Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

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    A1Affiche publicitaire des pneus Diamant s'inspirant du Moyen- Age présentée à l'exposition de la Tour Jean Sans Peur (IIe)  

     

     

    La publicité a finalement des origines bien plus anciennes que nous le pensons souvent. C’est la Tour Jean Sans Peur, 20 rue Étienne Marcel (IIe), qui nous propose de le découvrir jusqu’au 31 décembre au travers d’une exposition aussi surprenante qu'originale.

    La publicité au Moyen-Age était nécessaire pour   "faire fonctionner le commerce, annoncer des festivités ou plus sérieusement, faire parvenir les condamnations à une population qui ne sait ni lire ni écrire."

    Cette période constitue aussi une "grande source d’inspiration pour nos publicistes. Essayez par exemple les bretelles Bayard, Sans peur et sans reproche

    Une exposition qui dépoussière les idées que l’on se fait sur le Moyen-Age.

    Du mercredi au dimanche de 13h30 à 18h00

     

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    McDo

     Banderoles et pancartes anti MacDonald's déployées rue Montorgueil (IIe) le 9 septembre 2017  (Photo DR-Le Parisien) 

     

     

    Comme les habitants du Marais l'avaient fait auparavant à la pointe Rivoli (IVe), nous rapportions le 8 décembre 2015,que « les riverains de la rue Montorgueil, et pour les mêmes raisons, ont dit NON à l'implantation  chez eux d'un grand MacDo. La Mairie de Paris et particulièrement le Maire "Vert" du IIe, Jacques Boutault, les ont suivi dans leur refus de voir une nuisance supplémentaire s'ajouter à celles qui foisonnent dans leur quartier. « 

    A nouveau ce samedi 9 septembre les riverains et « anti-malbouffe » ont installé des banderoles dans cette rue et souhaitent lutter contre McDonald's pour lui signaler qu'il n'est pas le bienvenu à l'angle des rues Réaumur et des Petits Carreaux. Après des essais infructueux et des actions en justice la Ville de Paris s'est vue contrainte de délivrer un permis de construire qui a mis le feu aux poudres alors que les travaux doivent débuter incessamment.

    Un vœu du collectif qui se bat contre cette arrivée sera déposé au prochain comité arrondissement du IIe afin que la mairie revienne sur ce permis.

    Cet exemple montre que les habitants ne souhaitent plus subir ce qu' ils pensent être contraire à une certaine qualité de vie, même dans le centre de Paris, qu'il s'agisse de bruit , de nuisances diverses, de travaux, de propreté, d’alimentation et de standardisation commercaile par les marques.

    Cette affaire précise, qui resurgit, sera intéressante à suivre en ce sens qu'elle peut constituer un cas d'école. Aussi les élus et autres décideurs doivent être vigilants quant au souhaits de leurs administrés  « les personnes qui dépendent d'une administration, d'une autorité administrative » dit la définition du dictionnaire à laquelle nous ajoutons "qui ne doivent pas pour autant tout subir…"

     

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    Toutes les rumeurs concernant l'installation d'Ikea ou d'Habitat dans le quartier sont régulièrement démenties et l'ouverture récente d'un magasin Habitat 24 rue Beaubourg (IIIe) est temporaire. 

    Le local très bien aménagé, dans lequel se déroulent habituellement des expositions et des ventes éphémères, a en effet été retenu par la marque nordique pour la présentation de la nouvelle collection automne-hiver d'Habitat à l'occasion de la "Paris Design Week". La collection présentée est selon la publicité « directement inspirée de la Haute Couture. » où motifs végétaux et matériaux naturels sont à l’honneur..

    Une vingtaine de jeunes créateurs-designers-artisans-artistes internationaux ont apporté leur talent à cette collection avec des expositions de pièces uniques. 

     

    Jusqu'au 12 septembre 2017 de 10h00 à 19h00

     

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    Maxnewsfrthree923411-3233583Bâches, barrières… l'aspect actuel de la rue de Rivoli (IVe) (photo France 3 Régions)

      

     

    Si les échanges à fleuret moucheté entre le Préfet de police et la Maire de Paris font florès auprès des médias, la situation actuelle provoquée par les travaux d’aménagement d’une piste cyclable rue de Rivoli indisposent fortement  tous ceux,  riverains et non riverains qui,  rentrés de vacances,  découvrent leur ampleur et en subissent les conséquences.  

    La rue est devenue un « long tunnel  bâché en forme de chenille qui longe sans discontinuité le trottoir des numéros pairs ».

    Le nombre de passages pour piétons est sensiblement réduit, ils sont parcimonieusement ouverts là où se trouvent des feux tricolores, les bus ne s’arrêtent plus faute de trouver des endroits où pouvoir le faire,  les ordures s’accumulent  sur les trottoirs et il est fort probable que  les magasins malchanceux de se trouver sur ce parcours subissent déjà une chute de leur activité d’autant qu’il est bien difficile pour les livreurs de stationner et de déposer les marchandises.  Que dire aussi de l’accessibilité handicapés rendue quasi impossible, des difficultés d’accès pour les véhicules de secours et d’urgence où chaque minute compte et pour les forces de police qui doivent s’équiper de 2 roues pour arriver plus vite ? 

    Quid aussi des opérations de désamiantage pour lesquelles la communication officielle est restée particulièrement sobre. 

    Enfin le plus dommageable actuellement – mais cela serait voulu dit-on afin de dissuader les automobilistes d’utiliser leur automobile - concerne tous les bouchons qui accroissent la pollution atmosphérique, indisposent  les artisans et autres métiers qui doivent professionnellement se déplacer avec leur véhicule …

    En somme on assiste, médusés, à toute une chaîne de constats qui laissent à penser à une impréparation inquiétante si ce n’était qu’il s’agit de la Ville de Paris qui dispose de moyens, de conseillers, de techniciens, de spécialistes et autres professionnels qui ont dû tout prévoir.  La plupart  nous prédisent d’ailleurs que dans quelques années nous n’aurons pas à regretter ces aménagements coûteux, il faut juste se familiariser au pire s’en accommoder…

    Des siècles d’embouteillages dans la capitale seront ainsi effacés. Nous en rêvons déjà !

    Dominique Feutry

     

  • JODes anneaux olympiques qui flageolent

     

     

    Alors que s'approche le 13 septembre, date où le secret de Polichinelle du choix de Paris pour les JO de 2024 sera révélé à Lima (Pérou), les médias font état ce 6 septembre de graves soupçons de malversations financières dans l'attribution par le CIO (comité international olympique) des JO de 2016 à la ville de Rio de Janeiro (Brésil).

    Dans cette ville où le déficit de ces JO de 2016 a été abyssal (33 milliards d'€), les installations olympiques laissées à l'abandon sont détériorées et livrées au pillage (Voir reportage photos du "Démotivateur").

    Pour 2024, quatre villes initialement candidates se sont désistées sous la pression des habitants : Boston, Hambourg, Budapest et Rome. La Maire de Paris, Anne Hidalgo, très réservée au début, a cédé aux pressions et enfourché le projet pensant qu'il serait politiquement porteur pour elle. Paris s'est retrouvée en compétition avec Los Angeles, au moment où le CIO réalisait qu'il n'y aurait plus de candidatures pour 2028, compte tenu de la réputation détestable qui est faite aux Jeux désormais (notre article du 25 avril 2017)

    Pour parer au plus pressé, il a décidé, ce qui sera confirmé à Lima, que Paris aura les Jeux de 2024 et Los Angeles ceux de 2028. Pour remercier la capitale californienne de s’accommoder du report, le Comité Olympique l'a gratifié d'une subvention de 1,7 milliard d'€.

    Le CIO a donc le temps de voir venir : dix ans pour imaginer ce que seront les jeux à cette échéance si plus personne n'en veut.

     

    OlympieOlympie : reconstitution du Temple de Zeus, en ruines aujourd'hui

     

    Nous rejoignons de nombreux commentateurs pour dire qu'il faut revoir cet évènement désuet à la lumière des critiques qu'il soulève. Nous avons déjà proposé une solution : le retour aux sources ! Les jeux doivent revenir à la Grèce, le pays qui les a vus naitre, de façon permanente. Peut-être même à Olympie s'il n'y a pas d'objection majeure à cela. Il n'y aura plus ainsi de tractations souterraines pour le choix des villes et les équipements pourront resservir d'une olympiade à l'autre.

    Pour que l'évènement conserve les moyens qui participent à son prestige, tous les pays participants devraient contribuer financièrement à due proportion de leurs capacités, par exemple le produit intérieur brut. Un ultime avantage : cet évènement répétitif permettrait à la Grèce, pays ami, membre de l'UE et de l'Euro, de sortir plus rapidement du marasme financier où l'a plongée dans le passé une gestion calamiteuse de ses finances publiques et de son économie.

    GS

      

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    Pour la 3ème édition de la « Traversée du Marais »,  du vendredi 8 au dimanche 10 septembre 2017, un parcours de rues au « carrefour de tous les arts » sur le thème « A contretemps ! » a été retenu cette année.  Des concerts, de la  danse, du  théâtre, des projectionsconférences et ateliers ainsi que des visites d’ateliers d’artistes sont prévus.

    Cette manifestation permettra aussi  la découverte ou la redécouverte des hôtels particuliers, jardins et lieux atypiques du Marais.

    Retenons parmi les activités prévues, une danse du chorégraphe Yoann Bourgeois au Carreau du Temple (dimanche de 15h00 à 17h00)la visite des coulisses de la Maison Européenne de la Photographie  ( samedi et dimanche de 11h30 à 12h30), un concert de flûtes « Circle Flute »aux Archives nationales (samedi et dimanche 15h00-16h00 et 17h00),  théâtre « Soir orageux les gens passent » (Dimanche 18h00-20h00)  au Musée de la Chasse et de la Nature, un spectacle de mime (samedi de 15h00 à 18h00) à la Bibliothèque Forney , "A la recherche du temps perdu" au Musée Victor Hugo le samedi 09 septembre de 19h00 à 20h00 et une visite costumée au XVIIIe siècle au Musée Cognacq Jay (samedi  de 14h30-15h30), des "expérimentations magiques et poétiques"  à l’Hôtel Sully (samedi 14h00-17h00) et un bal Guinguette (samedi 16h30-20h00) dans le square du Temple.

     

  • Arbaletriers façade taguée et visiteursVisite guidée de touristes dans le passage qui conduisait, du temps de la reine Isabeau de Bavière, de l'Hôtel Barbette où elle vivait à distance de son époux royal, au château de Charles VI rue Saint Paul. On y situe l'assassinat du Duc d'Orléans par les sbires du Duc de Bourgogne en 1407

     

     

    Statuant en référé le 31 août 2017, le Tribunal de Grande Instance de Paris déclare recevable la demande de fermeture du passage par le verrouillage du portail et ordonne au CCS (centre culturel suisse) de procéder à ce verrouillage pendant la nuit, tous les jours de 23h00 à 9h00.

    Voilà des années que notre association dénonce la liberté qu'a prise le CCS d'autoriser l'accès à ce passage privé la nuit car il est devenu la proie des tagueurs et des vandales.

     

    Arbaletriers façade taguée et visiteurs

     Le triste état de la rive ouest du passage et de la façade en encorbellement (Photos VlM)

     

    Voici ce qu'en disent les riverains :

    "La victoire n'est pas totale mais c'est un début très encourageant : le Centre Culturel Suisse qui ouvre notre Passage privé des Arbalétriers sera désormais obligé de le refermer comme il le faisait il y a 20 ans, avant que le Passage ne soit totalement vandalisé par leurs camions et leurs visiteurs hors contrôle.

    Ceci confirme que notre Passage privé des Arbalétriers n'est pas ouvert au public "par nature'' (comme nos syndics et leurs avocats ont tenté par tous les moyens de nous le faire croire) mais que, au contraire, le Centre culturel Suisse qui prend l'initiative de l'ouvrir à son public pour son propre profit, ne peut le faire qu'en respectant le droit des autres copropriétés en indivision, à savoir leur droit à la tranquillité et à la protection de leur bien….

    Il faut surtout retenir dans cette décision du juge des référés que les copropriétaires sont écoutés directement par la Justice et que les syndics ne peuvent pas s'y opposer comme ils ont tenté de le faire, dans notre cas, et à nos frais ( avec 5 avocats !….).

    Ceci va nous permettre à l'avenir d'exposer en justice nos préjudices et d'en obtenir réparation dans le cas de la négligence de certains syndics qui ne font pas leur travail depuis 15 ans pour entretenir notre copropriété en indivision qui est, de ce fait, extrêmement endommagée (et qui continue en plus d'endommager actuellement notre immeuble par ses infiltrations).

    Ces syndics ont refusé de façon regrettable, en dépit de nos demandes suppliantes, de le protéger des exactions extérieures sur nos façades, vandalisées en conséquence : le malheureux Passage historique des Arbalétriers dont nous avons pourtant l'honneur d'être propriétaires en indivision avec le devoir de le protéger" .

     

    Les riverains du passage des Arbalétriers, contrairement à ceux du passage Ste Avoye (IIIe) et de l'impasse de l'Hôtel d'Argenson (IVe), étaient les derniers à comprendre que la condition pour un entretien et une préservation efficaces de ce type de lieux est leur fermeture la nuit. Trop de propriétaires s'en sont longtemps désintéressés et le Centre Culturel Suisse n'a pas joué le jeu de la sauvegarde du patrimoine historique de Paris en ne voyant dans cette ruelle moyenâgeuse, dont l'histoire se confond avec celle des 14ème et 15ème siècles, qu'un moyen trivial d'accéder à un lieu de spectacles dont la qualité a été bien souvent contestée.

    Nous regrettons également que la mairie du IIIe et le ministère de la culture n'aient pas adopté une démarche active pour que l'état de cette voie historique soit enfin digne de ce qu'elle représente.

    Gérard Simonet

     

  •    Lauréats

    Les sept lauréats du concours (Photo VlM/CS)

     

    Dans une église Saint-François aussi bondée qu'en ses meilleures célébrations liturgiques, la finale entre les candidats issus des éliminatoires de la semaine a eu lieu le vendredi 1er septembre.

    Le premier prix hommes a été décerné au ténor Galeano SALAS (Mexique) qui a su convaincre le jury de son talent avec notamment  "Che gelida manina" de Puccini (La Bohême). Il n'y pas eu de premier prix femmes, ce qui montre le niveau d'exigence de ce concours. Un deuxième prix a été attribué à la soprano Pauline FERACCI (France) pour son interprétation de l'air de Norina de Don Pasquale (Donizetti) et la façon délicate dont elle nous a servi Meyerbeer avec l'air "Ombre légère" de l’opéra "Le pardon de Ploermel".

    Un deuxième prix hommes a été attribué à Kyubong LEE, Baryton de Corée du Sud. Le prix spécial du jury a été partagé entre deux mezzo-sopranos, Anna GOMA-CURTIELLA (Espagne) et Élisabeth GILLMING (France).

    Saint françoisLe public, église Saint François

     

    Le prix "PARIS  MARAIS" a été décerné à titre personnel par deux membres-dirigeants de "Vivre le Marais !" et "Culture et Patrimoine", pour manifester le soutien de leurs associations à un évènement qui illustre leur volonté de promouvoir la musique instrumentale et vocale et leur souhait que l'activité culturelle ne se concentre pas sur Paris.

    Il a été attribué à Pauline FERACCI, accompagnée par la pianiste Magali ALBERTINI. Une rencontre avec le point de vue du jury, qui a considéré qu'elle avait dominé la compétition face à des concurrentes elles aussi de très haut niveau qui ont séduit un grand nombre de personnes dans l'assistance.

    Nous resterons en contact avec elle sur Paris avec l'intention d'organiser des concerts ou récitals auxquels les habitants du Marais seront conviés.

     

    Pauline Pauline feracci

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Pauline Feracci. A gauche remise du prix Paris Marais

     

    MagaliA l'accompagnement, en alternance avec Olivier Cangelosi, la pianiste Magali ALBERTINI, premier prix du conservatoire de Paris

     

    Nous avons enregistré la dernière prestation de Pauline FERACCI : "Ombre légère" de l'opéra  "le pardon de Ploermel" (Meyerbeer). Partagez avec nous le ravissement de l'entendre en cliquant dans ce lien vidéo.

    Enfin le public a décerné son prix à Yuko NAKA pour son interprétation de "un bel di vedremo…" (sur la mer calmée…) de Madame Butterfly de Puccini.

    Gérard Simonet

     

    Pour visualiser l'émission diffusée le 1er septembre sur France Trois Via Stella cliquer ICI

     

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    1226px-P1140147_Paris_III_passage_Molière_rwkVue des commerces du passage Molière (IIIe)

     

      

    Des informations plus précises viennent d’être communiquées sur l’évolution du passage Molière alors que dans l’article récent (1er août 2017) que nous lui avions consacré en raison d’importants travaux de réhabilitation programmés nous indiquions  "…À la fin des travaux en 2018, on ne sait pas quelle sera la destination des commerces. Seront-ils occupés à nouveau par leurs anciens locataires ? Est-il prévu de réserver ces boutiques à des commerçants nouveaux tous spécialisés dans une même activité ou plutôt diversifiés ? Nous espérons que de prochaines informations en provenance de la mairie apporteront une réponse à nos interrogations, ce passage devant garder son aspect pittoresque et conserver sa convivialité. »

    En réalité, il appartient à la SEMAEST (Société d’Economie Mixte d’Animation Economique des Territoires) mandatée par Paris Habitat le bailleur social ( les logements du passage ,rappelons le, sont tous des logements sociaux) de « réfléchir aux perspectives possibles en termes d’offre commerciale » sachant que pour ce lieu pittoresque la Maire de Paris « souhaite y développer la dimension culturelle .» Il est même indiqué dans le dernier bulletin municipal de la mairie du IIIe que « le projet de rénovation prévoit une refonte du passage en profondeur. » Il est ajouté que « les façades dégradées des commerces seront remplacées par des nouvelles façades vitrées qui inviteront les promeneurs à entrer…le passage sera végétalisé…au sol les pavés seront limés… » pour « …une circulation plus agréable

    Outre le réaménagement des logements en logements sociaux conformément à l’impérative volonté de l’équipe municipale de respecter, voire de dépasser le quota fixé par les textes, les chantiers se multipliant un peu partout, c’est la conservation du caractère si particulier et typique du passage qui peut poser question compte tenu de l’information distillée avec parcimonie sur son devenir.

    Il peut y avoir en effet antinomie entre l’offre commerciale qui semble souhaitée d'une part et la dimension culturelle prônée d'autre part par la Maire ? Les façades dégradées des commerces ne mériteraient-elles pas d'être tout simplement restaurées plutôt semble-t-il que les transformer avec de nouvelles façades vitrées qui pourraient faire perdre son identité au passage ? Quant à la végétalisation, le contraste avec l’aspect non végétalisé actuel risque de casser la perspective présente ?

    Le passage Molière doit garder son caractère propre, comparé par exemple au passage de l’Ancre hyper végétalisé (notre article du 05 août 2014).

    Nous espérons que les travaux qui vont être engagés en relation avec l'Architecte des Bâtiments de France, le passage étant inscrit au titre des monuments historiques, apporteront de véritables améliiorations sans métamorphoser les lieux.

    Nous suivrons avec intérêt son évolution.  

    Dominique Feutry

     

  •   Grenier2Vue du côté impair de la rue du Grenier Saint-Lazare (IIIe) où sont programmés des travaux de réaménagement de l'espace public 

     

      

    Le dernier Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris (BMO) daté du 29 août 2017 fait état des demandes et autorisations de permis de construire, de démolir et des déclarations préalables.

    L’une d’entre elles déposée par la Ville de Paris concerne le réaménagement du côté impair de la rue du Grenier Saint-Lazare  (IIIe). Opération dont nous avions déjà parlé dans le cadre des  projets d’investissements du budget participatif. La demande est ainsi libellée «… création d’un plateau piétonnier, remise à niveau de la chaussée, déplacement de l’entrée du parking, pose d’assises en granit, de jardinières, d’arceaux vélos et d’agrès sportifs…». Un remodelage de la rue attendu en espérant qu' il sera suivi par d’autres ultérieurs et que ce soit un début pour d’autres ultérieurement.

     

     

    Paris_4_hotel_rohan_guemeneeL'Hôtel de Rohan Guéménée jouxtant l'Hôtel de Fourcy (musée Victor Hugo) place des Vosges (IVe)  

     

    Parmi les autres demandes nous notons une opération assez lourde et nécessaire des Hôtels de Fourcy (musée Victor Hugo) et de Rohan Guéménée respectivement aux 6 et au 8 place des Vosges (IVe),  à savoir  le «réaménagement de l’Hôtel de Rohan Guéménée afin, de libérer l’Hôtel de Fourcy attenant et permettre le redéploiement de toutes les activités du musée Victor Hugo et du lycée Théophile Gautier sur l’Hôtel de Rohan Guéménée  avec amélioration de l’accueil par création d’un salon de thé au rez-de-chausée et d’un atelier pour le public au 2ème étage, restauration des façades et changement d’une partie des menuiseries extérieures sur la petite cour existante, réaménagement des locaux intérieurs du lycée Théophile Gautier et modification des accès au musée et au lycée pour mise aux normes d’ accessibilité et de sécurité. »

    Les habitués auront hâte de connaître le résultat final de ces deux opérations.