Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •                                                                                                                                                                                                             

      Maires

     

    Les maires des IIIe et IVe, Pierre Aidenbaum et Ariel Weil, entourés de responsables de la propreté de Paris, en bordure de la piazza Beaubourg.

     

    Nettoyage

     

    L'équipe citoyenne en pleine action. Nous saluons leur engagement mais nous sommes loin de l'armée de riverains qui était attendue. On constate que la propreté suscite plus de critiques que de vocations…. Il est vrai que le contribuable n'a pas forcément envie de payer des impôts pour que la Ville soit entretenue et payer en plus de sa personne quand les résultats ne sont pas au rendez-vous.

     

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    Gay bancs Gay potelets

     

    Gay plaques
    Gay plaques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici le kaléidoscope qu'Ariel Weil nous annonce pour les jours prochains sur les carrefours Archives/Verrerie, Archives/Ste Croix, Temple/Ste Croix et Archives/Blancs-Manteaux.

    Sans attendre, les organisateurs qui sont derrière ces festivités se sont livrés à un marquage des trottoirs dont on sait qu'il est interdit. Ont-ils reçu licence de l'Hôtel de Ville pour y déroger ? Le contribuable paie-t-il pour ces travaux ? 

    Ce maquillage devrait durer le temps de la quinzaine du solstice d'été mais couvrir aussi la période des "gay games" (JO gay de 2018 en août à Paris). M. Weil cependant nous assure qu'il se refuse à les pérenniser.

    Nous lui avons rappelé notre position "nous défendons l'idée depuis toujours que le Marais n'est pas un quartier de bobos, de chinois, de juifs, d'homos, etc …, il est le quartier d'habitants qui ne veulent pas d'étiquette. Le marquage que vous avez accepté est une forme de stigmatisation. Dommage ! Nos amis gay, qui rejettent toute forme de discrimination, le regrettent".

     

     

  • Temple 59 façade 07 06 18

    Bel immeuble de rapport de quatre étages plus attique mansardé, dont l'esthétique, comme c'est souvent le cas, souffre de l'indigence des boutiques au rez-de-chaussée. 59 rue du Temple (IVe) (Photos VlM)

     

    Des travaux ont lieu sur la boutique du rez-de-chaussée qui porte encore le nom de "D.W. Fashion Bag gros, demi-gros". Ils ont commencé par son prolongement en angle droit sur la rue Geoffroy L'Angevin. Le pétitionnaire est la SARL Portfolio Investments, propriétaire des murs, un investisseurs qui achète des locaux commerciaux pour les réhabiliter et les louer ensuite, à raison d'une quinzaine d'opérations de ce type chaque année.

    Rains

    Il y a 18 mois, une de ses réalisations conduisait à l'ouverture de cette boutique 78 rue du Temple, à l'enseigne "RAINS", un vendeurs de vêtements pour la pluie.

     

    Temple 59 angle travaux 07 06 18

    La facture de la boutique "RAINS" nous fait croire que les travaux du 59 rue du Temple seront accomplis dans le respect des règles de l'art du Marais. Nous nous en sommes entretenus avec l'investisseur, pétitionnaire de la demande d'autorisation de travaux. Il assure qu'il va conserver la modénature de la devanture actuelle, qui est vétuste mais intéressante. Il doit cependant renoncer aux volets et on peut le comprendre quand on les regarde de près.

    Temple 59 détail volets 07 06 18

    Détail de la devanture et des volets

     

    Le locataire est connu : il s'agit d'une boutique "Fitness" qui va vendre des équipements et des vêtements de salles de sport. Rien donc qui puisse constituer une menace pour la tranquillité des voisins. Il reste à ce commerçant-locataire à déposer un dossier auprès de la mairie concernant ses enseignes. Espérons qu'il opte pour la sobriété qui sied au centre historique de Paris. En toute rigueur on ne devrait rien craindre puisque le dossier passe normalement entre les mains de l'ABF mais nous savons tous que sa charge a été considérablement accrue sans que ses moyens aient suivi. Elle n'est malheureusement pas pour cette raison à l'abri d'une inattention…

     

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    Panneau

    Nous aimons Picasso, Modigliani ou Chagall mais ces affiches n'ont rien à faire à nos carrefours où elles enlaidissent le paysage et réduisent la visibilité des piétons qui traversent les rues

     

     

    Elle est la "direction anti-incivilités" de la mairie de Paris. Depuis sa création en 2016, la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection) de la mairie de Paris n'a cessé de se structurer et d'accroitre ses effectifs de sorte qu'elle est aujourd'hui visible et commence à compter aux côtés de la police nationale, au sein du dispositif de maintien de l'ordre de la capitale.

    Il y a fort à faire à Paris car les incivilités sont nombreuses. Parmi elles, l'affichage sauvage. Ce panneau "art expo" photographié a fleuri dans le IIIe au point que plusieurs personnes se sont dévouées pour les retirer et demandé que nous intervenions.

    Nous avons prévenu samedi l'unité territoriale de Paris-centre. Sa réaction a été immédiate. La réponse qui suit nous est parvenue de son chef : "suite à votre message, nos équipes sont intervenues pour retirer les affiches et verbaliser. Elles ont pris contact avec le contrevenant pour rappeler le caractère totalement illégal de cet affichage sauvage".

    Il a eu la courtoisie de nous informer dans la foulée de leurs interventions récentes : "Je vous précise que nos équipes ont également procédé au désaffichage et à l’établissement d’un CRA pour les affiches suivantes :

    • Relevé d’affiches Solidays : 178 affiches rue Saint Antoine  (IVe), 56 affiches rue Rivoli/Saint Denis, 8 affiches boulevard Sébastopol, 20 affiches rue Aubry- le- Boucher
    • Enlèvement de 20 affiches de tapis persans, contact pris avec le responsable au 33 rue des Lombards.
    • Procès-verbal pour affichage sur voie publique 1 rue des Ecouffes (IVe)"

    Nous invitons les habitants du Marais à rester vigilants à ce genre de nuisance et de saisir la DPSP des incivilités constatées en informant la Cheffe de circonscription des arrondissements centre (1er, IIe, IIIe, et Xe) Sophie Lachasse <sophie.lachasse@paris.fr> ou son Adjoint Meziane Outahar <meziane.outahar@paris.fr> au 01 42 76 75 94.

    Solidays qui se prévaut du soutien de la mairie de Paris a dû faire la grimace. Il n'y a pas de raison pourtant qu'ils échappent à la loi…

     

  • Justice femme balance et glaive

     

    Évènement important qui apporte son écot à la jurisprudence existante : la Cour de cassation, dans un arrêt du 8/03/2018 portant sur un jugement en appel de la Cour de Versailles, estime que la location de studios meublés, pour de courtes durées, "est susceptible de porter atteinte à la destination résidentielle d’un immeuble, et peut donc être interdite par une copropriété".

    La liberté pour chacun de disposer de son bien et de le louer à sa guise se trouve ainsi réduite dans la mesure où elle porte atteinte au caractère résidentiel d'une copropriété.

    Texte de l'arrêt de la Cour de cassation civile, Chambre civile 3, du 8 mars 2018

     

     

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    Arbalétriers dét

    Passage des Arbalétriers, à hauteur du 36 rue des Francs-Bourgeois (IIIe)

     

     

    Le passage des Arbalétriers (IIIe), déjà défiguré par un manque de surveillance des occupants et l'absence d'entretien d'une façade et de la chaussée est maintenant défoncé (suite de notre article du 6 mars 2018). De statut privé, il est à la merci des intérêts du Centre Culturel Suisse (CCS) et du propriétaire d'une boutique de créateurs. Il est aussi  victime de l'incurie des propriétaires-riverains qui n'ont manifesté au fil du temps aucun respect pour ce lieu historique, un des  rares vestiges du Moyen-Âge à Paris.

    Ruelle pavée éventrée et façades recouvertes de graffiti immondes, voilà dix ans au moins que nous dénonçons l'absence d'entretien d'un site en plein cœur du Paris historique. Non sans succès car voila dix ans un habitant propriétaire d'un appartement au 34 de la rue des Francs-bourgeois, Albert Mandil, entreprenait de convaincre les propriétaires concernés par la rive Est, notamment le CCS, de procéder au ravalement de sa façade et obtenait satisfaction.

    Cet homme qui avait rejoint l'association est décédé récemment. Nous lui rendons hommage car il fait figure de bienfaiteur à l'inverse des propriétaires qui s'étrillent depuis des années pour rejeter sur d'autres le coût de l'entretien de ce passage.

    Il faut rappeler que plusieurs immeubles en revendiquent la propriété, du 56 au 68 rue Vieille du Temple et au 38 rue des Francs-Bourgeois. Il a fallu 16 années de procès pour que la justice statue sur la répartition des charges d'entretien du passage sans se prononcer néanmoins sur la nature d'un organe de gestion qui aurait la charge d'en assurer le suivi. Des années qui ont paralysé toute velléité d'entretenir ce patrimoine, ont enrichi une horde d'avocats et créé une animosité durable entre les personnes concernées.

     Le transfert de propriété du Centre Culturel Suisse vers la Confédération Helvétique survenu entre temps semble avoir précipité les évènements : conscients des dangers encourus par les piétons qui empruntent le passage de jour pour se rendre au local d'exposition du CCS à cause d'un sous-sol défoncé et éviscéré de ses canalisations, les suisses ont obtenu une décision de justice pour engager les travaux "à frais avancés".

    C'est la raison du grand désordre auquel nous assistons aujourd'hui. Peut-être est-il tout de même le signe d'un renouveau si un sursaut de dignité pousse ensuite les propriétaires à s'entendre pour faire ravaler la façade qui leur fait honte et décident d'une surveillance efficace la nuit avec fermeture de la grille. On aimerait que le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum et la Directrice des affaires culturelles à la mairie de Paris, Claire Germain, se prennent par la main et exigent que chacun assume ses responsabilités et cesse d'agir en béotien soucieux de ses seuls intérêts pécuniaires et mercantiles.

     

    Arbalétriers géné

    La boutique "Éphémère" à l'intérieur du passage
     
     
    Des riverains du passage, conscients du risque encouru par les clients du magasin "Éphémère" et du CCS, qui doivent slalomer sur une chaussée défoncée et encombrée, ont fait appel à la police pour interdire l'accès au passage pendant la durée des travaux.
     
     
  • Haudriettes 5bis devanture 25 05 18Devanture du grossiste "SOLANO", 5bis rue des Haudriettes (III)

     

     

    C'est une surface importante qui s'étend derrière cette devanture du magasin de maroquinerie en gros du 5bis rue des Haudriettes (IIIe). Aussi, dès que les habitants de l'immeuble et les nombreux résidents de cette rue, au 3, au 5 mais aussi dans le lotissement des 4-6-8 autour de l'Hôtel de Bondeville et dans les immeubles aux deux extrémités, ont appris le départ du grossiste, une question était sur toutes les lèvres : qui va le remplacer ?

    L'épouvantail aux yeux de tous était bien entendu la création d'un lieu festif. Il faut dire que les riverains sont gâtés dans cette rue de 100 mètres de long : il n'y a pas moins de 5 établissements de ce type, dont deux qui bénéficient d'une autorisation de nuit. De fait, la nuit notamment au petit jour vers 4-5 heures du matin les cris et hurlements, appuyés de coups de klaxons sont fréquents au point que vouloir dormir sans boules Quiès relève du défi.

    Le pire ne se produira pas. Selon les habitants de l'immeuble, dont il faut rappeler qu'il s'agit d'une copropriété contrairement aux 3 et 5 qui appartiennent au bailleur social de la Ville de Paris RIVP, c'est une agence immobilière qui a décidé de louer le local.

    Nous en sommes enchantés et nous lui souhaitons la bienvenue car il n'existe pas d'activité à notre connaissance qui soit en toute objectivité moins gênante que celle-là… et périodiquement utile de surcroît.

    Néanmoins, le moment est venu pour nous de rendre hommage à la société SOLANO qui était là depuis plusieurs années. Nous devons dire merci à ses dirigeants car ils ont veillé en tout temps, en dépit de leur activité d'import-export, à ne pas gêner leur entourage par les livraisons en pleine voie comme le font d'autres commerces, avec les nuisances qui en résultent. Leur discrétion a été exemplaire. Nous leur souhaitons de prospérer là où leur activité les conduit désormais.

     

  • Pastourelle 20 façade 20 05 18Montmorency 37 façade 20 05 18

     

     

     

     

     

     

       

          A gauche, l'immeuble central sur une seule travée et trois étages au n°20 de la rue Pastourelle. A droite le n°37 de la rue de Montmorency (IIIe)

     

     

    On a du mal à l'imaginer mais c'est une réalité : ces deux adresses ont fait une demande de transformation en "hébergements hôteliers" auprès de la direction de l'urbanisme de Paris.

    Pour le 37 rue de Montmorency, il ne s'agit pas de la totalité de l'immeuble mais de deux appartements sur cour intérieure, au premier et au second étages, tous deux propriétés de la même personne. Rue Pastourelle c'est la totalité de l'immeuble qui est concernée, une construction étroite sur trois niveaux, qui ne fait pas particulièrement penser à un hôtel…

    Pour la quinzaine en cours, la Ville de Paris signale deux autres demandes : au 49 rue N.D. de Nazareth, rez-de-chaussée et premier étage et au 7 rue Ste Apolline pour un deuxième étage.

    A ce rythme, nos quartiers qui sont tous visés par le phénomène auront quelque peu changé de visage d'ici peu. Il est logique d'estimer que la quasi totalité des appartements à statut commercial et une part significative des rez-de-chaussée auront pris ce virage, contre lequel les autorité municipales ne peuvent rien au nom de la liberté du commerce. Tout au plus peuvent-elles imposer une démarche déclarative et l'obligation de s'acquitter des taxes et impôts en vigueur.

     

    Roi de sicile 31 hôtel le compostèle 22 05 18L'hôtel "Le Compostelle", 31 rue du Roi de Sicile (IVe)

     

    Nous avons interrogé un hôtelier traditionnel pour savoir ce qu'il en pense. Bruno Bertez est gérant de l'hôtel "Le Compostelle". Il nous livre d'abord un commentaire macro-économique :

    "Le développement de ce que l’on appelle l’économie du partage est lié à l’appauvrissement relatif de nos sociétés. Les uns ont un revenu insuffisant et ils ont besoin de le compléter, les autres ont un pouvoir d’achat qui ne permet pas de satisfaire leurs besoins, ils cherchent à dépenser moins d’argent et s’orientent vers des prestations dites économiques".

    Il relève que l'évolution constatée a des avantages et des inconvénients

    "Pour résumer, l’avantage consiste en ceci que l’on élargit des marchés en descendant en gamme, en touchant des clientèles de niveaux plus bas. Les inconvénients sont symétriques des avantages".

    "Les prestations bon marché élargissent la clientèle potentielle et beaucoup de gens qui commencent par un AirB&B finissent à l’hôtel".

    Il s'agit cependant d'une concurrence qui peut être déloyale car la location saisonnière n'est pas soumise comme les hôtels à des normes sévères d'hygiène, de sécurité, d'accessibilité, d'entretien et de maintenance. On constate par exemple la prolifération à Paris des punaises de lits. La location saisonnière n'y est pas étrangère.

    Bruno Bertez n'est pas pessimiste dans ses conclusions : "Finalement, tout cela se régularisera de soi-même par la concurrence, la réglementation et la transparence, mais demandera du temps. »

    Nous sommes aussi de cet avis. La mutation que nous vivons en ce moment est une révolution certes mais une révolution douce et pacifique. "L'homme connecté" (homo connecticus) qui est apparu avec les smartphones et Internet a rendu possible l'instauration d'une économie de partage avec une meilleure utilisation de nos investissements (résidence principale, résidence secondaire, voiture, bateau ou autres bien). Le partage peut même s'étendre à la consommation (cuisine, moyens de transports … ).

    Notre environnement en est forcément modifié. Il faut être capable d'en accepter les nouveaux contours, pour autant que le cadre législatif et administratif soit adapté au fil de l'eau et sans délais excessifs.

    GS

     

  • BraqueLe groupe d'animation du collectif "rue de Braque"

     

     

    Une étape importante a été franchie dans le conflit qui oppose l'exploitant du bar-restaurant "Le Braque" et les riverains regroupés en collectif associé à "Vivre le Marais !". La Préfecture de police de Paris a mandaté le 16 mai son service spécialisé le P.E.C. (pôle études et contrôle) et sa Directrice Natalie Vilalta pour des mesures de transmission de bruit entre les salles de l'établissement et l'appartement du résident le plus exposé.

    Les techniciens ont détecté de nombreuses "fuites" dans un immeuble qui est ancien et dont la construction ne se prête pas à l'insonorisation. Selon les riverains, ils ont mis en évidence des émergences constitutives d'une infraction au code de santé publique qui interdit de dépasser 3 décibels la nuit, sachant que dans l'échelle logarithmique des sons, 3 décibels correspondent à un doublement de la puissance sonore admissible.

    Les riverains ont été reçus par le Commissaire Central du IIIe, Vincent Gorre. Il leur a annoncé que l'établissement incriminé se voit privé de son autorisation de nuit et devra donc fermer au plus tard à 2h00 du matin. C'est une bonne nouvelle mais les habitants redoutent que l'exploitant se livre à un simulacre d'insonorisation et continue à perturber leur vie par la musique qu'il diffuse et par les vociférations de sa clientèle dans ses murs et dans la rue. Ils ne perçoivent pas non plus la pose de "limiteurs de son" comme une réponse à leurs tourments dans la mesure où c'est le propriétaire du local qui en détient la clé…

    En marge de ces évènements, une audience au civil se tiendra cette semaine au Tribunal de Grande Instance de Paris, intentée par la copropriété du 11 rue de Braque. Elle reproche à l'exploitant, outre ses nuisances, des infractions au règlement de copropriété et le non-paiement de ses charges.

    Au même moment, les immeubles voisins réalisent qu'ils sont eux aussi concernés par le comportement du bar-restaurant "Le Braque". Ce lundi 21 mai ils se sont réunis en "assemblée constituante" pour acter l'élargissement du collectif aux numéros 7, 8, 8bis et 9 de la rue. D'autres sont susceptibles de les rejoindre.

    Nous ne cesserons pas de dire qu'on n'aura jamais la paix dans Paris si on oublie que des activités festives bruyantes sont difficilement compatibles avec la présence de riverains qui ont droit à dormir la nuit. Nous avons la chance heureusement de bénéficier de la protection des autorités que sont le Préfet de Police et les Commissaires d'arrondissements et, depuis quelques mois, de la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection) de la Mairie de Paris. Les Maires d'arrondissements, quoique dépourvus de pouvoirs en la matière, n'en ont pas moins d'influence car leur avis est toujours pris en considération.

    Ce qui reste étrange à nos yeux, c'est qu'une entité agisse à l'Hôtel de Ville pour promouvoir la fête à Paris et l'ouverture des espaces publics la nuit sans préjudice de la tranquillité des habitants et qu'il faille déployer des efforts considérables au sein de "Vivre Paris !" pour que leurs droits fondamentaux soient reconnus et préservés. Reconnaissons tout de même qu'on a noté une inflexion de leur part depuis peu à ce sujet. Nous aurons l'occasion d'en reparler.

     

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    Lundi 7 mai, 2.813 pages vues dans la journée, mercredi 9 mai 1.201, vendredi 11 mai 1.696… Il y a eu auparavant une pointe à 7.195. Le blog fonctionne à haut régime. La raison : aux 500 à 1.000 visiteurs génériques qu'on enregistre en réponse à nos annonces et par le référencement, notre connexion à Twitter et l'abonnement de forts communicants comme nos interlocuteurs de l'Hôtel de Ville, de la préfecture de police, des mairies d'arrondissements, de nos Députés, qui ont chacun de nombreux abonnés, le fait qu'ils leur  "re-twittent" nos articles démultiplie notre impact de façon exponentielle.

    Il y a naturellement une condition à cette propagation en chaine : l'acceptation du contenu des articles que nous publions et la tonalité dans laquelle nous nous exprimons. Cela veut-il dire que nous ne sommes retransmis qu'à la condition de plaire à ceux qui nous lisent en premier ressort ? Nous répondons OUI et NON à cette question. OUI car nos interlocuteurs ne sont pas forcément masochistes ; NON car sous réserve qu'il n'y ait pas d'agressivité mais des arguments mesurés sur le fond et dans la forme, ils apparaissent prêts à recevoir la critique comme une invitation "à mieux faire".