Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • MLM l'église

    L'église des Blancs-Manteaux et l'assistance qui se  pressait au concert du 30 octobre. On reconnait à gauche au premier rang Anne Lebreton et au centre Ariel Weil (Photos VlM – cliquer gauche dans la photo pour agrandir)

     

     

    La IVe session des "Moments Lyriques du Marais" s'est déroulée en présence de 250 spectateurs réunis dans l'église ND des Blancs-Manteaux et du Maire du IVe Ariel Weil entouré de membres des conseils municipaux des deux arrondissements du Marais.

    Il ne s'agissait pas pour autant d'un événement parainé par la mairie mais les organisateurs que nous sommes apprécions que ceux qui gèrent la cité affichent leur intêret pour des initiatives culturelles comme celle-là.

    "Vivre le Marais !" a organisé ce concert du cycle des "Moments Lyriques du Marais" avec la collaboration de l'association-amie Culture & Patrimoine et le soutien de l'Agence de communication Parismarais.Com. De son côté, l'Agence immobilière des Enfants Rouges (66 rue de Bretagne) a tenu à s'impliquer dans l'événement en offrant un vin d'honneur dînatoire à l'issue du concert à la brasserie La Perle (78 rue Vieille du Temple). Spectateurs, artistes et organisateurs s'y sont retrouvés à l'issue du concert pour échanger jusqu'à une heure tardive (mais réglementaire…).

    MLM finalNos artistes au cours du final, le "Brindisi" de la Traviata de Verdi

     

    Pour qualifier la prestation de nos artistes Magali Albertini au piano, Lorrie Garcia mezzo-soprano, Kaëlig Boché ténor, Pauline Feracci soprano (de gauche à droite sur la photo), qui ont interprété des extraits d'une douzaine d'opéras en solo, duo et trio, je suis heureux de citer Denise une spectatrice qui s'est exprimée en ces termes après le concert : " c'était superbe ! Un moment de grâce. Avec une programmation subtile qui allait crescendo…". J'ajoute qu'au-delà des voix qui sont magnifiques, nos jeunes artistes nous offrent une scénographie qui emporte l'adhésion du public et soulève son enthousiasme. 

    Nous avons fait l'annonce du prochain événement musical. Ce sera un récital de piano autour de Beethoven dont on célèbrera en 2020 l'anniversaire de sa naissance (1770). Notre soliste, rencontré au festival international de Canari, est Olivier Cangelosi. Il interprètera quatre sonates de Beethoven : deux sonates de jeunesse d'inspiration mozartienne et deux sonates de sa maturité, l'incomparable "Clair de Lune" et ce monument qu'est l'avant-dernière de ses sonates, plus connue sous le nom "d'opus 110". L'annonce formelle sera faite en temps utile sur ce blog. Précisons d'ores et déjà que ce sera le 29 janvier 2020. Une date à marquer d'une croix blanche sur vos agendas !

    Gérard Simonet

     

  • Concert 12 12 18 salut final face

    Le salut final de la IIIème session le 12 décembre 2018 (Photo parismarais.com)

     

    Annonce :

    L'Agence immobilière des Enfants Rouges, 44 rue de Bretagne (IIIe), soutient l'événement. A l'issue du spectacle, un vin d'honneur avec buffet dînatoire est offert par elle à tous les participants qui auront ainsi l'occasion de se retrouver et d'échanger entre eux, avec les artistes et les dirigeants de l'association, organisateurs du concert. La réception aura lieu :

    Brasserie "La Perle", 78 rue Vieille du Temple (IIIe)

    (Aller à gauche en sortant de l'église puis tourner à gauche dans la rue Vieille du Temple et remonter sur 250 mètres environ)

     

    La IVème session des "Moments Lyriques du Marais ®" organisés par "Vivre le Marais !" en association avec "Culture & Patrimoine", se tiendra le mercredi 30 octobre 2019 à 20h00 en l'église des Blancs-Manteaux, 12 rue des Blancs-Manteaux – Paris IVe - 

    Au programme, des airs célèbres, des duos et des trios extraits d'opéras connus de Verdi, Puccini, Bizet, Donizetti, Rossini, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Offenbach, Meyerbeer et Franz Lehar.

    Retrouvez avec joie celles qui nous ont enchantés lors des précédentes sessions ! Magali Albertini au piano, la soprano Pauline Feracci, la mezzo-soprano Lorrie Garcia et faites la connaissance du nouveau venu, le ténor Kaëlig Boché, révélation "classique" de l'ADAMI 2017 et lauréat du master 2019 du Conservatoire National de Paris avec mention "Très Bien" à l'unanimité du  jury.

    La présentation des œuvres chantées sera assurée par René Andréani.

     

     

    Affiche réduite concert 2019 jpg

    Venez avec vos proches, amis et connaissances, nous rejoindre et puiser aux délices de l'opéra. Ou le découvrir, en partageant un grand moment de bonheur avec des jeunes talents de classe internationale.

    Gérard Simonet

     

    Entrée : 20,00 € par personne 

    Renseignements/Réservations au 06 80 88 87 10

     

     

  • Panneau DecauxPanneau publicitaire Clear Channel à hauteur du 18 rue de Rivoli (IVe) (Photo VlM/JL)

     

     

    Nous connaissons des groupes de pression  qui militent activement contre la publicité en général. Il nous arrive de les rejoindre, quand ils protestent comme nous contre l'affichage sauvage, mais nous acceptons sans nous plaindre la publicité quand elle conforme au RLP (règlement local de la publicité et des enseignes).

    On a vu pourtant arriver récemment une forêt de panneaux publicitaires comme celui de "Clear Channel" qui a été photographié rue de Rivoli, et d'autres de "JC Decaux" moins gênants parce que situés en hauteur mais tout aussi invasifs du paysage urbain avec, nous l'imaginons, l'assentiment de la Ville de Paris. On se demande comment la Direction de l'Urbanisme, en charge du RLP et des autorisations, a pu se résoudre à priver les piétons d'un espace pour circuler aisément ? Alors qu'il dans la politique générale de la mairie de Paris de privilégier les circulations douces dont la marche à pieds est la quintessence.

    "Marcher dans Paris sera bientôt un vrai gymkhana", nous dit Jean L. qui est l'auteur des photos…

     

     

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    Agence caractèreL'agence immobilière "Caractère", implantée dans l'Hôtel de Maintenon, 50 rue de Turenne (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Stupeur dans le Marais : l'agence immobilière "Caractère" qui se présente comme la première agence spécialisée sur les biens historiques des XVIIème et XVIIIème siècles, implantée dans un hôtel particulier monument historique, s'est livrée à une facétie qui défie le bon goût mais aussi et surtout les règles d'urbanisme du Marais, "Site Patrimonial Remarquable" suivant la définition qui a remplacé le concept de PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur).

    D'après une personne de l'agence à qui nous avons parlé, la direction a sollicité des "artistes" pour décorer la devanture et voilà ce qui en est résulté : une provocation envers les habitants du Marais, très attachés au respect de son esthétique, une provocation aussi envers la Ville et ses élus, un défi en direction du Ministère de la  Culture et de l'Architecte des Bâtiments de France qui ont la charge de veiller au respect des codes en vigueur en matière d'architecture et de patrimoine. 

    L'agence se défend en disant que cette œuvre est éphémère et que la devanture sera repeinte intégralement sous dix jours… Si c'est le cas, tant mieux mais qui supporte le coût de cette décoration aussi loufoque qu'inutile ? 

    L'affaire laissera en tout cas un mauvais souvenir et on se demande quelle mouche a piqué les propriétaires car il y a sans doute de meilleurs moyens de s'attirer la confiance de futurs clients.

    De notre côté, après avoir dénoncé ce qui ressemble à une mauvaise plaisanterie, nous demandons au Maire du IIIe et à l'Architecte des Bâtiments de France de prendre les disposition qui s'imposent en de telles circonstances.

    PhL/GS

     

    Post-scriptum du 19 octobre

    Est-ce dû à la parution de notre article critique, à l'intervention de la mairie ou des Bâtiments de France… ?      Toujours est-il que l'agence immobilière "Caractère" a retrouvé le sérieux qui sied à la nature de son activité et au marché qu'elle vise. On donnerait pourtant des tonnes de cacahuètes pour savoir ce qui les a poussés à cette facétie qui a choqué le quartier.

     

    Agence immo nett

     

  • Archives 57 féminicidesUn mur pignon parmi d'autres dans le Marais…

     

     

    On est tous évidemment contre les féminicides, contre les infanticides et les homicides aussi, contre la guerre, contre les armes offensives du lance-pierres à la bombe atomique, contre le racisme, l'anti-sémitisme et toutes les phobies qui visent des groupes d'individus, on est contre l'exploitation de l'homme par l'homme, l'esclavage, le proxénétisme, l'exploitation des enfants.

    On est contre la faim dans le monde, contre le cancer et le sida, contre les dictatures de droite comme de gauche. On est contre le dérèglement climatique, contre la pollution, contre la surconsommation, la surnatalité, l'hyperdensité des centres urbains et le tourisme de masse.

    On est naturellement opposé à tout ce qui constitue des fléaux pour l'humanité : les volcans en éruption, les tremblements de terre, les catastrophes naturelles, les tsunamis, les astéroïdes (surtout les gros), les épidémies, les pandémies. Ou des menaces potentielles comme le réchauffement climatique.

    On est contre tout ça et il est probable qu'on en ait oublié…

    Mais par pitié, n'accroissez pas nos malheurs en nous infligeant des agressions visuelles comme celle qui défigurent notre cadre de vie par des inscriptions hideuses et inutiles ! Ceux que vous visez, en revanche, s'en moquent comme d'une cerise. Ce sont d'autres moyens autrement plus efficaces qu'il faut absolument mettre en œuvre pour en venir à bout. 

    Echantillons :

    Inscription 4 fils Graffiti fontaine

     

     

     

     

     

     

    Une cause sérieuse entre les mains de sagouins qui n'hésitent pas à souiller des monuments historiques (à droite Fontaine des Haudriettes)

     

  • Agence enfants rouges 09 10 19L'Agence Immobilière des Enfants Rouges, 6 rue de Bretagne (IIIe)

     

     

    Les cambrioleurs se sont introduits dans l'agence par effraction en brisant une vitrine, dans la nuit du 8 au 9 octobre vers 5 heures du matin. Les coups de marteaux et la sirène n'ont déclenché aucune intervention des forces de police. La semaine précédente, le directeur de l'agence s'était trouvé face à un cambrioleur qui avait réussi à s'introduire en fracturant la porte. Usant de sa bombe lacrymogène, il avait réussi à provoquer sa fuite. Le malfaiteur est-il revenu sur les lieux du délit pour parfaire sa tache ou a-t-il voulu se venger de son échec ? L'enquête le dira peut-être mais rien n'est moins sûr !

     

    Agence vitre brisée 09 10 19La police scientifique s'affaire autour de la vitre de vitrine brisée…

     

    Les dégats sont importants. Les voleurs ont emporté les ordinateurs privant ainsi les employés de leur outil de travail et l'agence se voit obligée désormais d'investir pour renforcer sa vitrine. 

    Cet événement n'est pas isolé. Le Président de l'Association des Commerçants de la Rue de Bretagne affirme que d'autres cambriolages ont eu lieu récemment notamment au Bar Bouille et dans le magasin K-Way. Il semble que la rue de Bretagne soit désormais la cible des cambrioleurs et des spécialistes du vol à la tire, sans compter les mineurs Rom qui entrent dans les boutiques, se servent et s'en vont sans demander leur reste.

    Nous en appelons aux nouveaux responsables de la police dans les quatre arrondissements de Paris-centre, le Commissaire Général Frédéri Cheyre et son Adjoint le Commissaire Divisionnaire Olivier Morges pour que l'ordre soit maintenu. Il est important que la DPSP (la "police" de la mairie de Paris) réprime les incivilités et infractions comme les jets de mégots ou les débordements de terrasses mais il est indispensable que la police nationale, disponible en principe de jour et de nuit, veille à ce que les délits et a fortiori les crimes soient poursuivis afin que la sécurité soit assurée à Paris.

    Gérard Simonet

     

     

  • Rassemblement république

    Manifestation de sympathie aux manifestations en Algérie, le 19 septembre 2019…

     

    Un ensemble d'habitants qui vivent place de la République, boulevard St Martin, boulevard Voltaire et boulevard Magenta viennent de se rassembler sous le nom du collectif "Vivre République !", rattaché à "Vivre le Marais – Vivre Paris-centre !" dans la mouvance "Vivre Paris !", avec pour but de défendre leur qualité de vie autour d'une place qui ne leur apporte que des nuisances.

    Ils publient un manifeste et un mot d'ordre :

     

    "REPUBLIQUE : RENDONS LA PLACE A  SES  RIVERAINS !"

    Nous constatons que la place de la République est devenue un lieu inhospitalier pour ses riverains. Elle est sale, le sol taché et jonché de détritus du fait de personnes qui y traînent souvent durant des heures ; elle est bruyante à toute heure de la journée et parfois tard dans la nuit, particulièrement le week-end ; elle est encombrée de manifestations politiques (pour des causes souvent propres à des pays étrangers), festives et culturelles, rendant quasi inaccessible la place à ses riverains.

    Minéralisée à l’excès et dotée d’un mobilier urbain pauvre et inesthétique, elle n’a, contrairement à d’autres grandes places parisiennes aucun espace vert et peu d'arbres, aucune zone de jeu protégée pour les enfants, pas de zones calmes ou favorisant les rencontres, notamment des familles et des personnes âgées.

    Bref, les habitants du quartier République subissent « une double peine » : nuisances routières durant la semaine et rassemblements extérieurs le soir et le week-end.

    CE QUE NOUS DEMANDONS AUX POUVOIRS PUBLICS, MAIRIE ET PREFECTURE DE POLICE :

    A court terme :

    Limiter les nuisances sonores :

    Mairie :

    ● Réduire drastiquement le nombre d’événements politiques et festifs organisés sur la place (arbitrer avec d’autres grandes places parisiennes, comme Bastille et Nation, où le nombre de riverains est souvent moins important).
    ● Installer des radars sonores permettant de détecter les manifestations ne respectant pas les consignes de limitation du niveau de bruit et les dépassements d’horaires.

    Préfecture :

    ● Limiter à deux par semaine le nombre de manifestations politiques déclarées à la Préfecture.
    ● Interdire au moins une fois par mois tout événement/manifestation déclarable à la Préfecture organisé un dimanche (« Dimanche sans Manif » comme pour les voitures).
    ● Faire la chasse aux événements non déclarés : rondes fréquentes de policiers chargés de contrôler les déclarations préalables et de verbaliser les contrevenants.

    Améliorer la propreté :

    ● Passage régulier d'agents pouvant dresser des PV pour les auteurs d’actes d’incivilité.
    ● Intervention au moins deux fois par jour des équipes de nettoyage.

    Améliorer l’aménagement :

    ● Enlever les grands « bancs » constituées de poutres de bois, dont l’utilité première était d’empêcher le passage des véhicules : ils ne servent pas aujourd’hui au repos des passants, mais sont « squattés » durant des heures par de petits groupes de personnes qui souillent l'endroit. Ces pseudo-bancs peuvent être remplacés par des plots rétractables.
    ● Organiser des points de rencontre avec de vrais bancs et chaises pour les habitants du quartier, aussi bien du côté Est que du côté Ouest de la place.

    ● rendre le terre-plein central moins dangereux pour les piétons : interdire la circulation à vélo, trottinette, gyropode (arrêté municipal et verbalisation des contrevenants), créer un espace réservé et protégé pour les skaters bruyants  qui rendent périlleux le passage sur la place

    À moyen terme :

    Repenser le schéma d’aménagement de la Place de la République.

    ● Accroître la végétalisation de la Place, en créant un ou plusieurs espaces verts, notamment autour de la statue (comme à Nation), et planter de nouvelles rangées d'arbres.

    ● Repenser le dispositif des fontaines, actuellement pauvre depuis la disparition des fontaines aux dauphins.

    ● Créer un espace de jeu protégé pour les enfants.

    ● Délimiter un espace fermé pour les skaters qui, en envahissant aujourd’hui tout le côté Est de la place, sont source de nuisances sonores et de danger (pour les mamans avec leurs bébés, les personnes vulnérables et âgées, etc.).

    ● Renouveler tout le mobilier urbain, aujourd’hui indigent et digne d’une friche industrielle.

     

    Vous partagez notre projet de rendre la place de la république plus agréable pour ses riverains ? Rejoignez le collectif "Vivre  République !"

    Il regroupe des habitants et des commerçants situés dans un rayon d'environ 300 mètres autour de la place.
    Il est politiquement neutre et se veut une force de propositions vis-à-vis des pouvoirs publics pour améliorer la qualité de la vie.

    Laissez nous vos coordonnées (nom, adresse et courriel) si vous souhaitez être tenus informés de nos actions).

    Parlez en autour de vous et contactez nous à : vivrerepublique@gmail.com

     

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    Hidalgo gérard 11 05 19

    Anne Hidalgo et Gérard Simonet, Île de la Cité (IVe)

     

     

    Anne Hidalgo a réuni ce jour autour d'un déjeuner informel le président de "Vivre le Marais Vivre Paris-centre !" Gérard Simonet et les deux Maires d'arrondissements centraux Pierre Aidenbaum et Ariel Weil avec sa conseillère Michèle Zaoui pour l'architecture, le patrimoine et le paysage urbain. Les échanges ont été francs et cordiaux, autour de notre tribune du 16 juin 2019 sur le blog de "Vivre le Marais !" intitulée "Elections municipales : ce qu'on demande pour Paris et ce qu'on ne veut pas…"

    Pour commencer : Anne Hidalgo est- elle candidate aux prochaines élections ? Officiellement, non. Comme Zerlina à Don Giovanni : vorrei, ma non vorrei (*)… Il nous semble toutefois que le "vorrei" domine. On ne prend pas un grand risque en affirmant qu'Anne Hidalgo annoncera en temps utile sa décision de se représenter. Elle admet en tout cas qu'elle en a envie…

    A-t-elle choisi son champ de bataille ? On l'aurait bien vue sur Paris-centre, ce nouvel arrondissement qu'elle a voulu en 2013 et qui regroupera en 2020 les quatre premiers arrondissements de la capitale. Les oracles affirment qu'elle y a sans doute pensé mais que sa préférence irait plutôt aujourd'hui vers un terrain plus populaire, le XIe par exemple.

    Aidenbaum et weil 05 05 18Ariel Weil et Pierre Aidenbaum

     

    Qu'en sera-t-il de Paris-centre ? Le courant politique d'Anne Hidalgo mise sur Pierre Aidenbaum qui a toujours été plébiscité dans le IIIe, le plus peuplé des secteurs. Son alliance avec Ariel Weil, actuel Maire du IVe, forme un  ticket qui a de la consistance. Lequel des deux sera pilote ? Pierre Aidenbaum en a la carure mais il serait raisonnable de sa part d'annoncer sa volonté de passer la main après un an ou deux à son cadet. Pour autant qu'il ait envie de se maintenir encore un peu aux affaires !

    Sur les grands thèmes que nous avons abordés, on retient que la Maire prône désormais l'arrêt de la densification de Paris, et de toutes les mesures qui y conduisent. Elle laisse penser qu'on a eu des motifs de contester les JO de 2024, dont elle ne voulait pas vraiment elle-même au début, et que l'abandon de la Tour Triangle ne la ferait pas sangloter…

    Elle a conscience que ses résultats en matière de propreté ne sont pas élogieux et a écouté avec attention notre rappel à la nécessité de traiter le paysage urbain dans son ensemble : affichage sauvage, tags, mobilier urbain, marquages au sol communautaires intempestifs… en mode LIFO (priorité aux souillures les plus récentes).

    La loi en discussion à l'Assemblée Nationale comporte des dispositions qui renforcent les pouvoirs des Maires dans ces domaines. Par exemple l'augmentation du montant des amendes. Elle rappelle avec envie qu'elles sont passées à 10.000 $ à New York et qu'on envisage de les monter à 50.000 $ !

    Elle sait que sa politique en matière de déplacements est contestée, mais de plus en plus mollement semble-t-il car les habitants constatent une baisse réelle du trafic automobile (5% de baisse par an qui équivaut à 35% de baisse sur 6 ans) et en déduisent que la pollution baisse d'autant. Elle avait promis de laisser les motards tranquilles jusqu'en 2020. Elle assure qu'elle est prête à contester désormais leurs privilèges en matière de stationnement, de contrôle technique et de dépistage du bruit.

    Elle se défend d'être la cause des problèmes de logement à Paris. Il est vrai que l'attractivité de la ville compte pour beaucoup dans l'envolée des prix, tout comme la baisse des taux d'intérêt et l'allongement de la durée des prêts. Elle nous a un peu surpris en reconnaissant que les droits des propriétaires ont souffert des lois successives qui régissent la location traditionnelle et les poussent désormais à chercher d'autres voies pour exploiter leurs biens, notamment la location saisonnière, contre laquelle elle est décidée à lutter.

    Enfin elle assume la dette de la Ville qui atteint plus de 6 milliard d'€ en arguant que ce chiffre est la conséquence d'investissements importants dont Paris avait besoin. Elle s'engage, si elle était candidate et si elle était élue, à ne pas augmenter les impôts à Paris durant la nouvelle mandature. On a entendu Ariel Weil dire que, de son côté, il n'y serait pas opposé… considérant que nos impôts sont plus faibles à Paris que dans la plupart des communes de France. Nous lui avons rétorqué qu'il s'agissait d'une maigre compensation au fait qu'il soit aussi cher de se loger chez nous, qu'on soit propriétaire ou locataire. Nous espérons l'avoir convaincu !

    Le temps d'un déjeuner, une fois déduites les mondanités qui sont le charme et la nécessité de la vie sociale, n'a pas permis d'échanger sur tous les sujets mais notre tribune est entre ses mains. Il est tout aussi important pour nous citoyens d'informer les candidats sur nos attentes que d'obtenir d'eux des promesses arrachées qu'ils sont incapables de tenir par la suite.

     

    (*) Je voudrais, mais je ne voudrais pas (j'hésite)

     

     

  • Quartier horlogeAccès au Quartier de l'Horloge par la rue du Grenier St Lazare (IIIe) (photo VlM)

     

    Interpelé par notre article du 27 septembre, le Maire du IIIe par la bouche de son Premier Adjoint Gauthier Caron-Thibault a tenu à expliquer la situation et apaiser les inquiétude qui avaient pu se former autour d'un programme qui pouvait paraitre confus et porteur d'éléments anxiogènes pour la population du Quartier de l'Horloge, déjà éprouvée par la concentration excessive de débits de boissons dans la rue Saint Martin.

    M. Caron-Thibault s'exprime ainsi par écrit :

    "Je vous remercie de me donner l’occasion ici même de préciser ce qui vous aurait été très bientôt dit lors d’une réunion publique dont nous sommes en train de fixer la date.

    Les locaux de l’école Brantome, maintenant désaffectée, restent dans le patrimoine de la Ville. Notre ville a des besoins pour ses habitants, notamment des besoins sociaux.

    Un récent rapport du Défenseur des Droits a pointé du doigt le fait que 20% des jeunes mineurs pris en charge par l’Aide sociale départementale à l’enfance présentaient des handicaps, peu, mal ou pas pris en charge.

    Aussi, en lien avec l’Education Nationale, l’ARS (Agence Régionale de Santé) et la Maison départementale des personnes handicapées, prévoient d'installer dans ces locaux une plateforme d’accueil de jour, et de soins, comprenant 4-5 chambres pour permettre du répit et un meilleur accompagnement de ces jeunes mineurs. La localisation a été retenue au regard de sa centralité mais aussi de la présence déjà effective, paisible et ancienne du Centre médical pedo-psychologique présent au sein du Quartier de l’Horloge avec lequel des synergies seront trouvés.

    En attendant la mobilisation des fonds par l’Etat, co-financeur de ce projet, la Préfecture de région a réquisitionné dans le courant de l’été ces locaux pour y installer un centre d’hébergement d’urgence de 60 places pour l’accueil de familles avec enfants en bas âge et femmes enceintes ou sortant de la maternité en situation de vulnérabilité. Le lieu sera géré par Coalia qui a l’habitude de ce type de projets. 23.000 places sont ainsi créées dans la capitale pour répondre aux 300 demandes d’hébergement quotidiennes non pourvues. C’est un engagement tant de la Ville que de l’Etat. 

    Aussi, je précise que la délibération concernant ce projet a été votée à l’unanimité du Conseil d’arrondissement [du IIIe]. Ces centres ne posent aucun problème aux riverains : c’est bien plutôt quand ces centres n’existent pas que la cohabitation avec les riverains est difficile.

    S’il n’y a pas eu plus d’informations à l’heure actuelle, c’est que nous attendons la désignation du futur gestionnaire de la structure pour jeunes en situation de handicap à l’issue d’un long appel à projet. C’est mieux de présenter un projet avec son principal animateur. C’est toujours ainsi que nous avons fonctionné…"

     

    En résumé, nous avons affaire à un projet en deux temps : l'accueil des femmes en situation de maternité difficile, pendant un an ou maximum deux ans et la transformation du centre ensuite aux fins d'accueillir des jeunes mineurs en situation de handicap psychique ou moteur. Dès que ce projet aura trouvé son financement ainsi que l'opérateur chargé de sa conception et de sa conduite, des discussions seront ouvertes avec les riverains notamment ceux qui partagent une grande cour avec l'ancienne école, pour évaluer les risques éventuels et la meilleure manière de les neutraliser.

    La délibération concernant la première étape a été approuvée ce jour au conseil de Paris. Les riverains conduits par Ulla Claude, présidente de l'association ASSACTIVE de l'Horloge, ont contacté M. Caron-Thibault qui leur a donné l'assurance de les recevoir prochainement.

    GS

     

     

  • Gare du nord projet valode & pistre architectes le monde 01 10 19

    Le projet d’entrée du nouveau bâtiment sur le côté est de la gare du Nord. Valode & Pistre, Architectes

     

     

    Le quotidien "Le Monde" publie aujourd'hui un article sur le projet de transformation de la Gare du Nord, que le Maire-Adjoint à l'Urbanisme à l'Hôtel de Ville Jean-Louis Missika décrit ainsi : 20.000 m² de commerces (contre moins de 5.000 m² aujourd’hui), presque 14.000 m²de bureaux et 12.000 m² d’équipements culturels et sportifs, logés dans un bâtiment aérien et flambant neuf de cinq niveaux, dont le rez-de-chaussée doit servir de nouveau terminal de départ pour les voyageurs et des toitures coiffées d’un « parc urbain » de plus d’un hectare.

    Nous ne pouvons que lui donner raison. L'étonnement pour nous c'est qu'il ait fait approuver ce même projet le 10 juillet 2019 en conseil de Paris, à l'issue de débats très vifs il faut le dire avec l'opposition. 

    Reconnaitre ses erreurs est le début de la sagesse. Réduire le coût du projet dans un rapport 4 est un pur objectif de bon sens quant on connait l'endettement de la Ville. Il est regrettable qu'on puisse difficilement revenir sur ce péché originel qu'est la candidature de Paris pour l'accueil des Jeux Olympiques en 2024. La transformation de la Gare du Nord est l'un de ses avatars. On peut s'attendre jusqu'à l'échéance, malheureusement, à d'autres constatations du même genre. 

    GS