dans les flammes.

    Pinchard andré & simone 26 12 13Simone et André Pinchard sont recueillis provisoirement par des voisins (Photo VlM)

     

    La solidarité existe dans le quartier. Des voisins les ont pris en charge et leur ont fourni de quoi se vêtir et se loger dans l'urgence. L'AP-HP, propriétaire de l'immeuble incendié, s'est engagée à reloger sans délai les quelque dix locataires qui travaillent pour l'assistance publique. Ce n'était pas le cas de Simone et André Pinchard, locataires loi de 1948. On leur a signifié sèchement qu'ils n'étaient pas prioritaires.

    André et Simone ont passé leur vie autour de la rue du Temple. André était ouvrier-orfèvre chez Lapparra, 157 rue du Temple dans le IIIe, Simone était vendeuse dans un commerce de gros rue du Temple également. L'AP-HP a évoqué la possibilité d'un logement rue Daguerre dans le XIVe, beaucoup plus petit que le 70 m² qu'ils occupaient. André nous l'a dit dans un sanglot : il ne veut pas à 82 ans et dans de telles conditions, quitter son quartier où il réside depuis 1941 !

    Au vu de caractère dramatique de l'évènement, nous considérons qu'il est du devoir du Maire Christophe Girard de reloger rapidement ces deux personnes dans le quartier. Il y a eu de nombreuses réhabilitations, notamment rue Ste Croix de la Bretonnerie, rue Geoffroy l'Angevin (près de Beaubourg), et bien d'autres … par des bailleurs sociaux de la Ville de Paris. Ce couple du quartier qui vit une épreuve douloureuse doit bénéficier d'un haut niveau de priorité dans la solidarité qui s'exprime à travers le logement social.

    Gérard Simonet

     

     

  • France,_Paris,_la_rue_Saint-Antoine_dans_le_quartier_du_Marais Une vue du quartier Saint-Paul le Marais, la rue Saint-Antoine (IVe)               

     

    Les résultats d'une récente étude, commandée par MasterCard nous ont été récemment communiqués. Réalisée en novembre par le cabinet de conseil en intelligence sociale Happycurious, elle donne le palmarès des musées, quartiers, jardins et monuments de Paris préférés des parisiens. "Vivre le Marais !" a eu communication des résultats obtenus par le Directeur de cabinet du Maire du IIIe arrondissement et vous en restitue la synthèse. Certains classements sont logiques, d'autres étonnent et confortent les positions que nous avons pu prendre sur le Marais. 

    Ainsi si le monument préféré est Notre Dame  (48,50%), suivi de peu de la Pyramide du Louvre (41,50%). C'est le Louvre (81,25%) puis le Musée d'Orsay (47,50%) et le Centre Pompidou, mais assez loin (19,25%), qui sont en tête des musées plébiscités par les parisiens.

    En ce qui concerne les places, arrivent en tête la Place de la République (64,75%), la Place de la Concorde (53,50%) puis la Place de la Bastille (64,75%). La place de la République l'emporte sur la Concorde sans doute par son côté symbolique et historique plus récent que les deux autres places. Son classement suppose donc que toute l'attention nécessaire lui soit apportée par la Ville de Paris notamment en matière d'entretien et de mainitien en bon état des installations nouvelles qui  ont été mises à la disposition du public. A noter que la place des Vosges ne figure pas dans les 5 permiers… Est-ce dû à sa taille réduite ? C'est un désaveu que nous n'imaginions pas.

     

    ViewmultimediadocumentLa Place de la Réublique (IIIe)

     

    En matière de jardins publics , le Jardin du Luxembourg est en tête (55,50%) devant le jardin des Buttes Chaumont (37,75%). Le jardin des Tuileries n'est que quatrième avec 27,50 %.

    Quel est enfin le quartier préféré des parisiens ? Eh bien la palme revient au quartier Saint-Paul le Marais (32,50%) devant Saint-Germain des Prés (30,50%), puis Montmartre (25,25%). L'engouement du Marais est donc bien réel, ce qui prouve combien il importe de continuer à le préserver et ne prendre aucune décision hâtive, électoraliste et non concertée qui viendrait rapidement réduire à néant les efforts entrepris depuis plus de 40 ans pour redonner tout son lustre à ce quartier reconnu sans embage aucun par cette étude.

    Dominique Feutry

                

      

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    Cox attroupement 18 12 13 Mercredi 18 décembre 20h45, 15 rue des Archives (IVe)

           

    Nouvel épisode de l'existence mouvementée du COX. Nous révélions en octobre que la Mairie de Paris, en réponse à la requête "en légalité" déposée par les riverains et trois associations devant le Tribunal Administratif contre l'Etat pour sa passivité face à l'établissement, faisait l'aveu dans son mémoire destiné au Tribunal que le COX ne disposait plus d'autorisation de terrasse depuis 2003.

    Voilà qu'une autorisation en règle vient de lui être donnée par la Direction de l'Urbanisme, mais "à l'essai" pour trois mois ! A dater du 9 décembre 2013. Pour une décision aussi insolite, l'avis du Maire de l'arrondissement Christophe Girard et du Préfet de Police ont été sollicités et visiblement obtenus.

    Le COX s'est empressé de montrer tout le cas qu'il fait de cette mise à l'épreuve. Il n'a changé en rien son comportement et nous a gratifiés le 18 décembre 2013 d'une célébration comme aux plus beaux jours. Il n'est pas nécessaire de la décrire, les photos parlent d'elles-mêmes.

     

    Cox attroupement vapeur 18 12 13Enfumage des utilisateurs de la voie publique, qu'ils soient consentants ou non, projection de logo publicitaire sur la façade monumentale du Cloître des Billettes, édifice cultuel de l'autre côté de la rue, le tout dans un tapage de circonstance (Photos VlM)

     

    Le lendemain 19 décembre se tenait la réunion de suivi des "états généraux de la nuit" à l'Hôtel de Ville. Les facéties du COX, faute du recul suffisant, n'ont pas été rapportées. Heureusement. L'atmosphère constructive dont nous nous sommes réjouis, aurait beaucoup souffert de cette nouvelle provocation.

    Il reste aux autorités publiques, Mairie de Paris et Préfecture de Police, à tirer les conclusions d'un comportement inapproprié quand viendra l'échéance du 9 mars 2014, fin de la période d'essai. Dans l'immédiat, c'est un pied-de-nez qui leur est adressé, à moins que ce ne soit ce "doigt d'honneur" de très bon goût, arboré par le COX sur sa devanture du square Ste Croix.

      COX doigt d'honneur  23 12 13
    Le collectif Archives/Ste Croix

     

  •  Logo

    Le comité de suivi des "états généraux de la nuit" qui se sont tenus il y a trois ans déjà, réuni à  l'initiative de Philippe Ducloux, Maire-Adjoint de Paris, a repris ses travaux le 19 décembre dans un climat plus serein que les fois précédentes.

    Y participait "Vivre Paris !" et des associations locales dont "Vivre le Marais !", des représentants des commerçants et exploitants, la Préfecture de Police, des élus et les Pierrots de la Nuit. De l'avis unanime les échanges ont été de qualité.

    Une typologie de mesures contre les nuisances sonores a d'abord été dressée à partir d’un panel de 31 villes. Ces mesures comprennent des chartes d'engagements (horaires, volume sonore…), de la médiation terrain, des contrôles (mesure du bruit…), des commissions de médiation, des campagnes de prévention, des mesures réglementaires (PV, avertissements, fermetures…).

     

    Nuit de folieLa fête la nuit à Paris (illustration Joe Hye Ryun)

     

    Des représentants de la Ville de Strasbourg ont exposé ensuite la situation locale en la matière. Dès 2009 les travaux d'élaboration d'une charte. La ville qui dispose de 150 policiers s'est dotée d'un personnel formé sur le bruit dont un ingénieur acousticien. Elle a mis en place un guichet unique au service des débits de boissons et des habitants.  Elle y reçoit systématiquement les exploitants qui souhaitent s’installer pour envisager les conditions de leur exploitation.

    Des réunions régulières de commissions avec tous les intervenants (y compris la police les riverains et les professionnels) aboutissent à la mise en place de plans d'actions. 350 caméras, très bien acceptées par la population, ont été installées et des sonomètres sont actuellement en test.

    Dés médiateurs règlent les conflits et agissent en prévention. L'instauration d’un timbre amende (contravention de 3° classe : 45 €) pour nuisance sonore comme le permet la loi est infligé pour des nuisances entre particuliers. Enfin des contraventions sont dressées à l’encontre des personnes alcoolisées se trouvant sur la voie publique (38 €) puisqu’un arrêté l'interdit. Il n'est donc pas possible de sortir dans la rue avec un verre à la main et de fait il n'y a pas de terrasse debout. Les autorisations de terrasse sont très réglementées car la ville est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO ce qui crée des obligations.

    Les représentants de la cité alsacienne, résument ainsi la situation, «la ville a mis en œuvre les moyens de parvenir à une vie nocturne maîtrisée mais apaisée». 

     Strasbourg web 21 12 13Strasbourg, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO

     

    Cette expérience doit nous servir d’exemple même si les deux villes sont différentes car les nuisances sont identiques. Le dialogue est érigé en pratique. Dans cette ville point n'est question de réserver des quartiers entiers à la nuit. Une charte des terrasses existe et bientôt sera discutée l'élaboration d'une charte des organisateurs de soirées privées.

    C'est un fait que les trop fortes concentrations d’établissements dans un même lieu posent trop de problèmes comme tous types de mono activité. Plusieurs associations l'ont souligné et les élus présents (IIe , IIIe , IVe , IXe, Xe et XIe ) ont renchéri en proposant de légiférer pour cela,

    Enfin la Préfecture a indiqué que sur les 11 premiers mois de l’année il y avait eu 40 fermetures d’établissements avec, outre le cas spécifique du XVIIIe, une augmentation dans les Ier, IIIe, IXe et Xe arrondissements. Il y a eu 104 fermetures pour tapage nocturne, 141 pour travail illégal et plusieurs fermetures d’épiceries (vente d’alcools) dont des grandes enseignes. Au total 1 400 établissements ont été sanctionnés en 2013.

    Les participants notamment les associations ont insisté sur le fait qu’il était donc possible de mettre en place des dispositifs visant à réduire les nuisances sonores et induites comme l’alcoolisme dès lors qu’existait une volonté de la part des différents acteurs, une bonne coopération, des moyens et un suivi adaptés. Tous les maires d'arrondissement présents ont approuvé ces propos.

    Dominique Feutry

                     

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    1782444_3_0d04_des-personnes-sans-abri-a-paris-le-27-octobre_e4c6cdcb60370ee22e0fb291c62a485b

    Nous avons reçu une communication de la Mairie du IIIe relative à l'action qui est entreprise afin de venir en aide aux sans abris alors qu'arrivent les  premiers grands froids et avec eux  l'hiver. Nombreuses sont en effet les associations qui se mobilisent et les initiatives individuelles que l'on ne peut citer ici mais qui méritent notre admiration.

    " En cette période de froid, vous êtes nombreux à vous interroger sur l’action de votre arrondissement à l’égard des personnes sans-abri.

    La Mairie du 3e agit tout au long de l’année dans ce domaine. Par la mise en place d’une coordination des maraudes, le développement de nouveaux outils de renseignement et de signalement (dont l’adresse électronique sdf3@paris.fr) ou encore notre projet de « Maison Relais », qui permettra de loger durablement, à partir de l’automne prochain, une vingtaine de personnes ayant connu l’errance urbaine, nous entendons répondre localement à l’ensemble des problématiques que supposent ces situations.

    Dans ce même esprit, nous avions fait appel à vos volontés d’engagement afin de renforcer les maraudes qui sillonnent l’arrondissement pour aller à la rencontre des sans-abri. Après avoir été formés, un certain nombre d’entre vous sont ainsi sur le terrain avec les associations. Cette année, nous renouvelons notre mobilisation citoyenne par la mise en place de deux actions de solidarité : un appel aux bénévoles et une collecte de biens alimentaires.

     

    Mairie-de-paris-3eme-arrondissement-paris-1311154248-475x310La mairie du IIIe

    Appel aux bénévoles. Cet hiver encore, la Mairie du 3e ouvrira une salle de 13 places dans laquelle des SDF pourront dîner et dormir au chaud. Nous souhaitons renforcer ce dispositif avec l’apport d’habitants bénévoles. Si vous souhaitez donner de votre temps pour accueillir les personnes hébergées, leur servir le repas et ainsi venir en appui des bénévoles associatifs, vous pouvez vous porter candidat via l’adresse électronique sdf3@paris.fr. Vous serez alors recontacté et tous les détails de votre éventuelle participation vous seront précisés.

    Collecte de biens alimentaires. Parallèlement, la Mairie du 3e met en place une grande collecte de biens alimentaires. Jusqu’à la fin de l’hiver, vous pourrez donc déposer des denrées non périssables (conserves de légumes, pâtes, riz, semoule, café, sucre, thé, confiture, jus de fruits) à l’accueil de la Mairie, afin qu’ils profitent aux plus démunis.

    La Mairie du 3e travaille continuellement avec ses partenaires institutionnels et associatifs pour la bonne prise en charge des personnes sans-abri. Nous entendons poursuivre cet engagement dont la réussite dépendra de la bonne volonté et de la mobilisation de chacun."

    Pierre AIDENBAUM                                                     
    Maire du 3e arrondissement      

    Gauthier CARON-THIBAULT
    Conseiller de Paris