Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • Hôtel de mayenne 09 03 12

    Vue de l'Hôtel de Mayenne, 21 rue St Antoine (IVe) en cours de restauration, mars 2012 (crédit photo J.E. Chautard)

                       

    Une bâche qui glisse nous fait deviner les charmes nouveaux de l'Hôtel de Mayenne dont la restauration a été entreprise en 2010. (voir notre article du 19 février 2010).

    Entre les deux ailes, l'ajout du XIXème siècle a été retiré. La reconstitution des parties latérales, avec reconstruction du toit et des ouvertures, semble achevée.

    Un regard indiscret à travers le portail entr'ouvert montre que la cour intérieure est elle aussi  en voie de finition. On attend avec excitation le retrait définitif des bâches pour que le nouveau visage de ce monument nous soit révélé.

     

  • Temple 61 devanture 10 03 12

    Maroquinier 61 rue du Temple – 2 rue Geoffroy L'Angevin (IVe). Tags et décrépitude.

     

    Encore une banque ? Est-ce possible, il y en a déjà trois au carrefour ? Caisse d'Epargne, LCL (Crédit Lyonnais) et CIC. Dans le quatrième angle, tout de même, une brasserie, le Celtic. On n'a rien contre les banques, même si leur côte a souffert en ces temps de crise, mais dans les parages, de Beaubourg à Archives, on en compte déjà cinq.

    Cette nouvelle agence sera la sixième, un peu en retrait du carrefour, dans ce local commercial qui fait l'angle Temple/Geoffroy-L'Angevin, un maroquinier qui n'était pas un grossiste. On avait senti sa fin prochaine. Tout pimpant à sa création en mars 2009, on l'avait vu ces temps-ci se dégrader sans que ses gérants n'aient semblé s'en émouvoir. C'est souvent le signe d'un changement en vue. Tags et décrépitude sont de mauvais augure : quand ils montrent leur nez, la dernière heure est proche.

    On nous annonce en effet le départ du commerce actuel et la création à sa place d'une agence bancaire à l'enseigne de CM CIC SERVICES. Tout laisse penser qu'il s'agit "d'activités auxiliaires de services financiers, hors assurance et caisses de retraite". Quelque chose qui diffère de l'activité d'une agence bancaire classique. On en saura plus bientôt. On trouve déjà à Nantes une société de ce type, membre elle aussi du groupe Crédit Mutuel CIC.

     

  • Taxi parisien 2

     

    Historique du nombre de taxis à Paris

    Voici ce que nous écrivions à la fin de l'année 2009 :

    Le Préfet de Police de Paris a pris un arrêté en date du 30 décembre 2009, qui porte le nombre de taxis parisiens de 16.400 à 16.623.

    C'est donc une hausse de 1,36 % qui va, comme on dit, dans le bon sens, mais à dose homéopathique. Il n'est pas certain qu'on se rende compte de la différence. Rappelons que la population parisienne et les visiteurs aspirent à voir davantage de taxis dans la capitale, et citent toujours Londres et ses cabs en modèle.

    On connaît l'opposition des propriétaires de taxis liée à la préservation de la valeur marchande de la licence mais le dilemme est-il si difficile et coûteux à résoudre qu'on envisage, pour pallier un déficit de taxis, de lancer AUTOLIB, nouveau gouffre financier en puissance ?

    Et depuis …

    Un nouvel arrêté est intervenu le 17 décembre 2010 portant le nombre de taxis de 16.623 à 16.823 (+ 1,20%).

    La marche en avant continue. Par arrêté du 16 février 2012 du Préfet de Police de Paris, le nombre de taxis est porté de 16.823 à 17.137 (+ 1,87%). On peut dire cette fois que le taux de croissance du nombre de taxis est en hausse (de 55,83%), ou que la croissance du nombre de taxis s'accélère.

    Tous ces artifices pour dire qu'il manque encore beaucoup de taxis à Paris pour rejoindre Londres dans la facilité qu'ont les piétons à tout instant de héler un cab. Il y a deux fois plus de taxis à Londres qu'à Paris. Si on retient un rythme moyen annuel de croissance de 1,5%, il faudra 45 ans pour atteindre le niveau des anglais. En attendant, on nous propose Autolib…

     

  • Tribunal paris filmage M6 14 02 12

    Gérard Simonet, président de "Vivre le Marais !" et son conseil Me Ilana Soskin à la sortie du bureau du Juge d'instruction, filmés par la chaîne de télévision M6, qui a souhaité couvrir l'évènement

                     

    Le président de l'association "Vivre le Marais !" s'est rendu ce jour au Palais de Justice de Paris sur convocation d'un juge d'instruction.

    Accompagné de son conseil Me Ilana Soskin, il a répondu à la convocation du juge qui lui a signifié qu'une information avait été ouverte par le Parquet pour diffamation et injure publique envers un particulier, Frédéric Hervé (gérant du COX), et la société BRV(exploitante du COX).

    Sont mis en cause certains articles et une série de commentaires. Après avoir décliné son identité, Gérard Simonet a répondu aux questions du juge et complété l'information en sa possession. Cette comparution pourrait déboucher sur une mise en examen (c'est la procédure habituelle en droit de la presse) et une audience au fond devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris.

    Nous envisageons cette éventualité avec sérénité.

    Rappelons que le juge des référés a déjà statué sur cette affaire en prononçant la nullité de deux assignations à l'encontre de "Vivre le Marais !" et de son président, et condamné in solidum M. Hervé et la société exploitante du COX à verser 2.000 € à Gérard Simonet en application du CPC

     

  • Palais justice 03 02 12
    Le Palais de Justice de Paris et la Sainte Chapelle, sous le soleil mais avec -10 degrés Celsius (ressentis) de température, le 3 février 2012

                        

    Le tribunal a prononcé son jugement aujourd'hui comme prévu.

    Ian Brossat, élu du XVIIIe, président du groupe communiste à la Mairie de Paris, avait assigné Elisabeth Bourguinat, secrétaire d'ACCOMPLIR et l'association, membre de "Vivre Paris !", représentée par son président Gilles Pourbaix, pour propos qu'il avait jugés diffamatoires. Il faut rappeler pourquoi nous avons croisé sa route : il a été l'instigateur des "états généraux de la nuit", celui qui a porté la demande d'un budget spécifique devant le conseil de Paris pour leur organisation, avant que Bertrand Delanoë décide d'affecter le projet à un Adjoint, en l'occurence Mao Péninou.

    Le tribunal ne l'a pas suivi. A l'audience du 9 décembre 2011, le Procureur de la République avait requis la relaxe. Dans sa plaidoirie, la défense avait souligné qu'en s'attaquant à une association de quartier avec peu de ressources, M. Ian Brossat mettait sciemment son existence en péril, ce qui sous-entendait une volonté de nuire. Il réclamait en effet pas moins de 20.000 € de dommages-intérêts et 5.000 € au titre de l'article 475-1 du Code de Procédure Pénale.

    Au terme du délibéré dont le président a donné lecture, Elisabeth Bourguinat est "renvoyée des fins de la poursuite" ce qui signifie qu'elle est relaxée. Aucune charge pénale n'est donc retenue contre elle. M. Ian Brossat, quant à lui, est débouté de ses demandes de dommages-intérêts et de participation aux frais de justice. ACCOMPLIR va survivre et poursuivre sa mission au service du cadre et de la qualité de vie des habitants des 1er et 2ème arrondissements, sans oublier son rôle dans l'animation du réseau "Vivre Paris !" dont notre association est partie prenante.

               Bourguinat 17ème chambre (1) 03 02 12
    Elisabeth Bourguinat et son avocate Me Florence Bourg, à la sortie de la 17ème Chambre Correctionnelle

     

    Post-scriptum du 17 février 2012 : Ian Brossat mécontent de la décision du tribunal, fait appel. 

    Nous l'avons appris hier, M. Brossat interjecte appel de la décision de la Chambre Correctionnelle du Tribunal de Paris.

    Une nouvelle audience se tiendra sous un délai de l'ordre de un an. Le Parquet ne faisant pas appel de son côté, l'action se situera uniquement "au civil". Elisabeth Bourguinat n'encourt plus aucune amende à caractère pénal puisque le tribunal l'a relaxée. En revanche, M. Brossat pourrait ne pas se priver de lui réclamer à nouveau des dommages-intérêts, mais elle a le droit, quant à elle, de faire "appel incident" (appel suite à l'appel) et de réclamer à M. Brossat, elle aussi, des dommages-intérêts.

     

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  • Archives 45 agence immo peinture 19 12 11

    L'agence immobilière "LAMY", 45 rue des Archives, refait sa devanture. D'ici une semaine, elle sera devenue gris clair.

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    Archives 49 edf 19 12 11

    49 rue des Archives (IIIe)

    Immeuble polyvalent EDF. Des logements, sur la rue de Braque, et ce grand postiche au 49 rue des Archives. Il fait face au mur de l'Hôtel de Soubise, qui abrite (encore) les Archives Nationales. C'est un pur habillage : les fenêtres ne sont pas fausses mais elles ne donnent sur rien. A l'intérieur, un grand transformateur haute tension qui alimente tout le quartier. Il fallait le cacher. EDF a construit ce bâtiment qui n'a pas vraiment de style mais qui s'intègre finalement assez bien dans le cadre prestigieux des monuments historiques que sont les Hôtels de Soubise et de Clisson et l'ancien couvent de la Merci.

    Une déclaration de ravalement a été déposée auprès de la direction de l'urbanisme de la Ville de Paris. Ce sera sans doute pour cet été.

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    Perche 16 incendie (1) 09 10 10Perche 16 après réparation 19 12 11

    16 rue du Perche, angle Charlot (IIIe)

    C'était en octobre 2010. Le 16 rue du Perche était dévasté par un incendie criminel que nous avons amplement relaté à l'époque. La façade a retrouvé son visage d'antan, rajeuni même. Une demande d'autorisation a été déposée pour les devantures. Même les motos et scooters, qui avaient servi de carburant pour l'incendie, sont de retour au pied de l'immeuble.

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    Charlot 35-37 immeuble 19 12 11

    Cet immeuble du 35-37 rue Charlot est un monument historique, inscrit à l'inventaire supplémentaire. Il va subir un ravalement. Nous verrons ce qu'il adviendra des photos que le photographe du Marché des Enfants Rouges placarde systématiquement sur le mur de la rue Charlot. Sans trop se soucier en apparence de savoir si le propriétaire est d'accord. Il est vrai que ce dernier est un des bailleurs-sociaux de la Ville (SGIM). Sachant que le bureau du maire du IIIe est à une portée de fusil, il ne se permettrait surement pas d'être en infraction ostentatoire. Pour le bonheur des passants, il faut bien le dire, car son exposition permanente ne manque pas d'intérêt.

     

     

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    Sourdis ruelle 19 12 11

    La ruelle Sourdis (relie Charlot à Pastourelle) (IIIe)

                    

    Qui n'a pas été surpris en passant par là de constater que l'échauguette qu'on aperçoit sur le côté de la ruelle est inachevée. Ses ouvertures sont "brutes de décoffrage", façon quasimodo. Elles méritent la vague de réprobation qu'elles soulèvent depuis 10 ANS !

    L'immeuble est au 17 rue Pastourelle (IIIe). La façade sur rue, le portail et le mur d'enceinte sont dans le même état d'inachèvement.

    Pastourelle 17 portail 19 12 11Derrière cette confusion, c'est un véritable psychodrame qui se déroule depuis 2001. A cette date, un promoteur réhabilite une parcelle et vend son programme par lots en restant toutefois majoritaire. Un des acheteurs et lui-même effectuent des travaux que les minoritaires n'approuvent pas. De là nait un conflit entre deux camps qui perdure. Les travaux sont gelés, les charges de copropriété ne sont pas réglées et les procédures judicaires s'enchaînent. Peut-être sommes-nous en vue d'un règlement : pour autant que le promoteur-propriétaire conclue prochainement la vente de deux lots, l'argent frais ainsi obtenu sera affecté à la finition des travaux et au paiement des arriérés de charges. Une demande d'autorisation de travaux, qui a été déposée dans cette perspective, fait espérer une issue prochaine à la crise.

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    Un commerce de gros, 26 rue Beaubourg, rivalise depuis longtemps avec le "Madarin Rambuteau", 11 rue Rambuteau (IVe) pour le titre d'enseigne la plus choquante du Marais, quand on sait à quel point les règles sont strictes dans ce secteur sauvegardé. Ils se retranchent derrière la prescription de 3 ans qui vise ce type d'irrégularité.

    Beaubourg 26 best foulards 19 12 1126 rue Beaubourg (IIIe), "Best Foulards"

                                                                                    

    Le règlement interdit les couleurs "criardes" et les enseignes agressives. Ici, on a les deux à la fois. On apprend heureusement que ce commerce de grossiste sera remplacé par un "Surgelés PICARD". Date prévisible : printemps 2012.

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    Voici le très pittoresque "passage Molière", qui abrite entre autres la "Maison de la Poésie" (IIIe)

    Passage molière 19 12 11

    C'est tout un bloc d'immeubles, de la rue St Martin (157 à 161) à la rue Quincampoix (82) qui s'apprête à subir un ravalement des façades sur rues et sur cours. On a affaire ici aussi à des immeubles inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

     

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  • Chambre correctionnelle 17 audience bourguinat 09 12 11
    Une partie du groupe qui a soutenu Gilles Pourbaix et Elisabeth Bourguinat, cités par M. Ian Brossat, président du groupe communiste à la Mairie de Paris, devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Paris, pour diffamation.

      

    L'audience s'est tenue comme prévu le 9 décembre. On a écouté les plaidoiries de Gilles Pourbaix, Elisabeth Bourguinat, association ACCOMPLIR, membre de "Vivre Paris !", un témoin journaliste, l'avocat de M. Brossat, l'avocate de Gilles et Elisabeth et le Procureur de la République, sans compter les nombreuses interventions du président.

    M.Ian brossat ne s'est pas déplacé pour participer à l'audience. Le Procureur de la République l'a regretté.

    Il y a eu de la passion et de l'émotion. Des mots inappropriés aussi. Par exemple, l'utilisation du mot "chancres" par le défenseur de M. Brossat, pour qualifier les critiques de nos associations, qu'il considère comme de la diffamation.      

    Le Procureur de la République a requis la relaxe.

    Le jugement a été mis en délibéré pour le 3 février 2012.

     

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    Archives 45 cour intérieure 30 11 11
    Façades sur cour du couvent de la Merci restauré, 45 rue des Archives (IIIe)

                                            

    En passant devant son grand portail laqué rouge à fronton, face à l'hôtel de Clisson des Archives Nationales, rue des Archives, on ne voit rien de ce bâtiment signé Pierre-François Godot qui abritait au XVIIIème siècle le "couvent de la Merci". Cette institution, dont les origines remontent au XIIIème siècle, avait été fondée pour le rachat et l'accueil des chrétiens pris en otages par les maures et réduits à l'esclavage (le mot "merci" est ici utilisé dans son sens de "miséricorde").

    Le style est sobre et énergique. Les ouvertures sont nombreuses et leur taille diminue progressivement en allant vers les étages élevés. Au sommet de la construction, on peut lire ces mots gravés dans un cartouche de marbre noir : "Les religieux de la Merci, ou de N-D de la rédemption des captifs, établis à Paris par Marie de Médicis en 1613", par référence à la reine qui avait présidé à l'installation des Pères de la Merci sur ce site.

    L'une des curiosités de cet hôtel est son escalier d'honneur, au fond du corps de logis. Alexandre Gady n'hésite pas à le qualifier de "chef-d'oeuvre méconnu du Marais".

    Archives 45 escalier d'honneur 30 11 11

    A l'emplacement du 47 de la rue des Archives (IIIe), où se dresse aujourd'hui un immeuble de rapport de qualité (qui accueille au rez-de-chaussée une annexe de la sécurité sociale), Arnaud de Braque fonda un hôpital et une chapelle en 1348. Elle fut démolie sous la révolution. Elle renfermait la tombe de Nicolas Braque mort en 1388, fils du fondateur de l'hôpital qui allait devenir le couvent de la Merci (on comprend pourquoi la rue de Braque qui débouche là, porte ce nom). Les religieux de la Merci  s'y installèrent en 1613. Ils y resteront jusqu'en 1790.

    Autre curiososité : l'existence de deux cadrans solaires qui se complètent sur les façades ouest (cadran du matin) et nord (cadran de l'après-midi). Tous deux sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Ils sont actuellement l'objet d'une restauration (qui explique la présence d'échafaudages sur les façades), sous le contrôle de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques, Jean-François Lagneau (*).

    Archives 45 cadran solaire 2    Archives 45 cadran solaire 1

    Cadran de l'après-midi                        Cadran du matin – Photos Marianne Ström

    Ces cadrans solaires sont le yin et le yang qui gouvernent l'esprit de ce lieu. Le cadran vespéral porte l'expression latine "utere dum liceat" qui veut dire "profite tant qu'il est permis" (un genre de "carpe diem") tandis que l'autre, celui du matin, représente le temps (ou la mort) qui tient une faux d'une main et montre l'heure de l'autre, suggérant ainsi que notre heure viendra quoiqu'on fasse. Sans le savoir, les bâtisseurs de l'époque s'étaient inspirés de la philosophie orientale qui considère que la dualité n'est pas opposition mais complémentarité.

     

    (*) car il s'agit d'un monument historique (classé). Il ne doit pas être confondu avec l'Architecte des Bâtiments de France, chargé de la supervision de l'ensemble du secteur sauvegardé du Marais


    Bibliographie : "Marianne Ström : Paris en détails – Le Marais, Éditions Michel de Maule, Paris 2011 -  Alexandre Gady : Le Marais, Editions Le Passage – Danielle Chadych : Le Marais Editions Parigramme

     

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    Question pour les "pros" : y a-t-il eu surélévation au dessus de l'attique avec un étage mansardé ?

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  • St paul espace arbres coupés
    Espace Saint-Paul (IVe)          

                                                                                                             

    Les usagers de cet espace, connu aussi sous le nom de "Pointe Rivoli", que la Maire du IVe a requalifié en zone où véhicules publics et piétons s'efforcent de cohabiter, ont remarqué ces derniers temps qu'une douzaine d'arbres ont été coupés.

    Il reste les souches, qui servent de siège bucolique à ceux qui fuient la promiscuité d'un banc public partagé pour savourer leur sandwich.

    La disparition de ces arbres en a ému plus d'un. Qu'ils se rassurent : ils n'ont pas été rasés par plaisir sadique mais hélas pour mettre fin à des jours que la maladie menaçait. Ce sont des ormes. A Paris, comme disait La Fontaine, "tous n'en sont pas morts mais tous en sont atteints". Ceux qui ont été épargnés, on peut le constater, ne sont pas très vaillants. Espérons qu'ils s'en remettront.

    Quant à ces moignons, qui donnent un air triste au paysage, ils vont disparaitre pour laisser la place, à la bonne saison (printemps ?), à de nouvelles essences plus résistantes.

     

    Post-scriptum du 8 décembre 2011

    Oui, "ceux qui ont été épargnés ne sont pas vaillants"…. On apprend, hélas, que 5 nouveaux arbres vont être abattus sur le terre-plein St Paul. Pour rester dans ces mauvaises nouvelles : à l'angle Verrerie-Temple, à hauteur du 44 rue de la Verrerie et du 10-12 rue du Temple, l'arbre sur voie publique va lui aussi être coupé.

     

  • Archives 15 incendie 22 11 11

    Véhicule de pompiers et grande échelle à hauteur du 15 rue des Archives (IVe) le 12 novembre 2011. On distingue, en partant de la gauche, le COX-Bar, le chocolatier "Les Paris Gourmands", puis le petit restaurant japonais AKATSUKI

     

    L'incendie s'est déclaré mardi 12 novembre vers 14h00 dans la cuisine du restaurant japonais AKATSUKI. Le restaurant se trouve au fond d'une cour à laquelle on accède par le porche de l'immeuble. La cuisine est dans cette cour, sous une verrière. "C'est le quatrième incendie que ce restaurant provoque en trois ans", nous dit un habitant de l'immeuble. Il exprime des doutes sur la compatibilité de cet établissement et de son activité avec les structures de l'édifice.

    Fait aggravant, le "18" ne répondait pas. Les témoins ont dû appeler le BHV dont le service incendie, grâce à sa ligne directe, a obtenu l'intervention des pompiers de Paris. L'incendie a été rapidement maitrisé par un arrosage copieux de la verrière. La police a bouclé le quartier. Les résidents, quant à eux, ont pu rejoindre leur domicile vers 15h30.