Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • Enfants rouges
     Le Marché des Enfants Rouges (IIIe) (photo VlM)

     

    Le 21 février s'est réuni le conseil de quartier des Enfants-Rouges le 21 février, 21 personnes y assistent dont 6 représentants de la mairie. De l'avis des participants il a été de bonne tenue

    Le premier point concerne l’association Les Cinéphiles du Marais. Ce collectif spontané (1000 signataires) tente de reconstituer le lieu de rencontres et d échanges que fut le vidéoclub de la rue de Poitou, disparu en septembre 2016 pour cause de hausse du loyer. L’association dispose de ce fonds important de DVD, dont le catalogue est disponible sur videoclubdumarais.com

    La location d’un petit local 120 rue de Turenne est en discussion avec la mairie. L’aide de deux jeunes cinéphiles, est recherchée par l’association, dont l’actualité est à suivre sur Facebook ou lescinephilesdumarais@gmail.com.

    Le deuxième point dresse le bilan du vide-grenier le 8 janvier au Carreau du Temple, financé par le CQ E-R et au bénéfice du Secours Populaire. Ce fut un succès, les visiteurs faisant la queue pour entrer. La plupart des participants au Conseil se sont rendus à la manifestation et sont ravis de son ambiance chaleureuse. Le Secours Populaire a reçu 4.000 €, soit 10.000 repas ou 600 kits d’hygiène. Le Carreau propose d’accueillir de nouveau en 2018 l’événement, dont l’organisation pourra cette fois relever des quatre Conseils de Quartier de l’arrondissement. 

    Le dernier point évoque le Budget Participatif ; le conseil de quartier s’en est désintéressé et n’a remis aucun projet. En revanche, d’autres propositions sont arrivées, notamment à propos du boulevard du Temple, dont l’éclairage et la planéité des trottoirs seraient problématiques. 

    St merri piscine écoleÉcole-piscine St Merri (IVe) (photo VlM)

     

    Pour le conseil de quartier Saint-Merri qui s'est tenu le 20 février le principal sujet a porté sur sur les rats toujours les rats et une dératisation qui va se prolonger encore un mois durant!

    Il a été précisé que le regroupement des quatre arrondissements du centre de Paris dont le texte de loi a été voté s'étendra jusqu’en 2020. Il a été réaffirmé par les représentants de la municipalité que le plus important était les économies attendues…aucune destination des locaux libérés n'a encore été prévue .

    Il semble acquis désormais que les statues des deux architectes de Beaubourg seront placées sur la place Edmond Michelet à l'automne. 
      
    Quant à la Place Teilhard de Chardin devant l'Arsenal elle devrait être transformée en véritable jardin public, pour l'instant ne s'y trouvent que des plantes en pots !

     

    Pour rejoindre l'association et apporter votre soutien, cliquez ICI !

     

     

  •  CAM03936La laverie automatique (ex boulangerie) en cours d'installation 29 rue de Gravilliers (IIIe) (photo FF)  

     

    Depuis plusieurs semaines des personnes s’affairent au 29 de la rue des Gravilliers (IIIe)  qui pendant des décennies abritait une boulangerie appréciée.

    Depuis le départ en retraite en 2013 des boulangers  qui avaient fait sa renommée, le commerce a progressivement périclité jusqu'à être fermé (voir nos articles des 4  mai 2013, 25 janvier et 19 mars 2016). Au fil des mois après cette  fermeture le matériel a été discrètement enlevé puis une pancarte "à louer" a été posée et ensuite des  aménagements ont été entrepris pour faciliter la location jusqu’à il y a peu où une laverie automatique non encore ouverte est en cours d’installation.

    « Dommage pour le  quartier,  dommage pour les habitués,  dommage pour les odeurs agréables qui s’échappaient du fournil et embaumaient la rue » écrivions-nous dans une de nos articles.

    Une laverie automatique n’est pas une boutique de mode, elle présente un côté pratique pour ceux qui, nombreux, utilisent ce type de service. Il est vrai qu’il y a peu de laveries dans ce secteur du Marais et mieux faut-il encore un local commercial utilisé qu’un local commercial vide, même si la vitrine en l’occurrence est par trop banale et peu dans l'esprit du Marais.

    Dominique Feutry

     

  • BudapestBuda, la partie ancienne de Budapest, et son château qui dominent le Danube

     

    Une information de la chaine de télévision LCI nous apprend ce 17 février que la ville de Budapest parle d'un possible retrait de sa candidature à l'organisation des Jeux Olympiques de 2024. Le seul fait d'hésiter, du reste, aura probablement pour effet aux yeux du CIO (comité international olympique) de les mettre "hors jeux".

    Des SIX candidats au départ, il n'en resterait alors plus que DEUX : Los Angeles et … Paris. Paris qui continue à grands frais sa danse du ventre devant le CIO  pour être l'attributaire de jeux dont une majorité de parisiens ne veut pas (même si les plus anciens sont conscients que pour eux 2024 c'est déjà "en dehors de l'épure") car ils savent trop comment se finit l'aventure : un trou financier à charge du contribuable parisien, des infrastructures sportives inutiles laissées à l'abandon comme à Athènes, Barcelone ou Rio, et une grande gêne logistique, environnementale et sécuritaire pendant la préparation et le déroulement des jeux.

    Anne Hidalgo dont on a découvert l'appétit de gloire cherchera-t-elle à parodier le grand Victor Hugo qui déclarait dans "Ultima Verba" "Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !" ?

    GS

     

     

  • Montmorency inv sens 17 02 17Rue de Montmorency, tronçon Saint-Martin à Beaubourg (IIIe) : une rue étroite et dangereuse pour les piétons qui n’ont d’autre choix que de marcher sur la chaussée, notamment à l’heure de sortie de l’école élémentaire toute proche (Photo VlM/GP)

     

    La décision était souhaitée par les riverains et attendue. Elle vient d'être annoncée : le sens de circulation des véhicules rue de Montmorency, entre les rues Saint-Martin et Beaubourg est inversé à partir du  20 février 2017. Concrètement ceci veut dire qu'on pourra emprunter ce tronçon de cette rue à partir de la rue Beaubourg pour aller vers la rue Saint-Martin.

    Depuis quelques mois, un site Internet suggérait aux automobilistes malins, pour gagner du temps, d'emprunter cette voie étroite pour rejoindre la rue Beaubourg en évitant le carrefour Saint-Martin/Turbigo, souvent bouché. Résultat, chaque jour des centaines de voitures s'y bousculent. Les trottoirs sont particulièrement étroits. Il est impossible pour une personne à mobilité réduite ou avec poussette de circuler sur les trottoirs.

    En fin d’après-midi ces trottoirs sont occupés par les poubelles qui obligent les piétons à marcher sur le chaussée. Il se trouve que ce parcours est empruntée par un grand nombre d’enfants à l’heure de la sortie de l’école Saint-Martin. Malgré la présence de dos d'ânes les véhicules, notamment les motos, y roulent très vite. L’inversion du sens de circulation, plébiscitée par les habitants du secteur, devrait grandement pacifier la rue.

     

  • NetCarrefour Beaubourg/Rambuteau le samedi 11 février envahi par une forêt d'affiches "Netflix"

     

    Nous avons assisté ce matin-là à une altercation entre un groupe de trois passants, vraisemblablement des habitants du quartier si on en juge par leurs motivations, et ceux qui ayant installé ces affiches de publicité pour "Netflix" se préparaient à les photographier pour justifier de l'exécution de leur mission auprès de leur commanditaire.

    Au nom du "règlement de publicité de la Ville de Paris" qui interdit le recours aux éléments du paysage urbain que sont les poteaux et potelets pour y agrafer des affiches, les riverains les ont enlevées et déposées à l'écart, en dépit des protestations de celui qui les avait installées, en reconnaissant cependant qu'il n’avait pas le droit de le faire… 

    Peu de temps après, les affiches étaient revenues car le préposé avait fait le guet et ne s'était pas tenu pour dit. Un message en milieu d'après-midi d'un habitant du Quartier de l'Horloge nous apprenait que, passant au carrefour, il avait été choqué de voir cette forêt d'affiches et avait décidé de les retirer toutes. Peine perdue, vers 18h00 elles étaient revenues.

    Affiches tapis persans 15 01 17Affiche "tapis persans" de la vague de janvier

     

    D'autres messages nous apprenaient par ailleurs que les marchands de "tapis persans" avaient fait fort en placardant des panneaux en quantité rue de Bretagne et à la Bastille. Nous avons pris alors la décision de solliciter l'aide de la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection), cette unité nouvelle mise en place par la Mairie de Paris pour lutter contre les incivilités en tout genre.

    Nous venons d'être informés, par la cheffe de la circonscription des arrondissements du centre, du résultat de son intervention qui s'est déroulée tout le week-end. Elle nous apprend que : "à la suite des signalements reçus samedi 11, les équipes de lutte contre les incivilités ont commencé leurs actions le jour même et les ont poursuivies dimanche 12 février.

    Samedi, deux colleurs d’affiches ont été pris sur le fait et verbalisés.

    Toutes les affiches de vente de tapis rue Chapon sur le secteur Bastille – Marais – République ont été retirées (70 affiches). Concernant les affiches Netflix, 122 affiches ont été retirées samedi place de la Bastille. Dimanche matin, il n’y en avait plus lors de notre passage à Rambuteau – Beaubourg".

    Il nous est précisé que, "l’effet dissuasif repose sur la facturation aux annonceurs des frais engagés par la Mairie de Paris (*), qui est plus efficace que la verbalisation des afficheurs lorsqu’ils sont pris sur le fait".

    La DPSP, toutefois, nous met en garde en passant contre la tentation des riverains d'enlever les affiches eux-mêmes, au nom du principe de droit qu'on ne doit pas se faire justice soi-même et en dépit de l'émotion légitime qu'on éprouve, sachant que les afficheurs peuvent être agressifs. Elle souligne que le retrait d'affiches a pour effet de réduire le montant financier du remboursement des frais réclamés au contrevenant….

     

    (*) C'est ce qu'on qualifie de "recouvrement d'office" qui conduit à faire payer à l'annonceur le coût de l'enlèvement de la totalité des affiches concernées, coût qui se chiffre rapidement à plusieurs dizaines de milliers d'€

     

  • Rue Ste Apolline Paola tresses et salon DiosseRue Ste Apolline (IIIe)

     

    On se rappelle notre article du 23 septembre qui commentait les échanges entre d’une part le Maire du IIIe arrondissement entouré de deux adjoints, et les riverains des rues Blondel, Sainte-Apolline et de l’impasse de la Planchette (IIIe), de plus en plus exaspérés qui demandent que des mesures soient prises afin de faire  « face à la montée grandissante de l'insécurité, de la mono activité, des trafics, de l'insalubrité, de l'alcoolisation, des nuisances sonores de jour comme de nuit et des incivilités quotidiennes… »

    Ces habitants sont aujourd'hui regroupés au sein de l’ARQAM, « l'Association pour la Renaissance du quartier Arts et Métiers », qui fait désormais partie de la galaxie "Vivre le Marais !" à l'issue de son adhésion collective.

    Les élus avaient annoncé qu’ils mettraient en œuvre des actions visant  à juguler les difficultés rencontrées dans ce quartier en lien avec  les services compétents, le police et les services de la propreté notamment. Il a même été question de l’installation d’une caméra de surveillance.  Le but étant d’empêcher les trafics, le travail illégal … Il a même été envisagé de réactiver la SEMAEST, une société d’économie mixte de la Ville de Paris qui a vocation à cela, afin qu’elle réintroduise d’autres activités lors de la cession de fonds de commerce.  

    En conclusion, notre article se terminait ainsi « Rendez-vous a été pris pour un nouveau point de situation dans deux mois, le Maire souhaitant par ailleurs avoir connaissance de tous les incidents et actions touchant ce quartier ».

    Qu’est-il advenu depuis ?

    Nous avons appris qu’une demande d’installation de portails métalliques devant le parking privé du n°1 impasse de la Planchette, là où s’installent la nuit différents consommateurs et dealers bruyants,  avait reçu un avis favorable de la Ville. Reste à obtenir l'avis conforme de l’Architecte des Bâtiments de France.

    La mairie suit aussi le dossier de demande d’arrêté préfectoral anti-consommation alcool en soirée auprès de la Préfecture mais il est  difficile de savoir si, et à quelle date, le Préfet de police le signera.  Ce genre d'arrêté est courant dans Paris où on en compte une trentaine. Ils ont fait la preuve de leur efficacité, notamment dans le IVe.

    Toujours avec l’aide de la mairie, le sujet ayant été évoqué au conseil d’arrondissement du 24 octobre, des espoirs se portent sur l’installation peut-être prochaine d’une  caméra de surveillance (angle des rues Blondel – Sainte Apolline et Saint-Martin).  Ce point comme le précédent a été évoqué au conseil d’arrondissement du 24 octobre.

    Des procédures diverses soit judiciaires, soit autres, liées par exemple à la maintenance non réalisée d’extracteurs et/ou conduits de fumée dans des restaurants, au travail illégal de certains commerces, ont été  engagées.

    Au cours du récent échange de "Vivre le Marais !" avec ses interlocuteurs du Commissariat du IIIe (voir article du 07 février 2017) nous avons été informés que le secteur faisait l’objet d’une surveillances renforcée.

     

    Postscriptum du 14 février

    Un message du Premier adjoint à la Mairie du IIIe, Gauthier Caron-Thibault, nous apprend que l'Architecte des Bâtiments de France vient de donner son "avis conforme" au projet de grille de l'impasse de la Planchette, suivant en cela l'avis favorable qu'avait rendu le Maire du IIIe. La voie est désormais ouverte au règlement de cette affaire.

     

  • Ste croix 37 affichage sauvage 05 02 17Pied d'immeuble du 37 rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe)

     

    Cette rue du IVe rivalise avec la rue des Archives toute proche pour le nombre de flyers au goût douteux qui envahissent les rebords de fenêtres, les voitures garées et tout support qui se prête à leur présentation, avant qu'ils n'aillent croupir en bouillie innommable dans les caniveaux d'où les agents de la propreté ont le plus grand mal à les déloger.

    Elle détient désormais le record du plus long placard d'affiches sauvages de Paris : 20 mètres de linéaire d'affiches collées sur le pied d'immeuble du n° 37, en cours de travaux. Un seul et même annonceur s'affiche sur ce panneau, qui n'hésite pas à se livrer à un matraquage publicitaire, d'autant plus scandaleux qu'il est illicite.

    Une organisation s'en préoccupe en France. Il s'agit d'une association nationale qui a sa délégation à Paris : R.A.P. pour "Résistance à l'Agression Publicitaire". Trois de ses animateurs nous ont rendu visite aujourd’hui. Ils nous ont exposé leur programme d'action en direction des mairies et de l'assemblée nationale, en coopération  avec l'association "Paysages de France" qui lutte contre la pollution visuelle et la préservation des paysages.

    Rap 1Thomas Bourgenot, Khaled Gaiji (président) et Fabien Tipon (derrière l'objectif) de R.A.P.  avec Gérard Simonet et Jean-Claude Théodart de "Vivre le Marais !" (Photos VlM)

     

    Ils dénoncent comme nous la prolifération d'agences de communication qui ont fait de l'affichage sauvage leur fonds de commerce avec la complicité des annonceurs dont la plupart sont de grandes marques qui n’hésitent pas à sacrifier le paysage de la rue et même ses monuments à leur appétits marchands. 

    Les maires d'arrondissements, Pierre Aidenbaum (IIIe) et Jacques Boutault (IIe) notamment, sont montés au créneau pour que l'Hôtel de Ville et Mao Péninou, Adjoint à la Maire de Paris pour la propreté, prennent les mesures qui s'imposent et obtiennent si nécessaire un changement du cadre législatif ou réglementaire. Il faut savoir que le recouvrement d'office que la mairie est en droit d'appliquer et qui coûterait cher aux annonceurs et aux publicitaires, implique qu'il y ait notification d'infraction et un délai d'attente de 15 jours avant retrait des affiches fautives.

    C'est largement assez pour que l'affiche ait fait son effet et rempli son but… Largement assez pour dissuader les fonctionnaires de la mairie de s'y lancer. Les statistiques en témoignent.

    Il y a autour de nous auprès des riverains une volonté de compenser, par des actions directes, l'incapacité qui dans ce domaine comme dans d'autres caractérise le laisser-aller ambiant dont les citoyens se plaignent en France. Nous sommes convenus avec R.A.P. de canaliser cette volonté et prendre des mesures pour répondre à l'agression de façon rapide et efficace  En attendant, chacun peut agir avec les moyens dont il dispose. Nous constatons d'ailleurs que le rejet des affiches sauvages est visible par le traitement que les habitants individuellement leur font subir.

     

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    Paris-City-Hall-says-no-to-Triangle-Tours-by-Herzog-De-Meuron-02La Tour Triangle … ou l'art et la manière de défigurer Paris

     

    Nous soulignons régulièrement sur ce site la concentration d'habitants et d'activités à Paris, ville la plus dense d'Europe, et nous avons indiqué aussi que nous n’étions pas favorables à l'édification de grandes tours qui accentueraient cette densification et enlaidirait l'aspect général de la ville que tant de capitales et grandes villes nous envient.

    Sur son site Paris.fr la mairie a actualisé récemment les informations concernant le projet de la Tour Triangle près du Parc des Expositions en indiquant :

    "La commission chargée de l’enquête publique relative au permis de construire concernant la Tour Triangle vient de rendre un avis favorable. Il s’agit d’une étape décisive en vue de la réalisation de ce bâtiment, symbole de l’attractivité de Paris et de la Métropole du Grand Paris. Le permis de construire de la Tour Triangle, projet emblématique pour la capitale, sera déposé à partir du mois de mars prochain. 90 000 m² de bureaux, d’hôtellerie, de restauration, ainsi qu'un centre de conférences, une crèche, un centre de santé et des commerces de proximité sont prévus. Le renouveau du quartier est lancé."

    Il est assez étonnant et navrant que la mairie parle "d’étape décisive" lorsque la commission d’enquête publique rend un avis favorable et qu'elle passe outre quand cet avis est négatif comme ce fut le cas pour la fermeture de la Rive Droite à la circulation automobile.

    Deux poids deux mesures pourrait-on affirmer, mais ce qui est inquiétant est que ce projet de tour pourtant refusé à  plusieurs reprises, revient en force alors qu'une majorité d'habitants n'y sont pas favorables, malgré tous les avantages mis en avant par ceux qui le promeuvent et sans allusion aucune aux inconvénients qui pourtant existent.

    Intensifier la densification de Paris est une erreur. Nous en vivons chaque jour les dommages dans notre quartier du Marais où l'habitat est ramassé et le tourisme important.

    Dominique Feutry

     

  • Police avec véhicule 05 02 17
     La Police Nationale en action

     

    Comme à l’accoutumée lors de notre rencontre périodique avec les équipes du commissariat du IIIe arrondissement,  nous avons fait un tour d’horizon sur les questions touchant nos quartiers.  Des lieux spécifiques sont suivis avec attention par la police, notamment le secteur des rues Sainte Apolline,  Blondel et impasse de la Planchette pour lesquelles nous avons rédigé plusieurs articles (12 mars, 8 et 17 décembre 2016). Il est de même de l’épicerie du 9 de la rue Michel Le Comte qui ne respecte pas la réglementation en matière de vente d’alcool la nuit, qui a été poursuivi pour cela et qui vient de changer de propriétaire, ce qui on l'espère pourrait pacifier ce secteur sujet à forte fréquentation et altercations la nuit.

    Quant aux endroits qui tels le théâtre de la Gaîté ou la rue Montgolfier pour lesquels "Vivre le Marais !" avait été sollicité à plusieurs reprises dans le passé, ils semblent plutôt apaisés.

    Sur la vie nocturne rue Saint-Martin les policiers restent actifs, de même que concernant les troubles de voisinage et l’occupation du domaine public par les clients de la boutique "Suprême" 12 rue Barbette  (voir nos articles des 19 juillet et 23 septembre 2016)

    Le commissaire central qui doit prendre la tête du commissariat n’est pas encore nommé.  Des contacts sont prévus prochainement avec les équipes de la DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection) nouvellement créée au sein de la mairie de Paris afin d’agir de concert contre les incivilités.

    La police nous a confirmé l’efficacité de l’installation de caméras de surveillance qui complètent  leur action.  

     

  • A11111Façade dans le style "renaissance" de la mairie de Paris

     

    La préparation du cru 2017 du budget participatif est en cours. Sous le titre "Faites Paris à vos idées", le site de la mairie donne pour cette 4ème édition de nombreuses explications en annonçant que "Paris consacre 100 millions d'€ par an à son budget participatif ce qui en fait le plus important au monde… vous avez jusqu'au 21 février pour soumettre votre projet sur la plate-forme numérique". Précisons que 30% de cette somme est affectée aux projets des quartiers dits populaires afin de les amener davantage aux urnes.

    Il reste le péché originel de cette pratique : elle transfère un pouvoir de proposition d'élus vers un poignée de personnes qui ne représentent qu'elles-mêmes et s'estiment autorisées à demander des changements sans consulter ceux qui en sont localement affectés (ex. : "rue Golotte", jardin Thorigny ou place Renée Vivien, IIIe).e de Paris

    Accompagnés de réunions en mairies d’arrondissement, enrôlant certaines associations, les maisons de quartiers et les centres sociaux, disposant d'affiches et des kits de communication, les moyens sont mis en œuvre pour que cette opération réussisse, certains médias ayant indiqué lors des éditions passées que les résultats étaient en demi teinte. Des critiques ont été émises en particulier sur certains projets retenus comme l’acquisition de matériels de propreté… alors que d'autres ne l'étaient pas avec des explications peu convaincantes, comme en 2015 l'aménagement proposé de la place du Marché Sainte-Catherine (IVe) défigurée par les commerces et qui a pourtant bien besoin d'une réhabilitation. Notons aussi que le coût de certains projets est souvent assez mal évalué, les services de la ville étant débordés.

    Rappelons aussi qu'en 2016 parmi les 208 projets choisis, une amélioration du cadre de vie et davantage de verdure prédominaient en concentrant plus de 39 millions d’€

    Pour chaque euro orienté vers le budget participatif par les maires d'arrondissement, la Mairie de Paris en verse désormais deux de plus (contre 1€ l'année dernière). Ainsi le IIIe consacre 30 % de son budget aux propositions des habitants.

    Alors attendons un premier bilan des propositions qui seront faites cette année pour le Marais …

    Dominique Feutry