Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • IMG_0609Un pied d'arbre planté et fleuri rue de Bretagne (IIIe)  au niveau du N° 25 (photo VlM)

     

    Plus de verdure, plus de fleurissement, tel est le leimotiv des parisiens qui trouvent que la capitale est en insuffisance en ce domaine, même si des efforts certains sont faits ici et là par les uns et les autres,  y compris le service compétent de la mairie,  la Direction des Espaces Verts et de l’Environnement (DEVE).

    Paris doit perdre son caractère encore trop minéral d'ailleurs souvent souligné.

    Au détour d’une promenade, nous avons découvert trois arbres à la hauteur du 25 rue de Bretagne (IIIe),  non loin du Marché des Enfants Rouges, qui  bénéficiaient d’un traitement particulier. En effet des jardinières de forme carrée,  en bois brut,  aux angles nimbés de bleu entourent les arbres. Elles sont remplies de terre, des fleurs et des plantes de toutes sortes y ont été plantées.

    Sans doute s’agit–il d’une expérience privée ou municipale en cours qui, si elle est appréciée des habitants et ne fait pas l’objet de dégradations gratuites, pourra être étendue à d’autres arbres et d’autres rues.

    Nous saluons cette initiative certes encore embryonnaire qui embellit et égaie notre quartier.

     

  • St gervais st protais façade 27 02 12L'église St Gervais St Protais qui veille sur l'Hôtel de Ville de Paris juste en face (Photo VlM)

     

     

    De l'avis de nombre de participants au dernier conseil de quartier Saint – Gervais qui s'est tenu la semaine passée, les sujets traités sont éloignés des préoccupations des habitants. C'est ainsi qu'une bonne partie  de la réunion  a été consacrée à deux associations, certes dignes d'intérêt, mais qui ne relèvent pas directement des points sensibles du quartier comme la propreté et les nuisances de toutes sortes dont notre blog se fait fréquemment l’écho ….

     La 1ère association présentée par une représentante du marketing caritatif est l’association  « Entourage » dont l'objet est de créer du lien avec les SDF – dans un contexte d'indifférence et de violence- par le biais d'une application relayant leurs besoins vers les réseaux sociaux afin d'y trouver rapidement des réponses vêtements, petit matériel…). Elle est subventionnée par l'Élysée, la fondation Bettencourt,  Monoprix, le Crédit Agricole… L'objectif à plus long terme étant de traiter toutes les formes d'isolement. Il semble malgré l’importance son engagement et la connaissance acquise sur les problématiques traitées que l’association ne dispose pas de statistiques qui pourraient être remontées auprès des pouvoirs publics en charge de ces questions ?

    La seconde association présentée au conseil de quartier s’appelle "Le Carillon". Elle a pour objet de trouver des commerces qui acceptent d'accueillir des "personnes de la rue" (accès aux toilettes, don d'une boisson ou autre…), commerces signalés par un logo spécifique.

    Le 3me point à l’ordre du jour concernait l'organisation du prochain "repas des migrants"

    Ont été évoqués ensuite les nouveaux sens de circulation des rue des Rosiers et des Hospitalières St-Gervais (autour de l'Espace des Blancs-Manteaux). Ces modifications ne résolvent pas semble-t-il la question de la sécurité de l'accès à l'école des Hospitalières et des livraisons dans le secteur.

     

  • Beaubourg lgbtCentre LGBT, 63 rue Beaubourg (IIIe). Il abrite de nombreuses associations qui se revendiquent de cette appartenance communautaire (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !" a été sollicitée récemment par la mairie de Paris pour une rencontre avec la personne chargée par la Maire Anne Hidalgo d’une mission sur le tourisme et la nuit gay, plus particulièrement axée sur l’accroissement de l’attractivité du Paris nocturne  pour  la communauté LGBT (lesbiennes, gay, bi, trans), l’idée étant nous a t-il été précisé « ... de s’ouvrir à la diversité, aux étrangers car Paris a perdu son attractivité, notamment le Marais de moins en moins typé gay qui attire désormais les commerces de luxe et n’est plus ce lieu emblématique pour ces communautés à la faveur d’autres capitales qui ont su capter cette clientèle comme Barcelone, Londres, Berlin … » 

    Il a été souligné par ailleurs que les exploitants auditionnés, essentiellement des débits de boissons, eux aussi souffraient de la perte d’attractivité de Paris sur ce plan.

    Nous avons insisté en rappelant que, si nous n'étions pas contre la fête si elle était régulée, elle ne devait pas se faire au détriment des habitants, citant des exemples connus dans certains lieux où alcoolisation, tapage nocturne, saleté, urine, vomi, bouteilles canettes et autres gobelets jetés à terre… règnent en maître, et pourrissent la vie des riverains, au point de les dissuader de rester comme on le constate dans le IVe.

    Nous avons rappelé que notre association d'habitants comme celles qui sont réunies au sein du réseau "Vivre Paris !" lui même membre du réseau européen "Vivre la Ville !" ne réunissait pas, comme cela est souvent caricaturé, des ronchons, des nantis, ni de vieux enquiquineurs mais que la municipalité ne jouait pas le jeu en faisant semblant de consulter les riverains dont elle n'avait finalement cure. La fête est en réalité déjà promue, financée (les subventions Pierrots de la nuit et autres instances professionnelles…) et boostée sans cesse par la mairie. Ce qui rend d'autant plus étonnant le constat brossé au début de l'entretien de perte de compétitivité de Paris en ce domaine.

    Plusieurs idées ont été développées par le chargé de la rédaction du rapport, à savoir l'organisation d'une grande fête sur le parvis de l'Hôtel de Ville lors de la journée des fiertés gay et LGBT (la "gay pride") avec installation de stands pour les associations… Il souhaiterait aussi signaler, comme cela se ferait dans certaines villes étrangères à l'aide de pancartes ou autres moyens, les entrées du Marais en rappelant aux visiteurs qu’ils pénètrent dans le secteur gay historique de Paris !!! Un "balisage gay" du Marais en quelque sorte.

    Michel le comte 15 l'enchanteur drapeau 24 04 17Drapeau arc-en-ciel sur la devanture d'un bar de nuit "L'Enchanteur", 15 rue Michel le Comte (IIIe). Que dit la jurisprudence : elle rappelle le droit d'expression de chacun mais reconnait que le pavoisement peut constituer une gêne pour les autres habitants de l'immeuble. A ce titre, un syndic peut intervenir pour demander le retrait d'un drapeau ou la réduction de sa taille.

     

    Nous nous sommes toujours élevés contre l'attribution d'étiquettes communautaristes au Marais. A nos yeux, le Marais n'est pas un nid de bobos, il n'est pas davantage un quartier gay, juif ou chinois. Ceux qui ne portent pas leur appartenance comme un colifichet sont tout autant chez eux. Le Marais rassemble un grande diversité d'habitants, des gens qui ont du plaisir à être ensemble et à côtoyer des personnes qui ne sont pas nécessairement leurs clones. Le Marais n'appartient à personne car il est à tout le monde !

    "Vivre le Marais!" a reconnu que l'évolution du quartier était en marche : arrivée de commerces de luxe, changement de profil des magasins de bouche, et une gentrification globale qui accompagne l’augmentation sensible du prix des fonds de commerce et de l'habitat, tempérée par la politique volontariste de la municipalité de développer le parc de logements locatifs aidés et la préemption de murs et fonds de commerces par la SEMAEST… Il reste que le nombre de zéros inscrits sur les chèques proposés pour la reprise des baux commerciaux peut faire tourner la tête… 

    En résumé la fête ne serait pas à la hauteur des attentes ! et il faut tout faire pour l'amplifier encore ? Tout un programme qui va à l'encontre des attentes des habitants des centres historiques dont la souffrance est totalement négligée voire brocardée. Loin d'évoquer des images d’Épinal qui vantaient les aspects festifs de Berlin, Londres ou Barcelone, il faut se référer aujourd'hui aux messages de détresse que lancent les villes de Venise et, justement, de Barcelone, contre un tourisme de masse qui se révèle  destructeur.

    Dominique Feutry

     

    Pour rejoindre l'association et apporter votre soutien, cliquez ICI !

     

     

  • Quatre-fils grue géante 24 04 17Mise en station à hauteur du 20 rue des Quatre-Fils (IIIe), cette grue-élévatrice a déplacé sa charge du chantier Archives vers la chaussée de la rue des Quatre-Fils momentanément condamnée (Photo VlM)

     

     

    L'évènement préfigure la livraison par Bouygues au propriétaire des bâtiments l'investisseur américain Blakstone du chantier de travaux qui s'étend de la rue des Archives à la rue Charlot. Des travaux de réhabilitation et de transformation qui durent depuis des années. La partie du chantier qui borde la rue Charlot est terminée et les occupants vont bientôt s'installer. Rappelons qu'il y a parmi eux une crèche dont l'accès se fera par la ruelle Sourdis.

    La présence de cette grue monumentale s'explique par la nécessité d'évacuer les abris de chantier qui ont été installés au cœur des travaux. Des "bungalows" métalliques, genre "Algéco", qui pèsent plusieurs tonnes. Il fallait pour déplacer une telle charge sur plusieurs dizaines de mètres de distance en sautant par dessus les bâtiments du musée de la Chasse et de la Nature, un engin aux caractéristiques exceptionnelles. Qu'on en juge : une flèche télescopique de 60 mètres de long capable de soulever 350 tonnes !

    La rue des Quatre-Fils est momentanément condamnée. C'est le prix à payer pour que la rue des Archives retrouve son état normal avec un lustre qu'elle avait perdu durant les années de vicissitude qu'elle a vécues.

    Le propriétaire Blakstone refuse pour le moment de communiquer l'identité des futurs occupants (*). On comprend que, si certains ont d'ores et déjà opté pour ce site, on est encore loin d'avoir finalisé les contrats de location pour une part importante des 24.000 m² disponibles.

     

    (*) Un de nos lecteurs s'exprime à ce sujet dans la rubrique "commentaires" pour dire que parmi eux figurent "Le Festival de Cannes" qui occupera les 2 derniers niveaux du bâtiment Charlot et "WeWork" qui développera sur les 3 premiers étages du bâtiment Archives son concept d'espaces de co-working  

     

  •  A112La place des Vosges, lieu emblématique du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais 

     

    Un nouveau décret en date du 29 mars 2017 en application de la loi du 7 juillet 2016 relative au patrimoine mondial, aux monuments historiques et aux sites patrimoniaux remarquables (dite loi LCAP) vient d'être récemment publié. Il définit les modalités d'application de la loi. Il détermine la procédure de classement au titre des sites patrimoniaux remarquables, ainsi que le régime de travaux applicable aux immeubles situés dans leur périmètre. Cette loi rappelons le contient plusieurs dispositions qui impactent les règles d'urbanisme.

    Nous avons repris des passages de plusieurs commentaires relatifs aux dispositions de ce nouveau texte car il traite notamment des plans de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), plans auxquels est soumis le Marais. 

    Le décret précise les outils mis en œuvre par l’État et les collectivités territoriales en vue d’assurer la préservation des biens reconnus en tant que biens du patrimoine mondial. Il présente les nouvelles dispositions relatives aux sites patrimoniaux remarquables et précise également les différentes gouvernances publiques et territoriales ainsi que leurs rôles dans la procédure de classement des sites patrimoniaux remarquables.

    Le décret précise aussi la procédure d’élaboration et le contenu du plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine élaboré par les élus. Ce document, soumis à l’accord du préfet, est annexé au PLU. Le décret définit les modalités d’élaboration par les élus et le contenu du plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV). 
    Cette procédure est conduite par le préfet et par le maire ou le président de l’Établissement Public de Coopération Intercommunal (EPCI) compétent en matière d’urbanisme. Le président de l’EPCI soumet le projet de PSMV pour avis à la commission locale du site patrimonial remarquable. Au vu de son avis et, le cas échéant, de la commune concernée, il délibère sur le projet.

    Lorsqu’une commune a demandé que tout ou partie de son territoire soit couvert par un PSMV (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur) et que l’EPCI a refusé, « le préfet peut demander à ce dernier d’engager la procédure ».

    Cette mesure est la traduction d’une disposition que nous avions signalée (voir notre article du 28 octobre 2016) et qui a été introduite par le Sénat lors du débat parlementaire permettant d’associer plus étroitement les communes concernées par un site patrimonial remarquable à l’élaboration des documents de protection, lorsque cette compétence relève de l’échelon intercommunal.

    Le PSMV est transmis par le préfet au ministre de la Culture et soumis pour avis à la commission nationale du patrimoine et de l’architecture. Il est approuvé par arrêté préfectoral et publié par décret en Conseil d’État. Concernant le régime des travaux, le décret prévoit que « les immeubles situés dans le périmètre d'un site patrimonial remarquable ou concernés par une opération de restauration immobilière peuvent être visités par des hommes de l'art spécialement habilités à cet effet par arrêté du maire sur proposition du préfet. »

    Le décret définit enfin la procédure de création d'un périmètre délimité des abords de monuments historiques et le régime de travaux applicable aux immeubles situés dans ce périmètre. Il s'applique aussi aux demandes d'autorisations d'urbanisme et aux déclarations préalables déposées à compter du lendemain de sa publication.

     

  • 98749210Le Passage des Arbalétriers (IIIe)

      

    De plus en plus désespéré  et dépité par l’état du Passage des Arbalétriers (voir nos articles des 21 et 30 mars 2017 ) le collectif « Pour la Sauvegarde du Passage des Arbalétriers » a rendu publique une missive adressée au tagueur Franck Duval qui s’est introduit récemment dans le passage, qui rappelons-le est privé, pour y apposer une de ses créations dont le passage n’avait franchement pas besoin vu son état actuel !

    Voici le texte du courrier reproduit in extenso :

    « Cher Monsieur Duval,

    Vous êtes un artiste autoproclamé de l'Art Urbain, vous avez un certain succès si j'en crois votre panégyrique sur Wikipédia. Votre travail a eu les honneurs du Bon marché (à la cafétéria) et de nombreuses galeries; Et vos œuvres se vendent bien si j'en crois un site de vente aux enchères sur internet. Apparemment le commerce marche bien pour vous. A 52 ans, vous semblez en pleine forme artistique…

    Le week-end dernier vous êtes entré en catimini à 5 heures du matin dans le Passage des Arbalétriers qui est une petite voie privée déjà bien vandalisée. Le Bruit du portail dont vous avez forcé l'entrée a réveillé tous les malheureux voisins qui espéraient profiter d'une bonne nuit réparatrice après une semaine de travail. Vous vous êtes caché sous l'encorbellement pour échapper au regard de ces habitants évidemment furieux d’être réveillés brutalement à l’aube d'un dimanche, puis vous avez collé tranquillement une de vos "œuvres" sur la façade de leur domicile avant de fuir comme un voleur, avec votre acolyte, par le même portail grinçant…

    Depuis votre grande affiche criarde, collée avec une colle " en béton " sur la fragile pierre de taille de Paris, trône vulgairement dans ce petit Passage du Marais, vestige du haut moyen âge, déjà totalement polluée par l'acrylique et la colle "d'artistes" dans votre genre.

     

    18010889_622303287974467_2006840673327439738_nL'affiche laissée dans le Passage des Arbalétriers – Mars 2017

     

    Permettez-moi d'abord de vous dire, monsieur Franck Duval aka FKDL, que sur le plan purement artistique, votre graphisme est d'une extrême pauvreté, que vos couleurs criardes sont une douleur pour les yeux sous le délicat ciel de Paris et que la signification de votre œuvre est parfaitement insipide. Je vous confirme que vous avez raison lorsque vous déclarez : "Je n’ai pas de message particulier à délivrer’’.

    Vous avez pénétré, sans sollicitation, dans un espace privé. Vous y avez laissé des traces sans aucun intérêt artistique qui ne font que dénaturer et polluer davantage une célèbre ruelle historique que les parisiens viennent admirer pour ses encorbellement, ses belles perspectives et son témoignage d'un passé romanesque qui les fait rêver.

    Vous prétendez, je vous cite "vouloir seulement égayer la ville et la vie, avec juste une pointe de dérision et de couleurs pour tous, et particulièrement pour ceux qui ne voient plus rien, en marchant dans la rue »"

    Là, je vous affirme que c'est complètement raté pour ce qui nous concerne; Et soyons francs, le Marais est un quartier magnifique qui n'a pas besoin de vous pour l'égayer. En collant vos affiches dans un haut lieu historique fréquenté par des millions de touristes, vous vous offrez juste une publicité gratuite de la même nature que les vendeurs de tapis d'Orient dont nous détachons chaque week-end les publicités accrochées sauvagement sur le mobilier urbain que vos semblables, contribuables, tentent de préserver.

    Le Street-Art a une signification politique "dans les citées exilées au large du business" où il est né. Pourquoi n'utilisez-vous pas votre passion du street-Art dans les banlieues désespérément hideuses où la cité se meurt de la pauvreté, du chômage et de la pollution. Là, vous auriez de quoi égayer et réconforter – "sans pointe de dérision " de préférence – (Ah oui, n'est pas Basquiat qui veut.)

    Trêve d'hypocrisie, dans le Marais, en parasitant et détruisant les sites historiques de Paris, votre soi-disant Art-Urbain n'est rien d’autre qu'une "cultural appropriation" à pure visée commerciale.

    S'il vous plaît, monsieur Duval, ne revenez plus chez nous, vous n'y êtes pas souhaité et nous n'achèterons rien.

    Pour la Sauvegarde du Passage des Arbalétriers »

     

  • FermeUn potager de 1500 m2 sur le toit du BHV (photo DB/EM)

     

    Comme l’a fait 3 ans déjà sa maison mère, les Galeries Lafayette, le BHV Marais vient de finir l’installation de ce que d’aucuns appellent une ferme ou un potager vertical sur le toit de son magasin soit 1 500 m2 plantés en partenariat avec l'entreprise « Sous les fraises » (voir notre article du 22 mars 2017). La liste des végétaux utilisés est impressionnante puisque 20.000 plants ont été sélectionnés allant des fraises, aromates, framboises et tomates en passant par les fleurs comestibles et le houblon !

    Voilà une utilisation de terrasse sur les toits bien plus écologique et bien différente des projets voulant les transformer ici et là, et dans le Marais en particulier, en lieux de fêtes nocturnes. Il est prévu des visites pour les écoliers et le public.

    Comme pour les installations réalisées sur le toit de l’Hôtel de Ville (voir notre article du 19 octobre 2016) l’arrosage se fera à 50% par les eaux de pluie. Le compost proviendra de biodéchets. La production sera vendue. Il est même question de produire de la bière, sans oublier le miel provenant d’un rucher de 10 ruches.

    Ce projet s’inscrit indéniablement pour le BHV/Marais dans un engagement en faveur du climat et de la biodiversité.

    Engagement qui fera certainement des émules.

    Dominique Feutry

     

  • Ecran4 7Évacuation des archives du Nord en 1939 (photo AN)

     

    A partir du 17 mai et jusqu'à l'automne, les Archives Nationales consacrent  une grande exposition intitulée " Souvenirs récents ou lointains, sources d'information, précieuses reliques" dont l'objectif est de monter que "les archives sont la mémoire des États et des personnes."

    La présentation de l'exposition précise "Butin convoité, symbole honni, information stratégique, les archives en temps de conflit dépendent de l'action de sentinelles qui veillent à leur sauvegarde."

     

    Affiche expo chaosL'affiche de l'exposition

     

    L'intérêt est aussi de mettre en exergue le fait que "si le sort des monuments, œuvres d'art et manuscrits précieux en cas de guerre est l'objet d'une abondante littérature, d'expositions et de films, celui des archives reste relativement peu connu." L'institution souligne le défi que constitue  la conservation des archives en temps de conflit.

    Aussi "cette exposition présente les aventures de ces archives, au dénouement heureux ou tragique. Destructions, préservations, confiscations, reconstitutions de fonds d'archives forment le destin de ces documents plongés dans les tumultes de 1789 à 1945."

    Indéniablement cette exposition, qui fait l'objet de l'édition d'un catalogue très complet, sera l'un des événements du Marais en mai 2017.

     

    En semaine (sauf mardi) : 10h00-17h30
    Le samedi et dimanche: 14h00-17h30

    60, rue des Francs Bourgeois (IIIe)

     

  •  
     
    IMG_3156Vente sauvage de produits de la marque "Supreme" 97 rue du Temple (IIIe) 
     
     
     
     
    Les articles vendus par "Supreme",  le magasin de la rue Barbette (IIIe) qui occasionne des queues invraisemblables sur les trottoirs avec force vigiles qui règlent de fait nos déplacements jusque dans la rue des Quatre Fils IIIe (voir nos articles des 8 & 17 décembre 2016) connaissent un succès qui n'est pas sans conséquence.
     
    En effet des riverains de la rue Vieille du Temple toute proche de ce magasin ont observé un trafic de vente à la sauvette de produits de cette marque. La photographie que nous publions montre que cette vente se déroule sur le trottoir où sont stationnés des véhicules dans lesquels se trouvent  les produits et un vendeur auquel s'adressent les acheteurs occasionnels
     
    Une forme de deal qui peut aussi se dérouler square Leonor Fini, le petit jardin public qui se trouve derrière le musée Picasso.
     
    Ceci est un mauvais signe pour le quartier car ces petits trafics qui ont lieu au vu et au su de tout le monde pourraient déboucher  si aucune action n'était entreprise, sur des trafics plus importants faisant de cette section de la rue Vielle du Temple une zone de non droit…
     
    La police a été alertée.
     
  •  CAM04136 La nouvelle enseigne d'escape games, 32 rue des Gravilliers (IIIe) (photo VlM)

     

     

    Nous parlions dans un article du 14 novembre 2016 de la multiplication des implantations d’espaces de co working auquel n’échappe pas le Marais. Nous n’avons en revanche jamais abordé  les installations de jeux dits « Escape games »,  c’est-à-dire des jeux d’évasion. Ils consistent pour les joueurs qui interviennent le plus souvent en équipe à être enfermés dans une pièce et à devoir résoudre en 60 minutes maximum, une série d’énigmes plus ou moins difficiles, afin de retrouver la liberté.  

    Né en Asie des jeux électroniques transposés dans le réel, ce passe-temps est très prisé des jeunes mais aussi des entreprises qui ont ainsi à leur disposition un moyen ludique pour favoriser la cohésion d’équipes (team building). 

    La France s’est très vite engouffrée dans cette activité qu’elle a haussée vers des prestations plus haut de gamme, souvent en utilisant des thèmes (cinéma, histoire …).

    Le Marais compte plusieurs adresses appréciées des joueurs. La plus ancienne est « Hinthunt Live Espace Game » (62 rue Beaubourg – IIIe) qui est une franchise très connue. Les autres sont « Hinthunt-Submarine »,  68 rue des Archives (IIIe) et « Escape Game Paris Prizoners », 15 rue Quincampoix (IVe).  Très récemment c’est  rue des Gravilliers (IIIe) où les commerces changent rapidement ces derniers  temps que vient d’ouvrir au n° 32, en remplacement d’un ancien grossiste, une nouvelle enseigne, « Escape Game Cub » dont la publicité indique qu’il s’agit du plan grand « escape game » de France !

    Notons au passage qu'il s'agit de jeux d'intérieur qui peuvent se pratiquer à toute heure, sans risque de perturber tout un quartier ou une rue sous prétexte de fête.  

    Alors avis aux amateurs d’énigmes qui ne sont pas claustrophobes.

    Dominique Feutry