Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • Cyclistes roulant en ligne au lieu de rouler en file            S'arrêter pour téléphoner

     

    L’écrivain américain Helen Keller a exprimé ses impressions à bicyclette avec la sensibilité due à son handicap, elle qui était sourde et aveugle : « Que j’aime un tour sur mon vélo tandem. Il est magnifique de sentir le vent souffler sur mon visage et le mouvement élastique de mon cheval de fer. La course rapide à travers l’air me donne un sentiment délicieux de la force et de la flottabilité. L’exercice fait danser mon pouls et sauter mon cœur. »

    La publicité du lancement à Paris des voitures électriques en libre-service (Autolib') a détrôné temporairement la bicyclette qui retrouve néanmoins ses adeptes au retour des beaux jours. Il est très intéressant d’observer les cyclistes. Certains sont très assurés, voire trop, lorsqu’ils lâchent le guidon, d’autres semblent débuter laissant imaginer que le petites roues arrière viennent tout juste d’être enlevées. Tous ces décontractés, inquiets, distraits ou fonceurs sont à la source de comportements variés dans la conduite de la petite reine.

    Ces propos liminaires, plutôt sympathiques, énoncés ne doivent pas nous faire oublier que la bicyclette peut être dangereuse en raison des imprudences des uns et des incivilités des autres. Si nous nous félicitons de la multiplication du nombre de cyclistes, nous ne pouvons pas occulter certains comportements dangereux. En effet certains confondent trottoir et piste cyclable, vitesse et allure modérée, stationnement sauvage et stationnement réservé, acrobatie et conduite normale. Qu’il s’agisse de personnes âgées ou handicapées, de mères de famille avec poussettes et enfants voire de simples piétons, de telles pratiques créent parfois des accidents mais surtout un sentiment d’insécurité qui pourrait être gommé si les contrevenants prenaient conscience des conséquences de leurs actes.

    Nous ne sommes pas des adeptes de la verbalisation ou des sanctions systématiques mais plutôt de la méthode douce qu’est la pédagogie. La persuasion l’emporte souvent sur la punition.

    Nous ne devons pas hésiter lorsque nous prenons un cycliste sur le fait à lui signaler combien son comportement est irrespectueux, en soulignant les conséquences non négligeables qu’il provoque ou peut provoquer sur ceux qui les subissent. Rester passif est une forme d’encouragement à la dérive.

    S’il est vrai que le nombre d’accidents (700 environ dénombrés chaque année) touchant les cyclistes ou provoqués par ceux-ci (la distinction n’est pas faite) est six fois moindre que ceux des deux roues motorisées, plusieurs décès ont néanmoins été enregistrés. Conduire un vélo n’est donc pas sans risque…

    Nous ne saurions trop recommander aux cyclistes de respecter les règlements en vigueur (porter un casque et un gilet fluorescent, disposer d’un rétroviseur, avoir des phares et des freins qui fonctionnent, éviter les trottoirs et les sens interdits, respecter les priorités, ne pas téléphoner en roulant …).

     Bien entendu et a contrario, les piétons et les automobilistes qui peuvent être cyclistes à l’occasion ne doivent pas transgresser les droits dévolus aux vélocipédistes.

    Seul un comportement exemplaire et responsable de la part de tous les acteurs évitera des désagréments et des ennuis. Une façon de donner tout son sens à l’adage, souvent attribué à Albert Einstein, « La vie c’est comme la bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre » !

    Dominique Feutry

     

    Nous signalons à l'attention des débutants et même aux confirmés l'existance de la  Maison du Vélo, 37, Boulevard Bourbon dans le IV ° arrondissement. Outre les informations, les conseils, l’organisation de circuits, il est possible d’y apprendre à réparer sa bicyclette et surtout la conduite du vélo dans Paris. Il est aussi possible de recourir à l’Association Insertion et Culture Vélo (AICV) qui gère un vélo école.

     

     

  • Corinne faugeron 07 06 12

    Corine Faugeron, conseillère du IVe arrondissement, élue "EELV" en 2008, vit dans le Marais depuis 1981

                 

    Nous l'avons reçue aujourd'hui au siège de l'association, au plus fort du déluge qui a sévi en début d'après-midi. Son suppléant, Boniface N'Cho n'avait pu se joindre à elle.

    Mme Faugeron est historienne et archéologue de formation. Elle a travaillé pour le Musée National des Arts & Traditions Populaires et exerce à présent comme conservatrice de la collection du Musée privé Gaumont.

    Notre entretien a démarré sur Paris. Elle affirme que "le Maire Bertrand Delanoë, depuis 2008, ne répond plus à l'attente des habitants". Il faut se rappeler que les Verts ont eu de l'influence à l'Hôtel de Ville au cours de la première mandature (2001-2008). Ils l'ont perdue depuis. Elle cite comme des erreurs : "les tours, l'extension de Roland Garros, les Berges de la Seine, le projet des Halles".

    L'aménagement des berges de la Seine, qui nous touche directement, avec les quatre barges destinées à accueillir des bars-restaurants pour trois d'entre elles (la quatrième serait une "librairie" mais personne ne croit qu'elle puisse réussir ce qui devrait la condamner à devenir un bar elle aussi). Ces  "lieux de vie" qui viendraient s'ajouter à la maison de l'octroi sous le quai des Célestins (dite la "Maison Rouge") transformée pareillement en lieu de restauration, ne feront que renforcer l'hyper-activité dont souffre déjà le secteur : accroissement du trafic auto sur la partie haute des berges, pollution et nuisances en tous genres pour les riverains.

    Elle affirme que son parti et elle-même sont soucieux avant tout de la qualité de vie des habitants. Ainsi, elle se dit à l'unisson du conseil municipal pour affirmer son opposition au projet de boite de nuit rue Pierre au Lard, que les riverains rejettent. A propos des terrasses, elle voterait à l'assemblée nationale avec son groupe la hausse des amendes pour occupation illicite de l'espace public. Elle considère que ces décisions sont des mesures "de santé publique" dans la mesure où elles visent le bruit.

    Au plan national, elle rappelle la position de son parti sur le nucléaire. Mis à part Fessenheim, "on ne se précipitera pas". "Les centrales seront démontées au rythme de l'introduction des solutions alternatives" pour une énergie renouvelable. Ce processus selon elle "pourrait prendre vingt ans".

    De façon un peu provocante, elle souligne que l'abandon du nucléaire ne sera pas destructeur d'emplois puisque le démontage par lui-même nécessitera la présence ne nombreux ingénieurs et techniciens. (On peut avoir des doutes sur leur motivation à scier la branche qui les porte !)

    Dans cet ordre d'idée, elle est naturellement et logiquement opposée à la poursuite des recherches sur la fusion nucléaire dans le cadre du projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor).

    Pour finir sur la qualité de vie dans les villes, nous lui avons fait remarquer que la maitrise de la pollution s'est heurtée au remplacement des voitures par les motos qui bénéficient, dit-elle, "d'une indulgence invraisemblable". Elle indique notamment que "les deux roues motorisés devraient payer le stationnement comme tout le monde" y compris sur les trottoirs aménagés à cet effet, "avec un tarif adapté à leur taille".

    On en est venu à la gestion de la dette. Pour Corine Faugeron, qu'on a trouvée un brin candide sur ce dossier, il faut continuer à financer notre économie car nous devons éviter absolument une récession génératrice de désordres sociaux et de révoltes. Nos créanciers doivent comprendre et accepter qu'on puisse ne pas les rembourser. On lui a rétorqué que ceci s'appelait "une faillite", elle reste dans un déni du problème en refusant l'austérité au nom de la "paix sociale" qui doit primer sur le reste.

    Elle est tout de même favorable à des mesures qui visent à rétablir l'équilibre budgétaire. "Arrêter les projets débiles qui plombent la France : ceux de Paris dont on a déjà parlé et d'autres en province comme l'aéroport de Notre-Dame des Landes à Nantes" (que le Maire de Nantes, notre nouveau premier Ministre Jean-Marc Ayrault, semble avoir prudemment décidé de geler). Mère de quatre enfants, elle considère que l'argent est mal utilisé à l'Education Nationale et qu'il y a là aussi des gisements importants d'amélioration des performances "en travaillant autrement" car "les insuffisances de l'Education Nationale ne se limitent pas à des problèmes financiers".

    Pour conclure sur l'équilibre, elle préconise "une hausse juste et équitable des impôts sans pénaliser les plus fragiles".

    Nous sommes restés dans l'actualité en commentant la prise de position de la Ministre EELV Cécile Duflot sur le dépénalisation du cannabis. Elle confirme qu'elle est de cet avis car la dépénalisation est la meilleure façon d'arrêter les trafics qui font tant de dégâts dans la société.

    Elle rappelle qu'un "voeu" a été voté en Mairie de Paris pour la création d'une "salle de consommation" (on dit aussi salle de "shoot") où l'usage de drogues serait possible (à défaut d'être légal ?) et contrôlé, à l'image d'expériences identiques qui ont eu lieu à Madrid, Genève et Bâle. "Même si le cannabis n’y sera pas interdit, les salles de consommation concernent les drogues dures et là  il s’agit d’une mesure de santé publique pour éviter les contaminations par l’usage d’aiguilles sales par exemple. Et permettre aussi aux usagers de rencontrer des médecins".

     

  • Lancar benjamin 22 11 11

     

    Monsieur le Président,

    Vous avez bien voulu attirer mon attention sur la question de la protection des riverains et des piétons, et sur le respect de leurs droits fondamentaux dans nos arrondissements, et je tenais à vous en remercier. En tant que candidat aux élections législatives dans la 5ème circonscription de Paris, avec Déborah Pawlik, ma suppléante, j’accorde en effet une importance majeure au fait d’être à l’écoute des habitants de nos quartiers, afin de m’emparer au mieux de leurs préoccupations et d’y apporter des réponses concrètes.

    La lutte contre les incivilités sera la mission régalienne de mon mandat de Député. Le Paris des noctambules ne doit pas représenter une menace pour la tranquillité des Parisiens. Je suis ainsi pleinement conscient du fait qu’à minuit, 99% des Parisiens dorment. Tout en maintenant l’attractivité touristique de Paris, je m’engage en tant que Député à respecter le fragile équilibre entre résidents et noctambules.

    La question du « vivre ensemble » concerne également le partage de l’espace public dans nos quartiers entre les piétons, vélos, véhicules motorisés, cafetiers, hôteliers et restaurateurs. Dans cet esprit, si vous m’accordez votre confiance les 10 et 17 juin prochains, je m’engage à organiser rapidement une table ronde avec les commerçants, les habitants et les associations de riverains, concernant l’exploitation commerciale dans l’espace public notamment sur la question des zones piétonnes et des terrasses. Je ferai voter à l’Assemblée nationale de nouveaux pouvoirs aux élus locaux pour verbaliser plus sévèrement les actes d’incivilité (terrasses qui dépassent le périmètre réglementaire, deux roues sur les trottoirs…).

    La lutte contre la délinquance doit également être renforcée. Notre circonscription fait figure de mauvais élève, avec par exemple la plus forte hausse à Paris (35,9%) d’atteintes volontaires à l’intégrité physique, constatées dans le 10ème arrondissement. Toutefois, les incivilités ne sont pas une fatalité ; il n’est ici question que de volonté politique. Pour renverser cette tendance préoccupante je propose le développement de la vidéo-protection, le déploiement de plus de policiers aux abords des gares et de la place Bernard Lazare, l’expérimentation d’une police municipale ainsi que la verbalisation systématique des incivilités et l’aggravation des amendes.

    Je suis particulièrement attentif à la protection des riverains et des piétons qui n’est pas une option pour moi car la sécurité est un droit absolu pour chaque citoyen. J’espère que mes réponses vous permettront de voir la portée de mon engagement au service d’un meilleur vivre-ensemble.

    Espérant avoir répondu à vos interrogations, et me tenant à votre entière disposition, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

     

  • Tissot-roger
    Claude-Annick Tissot et Vincent Roger

     

    Vincent Roger utilise le terme américain de "ticket" pour qualifier l'équipe qu'il forme dans la 7ème circonscription avec la candidate Claude-Annick Tissot.

    Ils sont juristes tous deux, spécialistes du droit des affaires. Mme Tissot est élue du XIe à la Mairie de Paris où elle occupe le poste de Vice-Présidente du groupe UMP. M. Roger est élu de Paris du IVe et Conseiller Régional. Tous deux sont des proches de François Fillon.

    Il décrit en préambule la situation surréaliste que vit la mairie du IVe en ce moment, à cause de la règle "hypocrite" du non-cumul des mandats, entre une Maire, Dominique Bertinotti qui, nommée Ministre, aimerait rester Maire mais ne le peut pas, un conseiller de Paris élu du IVe, Christophe Girard, qui devrait devenir Maire du IVe si Mme Bertinotti quitte son fauteuil, mais fait tout pour l'éviter et rester Maire-Adjoint de Paris chargé de la culture, et un conseiller de Paris, élu du IVe, lui-même, Vincent Roger, qui aspire à être Maire de l'arrondissement mais n'a pas l'étiquette politique qui convient. Que ceux qui peuvent comprendre comprennent ….

    Le bureau de l'association a du mal à se départir des questions locales. Vincent Roger s'y attarde en regrettant que la "démocratie participative", chère à Mme Bertinotti, soit détournée ou inexistante dans son arrondissement. Il cite pour exemple l'aménagement des berges de la Seine dont la Maire a voté le projet en conseil de Paris tandis qu'une concertation "de façade" se mettait en place localement avec un conseil ad hoc. Il pense également que les conflits autour de l'occupation de l'espace public de la rue des Archives et le projet rejeté par la population de boite de nuit rue Pierre au Lard n'aient pas été gérés en recherchant la conciliation des parties en présence mais en les opposant.

    A propos des enjeux nationaux, caractéristiques d'une élection législative, son parti lance trois défis :

    (1) éviter le retour d'un état PS, une France où un parti serait majoritaire dans toutes les instances. C'est le cas aujourd'hui du sénat, de la mairie de Paris, des régions (notamment l'Île-de-France), avec un Président de la République, un Premier Ministre et des Ministres PS. "Une Assemblée Nationale majoritairement socialiste priverait la nation de la possibilité de faire obstacle au vérouillage de la République" par un seul parti.

    (2) revenir à l'équilibre budgétaire : à l'inverse du candidat socialiste, l'UMP "ferait voter la règle d'or"

    (3) promouvoir une "Europe qui protège" avec des frontières sûres et des règles de réciprocité, notamment à l'égard des USA et des pays émergents comme la Chine.

    M. Roger  évoque un dossier qui lui tient à coeur, car il particulièrement sensible à Paris : le logement. Il s'indigne que la politique menée par le Maire en matière de logements sociaux ait contribué, "par les opérations de préemption, à faire monter les prix du foncier" et, en oubliant les classes moyennes, fait de Paris "une ville pour les très riches d'une part et une population vivant de l'assistanat d'autre part". Il prône une politique beaucoup plus favorable aux classes intermédiaires, véritables sacrifiées de la crise du logement, "obligées de fuir Paris quand la famille s'accroit ou de vendre au moment de la retraite où les revenus baissent de moitié".

    Il rappelle que son parti, pour favoriser l'accession à la propriété, propose de diviser par deux les droits de mutation.

     

     

  • Bruit image CNB  Bruit femme se bouchant oreilles

     

     

     

     

     

     

    ce bruit qui tue…

    Ce bruit qui tue …

    CE BRUIT QUI TUE

                                                

    A tous nos adhérents  et sympathisants

    préoccupés par l'aggravation des nuisances sonores dans l'espace public :

    établissements bruyants  débordements des terrasses,

    tapages nocturnes par les fumeurs et fêtards alcoolisés …

     

    une date à retenir :

     vendredi 22 juin 2012

    de 18h à 20h

         Le réseau « VIVRE PARIS ! »

    organise une  lecture d'extraits du livre :

     

     « PETIT ELOGE DES AMOUREUX DU SILENCE »

     suivie d'un débat avec l'auteur

      Jean-Michel Delacomptée

       qui nous parlera des ravages du bruit :  

                   « …Vous le redoutiez, il jaillit. Vous l'aviez oublié, il revient… »                     

                                       

          Rendez-vous le 22 juin à 18h à la mairie du IIe arrondissement

         8, rue de la Banque

         Salle des Expositions

       Métro : Bourse (ligne 3) – Autobus : 29

                                                                                       

  • Federbusch & josserand

    Serge Federbusch et sa suppléante Armelle Josserand

            

    Réponse au courrier de l’Association "Vivre le Marais !",

    membre de "Vivre Paris !"


     Protection des riverains et des piétons dans Paris

     

     Monsieur le Président,

    Votre appel à davantage de respect de la quiétude et de la sécurité des riverains dans le Marais – mais ces remarques valent pour Paris tout entier – rejoint totalement mes préoccupations d’élu d’arrondissement, mon programme pour les élections législatives et le projet du Parti des Libertés pour notre ville.

    La situation actuelle est le produit de la logique de «parc d’attractions» dans laquelle la municipalité a fait entrer Paris. Les déplacements professionnels qui requièrent des véhicules pouvant transporter des charges conséquentes et les livraisons sont entravées, la circulation rendue difficile. Du coup, le commerce de bouche et de proximité s’étiole au bénéfice de boutiques de luxe, à destination d’une clientèle de touristes. Les activités nocturnes, de passage, «hors-sol» pourrait-on dire, sont les seules à pouvoir prospérer. Les nuisances, sonores notamment, augmentent et tout ce que les élus aux commandes trouvent à dire est de nier la gravité de la situation puis de faire passer les riverains pour des mauvais coucheurs ou des privilégiés ! Les habitants de la rue de la Perle, pour ne citer qu’elle, apprécieront ce mépris …

    Elu, je me battrai pour que notre ville retrouve vérité et authenticité, pour que les règlements sur le tapage nocturne et la consommation d’alcool dans les rues soient appliqués sans inhibition. Il ne faut pas confondre vie culturelle et «festivisme» tape-à-l’oeil ou «tape-oreille» !

    J’ajouterai que les aménagements de voirie inconsidérés et le laxisme dans l’application du code de la route, renforcés parfois par l’incivisme des deux-roues qui mettent en danger les piétons, ajoutent à l’inquiétude des habitants dans des quartiers qui ont pourtant tout pour être un cadre idéal de vie, au regard de leur immense richesse patrimoniale.

    Je suis donc en parfait accord avec vos attentes et propositions et j’espère vous avoir convaincu de ma détermination et de ma sincérité.

    Elu député de Paris, je m’engage solennellement à tout faire pour que vos préoccupations soient prises en compte

    Très cordialement.

    Serge FEDERBUSCH

    Conseiller du 10ème arrondissement

    Président du Parti des Libertés

    Candidat dans la 5ème circonscription de Paris (3ème et 10ème arrondissements)

     

  • Eliabeth castel 25 05 12 flash
    Elisabeth Castel, au siège de l'association

     

    Elue du IVe avec le "Nouveau Centre", membre de l'opposition municipale qui en compte trois, Elisabeth Castel est une femme discrète qui fait l'économie de ses mots. Elle a pourtant beaucoup de choses à dire. Sur sa vie d'abord. Ancienne "taupine" (prépa scientifique), elle intègre la prestigieuse école de Ponts & Chaussées d'où elle sort Ingénieur Civil. Attirée par l'Asie, elle apprend le chinois aux "langues O" et se lance dans une carrière d'Ingénieur-conseil dans les relations France-Chine, spécialiste des travaux publics et du pétrole.

    Son suppléant Jean-Pierre Allali, a été élu UDF dans le XIIe. Il est membre actuellement du Nouveau Centre. Il se décrit comme un homme de lettres et mathématicien.

    Elle précise la position du Nouveau Centre (NC) vis à vis des grands dossiers nationaux : priorité à la résorption de la dette et à la maitrise des équilibres budgétaires. "L'embauche de 60.000 personnes supplémentaires dans l'éducation nationale n'améliorera pas la qualité de l'enseignement qu'elle juge mauvaise" car, dit-elle, "les méthodes d'enseignement suggérées ou imposées aux enseignants et les programmes ont conduit au désastre". Elle souhaite  que des efforts soient faits pour améliorer la productivité de manière quantitative et qualitative.

    Cette attente s'applique à la totalité de la fonction publique sans oublier la fonction territoriale. "L'accroissement spectaculaire des effectifs à la Mairie de Paris est l'illustration de ce qu'il ne faut pas faire". Elle attend beaucoup d'une modification de la loi PLM et de la création du "Grand Paris".

    Le "NC" n'est pas partisan de l'augmentation des impôts mais plutôt d'un rééquilibrage entre ce qui est donné sous forme de prestations sociales et ce qui est dû au titre des prélèvement fiscaux. En clair, "est-il judicieux de verser des prestations sociales à un citoyen et lui faire payer des impôts ?" On comprend la question, y a-t-il matière toutefois à une grande réforme dans ce domaine ?

    Le NC est historiquement européen mais souhaite que "l'Europe ait des frontières claires" et acceptées par les citoyens. "Porter les frontières de l'Europe jusqu'à l'Asie Mineure serait une erreur de plus dans la construction d'une Europe viable".

    Concernant la "relance", elle y souscrit sans hésiter pour autant que "chaque Etat assume ses propres emprunts et reste responsable de ses équilibres". C'est en gros la position des gouvernements des pays qui connaissent des excédents, parce qu'ils ont déjà procédé aux réformes de structure ou qu'ils sont historiquement performants (ou les deux).

    Elle précise enfin que "le "NC" est partisan d'un soutien aux TPE/PME sous forme d'allègement des charges et des contraintes administratives". Elle n'a pas eu le temps de nous dire comment ce soutien serait financé ….

    Au plan local, elle nous suit volontiers dans notre demande que les nuisances ordinaires soient plus vigoureusement combattues au prix d'une aggravation des sanctions. On a eu droit à un couplet sur le patrimoine historique qu'elle trouve insuffisamment préservé. Elle se réfère à la charte de Venise que la France a signée et par laquelle les Etats s'engagent à respecter les différentes strates architecturales qui se sont succédées à travers les siècles. A titre d'exemple, elle cite l'hôtel de Mayenne, dont on a abondamment parlé dans un passé récent (notre article de février 2010).

    Nous nous sommes trouvés en désaccord sur le choix qui a été fait de déposer la construction ajoutée au XIXème siècle. Elle évoque la charte de Venise, nous avons rétorqué que l'ajout n'était pas représentatif de l'architecture du XIXème mais un plagiat du style Louis XIII.  On approche maintenant de la fin des travaux. Il était vain d'en débattre mais la polémique amicale nous a permis d'exposer nos arguments et de clore l'entretien dans une atmosphère franchement cordiale. En se rappelant que l'ajout contesté se situe opportunément "au centre" de l'édifice ….

    Gérard Simonet

     

    Réponse d'Elisabeth Castel le 1er juin 2012

    Monsieur

    Vivant au quotidien les nuisances dont vous parlez, je répondrai brièvement à votre courrier  du 25 mai concernant la protection des riverains et des piétons :

    Oui, bien entendu, je voterai toute loi qui pourrait éviter que d’autres les vivent.

     Je vous félicite pour le travail juridique que vous faites. Je remarque que l’application des lois elle aussi est en cause, ce qui montre toutes l’importance des actions locales.

    Le développement économique ou plutôt les gains de certains ne justifie  pas le mépris de la vie des autres. Je citerai une amie : « Vous travaillez ? Mais moi, si je ne plus dormir je n’arriverai plus à travailler et je perdrai mon travail ! »  

    Le charme de nos quartiers vient beaucoup de son caractère convivial et authentique .Comment le conserver si personne ne peux plus y vivre une vie quotidienne, ne peux plus y habiter ? Même ceux qui en tirent profit maintenant devraient y réfléchir.

    Je vous souhaite, à vous et aux associations de votre réseau  le succès que vous méritez dans vos combats.

    Cordialement

     Elisabeth CASTEL

    Candidate NOUVEAU CENTRE pour la 7ème circonscription de Paris

                                            

  • Fillon lancar profils meute journ 22 05 12

    François Fillon au milieu des journalistes, à hauteur du n° 30 de la rue de Turenne (IIIe). A gauche sur la photo, Benjamin Lancar.

     

    François Fillon, premier-ministre du gouvernement précédent, a remonté ce matin 22 mai la rue de Turenne dans le IIIe arrondissement, en compagnie d'une meute de journalistes et du candidat UMP aux législatives de la 5ème circonscription (IIIe et Xe arrondissements) Benjamin Lancar, lui-même accompagné de Déborah Pawlik, sa suppléante et de Martine Weill-Reynal, élue UMP à la mairie du IIIe arrondissement

    M. Fillon s'est arrêté quelques minutes pour un échange avec chaque commerçant du côté pair de la rue. Dans la cohue qui l'enveloppait, ces questions entendues : "C'est quoi la vie après Matignon ?" ou "Allez-vous conduire l'UMP aux législatives ?" ou encore "Serez-vous candidat pour Paris ?" et "Que pensez-vous de la parité ?"

    Pourquoi les journalistes s'acharnent-ils à poser des questions auxquelles ils savent qu'ils n'auront pas de réponse car ce n'est ni le lieu ni le moment. Une déformation qui s'apparente d'une certaine manière au réflexe de Pavlov.

                                                                                                                                    Fillon lancar turenne face 22 05 12
    Les mêmes à la sortie d'un magasin visité

  • Montorgueil café 07 02 12
    Une terrasse de la rue Montorgueil (IIe)

     

    Nous venons de l'apprendre par une dépêche de l'AFP qui dit ceci :

    (AFP) La cour d'appel de Paris a confirmé mardi toute une série de contraventions à l'encontre de huit commerçants du quartier piéton de la rue Montorgueil (IIe arrondissement) qui avaient agrandi leurs terrasses au-delà des limites autorisées par la mairie.

    La mairie estime que les restaurants doivent laisser une zone libre de 1,60 mètre sur chaque trottoir pour permettre le passage des piétons, tandis que les commerces mettent en avant le côté piétonnier de l'artère, qui selon eux les autoriserait à élargir leurs terrasses.

    En 2011, le tribunal de police avait condamné huit enseignes, restaurants ou commerces, à diverses contraventions pour avoir "occupé tout ou partie du domaine public en installant en dehors des limites fixées par autorisation une terrasse ouverte excédentaire".

    Les contrevenants avaient fait appel. Mardi, la chambre 4-11 de la cour d'appel a confirmé les décisions de première instance, considérant que la mairie n'avait fait qu'exercer "son pouvoir d'appréciation dans la limite des textes applicables".

    Les commerçants, rappelle l'un des arrêts consultés par l'AFP, considéraient que "les dispositions plus favorables relatives aux voies piétonnes (devaient leur) être appliquées, et non celles plus restrictives (…) concernant le droit commun de la réglementation en la matière".

    En France, les zones piétonnes autorisent en effet une occupation plus large de la chaussée que le droit commun.

    Mais, relève la cour, "l'exploitation d'une terrasse résulte d'une autorisation préalable du maire de Paris", qui dispose en la matière "d'un pouvoir d'appréciation".

     

    Cette décision confirmée en appel met les pendules à l'heure : une terrasse n'est pas un droit, c'est une tolérance accordée par décision de la mairie. Elle est temporaire, précaire et révocable et délivrée à titre personnel. Les gérants d'établissements qui s'attribuent l'espace public pour y exploiter leur commerce doivent s'en pénétrer : nous défendrons quant à nous inlassablement le droit du public à disposer de l'espace qui leur appartient.

    Archives 43 piéton à la canne
    Imaginez que des clients s'attablent sur cette portion de terrasse. Comment peuvent faire les gens, notamment les plus fragiles, pour passer ?

     

    Cette affaire, aux allures de saga, témoigne du fait qu'une collaboration déterminée entre le Maire d'arrondissement, ici Jacques Boutault d' Europe Ecologie les Verts, et le Commissaire Central, ici Francis Vincenti, sont capables de venir à bout des résistances les plus féroces. Le Commissaire, cité au procès, a fait à la barre la déclaration (à lire absolument) que nous reproduisons ici
                                                                                                                                       

  • Préfecture police font wallace 11 05 12

    Fontaine Wallace devant le Préfecture de Police de Paris, 9 boulevard du Palais (IVe)

     

    Le bar de nuit le "FREEDJ", 35 rue Ste Croix de la Bretonnerie (IVe), dont le gérant du COX détient une part significative, vient d'être frappé d'une mesure de fermeture administrative de neuf jours, à compter du 12 mai 2012, par le Préfet de Police de Paris.

    Elle fait suite à un procès-verbal de la police et à une série de plaintes déposées fin janvier par des riverains du carrefour Archives-Ste Croix (IVe). Des résidents qui souffrent la nuit du comportement bruyant des clients qui stationnent sur le trottoir et la chaussée et des occupants de l'immeuble qui en avaient assez de passer des nuits blanches à cause du bruit interne à l'établissement

    La fermeture n'est pas une fin en soi. Elle n'a de sens que si elle contribue à rétablir un équilibre dans le quartier entre ceux dont l'activité se déroule la nuit et ceux, nombreux dans notre urbanisme très dense, qui travaillent le jour et veulent se reposer la nuit. Parvenir à cet équilibre et le maintenir dans le Marais est une gageure car c'est un quartier résidentiel où toute activité bruyante se propage dans des structures de bâtiments anciennes et où les bruits extérieurs se répercutent en s'amplifiant dans des rues étroites qui font caisse de résonnance.

    Trois conditions au minimum sont requises pour que règne un semblant d'harmonie. Au dessus de tout : éviter la concentration. Des lieux de vie nocturnes sont gérables s'ils ne sont pas les uns sur les autres. On peut ainsi espérer limiter les flux de personnes qui vont de l'un à l'autre car elles se trouvent diluées dans l'espace à défaut de l'être dans le temps. Ensuite, évidemment, insonoriser les locaux qui diffusent de la musique. Et, troisièmement, disposer d'un service d'ordre qui fait la police à l'entrée et à la sortie. Les "Pierrots de la Nuit", inaugurés à grand frais pour le contribuable par la Mairie de Paris, sont à cet égard une douce plaisanterie dont chacun convient.

    On l'aura compris, le nombre et la densité sont des données capitales. C'est pour cette raison, entre autres, que nous sommes opposés à l'ouverture d'une boite de nuit de grande capacité au 1-3 rue Pierrre au Lard (IVe). Quand ses promoteurs auront pris la mesure réelle du problème, les solutions se dessineront d'elles-mêmes et nous pourrons peut-être enfin envisager une entente cordiale.

     

    Post-scriptum du 31 mai 2012

    Dans un souci de conciliation, le Préfet de Police a ramené la sanction de 9 à 6 jours.

    En revanche, le "Bureau d'action contre les nuisances" de la Préfecture de Police, statuant sur des "nuisances sonores causées par l'activité de l'établissement" en réponse à la plainte d'un riverain, a dressé un procès-verbal de 5ème classe pour infraction au code de l'environnement. Il a été transmis au Parquet du Tribunal de Grande Instance de Paris