Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • Gaïté lyrique 22 11 11La "Gaîté Lyrique" vue depuis le parc, rues Papin et Salomon de Caus, dans le IIIe (Photo VlM)

     

    Le collectif des riverains de la Gaîté Lyrique obtient une première satisfaction. Le bureau d'action contre les nuisances de la Préfecture de Police de Paris (BACN), à la suite d'une intervention de ses inspecteurs au mois d'août, vient de mettre en demeure la direction du théâtre de se conformer aux dispositions du code de la santé publique relatives au bruit.

    Le rapport se réfère à la diffusion de musique amplifiée square Emile Chautemps à l'occasion des évènements "SAY WATT, le Culte du Sound System", un nom qui n'annonçait que trop la couleur.

    Ces réjouissances ont eu lieu les 7 et 21 juillet puis les 11 et 25 août. Les "états généraux de la nuit" de novembre 2010 avaient suggéré l'ouverture la nuit des parcs de la Ville pour y accueillir des concerts. Voici ce que nous écrivions le 24 novembre 2011 à propos de la Gaîté Lyrique :

    "Face à cette perspective, une association de défense des riverains s'est constituée et s'oppose au projet d'ouverture du parc la nuit. A l'Hôtel de Ville, Mao Péninou, Maire-Adjoint chargé du suivi des "états généraux" et instigateur de cette initiative, reconnait qu'elle pose de sérieux problèmes pratiques et qu'elle pourrait bien ne jamais voir le jour (ni la nuit !). Le Maire du IIIe, Pierre Aidenbaum, donne l'impression de se hâter lentement vers cette nouvelle exubérance de la Mairie de Paris. On dit même qu'il serait carément contre et qu'il l'aurait fait savoir".

    Il n'a pas été totalement convaincant (ni peut-être convaincu) car les concerts ont eu lieu. De jour, cependant. Le constat des acousticiens est édifiant néanmoins : pour une émergence tolérée de 6 décibels, ils en ont mesuré autour de 18 ! Il convient de rappeler qu'une émergence de 3 décibels, compte tenu de l'échelle logarithmique de ces grandeurs, correspond à un doublement du volume. Une émergence de 18 décibels correspond à un bruit 64 fois trop fort !!! On comprend la détresse des riverains.

    Le rapport fait droit à la plainte des riverains et conclut sur la mise en demeure de la "Société de Gestion de la Gaîté Lyrique", qui pourrait déboucher sur un procès-verbal en cas de récidive, avec traduction devant le tribunal correctionnel compétent.

    Gérard Simonet

     

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    Nous annoncions dès le 6 juin dernier dans notre blog, l’ouverture prochaine, dans le Marais, d’un bar à chats. Ce sera bientôt chose faite. A partir du 21 septembre les amoureux des chats pourront se rendre de 12h00 à 22h00 au 16 rue Michel Le Comte (IIIe) où est situé le "Café des chats".

    Ainsi notre quartier aura une fois de plus la primeur en termes de nouveauté et d'insolite. Ce concept est copié sur celui des Neko Cafés japonais (une centaine dans tout le pays) qui attirent les clients qui souhaitent partager un moment avec des chats, tout en consommant. Avant Paris, Londres et Vienne se sont  déjà essayé à ce type d’établissement.

    Dans une ambiance calme et décontractée, une dizaine de félins recueillis par des associations alors qu’ils avaient été trouvés abandonnés, sont à la disposition de leurs cajoleurs de passage.

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    Bien entendu l’exploitante assure que ses animaux sont en règle et respectent des mesures d'hygiène strictes. S’ils évoluent dans une ambiance « cosy », ils n’en sont pas moins vaccinés, «bichonnés» et contenus dans une pièce qui leur est dédié lorsqu’ils ne sont pas avec un client. L’accès à la cuisine leur est défendu.

    Quant aux prix des consommations, ils sont considérés "dans le marché" sans majoration du fait de la présence des chats.

    Nous souhaitons que cette activité rencontre le succès espéré en sachant, comme l’a écrit Colette, une passionnée de chats, qu’ « A fréquenter les chats on ne risque que de s’enrichir».

    Dominique Feutry

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    Article_discotheque               Un lieu de fête la nuit

     

    Après la pétition de 2010 qui prétendait que Paris, ville la plus visitée du monde, était menacée de mort lente, une campagne du même genre vient d’être lancée pour la désignation d'un "maire de la nuit" à Paris. Il s’agirait d’un scrutin fictif organisé sur les réseaux sociaux et dans les établissements nocturnes transformés pour l’occasion en bureaux de vote. Le faux élu pourra ainsi se parer des plumes de ce faux titre pour se prétendre le porte-parole des vrais fêtards ; des noctambules qui feraient ainsi le jeu du collectif des professionnels de la nuit, initiateurs du projet.

    Tous les moyens sont donc utilisés et inventés, voire copiés, pour promouvoir la nuit à Paris et influencer les vrais candidats aux vraies élections municipales. Certains d’entre eux ont déjà imprudemment murmuré qu’ils étaient favorables au développement des activités festives de nuit. Nous nous ferons un devoir de les signaler à l'attention des électeurs parisiens. 

    Les candidats seraient bien inspirés de résister à ce forcing qui renouvelle la tactique inaugurée aux "états généraux de la nuit". Nous refusons que nos rues, nos places et nos quartiers passent sous la domination de débits de boissons qui dictent leurs règles, ne respectent pas les autorisations de terrasses, n’ont que faire du bruit qui empêche les habitants de dormir et laissent des lieux publics dans un état de saleté que nous ne cessons de condamner, en dénonçant l’alcoolisme associé, qui se développe notamment chez les jeunes. Il existe heureusement des exploitants au comportement exemplaire que nous pourrions qualifier de citoyen mais malheureusement leur action est souvent occultée par l’activisme des autres.

     

    Alcool-bar_376              La fête la nuit est souvent synonyme d'alcoolisation

                

    Nos futurs élus doivent donc bien réfléchir avant de s’engager sur ce terrain car les voix gagnées d’un côté seraient largement perdues de l’autre. Les habitants ne tolèrent plus en effet ces incivilités, ils veulent vivre normalement. Si ces gesticulations portaient leurs fruits, cela ne serait pas de bonne augure pour Paris qui contrairement aux idées inoculées ici ou là perdrait à l’évidence de son attrait. L’activité serait pénalisée, la mono activité des bars de nuit occuperait en effet des rues entières tuant les activités de jour, le commerce de proximité disparaîtrait et il ne resterait plus aux habitants qu'à fuir des lieux devenus ternes et sans âme.

    C’est sans compter heureusement sur l’action de tous ceux et celles, ils sont de plus en plus nombreux, qui ne se résoudront jamais, comme "Vivre le Marais !" membre de "Vivre Paris !", à de telles transformations de nos quartiers qui finalement ne profiteraient qu’à quelques-uns.

    "A vouloir trop courir, on trébuche" dit l'adage…

    Dominique Feutry

     

  • Perle 1 hôtel musée bricard

    L'ex-musée Bricard, 1 rue de la Perle (IIIe) – Photo VlM prise depuis la maison de retraite qui lui fait face. On doit ce monument historique construit en 1685 à l'architecte Libéral
    Bruant (article du 26 décembre 2012). Il était connu jusqu'au début des
    années 2000 pour abriter le musée de la serrurerie.

     

    La nouvelle nous vient de Danièle Pourtaud, Adjointe au Maire de Paris pour le Patrimoine et membre de la "commission du secteur sauvegardé" du Marais : la création d'une terrasse fermée sous les arcades de la place de Thorigny vient de faire l'objet d'un arrêté de refus du Maire de Paris.

    A l'origine de la demande, une déclaration préalable de travaux déposée au
    début de l'été auprès de la direction de l'urbanisme de la Mairie de
    Paris, pour un bar-restaurant en cours de création à l'angle de la place de Thorigny et de la rue Elzévir, avec réalisation d'une terrasse privée sous  les arcades.

    Cette  place est au coeur d'un ensemble patrimonial d'une exceptionnelle richesse, avec à cinquante mètres l'hôtel de Fontenay, dit "hôtel Salé" qui abrite le musée Picasso en cours d'extension et tout contre l'ex-musée Bricard qui borde la place.

    Les habitants autour de la place de Thorigny, apprenant lʼouverture prochaine dʼun bar sur ce site, expriment le désir que le calme soit respecté par cet établissement. Il n'y a de leur part aucun procès dʼintention, mais lʼexpérience montre, notamment avec la brasserie "La Perle", que la clientèle qui nʼhabite pas le quartier se sent complètement indifférente aux troubles quʼelle provoque.

    En attendant de pouvoir juger, ils se réjouissent que le paysage de la place soit désormais protégé de l'arrivée d'une nouvelle terrasse marchande et organisent un collectif d'habitants qui sera attentif au respect de la tranquillité des riverains. 

    Gérard Simonet

     

     

  • IMG00089-20130822-1924 Affiche de l'édition 2013 des Journées du Patrimoine 


    Les Journées du Patrimoine auront lieu ce prochain week-end (voir notre article du 18 août 2013), nous pensons qu’il est opportun de vous donner quelques idées de visites insolites ou inhabituelles au cœur même du Marais.

    Ainsi l’Atelier de Restauration et de Conservation des Photographies de la Ville de Paris situé 5 rue de Fourcy (IVe) ouvrira exceptionnellement ses portes. Pour ceux que l’art de la photographie intéresse, cet accès exceptionnel à l’atelier est une véritable aubaine. Il permettra de découvrir la politique et les techniques mises en œuvre par cette institution créée en 1983 afin de préserver le patrimoine photographique des musées, archives et bibliothèques de la Ville.

    De son côté le Préfecture de Police, 9 boulevard du Palais (IVe), permet aux visiteurs d’accéder au chantier de fouilles consécutif aux travaux qu’elle a engagés (voir notre article du 6 juin 2013), ainsi pourront être admirées notamment les fondations de l’église et les trouvailles qui s’y rapportent.

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    Atelier de Restauration et de Conservation des photographies 5 rue de Fourcy (IVe)


    Visite insolite s’il en est, très intéressante sur l’architecture de la Belle Epoque, la Brasserie Bofinger 5-7, rue de la Bastille (IVe) est ouverte au public qui souhaite la découvrir.

    Autre curiosité à voir, l’Hôtel Boutillier de Chavigny, magnifique bâtisse du XVIIe siècle aménagée sur des plans de Mansart, située 9, rue de Sévigné (IVe) et abritant la plus ancienne caserne de pompiers de Paris. 

    Dans le même esprit, les Hôtels de Beauvais 68, rue François Miron et l’Hôtel d’Aumont 9, rue de Jouy (IVe), sièges respectifs de la Cour Administrative d’Appel de Paris et du Tribunal Administratif de Paris recevront le public pour l’occasion.

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    La maison du Pastel 20 rue Rambuteau (IIIe)

     

    Pour les adeptes de la peinture au pastel, une visite exceptionnelle est organisée par la Maison du Pastel fondée en 1720 et se trouvant 20, rue Rambuteau (IIIe). Toute l’histoire de cette fabrication sera expliquée sur rendez-vous préalable. Les passionnés de lecture pourront se rendre à la Bibliothèque des Amis de l’Instruction 54,rue de Turenne (IIIe) qui abrite plus de 20 000 volumes, ils se verront proposer un parcours qui apporte un éclairage intéressant sur "le conservatoire de la lecture populaire au XIXe siècle".

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    Une salle de la Bibliothèque des Amis de l'Instruction 56 rue de Turenne (IIIe)

     

    En ce qui concerne les impatients enfin, il sera possible et sur rendez-vous de visiter le chantier du Carreau du Temple 2, rue Perrée (IIIe) construit en 1865 et dont l’histoire sera contée (voir nos articles des 15 mars 2009, 17 novembre 2011 et 2 juillet 2013).

    Dominique Feutry

     

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    La place du Marché Sainte Catherine (IVe)

     

    Nous informions nos lecteurs dans un article du 23 juillet dernier du triste sort réservé aux habitants de la place du Marché Sainte Catherine (IVe) confrontés chaque soir et chaque nuit au bruit incessant des terrasses extensives des restaurants ceinturant la place. Nous nous interrogions sur l’action des autorités à qui nous demandions par écrit des actes.

    Nous avons obtenu des réponses du Commissaire Central et du Maire du IVe arrondissement, en revanche aucun retour de la part du Directeur de l’Urbanisme. La police, en effet, de concert avec la mairie du IVe est intervenue durant l’été pour une concertation entre les protagonistes et une mise en garde des exploitants. Dès lors des contrôles ont été effectués et des procès verbaux dressés par la police et par la DPP (direction de la prévention et de la protection de la mairie de Paris), pour non-respect des autorisations de terrasse.

    Mais hélas la faiblesse du montant des contraventions (38€) et le fait que la police ne puisse pas indéfiniment mobiliser des effectifs à cette seule action ont fait que l’accalmie a été de courte durée. Dès le début du mois, le bruit et les débordements ont à nouveau été constatés, les mauvaises habitudes et les incivilités revenant au galop ! Les riverains qui ont décidé de se battre ne sont pas prêts de baisser les bras. Ils feront tout, nous les soutenons dans cette entreprise, pour que les autorisations de terrasse soient respectées et que le bruit soit contenu. *

    Il est regrettable que le concertation et les efforts menés par les pouvoirs publics n’aient abouti qu’à de si courtes accalmies.

    Il est regrettable que les exploitants ne raisonnent que « business » sans se soucier de leurs voisins résidents.

    Certains font remarquer que l’encombrement de la place est souvent tel qu’il ne faut pas sous-estimer les risques d’entraver l’accès aux véhicules de secours (SAMU, Pompiers…). Il serait effectivement dommageable qu’en raison uniquement d’un incident sérieux, des mesures plus énergiques soient enfin appliquées afin que la place retrouve une vie et une occupation plus normales !

    Dominique Feutry

     

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    Le-bus-opentour
    Un des nombreux bus destinés aux touristes qui sillonnent notre quartier

     

    L’Office du Tourisme et des Congrès de Paris (OTCP) vient de publier les données relatives à la fréquentation touristique à Paris au premier semestre. Sur un an celle-ci a baissé du fait de la diminution de la clientèle française. L'année 2013 devrait être légèrement en deçà de 2012 qui, il est vrai  avait atteint un record absolu de taux de fréquentation (29 millions de touristes).

    Doit-on en déduire que c’est une mauvaise année ? Certainement pas indique l’OTCP pour qui 2013 sera une très belle année. Simplement "Paris ne battra pas son meilleur score de 2012".

    Quelles sont les raisons précises de ce léger recul ? Une contraction des arrivées hôtelières de 2% au cours du premier semestre et un recul de 1,4 % du taux d'occupation des hôtels en sont principalement la cause. Il est peu probable que la fréquentation du deuxième semestre corrige cette tendance. Les prévisions font état de 36,6 millions de nuitées en 2013 soit 300 000 de moins sur un an,  avec un taux d'occupation de 79%, en recul de 0,6 %.

    Si 2012 avait été "la meilleure année de tous les temps", 2013 est fragilisée par la situation économique, les arrivées de la clientèle française, qui représentait 45% de la clientèle des hôtels de la capitale en 2012, reculent de 8,9%, l’absence des JO a aussi été un élément qui a joué. …. Ce recul a été en partie compensé par la venue d’étrangers (+ 4,1% ) plus importante en provenance d’Europe et d’Amérique du Nord, ainsi qu’un fort développement des clientèles des pays émergents.

    Il sera néanmoins difficile de battre le record de 2012, mais déjà Paris semble avoir tiré son épingle du jeu alors que le monde souffre de la crise économique. Il n'empêche que des efforts sont encore à faire en matière d'accueil des touristes étrangers souvent critiques à ce sujet et surtout en matière de propreté Paris restant et nous l'avons déjà souligné pour notre quartier au bas du classement des grandes capitales sur ce plan.

    Dominique Feutry

  • Pierre au  lard psmv révisé 

    PSMV révisé, quartier St Merri (photo du dossier prise en mairie du IVe le 12 mars 2013 pendant l'enquête publique, par Anne-Sophie Pubellier). La parcelle du 1-3 rue Pierre au Lard apparait en jaune en bas à gauche sur le plan. Cette couleur signifie que l'immeuble a vocation à être démoli. D'autres parcelles apparaissent en jaune aussi, mais frappées de la lettre "E", qui indique que la démolition ne peut être demandée tant qu'une activité économique s'exerce. Il n'y a pas de "E" sur la parcelle de la rue Pierre au Lard. La Mairie de Paris, qui a approuvé ce plan révisé, ne peut se déjuger en y autorisant l'installation d'une boite de nuit.

    (Double cliquer dans la photo pour agrandir)


    Le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais est un des aspects du dossier. La cinquième demande de permis de construire est toujours en cours d'instruction par la Direction de l'Urbanisme au 17 boulevard Morland. Le Maire du IVe, Christophe Girard, devait faire connaitre son avis, comme l'avait fait la Maire précédente Dominique Bertinotti en s'y opposant. Après avoir été reçue avant les vacances par M. Girard, l'association amie "MARAIS-QUATRE" espérait une réponse. Elle se fait attendre.

    Le Préfet de Police de Paris, de son côté, s'est vu notifier par le Tribunal Administratif, l'obligation de réexaminer l'autorisation de nuit qu'il avait retirée au restaurant le "WHO's, 14 rue St Merri, partie prenant du nouveau projet de boite de nuit. Le Préfet devait rendre sa décision fin juin. Il semble qu'il ait renouvelé son refus car nous constatons de visu que l'établissement est inactif la nuit.

    La mobilisation de l'association de parents d'élèves et des enseignants contre l'implantation d'un établissement de nuit à deux pas des écoles primaire et maternelle et du centre sportif, a attiré l'attention de ceux qui considèrent justement que les enfants doivent être protégés des débordements inhérents à ce genre d'activité. Près de 500 personnes ont signé la pétition.

    Bloche

    Patrick Bloche, député PS et conseiller de Paris

     

    Enfin, le Député de la 7ème circonscription (qui inclut le IVe), Patrick Bloche, est intervenu récemment après avoir accordé un entretien aux riverains de la rue Pierre au Lard. Dans un courrier adressé à Anne Hidalgo, première Adjointe à la Mairie de Paris et candidate au fauteuil de Maire en 2014, au Préfet de police Bernard Boucault et au Maire du IVe Christophe Girard, il souligne les raisons qui conduisent les riverains à refuser le projet et demande que leurs craintes "fassent l'objet d'une attention toute particulière".

    Le collectif Pierre Aulard

     

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    La fontaine de Joyeuse 41 rue de Turenne (IVe) à l'arrêt et entartrée le 28 août 2013. (Photo VlM!)  

     

    Dans un article du 4 avril dernier consacré aux deux fontaines qui encadrent la rue de Turenne  (IVe), nous retracions leur histoire en montrant combien celles-ci s’inséraient magnifiquement au paysage de cette rue. Nous concluions sur la fontaine de Joyeuse, la plus récente, située au n°41, réalisée au XIXème siècle et décorée par Isidore Romain Boitel, avec ces mots « l’ensemble….met en valeur l’eau accentuée par le bruit de sa chute…»

    Malheureusement et bien qu’entièrement restaurée en 2008, la fontaine s’est tue et semble abandonnée. Les papiers ont envahi ses alentours immédiats, la grille qui la protégeait ne ferme plus et l’eau qui faisait tout son charme ne coule plus. Son joli bassin est vide.

    Que s’est-il passé ?

     Une panne ? Etonnant car cette situation dure depuis plusieurs mois.

    La volonté du voisinage de ne plus être dérangé par le bruit de l’eau ? Un système pourrait réguler son fonctionnement et faire en sorte que l’écoulement s’arrête la nuit.

    Des problèmes budgétaires de la Ville ? Il est peu probable qu’une restauration lourde soit à nouveau nécessaire 5 ans après sa remise en état complète.

    Alors doit-on privilégier de la négligence ? Si tel est le cas, cela est bien dommage car la fontaine égaie le quartier et constitue une animation qui attire les touristes et les badauds.

    Il est tout de même désolant que la fontaine ne fonctionne pas durant la période de l’année où les touristes sont les plus nombreux à visiter notre quartier. Espérons que nos édiles et les services se sont saisis de ce dossier et que la fontaine fonctionnera bientôt à nouveau justifiant pleinement son nom, Joyeuse.

    Dominique Feutry

    NDLR: Début novembre 2013, la fontaine refonctionne. nous remercions ceux qui sont intervenus pour lui redonner vie.  

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    Place de l'Hôtel de Ville-Esplanade de la Libération (IVe)

     

    Dimanche 25 août, à l’occasion du 69ème anniversaire de la Libération de Paris, le Maire de la Capitale a dévoilé la plaque de l'Esplanade de l'Hôtel de Ville qui s’appelle désormais Place de l’Hôtel de Ville–Esplanade de Libération (IVe).

    Lors de cette manifestation consacrée aussi au Conseil National de la Résistance créé 70 ans plus tôt, il a été rappelé que la première réunion clandestine de cette organisation s’était tenue à Paris le 27 mai 1943 sous l’égide de Jean Moulin, afin d’unifier les différents mouvements de résistants et de préparer les actions qui ont suivi et que nous connaissons. Le 27 mai est d’ailleurs devenu récemment la Journée Nationale de la Résistance.

    La nouvelle appellation de la place a été votée à l’unanimité par le Conseil Municipal. Cette décision se justifie tout à fait car, lors de la dernière guerre mondiale, ce lieu a été le théâtre d’événements historiques et de convergence des parisiens qui ont participé eux-mêmes à la libération de leur ville.

    Dominique Feutry