Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •   RogerVincent Roger, candidat LR aux législatives de la 7ème circonscription (photoVlM)

     

     

    Candidat  aux prochaines élections législatives de la 7ème circonscription (à cheval sur le IVe et le XIe arrondissements), Vincent Roger indique d'emblée à Vivre le Marais! qu'il est celui  "qui met le respect au centre de la campagne " citant le fait qu'il n'y a pas de collage sauvage d'affiches sur les murs du Marais par exemple. Il souligne aussi que ce "respect touche la personne humaine, hommes et femmes, ses adversaires comme les héros de la République" que sont pour lui "les soignants, les pompiers, les militaires et ceux qui sont au service des autres."

    Vincent Roger en est convaincu, "la mandature qui s'annonce doit répondre à la gravité de la situation de la France où beaucoup manquent de repères (chômage élevé, fracture sociale fracture sanitaire, jeunes qui ne croient plus en l'avenir…)."

    Le projet qu'il défend allie donc liberté et autorité.  La liberté doit permettre de desserrer le carcan fiscal, de supprimer l'ISF, un impôt injuste, elle doit se traduire par le relance de l'économie en limitant le foisonnement de normes toujours plus pesantes. Quant à l'autorité, elle transparaîtra à l'école qui préparera les enfants à mieux aborder l’avenir, mais aussi par la suppression des aménagements coûteux tel celui du temps scolaire et il est favorable au rétablissement des classes de langues.Il faut réarmer l'Etat compte tenu des menaces, sachant que "la circonscription couvre 2 lieux  devenus hélas emblématiques, le Bataclan et Charlie Hebdo." Contrôle renforcé des fichiers S, renvoi des personnes ayant participé à la guerre avec Daech …sont cités parmi les mesures à mettre en œuvre.  

    Vincent Roger s'étonne d’une certaine "chape de plomb qui s'est abattue sur cette élection législative et qui annihile le débat alors que les électeurs de droite et du centre, pourtant  nécessaires, devraient davantage être présents, davantage se manifester". En effet les désaccords existent concernant le programme présidentiel (augmentation de la CSG,  peu de mesures contre le communautarisme ou les dérives sectaires…).

    Notre interlocuteur  affirme qu'il est " le seul dans sa circonscription a incarner le changement." S'il est élu député il fera jouer son pouvoir d’impulsion pour lancer des sujets comme la propreté qui est à réformer vu l'état désespérant de celle-ci à Paris. Elle est d'ailleurs pour notre interlocuteur à l'origine de l'invasion de rats qui empêche aujourd'hui encore d'ouvrir certains squares pourtant utiles aux enfants pour s'ébattre.

    Sur le projet de fusion d'écoles dans les 4 premiers arrondissements, le candidat estime qu'elle ne va pas dans le bon sens et souhaite sensibiliser le recteur.

    En tant qu'habitant enraciné dans le quartier ayant une vie citoyenne bien remplie, Vincent Roger conclut en insistant sur sa méthode consistant, s'il est élu, à prendre à bras le corps les sujets comme il le fait déjà en tant qu'élu de la région. 

    Sa suppléante, collaboratrice de François Baroin, est Aurore Mouysset-Nozerand, conseillère d’arrondissement à la mairie du XIe. 

     

  •   IMG_0774 La Fontaine de Joyeuse dont la grille est fermée a l'aide d'un morceau de matière plastique noire 41 rue de Turenne (IIIe) (photoVlM) 

     

     

    Dans un article du 1er juillet 2014,  intitulé « La fontaine de Joyeuse s’est tue… », nous nous étonnions du laisser-aller qui entourait cette jolie fontaine qui agrémente la rue de Turenne, non loin de la place des Vosges, au N° 41. 

    Si son aspect s’est amélioré, sa remise en eau effectuée, on constate à nouveau sa lente dégradation puisqu’un simple sac en matière plastique, peu esthétique, sert aujourd’hui de cadenas pour fermer la grille d’accès dont l’état laisse à désirer et la serrure ne fonctionne plus. Le sol est jonché de papiers et d'un reste de buis artificiel. L'eau ne coule plus mais cela est sans doute dû aux travaux en cours sur les canalisations proches. 

    La ville, responsable de son entretien, ne doit pas laisser la situation ainsi et encore moins la laisser empirer, car l’aspect actuel de la fontaine s’ajoutant à d’autres signes que nous dénonçons régulièrement aggrave l’aspect de négligence et de malpropreté de notre quartier, rappelons le, très visité par les touristes. 

    "Vivre le Marais !" a alerté les services compétents

    Dominique Feutry

     

  • électionsÉlections législatives 2017 (Illustration "La Croix")

     

     

    Cette semaine et la semaine prochaine, Dominique Feutry et Gérard Simonet pour "Vivre le Marais !" s'entretiendront avec des candidats aux deux circonscriptions qui recouvrent le Marais IIIe et IVe, sur une série de thèmes qui s'inscrivent dans l'objet de notre association.

    Le compte-rendu de ces entretiens et nos commentaires seront publiés en temps utile.

     

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    Notre+Dame+Jean-Baptiste+Lallemand+vers+1778+mus$C3$A9e+CarnavaletLa Seine au pied de Notre Dame par J-B. Lallemand (Musée Carnavalet)

     

     

    Juin concentre de nombreuses manifestations culturelles.

    Parmi celles-ci, le musée Carnavalet, bien qu’en période de travaux, propose, en lien avec la Crypte archéologique de l’Ile de la Cité et les catacombes qui lui sont rattachées,  plusieurs rencontres intéressantes que nous vous signalons.

    Tout d’abord le Jeudi 1er juin 2017 à 18h00 à la Crypte sous le titre « De la trace du fleuve aux Gens de la Seine : une balade sonore dans le Paris du 18e siècle », Isabelle Backouche,  historienne et directrice d’étude à l’EHESS expliquera durant une heure « à quoi ressemblait la Seine au 18ème siècle ? Avec ses rives de sable, ses ports animés et ses ponts chargés de maisons, elle était au coeur de la vie des Parisiens. On allait y faire ses achats, prendre le bac, entendre les bonimenteurs ; on y lavait le linge, on y nettoyait les tripes, on y travaillait. Et puis on se baignait dans son eau, on la buvait, on s’y noyait pas mal aussi parce qu’à l’époque très peu de gens savaient nager ! »

    A l’occasion des Journées nationales de l’archéologie, cette présentation se prolongera les samedi 17 juin et dimanche 18 juin   à 15h00, toujours dans la crypte, par des animations sur le thème « Voyage dans la Lutèce gallo-romaine » avec la participation de l’association « Gladius Scutumque ». il sera possible dès 16h00 de visiter sur place l’exposition « l’Or du Pouvoir » (voir notre article du 21 octobre 2016). 

    A noter aussi et pour la dernière fois avant sa réouverture en 2020, une présentation de l’histoire du musée Carnavalet afin de comprendre les grands enjeux de sa rénovation. Le rendez- vous est fixé samedi 3 juin à 11h devant le musée au 23 rue de Sévigné  75003. 

    Ces visites et conférences sont gratuites, sans inscription mais dans la limite des places disponibles. 

     

    Dans le cadre des promenades « Paris en Littérature » organisées par le Musée Carnavalet,  il sera possible d’aller à la rencontre de Madame de Sévigné samedi 24 juin à 10h30.  « Une chroniqueuse au temps de Louis XIV.  Dans le quartier du Marais, une promenade pour retrouver la marquise de Sévigné et les faits marquants du Grand Siècle. ». La durée  prévue est de 1h30

    Réservation : Fnac spectacles promenades Carnavalet

     

  • Dpsp 36 archives 29 05 17Equipe de la DPSP devant l'entrée de l'école maternelle "Jacques Cœur". Deux agents, hors champ, assistent en formation. L'agent du fond tient en mains la liste complète des lieux souillés

     

    Six agents de la DPSP (direction de la protection, de la sécurité et de la prévention), la nouvelle unité de lutte contre les incivilités de la mairie de Paris, s'affairaient ce matin du 29 mai vers 9h30 devant le mur pignon du 36 rue des Archives (IVe), un site que les afficheurs sauvages apprécient.

    Pas plus tard qu'hier, nous regrettions l’utilisation de ce mur à des fins parmi d'autres de publicité électorale au profit du parti "En Marche" et de son candidat pour le IVe Pacôme Rupin.

    Nous sommes convaincus qu'il se rachètera. En attendant, son investissement est parti en fumée. A 10h30, toutes les affiches collées sur ce mur avaient disparu et l'équipe s'est déplacée sur un autre site du quartier. A la question : "En Marche" va-t-il payer l'amende ? les agents de la DPSP n'ont pas su répondre.

     

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    Invalides-a-paris-lors-du-pic-de-pollution-en-france-le-1er-decembre-2016-730x485Les Invalides voilés par un pic de pollution

     

     

    Venant du Benelux, accentuée par un fort ensoleillement et une chaleur élevée,  la pollution à l’ozone touche une nouvelle fois l’Ile de France et Paris ! Les mesures habituelles sont recommandées  par la préfecture qui conseille d’emprunter les transports en commun, les bicyclettes et de marcher à pied,  avant de passer au stade supérieur si la situation n’évoluait pas favorablement rapidement, c’est-à-dire la circulation alternée.  

    Comme à chaque fois en pareille circonstance les franciliens semblent résignés comme ces joggeurs  qui continuent à  pratiquer leur sport alors que cela est fortement déconseillé ou ces conducteurs qui ne diminuent pas la vitesse de déplacement de leur véhicule alors que les panneaux de signalisation le leur rappellent à tout  instant !

    Entre comportement citoyen, pas toujours évident à adopter,  et mesures plus drastiques qu’hésite à prendre l’administration,  un certain flou règne finalement et empêche de mettre en œuvre des plans plus stricts et plus efficaces.

    Les intérêts en jeu, nous l’avons déjà souligné, sont, il est vrai conséquents et entremêlés. Ils touchent  de nombreux acteurs et sont économiquement très sensibles. C’est pourquoi au-delà de la fermeture des voies sur berges de la Seine, au-delà du développement des véhicules électriques, au-delà des résolutions de la COP 21 dont on constate les difficultés d’application des accords de Paris… chacun doit à son niveau œuvrer et placer sa pierre, si petite soit-elle, afin d'inverser ce qui est devenu un sujet majeur de santé publique pour notre société.

    Dominique Feutry

     

  •    6a00d8341d8a0f53ef013487f51c59970c-320wiLivraison du Monop' bloquant la circulation de la rue des Haudriettes (IIIe) (photo VlM)  

     

    Solution choquante que celle mise en œuvre par la RATP sur la ligne 29… Constatant qu'un magasin Monop' (groupe Casino) situé rue des Haudriettes (IIIe) est livré chaque matin par des camions qui bloquent la rue (voir notre article du 4 octobre 2010), en dépit de nombreux espaces livraisons, et plutôt que de verbaliser, la régie a tout bonnement choisi la solution de détourner le trajet depuis le 4 avril dernier !!!

    Ainsi au lieu de verbaliser,  on supprime pendant trois quarts d'heure chaque matin la desserte de quatre arrêts. Rappelons que le 29 dessert la Gare Saint-Lazare et tout un quartier de bureaux et de grands magasins : tant pis pour les travailleurs !
       IMG_0720Affichette apposée sur les arrêts de la  ligne 29 (photo VlM) 
     
     
     
    Nous avons un nouvel exemple de privatisation de l'espace public, comme le fait depuis des mois le magasin de la marque "Supreme" qui monopolise régulièrement les rues Barbette, Vieille du Temple et Des Quatre-Fils (IIIe) et empêche les piétons de circuler avec le renfort d'une "service d'ordre" privé tout à fait illégal (voir nos articles des 18 mai, 8 et 10 décembre 2017) !
     
    Dans le  cas de la RATP le fait que de simples intérêts mercantiles privés l'emportent sur le service public est encore bien plus grave et illustre malheureusement combien dans la vie courante l'exemple du pot de terre contre le pot de fer devient peu à peu force de loi.
     
    Nous sommes intervenus auprès de Christophe Najdovski, Maire-Adjoint auprès d'Anne Hidalgo en charge de la voirie et des déplacements, pour qu'il se penche sur cette anomalie qui frappe un service public, en l'espèce un moyen de transport en commun, pour céder aux intérêts d'une activité marchande. Alors même qu'il suffirait que la police ou la DPSP verbalise ceux qui occupent indument les nombreuses places de livraisons qui ont été créées sur la rue.
     
    En réponse nous avons reçu de sa part le message suivant :
     
    "J’ai demandé à la Section Territoriale de Voirie de sanctuariser l’aire de livraisons située au numéro 10 de la rue, et de solliciter la Préfecture de Police pour verbaliser le stationnement illicite sur cette aire.

    Un message sera envoyé au gestionnaire du magasin pour qu’il utilise cette aire située à proximité".

    Il manque apparemment une pièce au puzzle : une réprimande à la RATP qui se permet avec légèreté de dérouter une ligne de bus et supprimer des arrêts pour plaire à un commerce qui ne se donne pas la peine de traiter régulièrement ses problèmes de livraison.
     
    Dominique Feutry 
     
     
  •    AOOAAVue de la Préfecture de police de Paris (photo le Monde) 

     

     

    En application de la loi du 28 février relative au "statut de Paris et à l'aménagement métropolitain", la répartition des compétences entre la Mairie de Paris (DPSP) et la Préfecture de police est désormais arrêtée.

    Le site de la Préfecture de police https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/Demarches/Particulier a d'ores et déjà pris en compte ces évolutions qui, rappelons le, entreront en application le 1er juillet prochain.

    Parmi les modifications, les compétences de la Préfecture en matière de lutte contre les nuisances sonores seront fonction de l'origine de ces nuisances. Une répartition qui n'est pas si évidente et qui ne facilitera pas la vie des Parisiens. Nous l'avions d'ailleurs déjà perçu à la suite de la réception des précisions apportées par Matthieu Clouzeau, directeur de la DPSP,  suite à la parution de notre article du 13 mai dernier,

    La préfecture distingue ainsi les nuisances sonores émanant d'un local professionnel, les bruits de musique provenant d'un établissement recevant du public, les bruits liés au comportement d'une personne, les bruits de chantier, les bruits des livraisons et la tapage sur la voie publique. Pour chacune des causes l'administration  compétente diffère.

    Ainsi la préfecture reste compétente pour traiter des bruits provenant d'un local où sont exercées des activités professionnelles, sportives, culturelles, de loisir, ou bien provenant de commerces ou de bureaux). Après saisie de la préfecture, un inspecteur de salubrité sera chargé de l'enquête et une mise en demeure sera adressée à l'auteur  de la nuisance. En cas de récidive un procès verbal est dressé et envoyé au tribunal de grande instance.

    Pour les bruits de musique des bars, discothèques, restaurants diffusés de façon habituelle, la conciliation (?) est conseillée. Si elle n'aboutit pas, alors la préfecture doit être saisie au moyen d'un formulaire disponible sur le site mentionné ci-dessus. Rien n'est indiqué quant à la suite qui sera alors réservée à l'envoi de ce document?  

    En ce qui concerne les bruits découlant du mauvais comportement d'une personne (bruits domestiques,, chien…), la conciliation est à nouveau conseillée avant la saisie du commissariat qui pourra faire une mise en garde en cas de bruit anormalement élevé. Or nous savons qu'il est de plus en plus difficile de joindre son commissariat d'arrondissement  depuis la réforme récente des appels téléphoniques.

    En cas de bruits de chantiers, faute de concertation positive, en cas de livraison avec force bruit souvent en dehors des horaires stricts définis, le commissariat peut être saisi, voire la préfecture.  

    Enfin le tapage nocturne constaté "à l'oreille" entre 22h00 et 07h00 constitue un abus manifeste qui nécessite de contacter le commissariat central qui dépêche des agents. Ils  peuvent alors adresser une mise en garde ou infliger une contravention, 

    Toutes ces explications sont simplement écrites mais dans les faits il est difficile pour la victime de nuisances sonores de se faire écouter, de savoir où s'adresser et de pouvoir toucher les représentants de l'ordre. Souvent l'impression est que la laisser-faire l’emporte sur la réglementation, les textes existants, et cela est particulièrement mal perçu par les Parisines. Un constat qu'il convient de méditer

    Dominique Feutry 

     

  •   IMG_0729Potiche renversée devant le 15 rue de Grenier Saint-Lazare  (IIIe) (photo VlM)

     

    Chaque fin de soirée prolongée devient source de vandalisme, tags, peinture étalée sur les trottoirs, plantes arrachées dans leurs pots, saletés en tous genres parsèment nos rues (urine, papiers gras, canettes de bière, vomis), bruits et hurlements de fêtards alcoolisés qui peuvent pourrir la nuit de toute une rue …

    Des saccages plus importants sont signalés ici et là, comme une énorme potiche verte disposée par les services de la ville,  renversée dans le nuit du vendredi 16 au samedi 17 mai, devant la sortie de la rue Brantôme, 15 rue de Grenier Saint-Lazare (IIIe) ou un autre pot décorant un restaurant, mis à terre 26 rue Beaubourg dans la nuit du 22 mai (IIIe) (voir photos). Nous ne cessons de citer ces cas de ce qui est devenu, il faut le reconnaitre, le quotidien de la nuit dans bien des secteurs de Paris.

     

    IMG_0736Potiche renversée dans la nuit du 22 mai, 26 rue Beaubourg (IIIe) (photo VlM)

     

    A la mairie de Paris qui a pourtant les moyens d’agir en matière d’autorisations de terrasses, en prenant des arrêtés anti alcool et surtout en prônant moins ce type de fêtes désastreuses, on semble n’en avoir cure malgré les nombreuses mises en garde des associations d’habitants notamment. Tant pis si toute une génération est sacrifiée sur l’autel de la fête du profit ! Quant aux habitants qu’ils se taisent ou déménagent !

    Reçue récemment par des conseillers de la Maire de Paris une délégation de représentants du Réseau "Vivre Paris !" qui comportait un membre de "Vivre le Marais !" a rappelé haut et fort que cette situation n’était plus tenable et que le mécontentement des habitants s’installait durablement, d’autant que les nuisances décrites plus haut gagnaient de plus en plus de quartiers.

    La grogne s’intensifie et pèsera lourdement lors des prochaines élections !

    Dominique Feutry

     

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    20170513_142408Le trottoir entièrement occupé par divers mobiliers 3 rue des Guillemites (IVe). On aperçoit en face l'autre trottoir lui aussi occupé certains jours (photoND)

     

    Les abords de l’intersection des rues Sainte-Croix de la Bretonnerie et des Guillemites (IVe) deviennent de plus en plus difficiles à vivre pour les habitants riverains.

    Du fait de la fréquentation  habituellement  élevée de cette voie très passante, très empruntée par les touristes  et de l’afflux de spectateurs à certaines heures de la journée au théâtre « Le Point Virgule », l’espace public ne souffre pas d’être encombré par une privatisation rampante. C’est malheureusement ce qui se produit et qui occasionne les désagréments que dénoncent les riverains. Difficulté d’emprunter les trottoirs occupés, bruit et « enlaidissement de l’espace » sont les récriminations les plus citées.  

    IMG_0710 Effigie et affichage imposantes du Point Virgule attachées à de potelets sur le trottoir opposé à celui du théâtre (photo VlM)  

     

    C’est ainsi que la terrasse du magasin mi brocante, mi salon de thé, 3 rue des Guillemites, installée depuis l’an passé, qui occupe tout le trottoir  (une autorisation avec l'affichette officielle est placée sur la vitrine) se trouve de temps à autre étendue au trottoir d'en face gênant les piétons lorsque des véhicules s'engagent dans la rue. Est-ce normal ?

    Autre exemple de l’occupation de l’espace public, le théâtre « Le Point Virgule » qui semble disposer pour ses manifestations (voir notre article du 11 janvier 2017) du trottoir qui fait face à son établissement. Il est en effet  utilisé comme une extension pour y installer effigie d’artiste grandeur nature et affiches attachés au mobilier urbain.

    20170511_221806Attroupements bruyants le soir devant le théâtre Le Point Virgule (photo ND)

     

    Nous sont  signalés aussi des attroupements  bruyants tard le soir devant certaisn débits de boissons

    Si chaque commerce privatisait ainsi l’espace public pour disposer du mobilier et des supports publicitaires alors que la Mairie réfléchit à la réduction du mobilier urbain, les piétons ne pourraient plus circuler…

    "Vivre le Marais !" a informé la Direction de l’Urbanisme et la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de  la Protection (DPSP) de ces situations.

    Dominique Feutry