Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

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    Vidéo filmée par un habitant dans la nuit du 27 au 28 mai 2020

     

     

    Appel au secours d'un riverain au Maire du IVe,

    Monsieur le Maire,

    Il est 1h49, la police n'est toujours pas intervenue. Elle ne viendra surement pas ce soir malgré les multiples appels des riverains, malgré les promesses de leurs opérateurs téléphoniques. Il serait de toute façon trop tard pour les habitants, certains ont choisi de s'assommer de somnifères, pour les autres, leur nuit est perdue… Ils se demandent surement pourquoi ils ont choisi de vivre ici et comment ils vont continuer de le faire…

    Ils étaient plusieurs dizaines et sont encore une vingtaine à parler fort et hurler sur la place. Les "Joyeux anniversaires" sont terminés depuis une heure maintenant, il ne reste que les cris… Les gestes barrières ne sont pas respectés et les masques quasiment absents, contrairement aux bises et des embrassades.

    Il est 2h00, le restaurant "Joséphine" est encore ouvert et va stopper sa vente de boissons alcoolisées. Les consommateurs vont rentrer chez eux, bien fatigués après avoir passé une "sacrée bonne soirée" et vont pouvoir profiter d'une grasse matinée bien méritée. D'autres choisiront de rester sur place jusqu'à 4/5 heurs du matin ! Les discussions se poursuivent de manière animée sur les bancs, avec l'appui d'enceintes mobiles. L’acoustique de la place est telles que tout sommeil est impossible…  

    Pour nous, les riverains, c'est l'enfer car nous travaillons demain.

    "L'avenir de Paris Centre, c'est la qualité de vie de ses habitants"

    D'autres joyeux drilles, frais et dispos, reviendront  demain passer une "sacrée bonne soirée" et pourrir à nouveau la nôtre. Les marchands de boissons écouleront leur marchandise en se frottant les mains. Ils ont vécu deux mois et demi de vaches maigres, l'argent est à portée de leur main, ils ne vont pas se soucier de nous…

    Leurs clients  boiront jusqu'à plus soif et iront se soulager impasse de la Poissonnerie ou rue Necker, sur la place même, en fin de soirée. Alors, que ferons-nous quand nous les croiserons ? Il y aura des échanges plus ou moins polis, plus ou moins musclés. Et la violence comblera le vide que la force publique n'a pas su occuper…

    "L'avenir de Paris Centre, c'est plus de proximité et de sécurité"  

    Il est 2h20, la police n'est pas passée, les buveurs continuent à hurler. D'ici un moment, la place devrait progressivement retrouver son calme. C'est la fin d'une journée comme les autres sur la Place du Marché Sainte Catherine. 

    En ce moment avancé de la nuit, j'en viens à me demander, moi qui ne suis pas un professionnel de la politique, quel est l'avenir de Paris Centre. Difficile question à laquelle je n'ai, bien sûr, pas la réponse. Pourtant, je vois nettement celui que je souhaiterais éviter : celui du départ des résidents, des familles, excédées par l'impossibilité de dormir, inquiètes de ne pas être en sécurité dans un quartier pourtant peu enclin à la délinquance, écœurées de se sentir abandonnées par la puissance publique. 

    Je souhaite à tous une bonne nuit, en espérant avoir contribué à vous convaincre, par cet infime témoignage, de la réalité de la situation et de l'urgence de l'action. 

     

    Ce jour 28 mai 19h00 : le Maire du IVe Ariel Weil répond…

    Sa Directrice de cabinet nous demande de publier ce message :

    "Que tout le monde se rassure, le message des riverains est bien entendu.

    Nous sommes en lien permanent avec les riverains depuis leurs premières alertes et travaillons en étroite collaboration avec le Commissariat de Paris et la Préfecture de Police pour lutter contre ces nuisances inacceptables et ces débordements irresponsables".

     

    Dont acte. Mais nous sommes un peu comme Saint-Thomas, nous voulons voir et toucher du doigt !

     

  • Bar des amis Ste croix 10 rendez vous des amis

     

     

     

     

     

     

    L'angle de prise de vue est différent mis il s'agit bien du même local, au 10 rue Ste croix de la Bretonnerie (IVe)

     

    C'était un restaurant apprécié autrefois (photo de droite), dont la propriétaire est malheureusement décédée. L'hôtel qui se trouve au-dessus s'est intéressé au local mais n'a pas réussi à en faire l'acquisition. Il est resté longtemps fermé, jusqu'à ces jour-ci. On dit dans le quartier qu'un genre de "burger-marais" est en train de s'y installer. Ceci explique peut-être ce décor étonnant (photo de gauche) d'un goût discutable, parsemé de petits sandwiches. Un nouvel établissement dont on espère que l'habillage en place est éphémère et que les autorités, Direction de l'urbanisme et Bâtiments de France, veilleront scrupuleusement au respect des dispositions applicables à ce "site patrimonial remarquable".

     

  • Terrasse sage mairieUne terrasse comme on en rêve, triée sur le volet pour illustrer les mesures que la Maire de Paris se propose d'apporter aux acteurs de la vie économique parisienne (Photo mairie de Paris)

     

     

    Une fois encore, Anne Hidalgo s'adresse aux "forces vives" pour faire connaitre son "plan de soutien à la sortie du confinement".

    Nous nous faisons un plaisir de le relayer en invitant chacun d'entre nous à en évaluer les conséquences sur le terrain. Elles sont prévisibles. Nous en avons constaté les effets inquiétants dès les premiers jours : Canal St Martin,  Berges de la Seine, Butte aux Cailles (XIIIe), Montmartre…

    Sont-elles insurmontables ? On peut le craindre mais baisser la garde conduirait à un désastre social et sanitaire. On peut tolérer et comprendre tel ou tel rassemblement "bon enfant". On ne peut pas en accepter les abus. Les associations "Vivre Paris !" soucieuses du respect de l'espace public et de la tranquillité des habitants demandent aux services d'ordre de la mairie (DPSP) et de la Police Nationale de faire en sorte que les règles sanitaires soient respectées et que la limite du raisonnable dans les aménagements provisoires autorisés ne soit en aucun cas dépassée. Un dialogue en ce sens est établi avec Jean Castex, chargé de mission déconfinement auprès du Premier Ministre. 

    Nous sommes attentifs également aux dépenses annoncées : 200 millions d'€ sans contrepartie de recettes, avec le doute que les recettes courantes souffrent elles-mêmes des conséquences de l'épidémie (arrêt des transactions immobilières notamment et chute des droits de mutation qui rapportent 2 Milliards d'€ normalement à la Ville…). Étonnement de constater qu'on annonce 25 Millions d'€ de plus aux acteurs associatifs et culturels dont le montant des subventions donne déjà le vertige !

    Nous ne serions pas étonnés dans ces conditions que le déficit 2020 dépasse les 500 Millions d'€, alors que par la loi les municipalités doivent être à l'équilibre. Va-t-on déclarer ces dépenses en investissements pour échapper à cette contrainte ?

    Il n'est pas nécessaire d'être expert en économie pour conclure que la Ville va devoir emprunter encore pour couvrir le différentiel, dans la mesure où la Maire et ses concurrents confirment ne pas vouloir augmenter les impôts. 

    Une question se pose alors : il y a un consensus des économistes pour dire que l'endettement des États ne déclenchera ni la hausse des taux (d'ailleurs, si hausse il y avait, on la compenserait par un recours supplémentaire à l'emprunt !) ni la dépréciation des monnaies car elle se mesure par rapport à d'autres monnaies et toutes sont logées à la même enseigne. Enfin il n'y aura pas d'inflation car le contexte offre/demande et la hausse de la productivité due aux nouvelles technologies y font obstacle.

    Si cette analyse se confirme, tout se passerait comme si l'institution mairie de Paris à l'image de l'Etat disposaient de la planche à billets, qui est en principe le monopole de la BCE (banque centrale européenne). Et si une municipalité y a accès, pourquoi pas les grandes entreprises, puis les moins grandes etc… Je crains qu'on s'achemine en réaction vers une défiance générale à l'égard des monnaies souveraines et un retournement vers d'autres actifs, les actions d'entreprises (certaines d'entre elles) et pourquoi pas les crypto-monnaies comme le bit-coin.

    Je me garderai bien d'aller plus loin dans ces prédictions. C'est déjà assez difficile de se poser les bonnes questions. Une chose me parait sure : nous entrons dans un monde nouveau dont il est difficile de dire s'il sera bon ou mauvais et pour qui.

    Gérard Simonet

     

  • Temple 64 tagsTemple 64 nettoyée

    Anomalie signalée à "DansMaRue" le 18 mai, anomalie traitée par "Propreté de Paris" le 19 mai !

     

    La signalisation a été déposée le 18 mai sur le site "DansMaRue" de la mairie de Paris. Elle en a accusé réception ainsi : "L'anomalie n° S2020E15653 concernant la présence de graffitis sur un mur, une façade sur rue au 64 rue du Temple, 75003 Paris a été enregistrée et transmise aux services compétents. Vous avez apporté la précision suivante : graffiti sur porte peinte, dans le champ "Description" destiné à faciliter la résolution de l’anomalie."

    L'intervention a été faite le lendemain ! Nous sommes manifestement là dans le mode LIFO (last in first out) que nous réclamons depuis longtemps car nous pensons qu'il est dissuasif et apte à faire baisser les actes de vandalisme sur notre paysage urbain.

    Nous incitons à nouveau nos lecteurs à faire appel au service DansMaRue pour obtenir une intervention dans ce genre de situation. Indiquez l'adresse mail de l'association vivrelemarais@orange.fr en fin de formulaire. Il est possible (mais pas sûr) que cette mention facilite les choses….

     

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    Berges 1Parc des Rives de Seine, rive droite, au voisinage du Pont Marie (IVe)

     

     

    Nicole est allée prendre l'air sur les berges ce week-end. Elle  nous envoie cette photo qui se passe de commentaires…

    Elle nous inspire des remarques cependant. En premier lieu sur notre capacité de Français à observer une quelconque discipline même en période de grand danger sanitaire. On pense ensuite à la demande de la Maire Anne Hidalgo d'ouvrir les parcs et jardins de Paris à la population (*). Le gouvernement s'y refuse pour le moment. Y aurait-il autant de monde sur les berges si d'autres sites étaient accessibles au promeneurs ?

    En tout état de cause, n'est-il pas préférable d'interdire les berges également si on croit que le comportement des parisiens tel qu'on l'observe ici est dangereux ?

     

    (*) Seuls sont ouverts aux promeneurs les bois de Vincennes et de Boulogne (aux groupes de moins de dix personnes) ainsi que  le Champ de Mars et l'Esplanade des Invalides

     

  • Préfecture de police vue aérienneLa Préfecture de police de Paris, vue des tours de Notre-Dame

     

     

    Reprenant le cycle de nos entretiens avec les autorités parisiennes, nos associations de défense de la qualité de vie des parisiens  ont demandé à être entendues par la Sous-préfète Frédérique Camilleri, Directrice-adjointe du cabinet du Préfet de police de Paris. Nous l'avions précédemment rencontrée le 22 octobre 2019. L'entretien avait fait l'objet d'un article qui se réjouissait de l'engagement de la police en faveur de la sécurité et de la  tranquillité des parisiens.

    Les événements récents, le confinement et sa sortie nous incitaient à la revoir pour lui faire part de nos analyses et nous assurer de la présence de la police aux côtés des habitants dans la phase sensible du déconfinement.

    Des porte-paroles de nos associations ont parlé longuement avec elle. Voici ce que nous retenons de ses propos :

     

    Comme à son habitude, Frédérique Camilleri se montre à l’écoute des habitants représentés par nos associations, attentive aux principaux thèmes sur lesquels nous échangeons. Commentant la récente actualité, nous lui avons fait part de notre soulagement face à la rapidité et à la fermeté des mesures prises par la Préfecture de police, le jour même du début de déconfinement, avec les débordements observés le long du canal Saint-Martin.

    Mme Camilleri semble avoir été sensible aux commentaires favorables des associations d’habitants. Les opinions que nous rapportons relativisent beaucoup les conseils et les critiques des donneurs de leçons qui s'expriment dans les médias. Notre attitude contribue probablement à renforcer la Préfecture dans sa détermination de ne tolérer aucun débordement quelle qu’en soit la nature (non-respect des gestes barrières et de la distanciation sociale, alcoolisation massive, nuisances sonores, etc…).

    Les arrêtés préfectoraux interdisant la vente et la consommation d’alcool, ou limitant certaines attitudes de promeneurs, ont été pris sans délais dès que les images de dérives spectaculaires autour du canal Saint-Martin ont été diffusées. La préfecture y était heureusement préparée. Les instructions du Ministère de l’Intérieur et de l’ensemble du gouvernement paraissent sans équivoque : être ferme pour ne pas mettre en cause les résultats positifs de la longue période de confinement qui s’est achevée le 11 mai.

    Néanmoins, la Préfecture nous semble à juste titre convaincue que le déconfinement ne doit pas être l'affaire exclusive de la police ; s’agissant de la préservation de vies humaines, ce sont les individus eux-mêmes qui doivent adopter des comportements appropriés, à titre individuel et collectif. Si une majorité des parisiens ont montré un esprit civique à la hauteur de la situation, une minorité de comportements déviants ont été malheureusement observés.

    La Préfecture n’a pas hésité à prendre des mesures appropriées contre des établissements qui ne respectaient pas les nouvelles règles du jeu : plusieurs commerces ont fait l’objet de fermetures administratives dès les premiers jours du confinement, et ceci pour toute la durée de la période. C’est la politique que continuera d’appliquer la Préfecture de police dans les semaines qui viennent, pendant l’état d’urgence sanitaire.

    Nous pensons donc que les entorses aux restrictions sanitaires, ainsi que les nuisances sonores éventuelles, seront sanctionnées, à la fois pour les restaurants, à partir de leur réouverture (aucune indication de date à l’heure actuelle), mais également pour les bars, cafés, discothèques (ouverture probablement plus lointaine encore).

    S'agissant des projets d’élargissement de terrasses sur la voie publique évoqués par la mairie de Paris, nos associations savent bien que depuis 2017 la mairie de Paris a récupéré des pouvoirs qui étaient précédemment de la responsabilité de la Préfecture de police, ce qui rend l’action de celle-ci plus délicate. En tout état de cause, nous savons aussi que nous pouvons compter sur la Préfecture de police, toujours attentive aux nuisances, actuelles… et futures.

    Cette différence de vues donne probablement lieu à des discussions, qui doivent avoir cours actuellement. La Préfecture n’est pas là pour compenser les nuisances créées à son corps défendant. Ainsi, a-t-elle donné plusieurs avis défavorables à la fermeture de l’axe majeur que constitue la rue de Rivoli. La mairie est passée outre, ce qui est son droit aujourd’hui, et c'est logiquement aux effectifs municipaux d’assurer désormais la protection et la fermeture de la rue… Or, cette surveillance nécessite beaucoup de moyens…

    L’état du mille-feuilles institutionnel parisien n’est qu’à moitié rassurant pour les citoyens car, si la Préfecture de police a moins de moyens pour protéger les habitants, nous pourrions être abandonnés à nous-mêmes si la mairie de Paris poursuivait dans ses déclarations de piétonisation de certaines rues en vue d’y développer l’offre des bars et restaurants.

    Dans le contexte de crise actuelle, le moment est opportun pour redessiner les quartiers parisiens jusqu’à présent frappés par la mono activité de l’alcool et de la fête. De nombreux établissements ne satisferont probablement pas les conditions requises s’ils voulaient continuer sur la base de leur ancien modèle, aujourd’hui complètement dépassé (dumping sur les prix et la qualité favorisant le "binge drinking" et les foules circulantes, etc…).

    A cet égard, la Préfecture de police pourrait nous aider en appliquant de façon restrictive les dispositions de l’arrêté préfectoral d’octobre 2016 qui va dans le sens que nous souhaitons puisqu’il permet notamment de limiter les translations de licences IV dans certains quartiers. Elle semble prête à continuer dans cette voie, qui pourrait conduire à la baisse du nombre de licences IV dans ces quartiers saturés en établissements de nuit.

     

  • Bacquier et jacky canariGabriel Bacquier avec Jacky Scaglia, directeur-fondateur du festival de Canari (Hte Corse)

     

    On peut lire ce matin dans "Le Figaro" cet hommage à notre grand baryton Gabriel Bacquier, qui a présidé depuis sa création par Jacky Scaglia le festival international de chant lyrique de Canari. Il a été le président du concours et dirigé la "master class" pendant plusieurs années :

     

    "C'est un monstre sacré qui a fini par tirer sa révérence ce matin du 13 mai 2020, à quelques jours de ses 96 ans. Né le 17 mai 1924 à Béziers, le baryton Gabriel Bacquier fut non seulement un des plus grands chanteurs lyriques français de la deuxième moitié du XXe siècle, mais aussi l'un des rares à mener une carrière internationale au sommet, et surtout à accéder à la notoriété auprès du grand public dans son propre pays. Car il était une figure, une sorte d'ogre bon vivant, à l'accent méridional, au franc-parler truculent et à la présence écrasante : une bête de scène". 

     

    Je me souviens de cet entretien avec lui où je lui demandai à propos du "Don Giovanni" de Mozart si le rôle-titre était plus gratifiant pour un chanteur que celui de son valet truculent Leporello, et de sa réponse : "chaque rôle est équivalent pour autant qu'on s'y donne à fond". 

    Il n'était pas géné de jouer les boufons comme dans Falstaff en n'hésitant pas quelques fois à "sur-jouer" les rôles pour le bonheur des spectateur fascinés par son art de la scène.

    Gabriel Bacquier et Jacky Scaglia sont les deux inspirateurs des "Moments Lyriques du Marais", qui leur doivent beaucoup.

    Gérard Simonet

     

    Lauréats église canari

    Souvenir des années 2010 : le salut final des lauréats du concours. On reconnait sur la photo Gabriel Bacquier et Jacky Scaglia et nos deux pianistes Magali Albertini et Olivier Cangelosi.

     

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    Vosges 1Parc de deux-roues motorisés calcinés côté IIIe (Photo VlM/DD)

     

    Accident ou acte incendiaire malveillant ? Il n'est pas sûr que la police le sache. Une enquête est en cours. On se souvient qu'en octobre 2010 le Marais avait été frappé par une série d'incendies de ce type. Il est assez plaisant de se souvenir que l'auteur était revenu sur le lieux du délit pour s'en délecter et que des policiers en civil, intrigués par son manège, l'avaient interpellé et obtenu des aveux. S'agit-il du même personnage sorti de prison suite aux décisions du gouvernement d'élargir certains délinquants ? ou d'émules ? On en appelle à Hercule Poirot….                                      

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    Autre délit, moins grave mais agaçant : un quidam s'est permis, sans aucun respect pour le caractère monumental de cette place que le monde entier vient voir, d'apposer ce visuel, sa signature en quelque sorte, sur chacune des arcades côtés IVe. On va se dépêcher de faire enlever ces affiches sauvages mais ne serait-il pas plus convenable et citoyen que ceux qui cherchent à construire leur notoriété dans le street-art choisissent des voies qui s'inscrivent dans notre droit ?

     

    Vosges 4

     

    Enfin une personne de l'association s'émeut du nombre d'annonces de chiens et chats perdus qui ont fleuri place des Vosges et ailleurs ces temps-ci. Messages codés ? activité crapuleuse ? ou perte réelle et sincère d'animaux de compagnie ? Y aurait-il un gang qui kidnappe ces animaux pour les rançonner ? Là encore, Hercule Poirot nous serait bien utile. Nous ferons suivre cet article à la police en espérant que ses services nous éclairent. Ou que les auteurs des annonces s'en expliquent.

     

  • Archives 11 mai

    Rue des Archives à hauteur du 11 (IVe),

     

    A peine un peu moins de monde qu'en temps normal (ne parlons pas des samedis et des dimanches bien sûr !). Une majorité de piétons n'ont pas de masque (60%). On ne ressent aucun stress. Quelques commerces ont ouvert, en plus des magasins d'alimentation. D'autres rendent à leur devanture, à leur vitrine, un aspect présentable en vue d'accueillir bientôt des clients qui ont cruellement manqué ces temps-ci.

    Il règne une ambiance de lendemain de crise et on note une attitude plutôt désinvolte de la population qui donne l'impression que les parisiens n'ont pas totalement pris la mesure du danger qui continue pourtant de les menacer.

     

    Berges 11 mai

    Les promeneurs ont retrouvé leurs berges. Fréquentation habituelle pour un lundi, avec pourtant un peu plus d'enfants et d'ados inoccupés. Conséquence de la quasi fermeture des établissements d'enseignement…

     

  • Propreté

    Carrefour Temple/Haudriettes (IIIe) : "L'échelle du Temple" pour nous (référence à l'Histoire), la "place" Renée Vivien pour ceux qui se sont creusé les méninges pour donner vie à des ignorés de la culture…

     

    L'engin tant attendu est apparu ce matin… Dans cette période de confinement, les services de la propreté ont tourné au ralenti : les chaussées étaient nettoyées mais les trottoirs et le mobilier urbain notamment les parcs pour deux-roues à pédales ou à moteur ne l'étaient pas. L'amoncellement des détritus dans ces zones en faisaient des foyers d'infection.

    C'est avec soulagement qu'on a vu apparaitre ce jeudi 7 mai une section équipée d'un jet haute pression qui a délogé les immondices. Un engin avec brosses aspirantes le suivait pour les évacuer. On voit sur la photo que l'agent qui actionne le jet est équipé d'une combinaison qui lui assure une protection totale.

    Cette intervention est le signe avant-coureur d'un retour à la normale. On a pu observer déjà à divers niveaux de la rue des Archives, au 36 et au 57 en particulier, que certains murs-pignons très appréciés des afficheurs sauvages et des barbouilleurs ont été traités avec un soin professionnel attentif.