Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •     5f17c5fc0d068029e8239e087eeeb8db_imageVue d'avion de l'Ilot Morland (IVe) (photo Réinventer Paris)

     

    Le mois dernier la Commission du Vieux Paris a examiné l’important dossier du projet de restructuration lourde de l'îlot Morland choisi par le jury du concours « Réinventer Paris ». Dans son compte rendu il est écrit que «  la Commission regrette le choix d'un projet qui transforme radicalement la composition en H voulue par Albert LAPRADE et entraine la transformation en cour fermée du parvis d'entrée, inséparable de l’identité du lieu. » Cette restructuration qui  transformera tout un quartier n’a pas fini de faire polémique et il faut s’attendre à d’autres critiques faute de concertation suffisante comme pas mal d’autres dossiers d’importance engageant l’avenir de la ville.

    Autre sujet soumis à la Commission au cours de cette même séance, l'Hôtel de Coulanges. Sur ce dossier il est indiqué que « la Commission prend connaissance d'un plan de l'hôtel de Coulanges daté du 27 juin 1775, qui montre que les baies du rez-de-chaussée des deux pavillons donnant sur la rue des Francs-Bourgeois étaient ouvertes et que le rez-de-chaussée de la rotonde sur jardin présentait un mur plein. Elle lève en conséquence son refus concernant la création de nouvelles ouvertures du côté de la rue mais confirme en revanche son opposition au projet de percement des fausses fenêtres situées dans l'axe de la rotonde (l'absence de percement à l'étage étant, lui, attesté à la même date par une archive écrite).»  Il sera intéressant de connaitre quel sort sera réservé à cet avis ?

    Notons aussi dans le IVe le réexamen du projet de rénovation du Théâtre de la Ville pour lequel « la Commission, après avoir pris connaissance des dernières modifications apportées au projet de restructuration du volume du hall, réitère le vœu pris en faisabilité le 24 juin dernier, qui demandait un plus grand respect de l’original. ».  Là encore l'avis de la Commission sera ou ne sera pas suivi !

     

  • BMGalerie Jamault, 19 rue des Blancs-Manteaux (IVe)

     

    La devanture de la galerie avait l'air d'un champ de bataille dimanche 21 janvier. Il faut dire que la tension monte dans nos quartiers contre l'affichage sauvage qui donne le sentiment de jouer à colin-maillard avec les services de la mairie de Paris, qui avancent à tâtons tandis que les afficheurs leur plantent des banderilles à chaque coin de rue.

    On comprend donc les riverains quand ils cèdent à la colère. Ceux-là ont simplement pallié la carence de ceux dont c'est la mission de faire régner l'ordre républicain. Ils ont décollé les affiches partout où ils l'ont pu et les ont jetées en vrac devant le donneur d'ordre…. qui s'est empressé de faire disparaitre les stigmates de son incivilité, mais qui probablement retiendra la leçon …

    Nous continuons sans faiblir à demander à la Mairie de Paris et à son Maire-Adjoint à la propreté Mao Péninou de devenir efficace dans cette lutte. En attendant que des lois adaptées aux circonstances permettent des poursuites en justice dissuasives, il possède une arme absolue dont il ne se sert pas  : l'intervention immédiate avec retrait des affiches, qui rend improductif le recours à l'affichage sauvage. Ce n'est pas le cas aujourd'hui : il faut des semaines avant qu'une signalisation produise des effets.

    MlcAffiche sauvage "émasculée" par un riverain en attitude d'auto-défense. Efficacité 100%  (Photo VlM)

     

    Les habitants ne devraient pas s'en charger eux-mêmes mais si les pouvoirs publics démissionnent, ils n'ont pas d'autre moyen de se défendre. Aussi nous les comprenons et nous les soutenons quand ils décollent les affiches illicites ou les rendent impropres à la consommation en les barbouillant avec une bombe de peinture. Quelques projections sur la marque, l'adresse, les visuels, sont susceptibles de leur faire perdre toute force de communication et par voie de conséquence, leur valeur de média de publicité. Il n'y a aucune infraction dans ce geste puisqu'il vise un support illicite et épargne le bien public et privé. Pourquoi s'en priver ?

     

  • Espace_des_Blancs_Manteaux_ParisEntrée de l'Espace des Blancs Manteaux 48 rue Vieille du Temple (IVe)  

     

    "Vivre le Marais !" qui souvent fait part à ses lecteurs des événements qui ont lieu à la Halle de Blancs Manteaux 48 rue Vieille du Temple (IVe) a reçu ce week-end appels téléphoniques, sms et mails pour signaler la musique intempestive diffusée à tue-tête sous prétexte d’une manifestation "culturelle" se tenant dans la Halle.

    Tout le week-end les riverains ont eu les oreilles rebattues même avec les fenêtres fermées et tant pis pour eux s’ils devaient se reposer, tant pis pour les enfants qui ont été réveillés dans leur sommeil, tant pis pour les malades ; la foule s’amuse et rien n’est de trop pour elle !

    Ces incivilités intempestives tolérées par ceux qui devraient les empêcher commencent à indisposer fortement les habitants qui n’en peuvent plus et se demandent s’il existe encore une parcelle d’autorité pour empêcher tous ces abus qui pourrissent la vie quotidienne de ceux qui demandent un peu de calme mais à qui on demande moult impôts et taxes qui servent justement à rendre leur quotidien invivable.

    On marche de plus en plus sur la tête. Et malheureusement le quartier des Blancs Manteaux n’ait pas été le seul à souffrir ce week-end. Durant la nuit la rue Jean-Pierre Timbaud (XIe) a été le théâtre de perturbations dues notamment à des individus fortement alcoolisés qui n’ont pas hésité à faire passer une nouvelle nuit blanche à tout un secteur.

    Attention la grogne des riverains ne cesse de monter, ils ne sont pas écoutés par les autorités, ils n’en peuvent plus et la situation risque fort de dégénérer tôt ou tard…

    Dominique Feutry

     

  • Navette

     

    Le pont Charles de Gaulle entre la gare d’Austerlitz et la gare de Lyon sert actuellement, dans un couloir de circulation dédié, de piste d’essai pour de navettes de la RATP entièrement autonomes. Ce spectacle curieux qui avait déjà eu lieu sur les berges de la Seine l'an passé duplique celui qui a été mené à Lyon à l’automne (par la filiale Keolis de la SNCF) ou dans les rues de MCity la ville artificielle conçue par l’université du Michigan, pour tester les véhicules sans conducteur. La ville de Bordeaux devrait mener rapidement des essais elle aussi.

    Le matériel utilisé à Paris est fabriqué par une société française Easymile qui n’est pas la seule dans ce secteur spécifique du véhicule autonome.

    Ces véhicules électriques peuvent transporter 12 personnes et vont rouler pour ce test durant 3 mois. Leur vitesse est de 20km/h. La RATP interrogée à ce sujet précise que « … ces systèmes de navettes…ne roulent pas en plein trafic mais dans des environnements contrôlés. » Au travers de ces essais il y a clairement la volonté de « pouvoir desservir rapidement des sites fermés, comme des lieux industriels pour transporter des employés.» Les évolutions technologiques permettront certainement à terme d’aller plus loin.

    Ajoutons que les navettes sont pilotées à l’aide de capteurs qu’il n’y a donc pas de chauffeur et elles ne polluent pas, mais le code de la route continue d’interdire les véhicules sans conducteur sur les voies de circulation…

    Peut-être tenons-nous là pour l’avenir et sans que ce soit la seule solution,  celle qui permettra d’avoir des transports autonomes silencieux, non polluants et sécuritaires ?

    Dominique Feutry

     

  • Sans-titreVue du toit de la halle sportive derrière l'école de la rue Neuve Saint-Pierre (IVe)

     

    Une toile blanche plastifiée formant des vagues régulières qui s’insère mal dans son environnement immédiat,  telle est la vue désormais pour les riverains qui habitent tout autour de la nouvelle halle sportive installée par la mairie du IVe.  Nous pouvons comprendre désormais pourquoi le projet ait pu être décrié. 

    Il fallait oser mettre une telle structure moderne au centre d'un quadrilatère formé par les rues Neuves Saint-Pierre, Beautreillis, Charles V et Saint-Paul, en plein secteur sauvegardé du Marais.  Le collectif constitué pour empêcher cette installation avait raison de devoir s'inquiéter, le résultat est vraiment parlant.

    Halle neuve st pierre 19 01 17D'où qu'on la voie, elle est hideuse… Comment les Bâtiments de France ont-ils pu laisser faire cette incongruité ?

     

    L'effet est consternant et ce ne sont pas les espérances de végétalisation des espaces proches, espaces au demeurant de taille réduite du fait de l'importance de l'installation, qui vont changer grand chose.

    Le champ de vision est réduit et amputé pour les habitants qui avaient cette chance d'avoir une vue dégagée qui malheureusement pour eux fait déjà partie du passé.

    Dominique Feutry

     

  • Mairie IV edFaçade de la mairie du IVe arrondissement place Baudoyer

     

    Dans le cadre du CICA (comité d'initiative et de consultation d'arrondissement) qui s’est tenu le 17 janvier des propositions ont été faites en ce qui concerne l’accessibilité de l’espace public suite à  un diagnostic par le conseil de quartier Saint–Merri. La proposition de la mairie à la suite de ces réflexions est de travailler à la fois au désencombrement de l’espace public (signalétique obsolète) et à la mise en accessibilité en travaillant en priorité sur 2 rues constituant un parcours lisible dans l’espace public.

    Des travaux vont être planifiés et budgétés afin de mettre en place un plan piéton nourri par le diagnostic accessibilité. Il serait prévu  d’ajouter un onglet accessibilité  sur le site « Dans ma rue ». Il est prévu de travailler sur le positionnement des poubelles et avec la Poste sur les emplacements des boites à lettres. Autre sujet à travailler,  le stationnement des motos (par exemple en mettant des parkings de dissuasion sur des sites moins contraints).

    Il est prévu aussi de mettre en place un Conseil du handicap qui collaborera au plan piéton.

    Lors du Conseil d’arrondissement qui a suivi le CICA sur le plan piéton à  l’ordre du jour il a été indiqué qu’il ne s’agissait pas de piétonisation au sens strict, mais de création d’une zone à trafic limité (transports en commun, taxis, livraisons ….) couvrant une grande partie de l’arrondissement.  Les conseils de quartier vont être sollicités en se référant  à la  charte internationale de la marche ? 5 axes seront abordés, faciliter les continuités piétonnes (axes routiers à apaiser, accessibilité …), favoriser les usages de la rue, élever les standards de confort des espaces publics, désencombrer l’espace public et conforter la culture piétonne.

    A propos de l’Hôtel-Dieu, il a été rappelé que le projet de restructuration avait été présenté le 12 décembre dans une Commission de l’AP-HP où siège le Maire.  Il entérine la vocation médicale de l’établissement dans sa totalité. Ainsi  31000 m2 sont consacrés aux activités hospitalières et de santé de l’AP-HP. C’est l’objet de la consultation qui vient d’être lancée pour la maitrise d’œuvre des travaux. La plupart des activités actuelles sont maintenues (urgences, consultation, hôpital de jour, imagerie). Plusieurs pôles d’excellence sont mis en place (sommeil, psychiatrie, santé sexuelle). Les Unités médico-judicaires sont renforcées. En revanche, l’ophtalmologie rejoint l’Hôpital  Cochin.

    Un programme de 17.000 m² non inclus dans cet appel d’offres est consacré à un projet « valorisation » et la Ville de Paris sera très vigilante sur le lien des activités qui s’y développeront avec la santé. Le Maire a souhaité que l’on profite de ce projet pour transformer la rue d’Arcole et ses commerces.

    La rénovation du marché aux fleurs est un engagement du Maire du IVe qui sera tenu. Toutefois, l’étude approfondie qui vient d’être faite a mis en évidence une extrême vétusté et une certaine dangerosité qui nécessitent donc une restauration beaucoup plus coûteuse que prévu : il faut reprendre les verrières, les chêneaux, les toitures, les descentes d’eaux pluviales, il y a du plomb, les circuits électriques ne sont pas aux normes … Plusieurs scénarios sont à l’étude, la décision est entre les mains de la Maire de Paris.

    Les participants ont souligné que les Illuminations de Noël ont été décevantes année pour de multiples raisons, (sauf au village Saint-Paul) et qu’il faudrait faire mieux en 2017. Un point  d’information a porté sur le stationnement, ses nouvelles règles, els redevances et les amendes portées de  17 à 50 € (les cartes de stationnement étant sont moins chères pour les professionnels et le stationnement est gratuit pour les voitures électriques).

    Pierre Colboc, au nom de l’association “Marais Quatre” qu’il préside, a pris la parole à plusieurs reprises pour demander notamment que des places de stationnement plus nombreuses, mieux signalées et mieux protégées soient réservées aux PMR (personnes à mobilité réduite).
    Il a de plus attiré l’attention des participants sur le mauvais fonctionnement, pour ne pas dire l’inefficacité, des signaux sonores destinés aux non-voyants ;  les émetteurs sont attachés aux pylônes de feux des carrefours.

     

  • Ffmc hdv sonoMotards ffmc rivoli 16 01 17

     

     

     

     

     

     

     

     Les motards et leur véhicule sono devant l'Hôtel de Ville (Photos VlM)

     

    A l'appel de la "Fédération des Motards en Colère", quelques centaines de motards ont manifesté bruyamment ce lundi 17 janvier vers 17h00 le long de la rue de Rivoli et devant le parvis de l'Hôtel de Ville. La thématique est toujours la même : les motards n'acceptent pas la loi commune et le font savoir en bloquant la circulation.

    Cette politique leur a assez bien profité jusqu'à présent : en 2007, ils obtenaient de Bertrand Delanoë et de Denis Baupin la signature d'une charte scélérate (refusée par le Préfet de police car incompatible avec le code de la route) qui les autorisaient à stationner sur les trottoirs, à rouler sur ces mêmes trottoirs pour rejoindre ou quitter leur point de stationnement et à remonter les files de voitures.

    Ces passe-droits ont créé une  distorsion entre les modes de transport au profit des motos qui ne paient pas les parkings et ne sont toujours pas assujettis au contrôle technique, pourtant indispensable pour les autres véhicules à moteur. Cette distorsion est l'une des cause du développement invasif des deux-roues motorisés à Paris et de leur occupation des trottoirs au détriment des piétons et de la qualité de l'environnement.

    Aujourd'hui, la Maire de Paris Anne Hidalgo et son Adjoint aux déplacements et à la Voirie Christophe Najdovski s'attaquent à la pollution de l'air à Paris et demandent un effort aux utilisateurs de véhicules à moteurs, notamment l'affichage d'une vignette qui qualifie leur potentiel de pollution  aux particules fines responsables des cancers des voies respiratoires. Bon gré mal gré, les automobilistes s'y plient.

    Motards ffmc vieilles motos 16 01 17

    Pas les motards. Pas ceux-ci en tout cas, dont on sait qu'ils sont depuis leur création statutairement "en colère" , qu'ils n'ont aucune envie d'en changer et qu'ils en ont fait leur vecteur de communication et de pression sur les pouvoirs publics. Comme on le voit sur la photo, leur colère se porte cette fois sur l'interdiction qui est faite aux vieilles motos. Celles qui font un bruit d'enfer (*) et sont des dangers publics….

    Qu'ils sachent qu'en dépit (ou à cause) du concert gigantesque qu'ils nous ont imposé avec leurs avertisseurs stridents et de la séance de vrombissement de leurs moteurs lancés à plein régime, ils n'ont pas la sympathie des parisiens quand ils revendiquent par la violence un traitement de faveur qui méprise les contraintes de santé publique.

    GS

     

    (*) Un de ces motards qui a bien voulu nous parler librement nous a confié que les fameuses "Harley Davidson" disposent d'un bouton-poussoir sur le guidon qui permet au conducteur de choisir le mode "avec bruit" ou "sans bruit". Quand on connait le vacarme que font ces engins, on se demande pourquoi la réglementation n'impose pas le mode "sans bruit". Qu'il soit permis aussi de douter de la santé mentale de gens qui sciemment choisissent de faire un bruit qui dérange tout le monde.

     

  • TapisCarrefour Saint-Martin/Rambuteau, une des nombreuses affiches sauvages qui ont envahi le IIIe ce week-end

     

     

    Plusieurs messages nous sont parvenus ce matin : ils signalent l'implantation d'une nouvelle vague d'affiches agrafées sur les poteaux/potelets du IIIe. Chaque informateur y ajoute son score : "j'en ai retiré six, dix …à tel endroit". On a autre chose à faire le week-end, sa baguette de pain dans une main, que de dégager ces panneaux de leur support et de trouver une poubelle pour les accueillir. On n'a pas d'autre choix pourtant quand ils sont là !

    Nous en faisons part à la nouvelle unité de lutte contre les incivilités, la DPSP (direction de la prévention de la sécurité et de la protection), rattachée à la Mairie du Paris, pour qu'elle entreprenne la démarche qui s'impose et évite la récidive. Nous rejoignons en cela les injonctions formulées par le Maire du IIIe Pierre Aidenbaum en direction de ceux qui ont en charge le maintien de l'ordre. Il a ouvertement déclaré la guerre à ce type d'infraction et on l'en remercie. On aimerait que les résultats de son engagement soient maintenant au rendez-vous.

     

  • EuroFan zone Euro 2016, illustration "Le Parisien"

     

    Il est une réalité qu'on nous enseigne sur les bancs de l'école : on n'additionne pas des choux et des carottes. De la même manière, on ne compare, additionne ou soustrait que des grandeurs homogènes. Manifestement les médias l'ignorent ou feignent de l'ignorer : ils nous servent tous à l'unisson une information qui est de la bouillie, à propos des "retombées" de l'Euro 2016.

    Voici ce qu'on lit : l'Euro 2016 a "rapporté" 1,22 milliards d'€. Traduisons : le chiffre d'affaires cumulé toutes origines confondues, autour du tournoi, aurait atteint 1,22 milliards d'€. Admettons que ce chiffre, difficile à établir car c'est la somme d'activités dispersées, soit plausible. On peut penser qu'il a généré un profit (mais peut-être une perte) chez les acteurs économiques qui en ont bénéficié mais il n'en est pas fait état. En indiquant "rapporté" on laisse tacitement croire qu'il s'agit d'un bénéfice pour la collectivité ce qui n'est pas du tout le cas.

    On cite également le chiffre de la TVA générée : 70 millions d'€. Il n'est pas compatible avec le chiffre précédent puisque la TVA normale étant de 20 % du montant HT, elle pourrait atteindre 220 millions d'€. Certes le taux n'est pas uniformément de 20 % puisqu'il existe des taux réduits. Néanmoins, il faut vraiment faire des contorsions pour expliquer que de 220 millions, la TVA constatée chute à 70. On en conclut plutôt que les chiffres de "retombées" qu'on nous donne à gober sont douteux.

    Par ailleurs, et ce n'est pas la moindre surprise, ce que les médias ne communiquent pas car ils ne veulent pas gâcher la fête, sauf certains comme "Le Monde", c'est le chiffre de 200 millions d'€ qu'a couté l'Euro 2016 aux pouvoirs publics, c'est-à-dire au budget de l’État et des communes, dont Paris. Les chiffres homogènes qu'on peut vraiment comparer ce sont ces 200 millions d'€ et et les 70 millions d'€ de TVA recouvrée. Soit un déficit pour la nation de 130 millions d'€.

    Ceux qui pensaient exploiter ces chiffres pour nous persuader qu'il faut poursuivre dans le même sens avec les J.O. de 2024 en seront pour leurs frais. On ne nous fera pas prendre des vessies pour des lanternes. Ou alors, s'il est démontré que notre analyse pèche par manque d'information, qu'on nous le dise, nous voulons bien faire amende honorable. Mais  attention !  ne croyez pas qu'il suffit pour convaincre les parisiens, de leur jeter de la poudre aux yeux !

    GS

     

  • IMG_0128 (3)Vue de l'engin-grue en cours de déploiement rue de Turbigo (IIIe) (photo VlM)

     

    Une effervescence importante en ce samedi matin froid de janvier prés des Arts et Métiers au débauché de la rue Turbigo (IIIe) non loin de la rue Vaucansson animait le quartier .

    Un énorme engin-grue ressemblant à celui utilisé il y a quelque temps pour changer le moteurs des circuits de ventilation du Centre Pompidou était déployé à l'occasion de travaux dont il était difficile de connaître le teneur. La grue était visible depuis la rue Beaubourg (IIIe).

     

    IMG_0131 (3)Vue de l'engin-grue depuis la rue Beaubourg (IIIe)  (photo VlM)