Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • Une-simple-fourchette-leur-a-permis-de-voler

    Gare à celui qui retire de l'argent sur un distributeur en façade extérieure…de jeunes délinquants guettent  

     

    Le quartier du Marais, comme d’autres lieux touristiques de la capitale, est quadrillé dès 8h00 du matin et jusqu’à la fin de la journée par des cohortes de personnes origin&ires d’Europe de l’Est qui, disons-le, sont particulièrement bien organisées pour tout contrôler sur le plan de la mendicité et du vol.

    Ainsi ce lundi matin 3 juin, dès 8h15, deux jeunes adolescents étaient déjà à pied d’œuvre pour dépouiller deux personnes qui s’activaient devant le distributeur de billets du Bureau de Poste à l’angle de la rue des Francs Bourgeois et de la rue Pavée (IVe). Postés rue Payenne, dans la diagonale du distributeur, ils s’apprêtaient à foncer sur deux victimes qui s’afféraient sur l’appareil, lorsque passant par hasard et connaissant leur mode opératoire (voir notre article du 4 mai 2013), j’ai déjoué leur plan. Leur réaction a été particulièrement vindicative, agressive même, mais ils n’ont pas osé me porter des coups tout en m’affirmant, avec un aplomb narquois, avec un fort accent, qu’ils étaient bel est bien là pour voler !

    On croit rêver…!!

    IMG_3571-ok-webMendicité organisée au travers notamment d'animaux à vendre

     

    Des personnes plus âgées, originaires de la même région d'Europe centrale, disposées tout le long de cette rue, comme d’autres (rue Beaubourg, rue Rambuteau, rue Vieille du Temple, rue Saint Antoine…), investissent, sans doute en symbiose avec ces jeunes, les secteurs touristiques les plus fréquentés. Chaque jour, ils squattent littéralement les mêmes emplacements des trottoirs et s’installent alors que Paris s’éveille encore et ce sont toujours les mêmes personnes. Ils arrivent avec force fatras (valises, sacs à roulette, baluchons, sacs plastique  …) sans oublier le téléphone portable et pour certains le baladeur MP3.

    Bien entendu la description serait incomplète si l’on omettait la présence de jeunes chiens ou de jeunes chats, simple manière d’apitoyer davantage les touristes et passants dupés. Il y a en effet un véritable trafic d'animaux de compagnie non vaccinés vendus chers aux personnes attendries. Tout observateur régulier se rend vite compte que ces animaux restent de petite taille au fil des semaines. Ils ne grandissent pas ce qui prouve que leur commerce est florissant.

    Cette organisation dont nous avions parlé dans un article daté du 28 septembre 2012 s’institutionnalise depuis lors. Elle provoque l’encombrement du trottoir, le racolage à chaque instant et de nombreuses saletés. En effet les taches de graisse et les détritus gras, restes de la nourriture des animaux et de leurs « maîtres », accentuent la saleté déjà présente sur ces lieux de fort passage où ils ont stationné des heures durant. L’image de Paris ne sort pas grandie par ces réseaux de « faux mendiants ».

    Comme il s’agit toujours des mêmes personnes « en poste » (depuis plusieurs années pour certains), il est facile d’imaginer qu’ils observent les allées et venues des habitants des lieux où ils ont pris racine. Ils connaissent vos habitudes, vos horaires, ils savent à quels moments vous êtes absents, qui sont vos proches, vos amis et voisins… ils peuvent finalement se révéler d’excellents indicateurs pour ceux de leurs compères qui sont spécialisés dans les vols.

    Sans vouloir stigmatiser une population, nous ne pouvons nier l’évidence, surtout lorsque vous faites partie de leurs victimes et qu' ils n’ont pas hésité à vous agresser pour vous voler. Aussi lorsqu'en plus vous connaissez des personnes dont le domicile a été cambriolé, lorsque vous voyez les jeunes pickpockets agir, vous êtes tout de même révoltés. Ces comportements et agissements créent cette insécurité qu’il est bien difficile de réfréner face à l’inertie apparente pour la combattre et l’endiguer. Rien ne semble en effet bouger sur ce plan.

    Dominique Feutry

     

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    Un des angles du 33, rue des Francs-Bourgeois (IVe) le 02 juin 2013 au matin, un condensé de tags, affiches et urine (photo VlM!)

     

    La rue des Francs-Bourgeois ne cesse de s'embellir de tags, de soi-disant sculptures fichées dans les murs, d'affiches sauvages et de pots de plantes mortes laissées à même le trottoir pas les habitants. Le tableau ne serait pas complet si nous omettions de parler des crottes de chien qui reviennent en force et de l'urine avec ses effluves si caractéristiques et ses traces sinueuses bien visibles en souvenir le plus souvent du passage de personnes alcoolisées. Un véritable fléau.

     

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     L'autre angle du 33 rue des Francs-Bourgeois (IVe) et sa sculpture plantée depuis 7 mois (Photo Vlm!)

     

    Les photographies prises un dimanche matin de juin ne laissent aucun doute sur ce que vont devoir subir et côtoyer les nombreux touristes qui vont prendre possession de la rue. Faut -il se résoudre à accepter cette évidence que Paris et le Marais doivent vivre avec ces "embellisements" constants ?

     

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    Tags, pot de plante séchée déposée par un habitant et coulées d'urine le 2 juin 2013 au matin, 45 rue des Francs-Bourgeois (IVe)(photo VlM!)

     

    Les élus de  Paris ont bien tort de ne pas y porter toute l'attention nécessaire et de ne pas mettre des moyens plus importants pour lutter contre la saleté. La bataille de la propreté est essentielle aux yeux des parisiens et des touristes. Il suffit pour s'en rendre compte de considérer à ce sujet le mauvais classement de Paris parmi les grandes capitales. Cela peut nous faire perdre notre rang de première destination touristique au monde.

     

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    Tags, affichage sauvage et urine à l'autre angle du 45 rue des Francs-Bourgeois (IVe) le 2 juin 2013 (photo VlM!)


    Les élections municipales approchent à grands pas, beaucoup de bulletins de vote risquent de tenir compte de ce qui est devenu un réel problème à Paris et les quartiers du centre en particulier: l'insuffisante propreté…  soit dit plus clairement, la saleté ! 

    An attendant les habitants soucieux de propreté doivent signaler ces tags, affiches, aux services compétents de la Mairie  en remplissant le formulaire ad hoc qui figure en bas de la colonne gauche sur la première page de notre site (qui correspond à ce lien), soit  en faisant le 3975  y compris pour les objets encombrants  soit via l'application smartphone qui sera bientôt installée gratuitement pour tous (cf notre article du 14 mai 2013).     

    Dominique Feutry

     

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    Modèle au drap bleu (Marie Laurencin)

     

    Nous avons le plaisir de vous convier à une conférence sous l'égide de

    "Histoire du IIIe (et du IVe)"

     par notre amie Jacky MORELLE

     Le mercredi 19 juin 2013 de 19h00à 21h00

    sur le thème :

    Marie LAURENCIN – peintre (1883-1956)

     

    La mairie du IIIe a donné le nom de Marie Laurencin à une résidence pour personnes en soins psychiatriques, 114 rue du Temple

                                   

    Elle se tiendra comme d'habitude à la Maison des Associations, 5 rue Pérée (IIIe)

    Entrée gratuite pour les membres de "Vivre le Marais !"

    Elle sera suivie par un buffet amical

    Attention : la conférence commencera à 19h00 précises 

     

  • St merri who's et école 10 05 13L'école et le centre sportif St Merri, à gauche. En face, le bar-restaurant le "WHO's", partie du projet

     

    Le Maire du IVe, Christophe Girard, doit donner son avis sur la cinquième demande de permis de construire formulée par la SAS Moovment pour la création d'une boite de nuit qui cette fois engloberait les bâtiments du bar-restaurant le WHO's, 14 rue St Merri et l'ancienne galerie d'art, inactive depuis plus de cinq ans, des 1-3 rue Pierre au Lard (IVe).

    Un fait nouveau s'est produit aujourd'hui : on apprend que les parents d'élèves des écoles maternelle et primaire de la rue Saint Merri s'engagent et lancent une pétition que nous reproduisons ci-dessous.

    Texte de la pétition :


    "Chers parents,

    Chouette ! Un projet de construction de boite de nuit vient d’être déposé, juste en face de l’entrée de notre école (Who’s Bar) ! 300 à 700 places !
    Oui, vous avez bien lu.

    Le Maire de Paris doit décider ou non d’accorder le permis de construire en juin.
    Les riverains s’y opposent et nous nous joignons bien sûr à eux.

    Si
    vous ne voulez pas l’an prochain, quotidiennement, amener vos enfants
    en enjambant les flaques d’urine et le vomi de 700 fêtards qui viennent,
    eux, juste de sortir (fermeture 7h du matin), signez cette pétition en ligne. Tous les détails sont dedans. Cela ne vous prendra que 90
    secondes. Décochez (Invalidez – NDLR) les deux cases en dessous de « signer » si
    nécessaire.

    Votre voix compte ! Ne laissons pas les conditions d’accueil de nos enfants se dégrader encore davantage !

    Vos élus.

    PS :
    pour rappel, ce projet a déjà été refusé deux fois. Mais le
    propriétaire tient absolument à faire la nouba tous les jours devant
    l’école. Il est influent. Il s’accroche. Il a des sous".
            
    Fin du texte de la pétition

    Nous soutenons cette initiative et son objectif. Elle intervient après une réunion qui s'est tenue ces jours-ci à la mairie du IVe entre les riverains du collectif  "Pierre Aulard" et le conseil de quartier Saint Merri, pour un échange sur ce projet.
                       
    Dominique Feutry
                 
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    Affiche de l'exposition Nelson Mandela. Hôtel de Ville de Paris (IVe) 

     

    La Mairie de Paris organise actuellement dans les locaux de l’Hôtel de Ville, une exposition gratuite à ne pas manquer sur la vie exceptionnelle de Nelson Mandela. Une initiative intéressante qui a pu se concrétiser à l’occasion de l’année de l’Afrique du Sud en France grâce à une bonne collaboration avec le Centre de Mémoire Nelson Mandela et le Musée de l’Apartheid de Johannesburg.

    Afin d’attirer le public et de frapper le regard une reconstitution de la cellule de la prison où fut enfermé l’illustre personnage a été installée sur l’Esplanade de l’Hôtel de Ville.

    Etait-il bien nécessaire de pousser le réalisme jusqu’à ce point ?

    Verra-t-on un jour au même endroit, la reconstitution de la cellule du Capitaine Dreyfus sur l'Île du Diable ou celle de Fouquet au fort de Pignerolles voire celle de l’Homme au Masque de Fer de l’île Sainte Marguerite ou pourquoi pas le cachot de Jeanne d’Arc dans la tour de Philippe Auguste à Rouen ?

    Le souci du détail a ses limites. Les belles et grandes photos du Premier Président noir d’Afrique du Sud suffisent en elles-mêmes et sont tout à fait attractrives. Faut-il toujours vouloir choquer, toujours en mettre plus, toujours se singulariser dans notre société à l'affût du sensationnel et des images choc ?

    La cellule fait finalement bien triste par ces temps de grisaille inhabituels alors que le moral des Français est au plus bas. Ce n’est pas du meilleur goût.

    Dominique Feutry

     

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    Le Pavillon de l'Arsenal 21, boulevard Morland (IVe)

     

    Le Pavillon de l’Arsenal (21, boulevard Morland IVe), à ne pas confondre avec la bibliothèque éponyme qui lui fait face, est un monument un peu excentré du Marais. Installé sur l’ancienne Ile Louviers (un bras de Seine passait boulevard Morland), il doit son nom à sa proximité de l’ancien quartier qui abritait l'Arsenal du Roi.

    Il fut construit sur les plans de l’architecte Clément, voilà bientôt 140 ans, suite au souhait d'un négociant en bois d' y abriter sa riche collection de peintures (2 000 œuvres) et d' en faire un musée populaire. Après la disparition du collectionneur, sa famille mis en location le bâtiment qu’occupèrent différents commerces dont la Société Rivoire et Carret. Il passa ensuite aux mains de la Samaritaine qui y établit au début des années trente ses ateliers de confection. N’ayant plus besoin de ceux –ci après la Guerre, la célèbre enseigne vendit l’ensemble à la Ville de Paris en 1954 pour abriter des archives.

    Une importante restauration fut entreprise par les architectes Bernard Reichen et Philippe Robert afin que les murs de l’Arsenal (caractéristique de l'architecture de la fin du xixe siècle) retrouvent en 1888, leur destination d’origine de lieu d’expositions (permanentes au rez- de-chaussée et temporaires au 1er étage).

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     Vue intérieure du Pavillon de l'Arsenal

     

    En réalité, seule une moitié de l’édifice présente ses cimaises, l’autre étant réservée au centre de documentation, à l’administration et à des colloques …focalisés sur le thème architectural de « la ville en mouvement » incluant toute la métropole parisienne. Une foultitude de photos, cartes, plans, films et maquettes ainsi que des services multimédias accessibles par internet sont à la disposition des visiteurs. De nombreux ouvrages sont édités l’Arsenal qui est soulignons-le une association loi de 1901 qui bénéficie en 2013 d’une subvention de 2, 33 millions € de la Ville sachant que le projet de budget avoisine 3,2 millions €.

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    Projet de façade de la Samaritaine côté rue de Rivoli objet du recours en cours  

    Paradoxe ou coïncidence, l’Arsenal abrite jusqu’au 9 septembre une exposition sur l’important projet de réaménagement de la Samaritaine, actuellement suspendu par un recours contre le permis de construire concernant la façade côté rue de Rivoli (coût total : 450 millions d’€, 1000 ouvriers à pied d’œuvre jusqu’en 2016). Sont prévus, un hôtel de luxe, 96 logements sociaux, une crèche et des commerces). Le cabinet d’architectes qui a élaboré ce projet est celui qui a réalisé le Louvre de Lens.

    La découverte de l’architecture du XIXe associée à celle des expositions organisées valent que l’on s’intéresse à ce lieu qui se trouve en dehors des sentiers battus, ce qui en fait tout son intérêt.

    Dominique Feutry

     

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    La salle principale de la Maison de la Poésie. Passage Molière (IIIe)

     

    La Maison de la Poésie, ancien Théâtre Molière situé dans le passage Molière, 157 rue Saint Martin (IIIe), qui avait repris du service en 1995, après une longue période d’abandon (voir article du 4 novembre 2012), vient de subir une cure de jouvence doublée d’une nouvelle programmation qui ne sera plus conçue façon théâtre mais dédiée aux auteurs, à la littérature et à son actualité.

    Fermé quelques mois, la réouverture récente du théâtre avec sa façade peinte en gris sobre et des couleurs intérieures gaies invitent les badauds à franchir le seuil de ce « temple des poètes ». Nous devons cette orientation à la nouvelle direction sous la houlette d’Olivier Chaudenson, l‘ancien directeur du Festival de Paris qui projette d’organiser 200 rencontres annuelles axées sur la poésie qui est certes le propre des lieux, mais aussi en accueillant des chanteurs, des musiciens, des romanciers qui interviendront sous forme de débats, de lectures ou de concerts littéraires, de projections… Le but recherché est de d’amener la poésie vers un large public et de montrer qu’elle n’est en rien élitiste.

    Un premier et récent événement a ainsi consisté à une lecture dégustation réunissant deux écrivains. Ceux qui y ont assisté rapportent que les spectateurs ont pu ainsi « manger des nuages »… tout un programme. Les jeunes ne seront pas oubliés, des spectacles leur seront spécialement dédiés. A l’automne, un restaurant sera installé, ainsi qu’une webradio.

    Une manière de montrer que Paris met les moyens (la subvention annuelle de la Ville est de 900 000 €) et s’intéresse à cette forme de littérature qui a fait la renommée de tant d’écrivains qui ont parcouru ses rues.

    Pour tous renseignements s’adresser au 01 44 54 53 00 ou sur le site www.maisondelapoesieparis.com

    Dominique Feutry

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    L"application mobile "BePark" permettant le stationnement à la minute

     

    Les journaux ont fait récemment l’écho au stationnement à la minute qui pourrait, pour partie, résoudre la question que se posent les personnes qui se rendent à Paris en véhicule. A savoir: "où vais je me garer" ? Jugés chers, les parkings sont de plus en plus délaissés par les automobilistes ou certains peu connus (hôtels, grands magasins…) sont peu occupés. 

    Une expérimentation est en cours qui pourrait changer les habitudes. Ainsi il suffit de s’inscrire sur le site internet dédié « parking BePark » créé par de jeunes belges, en lui communiquant vos coordonnées, notamment bancaires et le N°d'immatriculation du véhicule. Ensuite lorsque vous vous rendez à l’entrée d’un parking offrant le service Be Park, ou que vous souhaitez en sortir, il vous suffit alors d’appeler un serveur vocal et la barrière se lève aussitôt. La facture vous est adressée chaque fin de mois. Ce mode de stationnement est facturé différemment puisque le décompte du coût ne se fait pas à l’heure mais à la minute. Cela devrait inciter les conducteurs scrupuleux dans leurs dépenses de stationnement à retrouver la voie des parkings et d’une certaine façon permettre de limiter les embouteillages, la pollution et le bruit en cherchant une place sur la voie publique.

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    Panneau précisant qu'il s'agit d'un parking au stationnement à la minute

     

    Il semblerait qu’en Espagne ce mode d'utilisation et de paiement des parkings ait été très vite adopté et il est aujourd’hui généralisé. Il commence aussi à prendre corps en Belgique. Les « gros » exploitants de parkings s’intéresseraient dit-on à cette question.

    Seulement le bât blesse sur le fait que les parcs parisiens sont sous délégation de service public. La Ville de Paris reçoit en effet 50 % du chiffre d’affaires perçu par les opérateurs, ce qui signifierait incontestablement une baisse conséquente de recettes pour cette dernière. Cette situation est assez curieuse car, d’une part nombre d’actions engagées sont présentées comme devant diminuer la pollution par les gaz d’échappement mais, d’autre part, l’importance des recettes financières poussent à ne rien faire dans ce cas précis des parkings sous délégation… Il se murmure que l’idée d’accepter par quart d’heure et non pas à la minute ferait son chemin.

    Augurons que finalement la raison l’emportera et que nous imiterons tout simplement nos voisins espagnols dans l’intérêt de tous.

    Dominique Feutry

     

  • Temple vue générale enclosL'enclos du Temple vers 1450. Une ville fortifiée dont il ne reste que des vestiges . Au fond, le donjon, à gauche la tour César, au centre l'église et les habitations. (Histoire du IIIe, Editions Hervas, par Philippe Sorel)

        

    "Vivre le Marais !", en association avec "Culture & Patrimoine", vous invite à une nouvelle promenade sous la conduite de notre guide Sylvain Solustri :

     

    Sur les traces des Templiers

    Le jeudi 13 juin 2013 à 14h30

    Rendez-vous 14h15 à la sortie du métro "Temple"

     

    Voulez-vous savoir par quelle sombre ironie de l'Histoire, la malédiction de Jacques de Molay – dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple – a atteint les rois jusqu'à Louis XVI ? Sylvain Solustri, notre guide, propose une passionnante visite avec l'évocation de l'enclos du Temple, son donjon où fut emprisonnée la famille de Louis XVI, l'église du Temple, la tour César, les murs et les tours d'enceinte mais aussi l'histoire de la Rotonde et du carreau du temple. Puis un détour par le Boulevard du Crime et le lieu où s'est réunie la 1ère Internationale avant de voir le marché des Enfants Rouges, sans oublier la visite de L’Église Sainte Élisabeth et bien d'autres lieux.

    Comptez deux heures de promenade. Merci de vous inscrire auprès de Marie-Françoise Masféty-Klein par mail mfmk@free.fr  ou par téléphone 01 42 72 61 41. Inscrivez-vous au plus vite car, pour le confort de tous, le nombre de places est limité.

    Participation aux frais : 10 euros par personne.

    A très bientôt.

     

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    Une partie du convoi exceptionnel stationné rue Beaubourg (IIIe) le samedi 18 mai 2013 (Photo VlM!)

     

    Samedi 18 mai au matin, la surprise était de taille pour ceux qui ont emprunté la rue Beaubourg. En effet, un convoi exceptionnel impressionnant et imposant constitué d’une petite dizaine d’énormes camions rouges chargés de gros matériels en métal de couleur bleue occupait toute la section du couloir de bus, entre la rue Rambuteau et la rue des Gravilliers.

    A l’examen, le chargement des poids lourds tous rangés à la queue leu leu, ne laissait aucun doute, il s’agissait des installations destinées aux travaux en cours de changement des systèmes de traitement d’air du Centre Pompidou (voir notre article du 30 avril 2013). Leur couleur bleue ne faisant que confirmer leur affectation. D’ailleurs une grue installée face à l’édifice est très vite entrée en action.

    En quelques heures tout avait disparu. Une gageure qui n’a entraîné aucune perturbation de la circulation. Il était même difficile d’imaginer qu’une opération de cette ampleur ait pu avoir lieu à cet endroit en si peu de temps !

    Nous sommes admiratifs face à la réussite d’un tel exploit.

    Dominique Feutry