Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  • DSC00672Le grand thermomètre du quartier de l'Horloge (Photo UC)

     

     
    Le grand thermomètre de la rue Brantôme a été cassé au début de l'année 2012 par un acte de vandalisme.

    Il a fallu cinq années pour qu'il soit réparé et remis à son emplacement d'origine dans le quartier de l'Horloge. L'ASSACTIVE, l'association des habitants du quartier, a beaucoup œuvré auprès de l'ASLQH,  c'est-à-dire le syndicat des copropriétaires, pour aboutir à ce résultat…

    Une nouvelle fois un acte d'incivilité totalement gratuit a été à l'origine de ces désagréments qui ont traîné en longueur mais le résultat est appréciable. Le thermomètre est comme neuf.

    "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage "

     

  • 26b21f42-e97b-11e6-b46f-ca2197cc15c2_1Carte des locations saisonnières par arrondissement et uniquement pour Airbnb (LP Infographie)

     

    La presse, notamment "Le Parisien" a relayé abondamment l’opération « coup de poing » menée le 2 février par les agents assermentés de la Ville de Paris afin de contrôler les meublés touristiques. Le quartier visé était le Sentier dans le IIe arrondissement. Le but était de détecter ceux qui ont fait des locations saisonnières une activité professionnelle.

    Le résultat de ce nouveau contrôle portant sur 600 logements, car il y en a eu quelques-uns ces derniers mois, serait de 43 infractions. Depuis janvier l’amende potentielle a été doublée et peut aller jusqu’à 50 000 €.

    Si l’adjoint au logement à l'Hôtel de Ville, Ian Brossat, veut limiter les locations saisonnières il y a du travail, car Airbnb affiche à elle seule 30.000 logements dans la capitale, le Marais étant particulièrement bien placé sur ce plan alors que 120.000 personnes cherchent un logement.

    La Mairie de paris rappelle que « les propriétaires doivent déclarer leur meublé à la mairie de Paris et « compenser » en mettant sur le marché de la location traditionnelle un bien d’une surface équivalente, dans le même arrondissement. » On sait toutefois qu’une nouvelle obligation s’ajoute à cette contrainte, conséquence de la loi  sur "l'économie numérique", déclarer à l'administration fiscale les locations ponctuelles qui passent par des plateformes Internet. A ce propos, le Conseil de Paris demande au gouvernement de publier rapidement le décret d’application.

    L'enjeu est de taille pour la régulation du tourisme de masse. L’exemple de Venise est à méditer par l’équipe municipale !

    L’UNESCO en effet enjoint la municipalité de la cité des doges d’agir au plus vite, faute de quoi elle sera classée sur la liste des sites en péril en raison d’un sur fréquentation insupportable due aux bateaux de croisière (1,5 millions de passagers s’y arrêtent) et aux locations saisonnières qui ont accéléré la dépopulation de la ville qui en 60 ans a perdu les 2/3 de ses habitants du fait de l’envolée des prix mais aussi des conséquences du tourisme de masse (dégradation, saleté, bruit, mutation des commerces …) (voir notre article du 13 novembre 2016). 

    Est-ce là ce que l’on veut pour Paris quand on parle d'encourager sans mesure le tourisme et la fête la nuit ?

    Dominique Feutry

     

  • Aff cadre

    Scène 1

     

    Le colleur arrive en plein jour avec sa fourgonnette "némo" chargée d'affiches et s'arrête (en infraction) près du mur à couvrir, rue du Roi de Sicile (IVe), à proximité de la rue Vieille du Temple, à quelques mètres pour que le lien entre la présence de son véhicule et son intervention ne soit pas trop visible.

     

    Aff colleur

    Scène 2

    Le colleur d'affiches (visage flouté) sort le matériel de sa fourgonnette, affiches, balai-brosse et pot de colle. Il jette un regard de défi sur le champ de bataille…

     

    Aff photo

    Scène 3

     

    Son travail illicite accompli, au nez et à la barbe de la mairie de Paris qui a la charge de faire appliquer le règlement "publicité" qui interdit cette pratique, il prend une photo de son forfait pour en référer au donneur d'ordre à travers l'entreprise qui l'emploie.

      Aff fourg

      Scène 4 (reportage photos JS)

     

    Il rejoint son véhicule et poursuit son programme de couverture des murs du Marais

     

    Le photographe amateur conclut : "c'est écœurant… honte aux annonceurs", et nous encourage à faire suivre son reportage. Nous savons que Mao Péninou, Maire-Adjoint en charge de la propreté auprès de la Maire Anne Hidalgo, est aussi désolé que nous de constater les dégâts. A une différence près, c'est qu'il est responsable de faire régner l'ordre et court le risque d'être taxé d'incapacité s'il ne parvient pas à régler un problème qui semble élémentaire à une époque où on parle d'envoyer des hommes sur Mars.

     

     

  • Ccs zGrande affiche du Centre Culturel Suisse sur le mur pignon du 34 rue des Francs-Bourgeois (IIIe) ; à droite l'entrée de leur boutique (Photo VlM/MT)

     

    Un grand critique d’opéras disait de certains metteurs en scène, « plus ils sont mauvais, plus ils choquent et plus ils sont sûrs que l'on parle d’eux ». Il semble que le Centre Culturel Suisse veuille leur emboîter le pas, il ne sait plus quoi inventer pour attirer désespérément l'attention des promeneurs du Marais.

    Les responsables ont décidé en effet, cette saison, d'apporter leur modeste participation non seulement pour provoquer et choquer, mais aussi peut-être pour suivre une nouvelle tendance, en placardant une  grande affiche posée sur le mur de l'Hôtel de Poussepin qui montre, sur fond couleur "rose layette", une fontaine qui n'est autre qu'une série de sexes féminins en train d'uriner. L’auteur de cette réalisation est un peintre Allemand dont nous tairons le nom et celui donné à sa production.

    La vulgarité s’affiche sur 2 mètres sur 3 (!) et prône ainsi la "scato-macho-culture" pour tous.

    Il faut se rappeler que le Centre Culturel Suisse, financé en totalité par les contribuables suisses, avait déjà provoqué les foudres de la Confédération Suisse, en 2004, avec notamment une pièce de théâtre au cours de laquelle se mêlaient vomissements et épanchements d’urine … Il s'agissait soi-disant d’une protestation "artistique" contre la démocratie directe suisse.

    L’an passé, durant de longs mois, le même centre avait aussi infligé une exposition de dessins représentant exclusivement des anus…. Nous pourrions aussi citer en 2014,  une performance "soi-disant féministe" consacrée au bonheur d'être une prostituée.

    Dès lors, avec une telle sensibilité artistique et sociale et l'état de dégradation scandaleux du petit passage historique des Arbalétriers où le Centre Culturel Suisse copropriétaire est installé depuis 30 ans, on s’étonne que les autorités laissent prospérer un tel creuset où se côtoient inconvenance, provocation et vulgarité. Pour le cas – très probable – où l’Ambassadeur de Suisse en France l'ignorerait, nous lui communiquons ce soir le lien vers notre article en espérant qu'il agisse avec la dignité qu'on prête généralement aux comportements des helvètes.

    Évènement rare de part de "Vivre le Marais !" nos lecteurs le comprendront, nous déconseillons vivement cette exposition sans intérêt qui heurte, blesse et transgresse l’esprit et l’image du Marais.

     

  • Colonne_le_pari_dhaussmann_fa06a  L'affiche de l'exposition "Paris-Haussmann, le pari d'Haussmann" au Pavillon de l'Arsenal

     

     

    Il y a 125 ans disparaissait le baron Haussmann (1809-1891). Préfet de la Seine de 1853 à 1870, il a profondément modifié Paris et nous a laissé un héritage immense.

    A cette occasion, le Pavillon de l’Arsenal consacre une importante exposition intitulée "Paris-Haussmann, le pari d'Haussmann". Les documents nombreux (maquettes, plans, dessins, gravures, tableaux, photographies..) donnent une idée du gigantisme des transformations opérées sur une période finalement assez courte de 17 ans seulement, ils nous éclairent sur les collaborateurs (Belgrand notamment) de ce bâtisseur sans qui tous les projets n’auraient pas pu voir le jour.

    L’exposition ne se limite pas à l’aspect général de la ville mais nous fait découvrir tous les réseaux impactés ou créés (eau, égouts : 600 km), les espaces (bois, parcs, jardins), les 175 km de voirie, les mairies et les écoles …

    L'exposition montrait également comment le travail de forme fut accompagné d'un important travail de fond sur les réseaux, dotant Paris de réserves d'eau et d'un système d'égouts qui lui faisaient jusqu'alors cruellement défaut.

    Même si nous n’en avons pas toujours conscience, nous vivons toujours sur cet héritage fondé sur une organisation urbaine spécifique d’une ville déjà dense à l'époque.

    Sont annoncées des conférences-débats, des visites guidées, des promenades « urbaines », des nocturnes, et des rencontres en partenariat avec le musée Carnavalet. Un atelier spectacle est prévu. Intitulé « Dans le bureau du Baron », il est destiné aux plus jeunes.

    21 boulevard Morland (IVe) du mardi au dimanche de 11h à 19h

     

     

     

     

  • 1pcvosgc3La place des Vosges photographiée du ciel

     

      

    En fin connaisseur de la place des Vosges où il vécut plus jeune, l’écrivain Michel Braudeau qui fut rédacteur en chef de la Nouvelle Revue Littéraire (NRF) a fait le « buzz » ces derniers jours, avec des avis partagés (le Parisien, Causeur, Babelio…), en publiant aux éditions du Seuil, dans la collection « Fiction et compagnie », un livre intitulé « Place des Vosges ». Un écrit fort différent de « Naissance d’une passion » qui en 1985 valut à l’auteur le prix Médicis.

    Rédigé sous forme de récit autobiographique empreint de tristesse, la nostalgie d’une époque révolue transparait au fil des pages, celle des années 60-70. On suit dans ce livre les péripéties de jeunes gens qui vivaient simplement leur liberté mais avaient la chance d’habiter dans ce secteur historique.

    Selon l’écrivain, la disparition d’intellectuels qui habitaient le quartier – certains se souviennent encore de Simenon qui avait là ses habitudes – la disparition des petits artisans, de libraires, de commerçants de bouche tel le boucher ou le boulanger (respectivement aux 7 et 23 de la rue des Francs Bourgeois IVe) dont seule les vitrines ont été préservées …ont sonné la glas du quartier qu’il a quitté depuis longtemps déjà. « …Ce n’était pas encore un quartier mort et embaumé, un mausolée touristique. On y comptait peu d’antiquaires. Aucun ogre politique déchu n’y rôdait, plutôt de vieilles marquises ruinées que le fisc et les agents immobiliers persécutaient. » écrit-il.

     

    Braudeau

    La première de couverture très sobre du livre "Place des Vosges" écrit par Michel Braudeau aux éditions du Seuil 

     

    Cette époque est passée et la gentrification sur laquelle nous nous exprimons de temps à autre est un fait qui suit aussi l’évolution de la société. Nous pourrions regretter les temps où les grandes familles nobles habitaient les hôtels particuliers où se tenaient des salons littéraires alors que les rues longées d’échoppes d’artisans et de marchands étaient sales, sans aucune hygiène, encombrées de charrettes, où s’activait aussi une foule de domestiques et de pauvres hères dont la vie était souvent harassante…

    Mais voilà, ainsi va le monde, y compris dans nos arrondissements et nos rues. Rien ne permet de s’interposer, les choses évoluent, que cela plaise ou non.

    La citation d’André Gide dans « Les nouvelles nourritures », « …ne cherchez pas dans l’avenir à retrouver le passé » montre que rien ne peut plus être comme avant et que rien ne peut empêcher le changement.

    Dominique Feutry

     

  • Arch 57Mur pignon 55-57 rue des Archives (IIIe), mardi 24 janvier (Photo VlM)

     

    Histoire sans paroles. Ces affiches ont été signalées à Propreté de Paris pour enlèvement, avec mention spéciale : "inscription subversive". La réaction aux affiches est légitime ; le mode opératoire ne l'était pas.

    Trois jours après, l'inscription a disparu. Suite à l’intervention des services du retrait des affiches ? Non. Une nouvelle vague d'affiches sauvages est venue recouvrir la précédente !

     

  • IMG_0186Réunion d'information sur l'aménagement de la caserne des Minimes à la mairie du IIIe arrondissement  le 26 janvier 2017 (photo VlM)

     

     

    « L’aménagement de la caserne des Minimes est le dossier le plus emblématique de la mandature. Il répondra le mieux à vos attentes … » c’est  par ces mots que le Maire du IIIe arrondissement Pierre Aïdenbaum, entouré de plusieurs adjoints dont Gauthier Caron-Thibault charge de l’urbanisme en présence de la député Seybah Dagoma, a accueilli les participants à la réunion d’information sur le projet d’aménagement de la caserne des Minimes. Participaient à présentation Elogie SIEMP le maître d’ouvrage et le cabinet d’architectes sélectionné par un jury parmi  les 134 ayant postulé suite  à l’appel à candidature.

    Le Maire a souligné que le projet tenait compte de suggestions des ateliers avec les habitants même si des points restaient encore à définir. Les travaux en accord avec Sophie Hyafil (architecte des bâtiments de France) devraient commencer en juillet 2017 et durer 2 ans (horaires d’intervention de 8h00 à 17h00). Les premiers occupants entreront dans les lieux en septembre 2019 après le choix des  commissions d’attribution, en particulier celle du IIIe dont le quota sur les 70 logements sociaux prévus (4.600 m² au total allant du T1 au T5 et un ou deux logements pour des étudiants et des personnes à mobilité réduite) est d’un tiers. Le solde des attributions revient à la Marie de Paris (50%), à la Préfecture et au 1% logement notamment.

    Il a été indiqué que le loyer le plus bas (PLA-I) était de 6,87 € le m², que les 12 locaux d’activité (650 à 750 m²) ouverts sur rue seraient réservés à des artisans. Cette ouverture sur rue sera facilitée par l’enlèvement de la clôture et des grilles de manière à libérer les espaces. Le prix de la location des locaux professionnels sera inférieur au marché afin de maintenir des artisans dans l’arrondissement. La crèche (99 places),  dans laquelle pourraient être expérimentés de nouveaux horaires,  se trouvera  côté rue des Tournelles dans un bâtiment indépendant sans logement en étage et dégagé  avec plantation d’un « arbre repère » après démolition de deux  petits édifices. Cet ensemble dédié couvre  880 m² et disposera  aussi d’un  espace extérieur de 250 m².

     

    Image1Vue aérienne de l'ensemble des bâtiments de la caserne des Minimes 

     

    Il n’y aura aucun parking et de ce fait la place d’armes (la cour intérieure) sera végétalisée et « ouverte sur la ville de façon à la rendre au public.»  Il a été décidé à ce titre de laisser ouvertes les portes/grilles d’accès, l’éventuelle  fermeture la nuit étant en réflexion.

    Au fil des échanges et des questions nous avons retenu plusieurs informations. Les planchers des rez de chaussée seront les seuls rabaissés pour être plan avec la rue, les sous-sols inondables ne seront pas aménagés. La commission d'attribution du IIIe ne choisira que des attributaires habitants déjà  dans le IIIe.  Le bâtiment abritant, 7 Rue des Minimes (IIIe),  les archives de l’AP-HP pourrait, s’il venait à se libérer intéresser la mairie du IIIe pour y aménager  d’autres logements sociaux, soit alors une concentration importante dans un même secteur si  on ajoute  l’ensemble  Cour de Venise rue Saint-Gilles.

    Sur le plan de la circulation, le Maire a affirmé que le trafic actuel ne devrait pas être modifié en se fondant sur le résultat d’une étude spécifique menée à  ce sujet ; il a ajouté que le Marais ne sera pas piétonnisé mais favorisera la circulation douce.

    Une nouvelle réunion d’information sera programmée au printemps. Elle sera utile car des points d’ombre subsistent. Tout d’abord comment sera réellement financée l’opération ? L’ouverture des accès 24 heures sur 24, si elle était décidée,  serait-elle bien réaliste ? Quel sera le devenir des très belles grilles qui vont être retirées lors de la suppression de la clôture d’enceinte ? L’absence d’aire de jeux, comme celle d’aires de livraisons ont été rappelées par des participants.

    Dominique Feutry

     

  • A4o5L'orgue Kern de l'église des Blancs Manteaux (IVe) (photo Michel Calmettes)

     

     

    Malgré le froid tenace, plusieurs manifestations et spectacles émailleront le Marais ce week-end

    Outre les fêtes attachées au traditionnel nouvel an chinois avec ses défilés colorés et le bruit des pétards dans nos rues les 28 et 29 janvier,  trois sorties possibles  retiennent notre attention.

    Un concert exceptionnel sera donné samedi 28 janvier à 16h00, en  l’église des Blancs Manteaux (12 rue des Blancs Manteaux IVe), par l’ensemble vocal et instrumental Camerata Saint-Louis–De-Paris sous la direction de Georges Guillard. Au programme la « cantate Actus tragicus » de Jean-Sébastien Bach et  la « cantate Du aber Daniel » de Teleman,  ainsi que le « Petit concert spirituel » de Heinrich Schütz.

     

    P1050686Une tropézienne

     

    Dans un autre style, le BHV/Marais propose dans son magasin une balade gourmande dans l’univers de la pâtisserie jusqu’au 22 février. Il sera possible de déguster différents produits et d‘échanger  avec les artisans présents. Au menu des découvertes, le chou à la pomme ou la Tropézienne, (brioche garnie lancée dans la célèbre station balnéaire dans les années 60)  des éclairs et des crêpes … Une façon d’anticiper la Chandeleur qui a lieu le 2 février.

     

    Ancienne-Poupee-De-Chiffon-De-Salon-Tahiti-_1Poupée de chiffon des années 20 provenant de Tahiti

     

    Autre possibilité, découvrir la nouvelle exposition du Musée de la Poupée, 7 Impasse Berthaud (IIIe), face à l’entrée du Square Anne Franck. Elle débute le 27 janvier et se tiendra jusqu’au 25 mars 2017. Elle est consacrée aux peluches et poupées de chiffon des années 20. Deux cents pièces ont été réunies, certaines sont même à vendre. Le parcours est intéressant. Il  procurera un peu de nostalgie mais plaira certainement aux inconditionnels des souvenirs d’enfance. Ouvert du mardi au samedi de 13h00 à 18h00.

     

  • Plâtre et ArchivesRue du Plâtre, rue des Archives (IVe) le mardi 24 matin (Photo VlM/PG)

     

    Un fidèle lecteur nous transmet cette photo incroyable prise ce matin : il s'agit d'un énorme trois-essieux sortant de la rue du Plâtre (en sens interdit) qui, ne réussissant pas à tourner vers la rue des Archives, endommage les barrières de sécurité de l’école maternelle. Il a fini par faire marche arrière dans la rue du Plâtre qui a été fermée à la circulation plusieurs heures.

    Le "règlement marchandises" pour Paris (faire défiler jusqu'au chapitre "règlement parisien des marchandises") autorise la circulation de camions volumineux quelle que soit la voie concernée. C'est une anomalie que nous avons dénoncée en son temps et qui reste d'actualité. Voici exactement ce qu'il dispose :

    • De 22h à 17h, réservée aux véhicules dont la surface est inférieure à 29 m2 ;
    • De 22h à 7h, ouverte aux véhicules d’une surface inférieure ou égale à 43 m2.
    • Pour les véhicules propres inférieurs à 29m2, il n'y a pas de restriction

    En clair, les camions dont le plateau mesure 11,37 mètres, (largeur 2,25 mètres), auxquels il convient d'ajouter le tracteur,  peuvent circuler de jour dans la Marais.

    La nuit cette taille est portée à 16,86 mètres !!!

    Anne Hidalgo a du boulot. Elle qui veut interdire la circulation dans le Marais doit commencer par éradiquer cette absurdité.