Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

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    Ste apollineRue Ste Apolline (IIIe)

     

    Face à la montée grandissante de l'insécurité, de la mono activité, des trafics, de l'insalubrité, de l'alcoolisation, des nuisances sonores de jour comme de nuit et des incivilités quotidiennes dans les rues Sainte-Apolline, Blondel et Impasse de la Planchette, l'association "pour la Renaissance du quartier Arts et Métiers" a demandé au Maire du IIIe arrondissement de tout mettre en œuvre pour redonner à ce secteur la quiétude perdue. C'est dans ce contexte que s'est tenue une réunion avec les riverains présidée par Pierre Aidenbaum et deux de ses adjoints  Benjamin Djiane et Gauthier Caron-Thibault. "Vivre le Marais !", sollicitée depuis 2014 sur cette situation (voir nos articles des 1er décembre 2014 et 19 juillet 2016), était représentée .

    Les riverains n'ont pas caché leur exaspération ainsi que l'illustre le verbatim employé, "inaction des pouvoirs publics", "on est seuls", "on ne veut plus de belles paroles", " des habitants quittent le quartier", "la rue Blondel est devenue un mix décharge publique/urinoir", "la quartier est aux mains de gangs"

    Après avoir écouté toutes les doléances le Maire et ses adjoints reconnaissent que la situation est difficile, qu'il faut continuer à agir dans le respect de la loi tout en sachant que la Maire de Paris n'a pas de pouvoirs de police. Pierre Aidenbaum ajoute qu'il est là avec son équipe pour aider à résoudre toutes ces difficultés "dans un langage de vérité".

    Suite aux multiples conséquences pointées par les participants tels la baisse de chiffre d'affaires pour les commerçants, la chute du prix des biens immobiliers, la mono activité,  le manque de sommeil, les nombreuses altercations, les épanchements d'urine, la vente d'alcool en dehors des horaires autorisés et à des mineurs, la présence de dealers et consommateurs de crack plus des agressions verbales et physiques, plusieurs actions sont proposées nonobstant ce qui a déjà été entrepris (action de police, contrôle travail dissimulé…) et qu’a rappelé  Benjamin Djiane.

    Tout d’abord le Maire du IIIe va solliciter le Préfet afin qu’il prenne un arrêté interdisant la vente et la consommation d’alcool dans ce  le secteur. Anticipant  la présentation prochaine de vœux en conseil de quartier, le Maire va recommander l’installation d’une vidéo surveillance dans le secteur concerné dès 2017. Une injonction sera tout prochainement adressée au propriétaire du parking de l’Impasse de la Planchette afin que soit posée une grille fermant l’entrée où se regroupent notamment consommateurs et dealers de drogue.

    Enfin en concertation avec la police, les évictions  seront poursuivies et les passages intensifiés en fonction des disponibilités des équipes.  Les services de la propreté seront sollicités pour effectuer davantage de nettoyages. Quant à la vente de murs de commerces,  Pierre Aidenbaum étudie avec la mairie centrale la réactivation de la SEMAEST afin qu’elle puisse disposer d'un budget pour en acheter et introduire d’autres activités que celles existantes (à l’instar des actions réussies rues Notre Dame de Nazareth,  des Gravilliers et  Chapon).  Mais cela s’inscrit sur un périmètre plus large que les rues incriminées et doit aussi couvrir d’autres opérations du  même type dans d’autres arrondissements.

    Rendez-vous a été pris pour un nouveau point de situation dans deux mois, le Maire souhaitant par ailleurs avoir connaissance de tous les incidents et actions touchant ce quartier.

     

  • Nata"Nata Republic", 68 rue du Temple – 75 003 – devanture de la boutique (Photo VlM/FB)


    Les commerces de la rue du Temple dans le quartier Saint Aignan (IIIe) poursuivent leur diversification. 

    Reflet d’un quartier plus ouvert aux promeneurs et aux visiteurs, un nouvel établissement s’est  créé récemment à l’angle de la rue du Temple et de la rue de Braque, Nata Republic, food & store. Ce qui était autrefois un commerce de gros vient d’être ouvert au public pour y déguster ou y acheter des spécialités alimentaires du Portugal et plus généralement du sud de l’Europe.

    Ce nouveau magasin fait face à la belle perspective de la tourelle des Archives au bout de la rue de Braque, et alors que la rénovation de cette petite rue typique du Marais se poursuit, avec la restauration très réussie de l’Hôtel Le Lièvre aux numéros 4 et 6.

    Tranchant sur la plupart des nouveaux commerces alimentaires récemment ouverts dans le quartier, qui proposent des glaces ou des yaourts glacés, l’établissement offre notamment des pâtisseries portugaises typiques, les "nata" (*) (qui donnent son nom à l’endroit), fabriquées sur place quotidiennement, à emporter ou à consommer sur place avec un café.

    FB

     

    (*) Un "pastel de nata" (au pluriel pastéis de nata) est une pâtisserie typique de la cuisine portugaise. Il s'agit d'une sorte de flan pâtissier  parfois dégusté tiède. Elle est apparue au XIXème siècle dans la petite ville de Bélem, dans la banlieue de Lisbonne (Wikipédia)

     

     

  • IMG_2830L'entrée rénovée du gymnase de la rue Michel Le Comte (IIIe) (photo VlM)

     

    Nous avons dénoncé à plusieurs reprises, du fait de son architecture décalée dans le Marais, le vieillissement précoce du bâtiment qui abrite un gymnase, un centre des impôts et des logements rue Michel Le Comte, au croisement avec la rue du Temple (IIIe).

    Durant les congés d’été le réaménagement réussi de l’entrée du gymnase qui a été entrepris mérite d’être souligné. Sans changer l’allure générale de l’immeuble, ce « coup de jeune » sobre et adapté rend l’entrée plus accueillante.

    Nous savons que les différents occupants ne répondent pas tous de la même autorité, mais ces travaux donnent envie que l'ensemble du bâtiment soit revisité …

     

  • Jardin temple haudriettes nettoyage 22 02 12 (2)Le jardin et son personnel d'entretien. Aucun signe ne rappelle que c'est là que se trouvait "l’Échelle du Temple" , le pilori de justice de l'Ordre des Templiers. Au lieu de cette référence certes sinistre mais historique, on lui a  préféré le nom d'une poétesse à la renommée bien confidentielle (Photo VlM)

     

    On l'a dit et répété au Maire Pierre Aidenbaum : ce dont ce jardin du IIIe a besoin, c'est d'un entretien plus fréquent et quelques réparations. Il est désormais régulièrement fréquenté par des gens du quartier qui profitent de cet espace de repos près de chez eux et d'un peu de végétation et des visiteurs qui se déplacent du centre Beaubourg au musée Picasso et qui usent de ses bancs pour une halte repas.

    Depuis plusieurs mois, il bénéficie de la sollicitude du conseil de quartier Ste Avoye qui a imaginé diverses façons d'en perturber la quiétude. Il y a eu la marelle, on a parlé de tables de ping-pong … Pour finir, les membres du conseil de quartier, qui vivent assez loin de ce jardin, ont décidé d'installer des nichoirs à oiseaux.

    Les personnes qui se sentent concernées sont invitées à se rendre sur place ce mercredi 21 septembre 2016 entre 13h30 et 15h30 pour assister à l'accrochage des nichoirs. Ils pourront essayer de savoir des organisateurs de l'opération quel a été le rationnel de cette décision qui n'a jamais été soumise aux riverains de la place et qui, pour tout dire, les laisse perplexes.

    Une information a été diffusée par la mairie du IIIe  – Voir l'annonce "Nichoirs

     

    Ajout du 21 septembre, qui fait référence à notre "commentaire"  du même jour : un rat sur la placette !

    Jardin temple haudriettes rat 23 01 13

     

  •   Hotel-amelot-de-bisseuil-paris Hôtel Amelot de Bisseuil, dit "des Ambassadeurs de Hollande", 47 rue Vieille du Temple (IVe), porche et porte d'entrée sur rue restaurés  (Photo VlM, juin 2016)

     

    Nous venons  d'apprendre que l'Hôtel Amelot de Bisseuil appelé aussi Hôtel des Ambassadeurs de Hollande, 47 rue Vieille-du-Temple (IVe) venait d'être cédé pour 69 M€  mais  le nom de son nouveau propriétaire n'a pas été dévoilé.

    Les rumeurs les plus diverses avaient couru il y a quelques années sur sa vente au fils de l'ancien président tunisien, mais il n'en fut rien.

    Il sera intéressant de connaître quelle destination sera réservée à cet hôtel particulier, l'un de plus beaux du Marais. Des travaux de restauration de la magnifique porte d'entrée de la façade et de la  cour ont été récemment entrepris redonnant du lustre à l' ensemble.

    Vieille du temple amelot de bisseuil cour intérieureCour intérieure, terrasse, balustrade et fronton restaurés (Photo VlM)

     

    Il ne faudrait pas que l'hôtel, qui a appartenu à Paul-Louis Weiller, as de l’aviation lors de la Première Guerre mondiale, centralien et fondateur d'Air France, connaisse les mêmes  déboires que ceux qui ont entaché la restauration de l'Hôtel Lambert situé à la pointe de l'Île Saint-Louis. 

     

  • St gervaisLa place  Saint-Gervais avec au fond l'église Saint-Gervais-Saint-Protais (IVe) (photo VlM) 
     

    À l’occasion des « Journées du patrimoine », Pierre COLBOC, architecte, Président de « Marais-Quatre », se propose de présenter lui-même sur place le projet qui a été retenu pour participer au vote du budget participatif.

    Il est l’auteur du texte de présentation ci-dessous dont nous vous communiquons les éléments principaux.

    "Un quadrillage de larges bandes de dalles de pierre grise tracé à partir des arbres rythmant les bords de la place dégagerait une marge de trottoir côté rue de Lobau, apte à accueillir l’arrivée des passants convergeant vers le Marais autour d’un kiosque d’accueil et d’information. ….

    Depuis la rue de Lobau, et en avançant vers l'église, la place quitte l'ordonnancement dicté par ses façades haussmanniennes pour s'épanouir en différentes directions au pied de la façade XVIIème de l’église, elle-même en biais par rapport à la géométrie du XIXème siècle… Cette ouverture visuelle vers l'église serait confirmée par l'aménagement d’un vrai parvis, entièrement piétonnier, s'étendant depuis l’orme historique jusqu'aux emmarchements au pied de l'église. Ce nouveau parvis, au sol remonté de la hauteur d’une marche, pourrait être revêtu des pavés existant sur place, à réutiliser.

    Cette large piétonisation d'un vrai parvis, honorant enfin la présence de cette remarquable façade du début XVIIème, supprimerait de fait le lamentable effet de « no mans land » isolant l'église et la déconnectant de son orme historique.

    (Projet déposé le 13/05/2016 par l’Atelier de co-construction Autre [L'équipe du Budget Participatif] et retenu en vue du vote d’adoption du budget participatif du IVe arrondissement.)"

    « Cette façade est un chef d’œuvre auquel il ne manque qu’une place pour contenir ses admirateurs » (Voltaire)

     

    Rendez-vous  le Samedi 17 septembre à 11h00  sur les marches de l’église Saint Gervais

     

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    Carnavalet1Les jardins du musée Carnavalet 16 rue des Francs-Bourgeois (IIIe) (photo Paris Musées)

     

    Nous avons annoncé dans un article du 12 juin 2016 la fermeture prochaine pour travaux du musée Carnavalet. Profitant de la "Traversée du Marais" qui s’est déroulée ce dernier week-end, le musée avait organisé un spectacle digne de ses 150 ans qu’il fêtait à cette occasion. 

     

    Fond_ecran_0L'affiche de la soirée Carnaval du 10 septembre 2016 

     

    Sa soirée carnaval restera dans la mémoire de ceux qui ont pu y participer (le nombre de plus de 5 000 visiteurs est avancé), renouvelant ainsi les bals du Second empire et de la 3ème République. Costumes, danses anciennes, éclairages, visites à la bougie des salons, rien n’a été laissé au hasard grâce à une organisation au cordeau et des artistes brillants.

    Rappelons que le musée fermera ses portes le 2 octobre pour les rouvrir dans 3 ans. Le budget alloué pour sa rénovation dépasse les 40 millions €, ce qui peut paraitre élevé, mais Carnavalet n’est-il pas l’un des plus anciens musées de Paris ?

     

  • 191253_DSC01863Façade de l'église Saint-Gervais- Saint-Protais (IVe)

     

     Le récent conseil  de quartier Saint-Gervais (IVe) qui s’est tenu en cette rentrée a permis de dresser un bilan de verbalisation très lourd selon Julien Landel, 1er Adjoint au Maire du IVe arrondissement concernant les abus liés aux autorisations de terrasses. Ainsi les procédures engagées à l’encontre de certains contrevenants suivent leur cours. Trois établissements ont signé une charte qualifiée de « contrat citoyen » afin de respecter les autorisations de terrasse, celle-ci a vocation à être étendue à d’autres bars et restaurants.

    Nous avons déjà par le passé émis des réserves quant à l’efficacité de ces chartes qui souvent permettent de retarder la prise de décisions. Il a été affirmé aussi que dorénavant toute autorisation de terrasse serait limitée à 2 ou 3 mois pendant la période estivale. Si les règles induites ne sont pas respectées, alors l’établissement ne pourra pas obtenir d’autorisation définitive. 

    Le sujet d'occupation de la rue Bourg Tibourg par les terrasses pour laquelle nous avons rédigé plusieurs articles semble enfin être pris en main. En effet une réunion sera prochainement organisée entre la Mairie, la préfecture de police et les services techniques concernés, afin d’établir un diagnostic précis et envisager ensuite des mesures permettant de remédier à la situation actuelle.

    Beaucoup de plaintes ont été enregistrées pour stationnement illicite de deux roues dans le Village Saint- Paul et pour les désagréments provoqués par les vagabonds qui y prennent racine (drogue, barbecues, musique, mendicité…). Le commissaire présent a souligné qu’il y avait débordement actuellement. Des caméras de vidéosurveillance ont été ajoutées, ce qui est le cas aussi pour l’ensemble de la capitale, indique la préfecture..

    Enfin un plan sur 3 ans est lancé pour supprimer ou remplacer les panneaux de signalisation obsolètes ou à revoir avec mise aux normes lorsque nécessaire. Des panneaux spéciaux pour certaines rues adaptées indiqueront qu’elles sont accessibles en fauteuil roulant.

     

  •   Expo-paris-beat-generation-centre-pompidouL'affiche photo de l'exposition "Beat Generation" au Centre Pompidou

     

    Le Centre Pompidou présente jusqu’ au 3 octobre 2016, l’exposition « Beat Generation», une rétrospective inédite consacrée au mouvement littéraire et artistique né à la fin des années 1940 et étendant son influence jusqu’à la fin des années 1960.

    « Aux États-Unis, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale et aux premiers jours de la guerre froide, l’émergence de la Beat Generation "scandalisa" l’Amérique et préfigura la libération et le mode de vie de la jeunesse des années 1960. Perçus comme des rebelles subversifs, les beats apparaissent aujourd’hui comme les acteurs d’un mouvement culturel parmi les plus importants du XXème siècle que le Centre Pompidou se propose de traverser en le replaçant dans un horizon élargi, de New York à Los Angeles, de Paris à Tanger. »

    Cette exposition illustre à quel point la « Beat Generation », dans sa liberté d’expression, sa volonté de décloisonnement des disciplines et des cultures, son esthétique pauvre, extatique et contemplative, sa violence aussi, a conditionné les développements ultérieurs des contre-cultures contemporaines, dont elle apparaît comme l’origine et auxquelles elle permet de donner sens.

    « À côté d’artistes plasticiens majeurs (Wallace Berman, Bruce Conner, George Herms, Jay DeFeo, Jess…), une place importante est réservée à la dimension littéraire du mouvement, à la poésie parlée dans les relations qu’elle entretient avec le jazz, à la poésie noire américaine (Le Roi Jones, Bob Kaufman…), à la photographie (essentiellement des portraits, d’Allen Ginsberg, de William Burroughs .. ) et au cinéma. »

     

  • Vue-paris-tour-eiffelVue de Paris et de la Tour Eiffel

     

    Après la récente publication de l'étude du cabinet américain Price Waterhouse Coopers réalisée tous les 2 ans et dévoilée ce mercredi, chacun y va de sa petite phrase. "ça  y est, Paris retrouve sa place en tête du classement des villes les plus admirées au monde", "Paris se classe à la 4ème place  des grandes villes les plus attractives au monde", "Paris est sur la bonne voie, nous n'avons aucune inquiétude pour la suite"… Chacun se réjouit donc avec toutefois un  bémol, en mai en effet Paris a été classée seulement 9ème capitale préférée des touristes mondiaux selon l'étude menée par les instituts  Ipsos et Stella.

    Dans ces classements à répétition donnés par des organismes différents, sur des critères et des échantillons différents, il est difficile d’y retrouver son latin !

    Ce que nous retenons est que Paris reprend quelques couleurs parmi les grandes capitales mondiales et commence à rattraper, sans l’atteindre encore, son rang passé dans le classement du cabinet Price Waterhouse Coopers.

    L’étude publiée ce 7 septembre « évalue la puissance et l’attrait de ces 30 villes en se référant à six critères : le statut et la réputation internationale de la ville ; le lieu (son aspect extérieur et ses modes de transport) ; la convivialité des habitants, leur diversité culturelle et le sentiment de sécurité qu’ils procurent ; la qualité des activités proposées ; les opportunités économiques et éducatives offertes. »

    Si Paris se classe en très bonne place sur l’aspect extérieur et la qualité des activités proposées, en revanche, sur les questions des logements abordables et la convivialité des habitants, la capitale n’apparait pas dans les cinq premières places. Les marges de progrès sont donc importantes. Il faut souligner aussi que le critère de la propreté n’est pas pris en compte, ce qui pénaliserait Paris. Enfin l'étude a été réalisée avant les derniers attentats qui indéniablement auraient influé sur le classement.

    Ajoutons surtout que Paris n’est plus que 3ème et non plus 1ère pour son "capital intellectuel et d'innovation" et est freinée « par son environnement entrepreneurial.», par le fait aussi qu' « il est toujours difficile de transformer les chercheurs en entrepreneurs »  ajoute l’étude.

    Ainsi notre capitale est pénalisée pas son manque d’attractivité économique où elle n’est plus que 8ème après avoir été en seconde position en 2012  !  Paris est même en queue de peloton pour les critères de croissance du PIB (25e) et la croissance de l'emploi (28e).  On sent là, outre les effets de la crise économique qui touche tout le pays,  les effets pernicieux de la politique municipale qui préfère privilégier la fête avant le développement économique.

    Dominique Feutry