Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

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    Photo11L'immeuble de "Lafayette Anticipation", 9 rue du Plâtre (IIIe)

     

    Amateurs et curieux se sont rendus nombreux ce lundi 5 décembre à la mairie du IVe pour assister à un point d’étape concernant les travaux d’aménagement de "Lafayette Anticipation", la fondation d’entreprise des Galeries Lafayette.

    Le président de la Fondation, Guillaume Houzé a rappelé l’intérêt et les fondements de celle-ci « la rencontre unique de la création et du commerce pour tous …. Vivre le temps présent, en apprécier toutes les potentialités, c’est accepter la radicalité de la nouveauté… » 

    Comme nous l’avions indiqué dans un article du 07 juillet 2014 le projet a été confié à l’agence d’architecture OMA que dirige Rem Koolhaas, un architecte réputé. Le bâtiment occupé par des ateliers du BHV Marais 9 rue du Plâtre (IVe) sera réservé après sa transformation à la création (mode, designers, plasticiens, performeurs..) en soutenant les artistes.

    Le bâtiment XIXème siècle de 5 niveaux est organisé en U autour d’une cour et donne  accès aussi à la rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe). L’originalité de l’aménagement supervisé par l'ABF tient à l'implantation d'une tour d’exposition, composée de 2 planchers mobiles superposés, qui est insérée dans la cour du bâtiment. Ces planchers  se déplacent verticalement et peuvent se scinder en 2, permettant de créer jusqu’à  4 plateformes qui s’ajoutent aux espaces traditionnels eux aussi réaménagés.

    Expérimentation et recherche fondamentale seront menées en ce lieu qui offrira des conditions et des outils de travail exceptionnels. Des expositions seront organisées et le Fonds de dotation Famille Moulin mettra en place des actions de soutien à des projets artistiques d’intérêt général.

    PlâtreÉtat du chantier aujourd'hui (Photo VlM)

     

    Il a été confirmé que l’ouverture se ferait en automne 2017 comme annoncé  lors du démarrage des travaux.

     

  • Assemblée nationale 06 12 16L'entrée de l'Assemblée Nationale, 126 rue de l’Université (VIIe) (Photo VlM)

     

    Nous nous sommes rendus ce mardi 6 décembre à l'Assemblée Nationale pour y rencontrer Patrick Menucci, le rapporteur de la loi relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain. Nos deux Députés de Paris, Seybah Dagoma et Patrick Bloche, élus des IIIe et IVe arrondissements (*) ont organisé cette rencontre à notre intention, au moment où le projet de loi revient du Sénat à la Chambre des Députés pour une deuxième lecture.

    Assemblée nationale menucci bloche 06 12 16De gauche à droite : Dominique Feutry, Gérard Simonet, Patrick Menucci et Patrick Bloche

     

    Nous avons fait part en introduction de notre relative indifférence à ce changement sur lequel nous nous sommes déjà prononcés en début d'année (article du 30 janvier 2016). La nécessité de fusionner les quatre arrondissements du centre ne saute pas aux yeux car, nous l'avons souligné à nouveau, les directions opérationnelles de la Mairie de Paris (urbanisme, propreté, parcs & jardins, voirie …) sont déjà structurées sur une logique de groupement d'arrondissements, avec leur propre autorité hiérarchique qui n'est pas celle des maires d'arrondissements.

    M. Menucci en réponse rappelle que le projet d'évolution du statut de Paris fait suite à une demande pressante du Conseil d’État qui a souhaité une représentation plus équitable des parisiens à l'Hôtel de Ville. Il est vrai que les citoyens du 1er arrondissement avec ses 18.000 habitants n'ont qu'un élu à la mairie de Paris contre 34 dans le XVe  ou 28 dans le XVIIIe. Le IIIe et le IVe ne sont pas gâtés non plus avec respectivement 3 et 2 représentants.

    En revanche, la suppression du double statut de Paris (commune et département) ne soulève d'objection de quiconque. On se demande même pourquoi cette anomalie a eu la vie aussi longue…

    Il nous révèle une information surprenante que nous allons vérifier : la majorité de droite au Sénat voudrait que Paris soit divisée en autant de communes de plein exercice qu'il y a d'arrondissements !? Une réponse et un éclaircissement des élus concernés serait appréciés…

    Nous avons clôturé notre entretien en commentant le transfert des compétences de proximité (circulation, stationnement, incivilités …) de la Préfecture de Police vers la Maire de Paris. Une décision qui sera jugée sur pièces quand on aura pris la mesure de son efficacité.

    Patrick Bloche est intervenu pour rappeler son action en faveur du patrimoine français à l'occasion du vote de la loi "Création Architecture & Patrimoine (notre article du 28 octobre 2016). Il est vrai qu'il a joué un rôle modérateur décisif à l'Assemblée Nationale et que le Sénat ne mérite pas à lui seul les lauriers qui lui ont été tressés à cette occasion.

    Gérard Simonet

     

     (*) Patrick Bloche est député de la 7ème circonscription de Paris (IVe et XIe arrts), Seybah Dagoma est députée de la 5ème circonscription (IIIe et Xe arrts)

     

  • 1140627901419350Papier peint de la manufacture Deguette et Magnier sur les Trois Glorieuses vers 1830

     

    Au détour d’un numéro récent du bulletin officiel de la Ville de Paris (BMO du 2 décembre 2016), nous découvrons que celle-ci a acquis via l’établissement public  Paris Musées des œuvres d’art qui sont destinées à enrichir les collections de plusieurs musées.

    Parmi eux le Musée Carnavalet, actuellement en pleine restauration, est particulièrement doté puisque l’on découvre au fil des acquisitions égrenées,  des dessins au crayon du XIXe représentant la construction de la tour Eiffel par Gustave Fraipoint (1849-1923, auteur de nombreuses affiches et illustrateur de livres d’enfants), une mine de plomb de 1834 par Léon Feuchère  (1804-1857, on lui doit les décors du  théâtre de l’Odéon  et du théâtre d’Avignon) représentant la cour du 25 rue Notre-Dame de Nazareth (IIIe) et des gravures récentes de Caroline Bouyer sur des chantiers menés entre 2007 et 2010 dans différents quartiers.

    Plus émouvant sont  des tirages numériques de plusieurs artistes (Laurence Geai, Martin Argyroglo et Maya Vidon-White) sur les tristes attentats de 2015 à Paris !

    Une rareté a pu aussi intégrer les collections de Carnavalet, il s’agit d’un splendide papier peint panoramique du XIXe des Trois Glorieuses (acquis pour 55 K€) dont il existe très peu d’exemplaires.

    Le musée Victor Hugo quant à lui se voit attribuer une planche de croquis avec deux personnes de Ruy Blas signée par son petit-fils, lui-même écrivain, Georges–Victor Hugo (1868-1925), une maquette de décor pour l’acte 2 des Burgraves datant de 1902 par Dauphin-Amable Petit (1848-1916) qui avait son atelier rue de Lauzun (IXe) et la Nouvelle Athènes, dessin de 1891 à l’encre et au crayon de Georges Janniot (1848-1934) dont la fille a épousé Charles Dullin.

    Dominique Feutry

     

  • Pollution paris le figaro 15 09 12
    Illustration
    "Le Figaro"

     

    Après une hésitation lundi, le Préfet de Police de Paris Michel Cadot a décidé d'interdire mardi 6 décembre la circulation des véhicules impairs dans Paris et dans la petite couronne (22 communes).

    Peu de parisiens se sentent concernés. Dans leur grande majorité, ils n'ont pas de voiture ou s'ils en ont une ils la laissent régulièrement au garage. Ils possèdent pour beaucoup d'entre eux, en revanche, des deux-roues motorisés (motos/scooters). Ce mode de déplacement a explosé dans Paris intra-muros depuis que la voiture est déclarée non grata. Un relevé effectué récemment sur les motos garées dans le Marais (trop souvent sur les trottoirs…) montre que 80 % d'entre elles sont immatriculées 75. La mesure va donc les toucher, tout comme les résidents de banlieue qui pour diverses raisons se rendent dans Paris.

    La mesure est-elle pertinente ? On est tenté de le penser car la logique élémentaire nous enseigne qu'en agissant sur une cause on en modifie les effets, comme aurait dit Candide. Il semble du reste que les mesures effectuées le confirme. Alors, une question se pose : si les propriétaires de véhicules peuvent s'en priver pendant une journée et contribuer ainsi à préserver des centaines de milliers de personnes qui n'ont jamais demandé à respirer des oxydes d'azote et des particules fines, s'ils ont réussi à trouver une solution alternative, ce dont nous ne doutons pas car il n'est pas imaginable par exemple qu'ils aient décidé de ne pas se rendre à leur travail, pourquoi ne continueraient-ils pas sur le même mode en délaissant leur voiture le reste du temps.

    En poursuivant ce raisonnement, de proche en proche, on parvient à la conclusion que le Préfet de Police, en accord avec la Maire de Paris Anne Hidalgo et son Adjoint aux déplacement Christophe Najdovski, devrait interdire la circulation de manière totale et définitive. Sauf exceptions naturellement, et elles sont nombreuses.

    Une mesure de cette ampleur aurait l'avantage de susciter de nombreuses réflexions et décisions de ceux qui hésitent encore à se rapprocher de leur lieu de travail ou de travailler et se divertir près de leur lieu de vie.

    Il y a des milliers d'objections possibles à cette théorie qui allie impertinence, provocation et raisonnement par l'absurde. Il y a pire attitude cependant : fermer les yeux sur l'atmosphère mortifère qui nous enveloppe et respirer à pleins poumons quoiqu'il advienne….

    Les élus de la Ville ont la tache difficile : s'ils ne font rien le jour viendra où on les poursuivra en justice pour non assistance à personnes en danger, voire pire ; s'ils agissent, comme ils le font actuellement, ce sera la levée de boucliers de tous les mécontents.  Disons ce que nous en pensons. La sagesse nous commande cependant de nous garder d'être totalitaires dans la manière dont nous l'exprimons.

    GS

     

  • Vieille du t 47 cour int chanel 05 12 16Première cour intérieure de l'Hôtel Amelot de Bisseuil dit "des Ambassadeurs de Hollande", 47 rue Vieille du Temple (IVe) (Photo VlM)

     

    Le magnifique portail sur la rue Vieille du Temple est largement ouvert pour accueillir les curieux qui découvrent que Chanel a choisi de louer cette adresse prestigieuse pour renforcer sa présence dans le Marais.

    L'Hôtel lui-même, avec son corps de bâtiment principal et les trésors qu'il renferme, sa deuxième cour, sa terrasse, ses balustrades et son fronton est désormais isolée par un vaste miroir de la partie avant ouverte au public. Chanel n'a pas décidé de l'occuper. L'interrogation reste donc entière quant à l'identité du repreneur de ce joyau du Marais et de Paris.

    En attendant, on prie pour que cette énorme enseigne qui défigure la cour soit retirée au plus vite.

      Vieille du t 47 chanel & wolford 05 12 16

    Sur la rue, on a désormais côte à côte deux magasins de luxe, Wolford et Chanel. Il y aura des commentateurs pour  regretter cette montée en gamme ; nous sommes tentés de leur répondre : voyez ce qu'étaient ces bâtiments et le paysage de la rue il y a quelques années, du temps où Oliviers & Co tenait une boutique d'huiles fines !

     

    Vieille du temple amelot de bisseuil vue généraleHôtel Amelot de Bisseuil en 2008 (Photo VlM)

     

     L'histoire à rebondissement de ce monument historique ne fait que commencer !

    GS

     

  • AAA0Façade de l'église Sainte-Elisabeth 195 rue du Temple (IIIe)

     

    Très célèbres aux XVIIe  et au XVIIIe siècles les castrats constituent une curiosité du fait même de leur timbre de voix si particulier. Ces voix disparues et l'effet de mode passé, des castrats se produisent aujourd'hui de par le monde  

    Le contre-ténor Sopraniste Mathieu Salama, et son ensemble baroque reconstituent cette atmosphère propre à cette époque dominée depuis par le grand " Farinelli " dont on se souvient du magnifique film éponyme réalisé en 1994 par Gérard Corniau.

    Mathieu Saalma, auteur de l'album "Airs de castrats", " … sopraniste lyrique contre-ténor à la voix si particulière, si différente et aux inflexions parfois enfantines voire étranges… va faire revivre le répertoire d'arias, d'airs sacrés et d'airs d'opéra, composés pour les grands castrats par Haendel, Caccini, Caldara, Porpora, mais aussi Bach ou Purcell."

     

    AAAA01Portrait de Farinelli

    L'ensemble baroque (gambes, harpe, clavecin) et les sopranistes se produisent le samedi 4 décembre à 16h00 en l'église Sainte-Elisabeth 195, rue du Temple (IIIe). 

  • HdvVue de l'Hôtel de Ville et de l’esplanade avec la patinoire installée pour l'hiver…

     

    Le Sénat a adopté le 9 novembre 2016 le projet de loi relatif au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain qui revient en discussion à l’Assemblée Nationale. Le texte comporte un rappel de la loi du 10 juillet 1964 qui a réorganisé la région parisienne, à savoir que la Ville de Paris dispose d'un régime administratif particulier et rassemble sur un seul et même territoire deux collectivités : une commune et un département. Le préfet de police exerce de son côté les pouvoirs de police qui lui ont été conférés par l'arrêté du 12 messidor an VIII.

    Il est spécifié ensuite que « certains aspects du statut de Paris apparaissent aujourd'hui inadaptés. L'existence de deux collectivités intervenant sous la direction d'une même assemblée délibérante est source de complexité. L'existence de deux budgets est difficilement compréhensible. » Le projet de loi fusionne la commune et le département, l’ensemble sera dénommé « Ville de Paris », et exercera les compétences de la commune et du département de Paris (dès le 1er janvier 2019). Parallèlement est prévue une évolution du rôle des conseils et des maires d'arrondissements et des délégations de pouvoirs supplémentaires du maire de Paris.

    Le projet insiste sur la nécessité « d’une meilleure représentativité des conseillers de Paris, mieux adaptée aux évolutions démographiques différenciées des arrondissements au fil des années » et insiste sur la fusion des quatre premiers arrondissements qui « corrigera d'importants écarts de représentativité des parisiens ». Le Sénat a rejeté cette proposition de regroupement qui a n’en pas douter sera rétablie par l’Assemblée Nationale.

    On se demande pourquoi alors ne regrouper que les quatre premiers arrondissements ? D’autant qu’est mis en avant le renforcement de l'efficacité de la gestion des services publics de proximité offerts par les mairies d'arrondissement en permettant, entre elles, des mutualisations… Pourquoi ne pas profiter de cette loi pour mutualiser davantage encore… Car à l'évidence, regrouper la commune et le département et seulement quatre arrondissements ne provoquera pas d’économies budgétaires significatives puisque les directions opérationnelles (urbanisme, voirie, propreté, parcs & jardins…) sont déjà organisées sur une logique de regroupement (voir notre article du 30 janvier 2016).

    Le projet de loi valorise aussi une plus grande décentralisation des compétences de l’Etat vers la collectivité notamment le maire de Paris pourra « exercer des compétences de proximité, comme la circulation et le stationnement (payant et gênant, incluant la gestion des fourrières), la police des baignades, la réglementation des manifestations de voie publique à caractère festif, sportif ou culturel, la police des édifices menaçant ruine, la salubrité des bâtiments à usage principal d'habitation ou à usage partiel ou total d'hébergement, ou encore la délivrance des cartes nationales d'identité et des passeports. » C’est dans ce cadre que les 1 800 agents de la surveillance de Paris seront transférés de la Préfecture à la Mairie.

    Est adjointe aussi « une habilitation à légiférer par ordonnance en matière de jeux d'argent et de hasard permettra notamment d'abroger le régime des cercles de jeux et d'expérimenter à Paris une nouvelle catégorie d'établissements de jeux dont les règles de fonctionnement rendront plus opérante la capacité d'action de l'Etat pour la lutte contre le blanchiment d'argent. »

    En dernier ressort le projet de texte souligne « les dispositions relatives à l'aménagement urbain, aux transports et à l'environnement du territoire métropolitain qui ont essentiellement pour objet d'améliorer et de développer des outils pour accélérer la réalisation des opérations d'aménagement. »

    Si ce projet est globalement peu contesté, excepté sur le plan de la réduction des dépenses annoncé, le principal grief qui lui est fait porte surtout sur le regroupement des quatre premiers arrondissements. Mesure électoraliste pour certains, « mesurette » pour d’autres qui préconisent d’aller bien plus loin et de procéder à davantage de regroupements d’arrondissements. La polémique n’est pas près de s’arrêter sur un sujet que le gouvernement lui-même avait rejeté dans un premier temps et qui vraiment n'est pas une priorité du moment !

    Dominique Feutry

     

  • Birga-realisme13-filteredRue de Crimée (Paris XIXe),1995, 50 x 60 cm, huile sur toile par Sergio Birga

     

    La Galerie Saphir au Marais, 69 rue du Temple (IIIe) présente une exposition « Variations sur Kafka » du peintre et graveur Sergio Birga, consacrée à un cycle de 23 gravures sur bois illustrant des romans ou des récits de Franz Kafka. Ces xylographies s’échelonnent de 1963 à cette année 2016 où Birga réalise 3 gravures d’après «Le Château». La gravure sur bois de fil a été pratiquée par les expressionnistes du mouvement Die Brücke. 

    Sergio Birga, né en 1940 à Florence, diplômé de la Scuola d’Arte de cette ville, a découvert le mouvement par le livre et lors de la grande exposition qui lui a été dédiée dans sa ville natale. Il entreprend alors de rencontrer en Allemagne et en Suisse les grands artistes encore vivants, Otto Dix, Kokoschka, Heckel, Meidner. La peinture qu’il va pratiquer à cette époque peut être qualifiée de néo-expressionniste. Il s’installe à Paris en 1965 et vit depuis 2001 dans le Marais. Il est membre du Comité du Salon de la Jeune Peinture

    Si le terme de «Variations» convient bien à cette exposition à visage double, il est aussi le titre d’une étude de l’écrivain et historien d’art Gérard-Georges Lemaire (le livre est disponible en galerie) qui a beaucoup écrit sur Kafka et a organisé des expositions à son sujet, entretenant avec le graveur peintre un long dialogue. 

    Gérard-Georges Lemaire écrit à ce propos : « Et il a imaginé un univers plastique original se situant entre l’illustration fidèle et la transposition imaginaire, accentuant ainsi l’étrangeté et la beauté dérangeante des histoires narrées de l’auteur pragois. »  Gérard-Georges Lemaire donnera d'ailleurs 2 conférences autour de Kafka.

    Exposition du 1er décembre 2016 au 15 janvier 2017

    Vernissage le 1er décembre de 18h00 à 21h00. 

     

  • IMG_20160921_140537-600x600  Vue du concept store "Empreintes" 5 rue de Picardie (IIIe)   

     

    Au 5 rue de Picardie (IIIe), au débouché rue de Bretagne, un grand magasin très sobre attire le regard. Flambant neuf, gardien à l’entrée, d’allure sobre et de couleur neutre, le blanc, une nouvelle enseigne « Empreintes », après d'importants travaux de rénovation, s'est en effet installée voilà quelques semaines et propose une foultitude d'objets de fabrication artisanale 100% française.

    « Une sorte de marché exposant plusieurs centaines d’objets de créateurs, réalisés en pièces uniques ou petites séries, dans leur atelier installé en France…, art de la table, décoration, art de vivre, bijoux, meubles, luminaires, mobilier, accessoires, curiosités… », sur un espace de plusieurs niveaux soit plus de 600m2 au travers d’un mise en scène très étudiée et intéressante. « La vente se fait en circuit court, sans intermédiaires et la distance entre les créateurs, leurs savoir-faire et le grand public. »

     

    Un-bien-joli-decor-pour-manger-sain-dans-un-concept-store_square500x500Vue du bar d'Empreintes

     

    Tout en visitant, il est possible de prendre un café, de s’arrêter à la bibliothèque ou à la salle de projection. Des espaces de repos sont prévus afin de se détendre. Un véritable « concept store » intéressant à voir.

    Du lundi au samedi de 11h à 19h

     

  • Sévigné 40 incendie 24 11 1640 rue de Sévigné (IIIe) : les flammes de l'incendie ont atteint le cinquième étage de l'immeuble et l'immeuble voisin. Une bâche recouvre les restes calcinés des véhicules brulés (Photo VlM)

     

    Une dizaine de deux-roues motorisés et une voiture qui étaient garés devant l'immeuble ont été incendiés dans la nuit du 23 au 24 novembre, vers 3 heures du matin. L'état de l'immeuble dont la façade est noircie jusqu'au toit, les fenêtres calcinées, témoignent de la violence de l'incendie. L'immeuble contigu du 38 est également touché.

    Cet évènement réveille de sinistres souvenirs : à l'automne 2010, le IIIe avait été visé par une série d'attentats du même genre rues Pastourelle, Portefoin et du Perche (cf. article du 10 octobre 2010). Les auteurs avaient été arrêtés par la police et traduits devant la justice.

    Dans le cas présent, on ignore s'il s'agit d'un acte de vandalisme ou d'un incendie accidentel. Le représentant des forces de l'ordre que nous avons rencontré sur place en compagnie d'un agent de la voirie ne se prononce pas à ce stade mais précise que l'enquête a été confiée à la police judiciaire. Nous exprimons notre sympathie et notre solidarité aux habitants touchés par ce qui ressemble à un acte criminel.

    GS