Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

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    ManegeVue d'un spectacle de cavalerie dans le manège Battesti (Photo GR)

     

    Détentrice d'un patrimoine rare, la garde républicaine avec son régiment de cavalerie perpétue des savoir-faire équestres de haut niveau mais cela nécessite d'entretenir ses installations "adaptées au dressage des chevaux en milieu urbain."

    Celles-ci se trouvent dans le quartier des Célestins,  8 boulevard Henri IV (IVe), à l'emplacement d'un couvent, une caserne réalisée par Jacques Hermant, architecte en chef de la Ville  de Paris et du gouvernement, un pionnier du béton armé à qui l'on doit aussi le siège de la Société Générale boulevard Haussmann (IXe) et la salle Gaveau  rue La Boétie (VIIIe).

    Afin de moderniser et entretenir ses installations dont certaines accueillent le public et face à la baisse des dotations de l’État, recourir au mécénat est une solution intéressante et encouragée par l'APIE (agence du patrimoine immatériel de l’État) qui propose une assistance ad hoc. Ainsi grâce à deux entreprises, les fonds nécessaires (2 M €) ont pu être réunis pour réhabiliter le manège de cavalerie Battesti, notamment la reconstruction des tribunes aux normes d’accessibilité.

    La réouverture est prévue en mai 2017, le permis de construire ayant été délivré début juin (bulletin municipal officiel de la Ville de Paris du 5 juillet 2016).

     

  • DSC_2455Rouler avec un passager sur sa bicyclette est passible d'une amende de 35 €

     

    La Préfecture de police de Paris vient d’annoncer selon "Le Parisien" qu’« au cours des cinq premiers mois de l’année, le nombre d’accidents corporels impliquant des deux-roues avait augmenté de 9,4% pour les motocyclistes et de 23,3% pour les cyclistes »

    Nous avions souligné dans nos colonnes à plusieurs reprises des cas d’incivilités dues aux deux roues et dont nous constations l’augmentation (articles des 28 juin 2012 et 18 août 2015). Le plus courant consiste à emprunter les trottoirs et non les pistes cyclables ou la chaussée, en faisant abstraction du code de la route et des règles élémentaires de conduite. Pour certains cyclistes, griller un feu rouge, frôler les piétons, ne pas s’arrêter aux passages cloutés est devenu une pratique courante, un sport, voire même un jeu !

    La remarque la plus fréquente qui est faite par ceux qui subissent ces comportements est que la ville ne dispose pas de suffisamment de pistes cyclables. La mairie rappelle à ce sujet qu’en fait la ville a aménagé 700 km de pistes cyclables et que ce nombre doit doubler d’ici 6 ans. Il est aussi mis en avant une verbalisation quasi inexistante. Prés de 5 000 contraventions auraient pourtant  dressées en 2014.  

    La montée du nombre d’adeptes des deux roues dans la capitale (+ 8% en 2014) nécessite de mettre fin à ces travers qui sont à l’origine d’accidents (+ 23,3% pour le cyclistes et + 9,4% pour les motocyclistes pour les 5 premiers mois de cette année).

    Si les bicyclettes sont un des moyens de réduire la pollution et accessoirement de faire de l’exercice, les cyclistes doivent avoir un comportement responsable et apprendre à conduire un vélo, ce qui est le cas déjà de nombre d’entre eux. Pour les récalcitrants, il n’y a qu’une solution, verbaliser. Ainsi circuler sur le trottoir, utiliser son téléphone portable et ses écouteur en roulant, emprunter un sens interdit, ne pas respecter l'arrêt au feu rouge ou à un stop, rouler alcoolisé sont passibles d’une amende de 135 €.

    Dominique Feutry

     

  • Ste croix square personnes urinantSans paroles (Photo VlM)

     

    La mairie de Paris prend enfin quelques dispositions en s'attaquant aux épanchements  d'urine.

    Depuis  plusieurs années nous nous employons à attirer l'attention des autorités sur la montée de ce type d'incivilité qui salit et empeste bien des endroits dans Paris.

    Rappelons que la fête permanente, notamment nocturne, la suppression des dames pipi dans les lieux publics comme le métro, l'équipement insuffisant des bars et cafés en toilettes en proportion du nombre de consommateurs accueillis et des sanisettes pas assez nombreuses et fermées le soir et la nuit sont à l'origine de ce comportement déplorable accentué par la montée du nombre des sans abris et l'ouverture des parcs et jardins la nuit.

    A12Panneau de prévention de la  Mairie contre les  épanchements d'urine installé à l'angle des rues Saint-Martin et du Bourg l'Abbé (IIIe) (Photo VlM)

     

    Aujourd’hui la mairie lance une campagne de prévention (comme elle l'a fait pour les mégots) tout en annonçant que le nombre de contraventions a augmenté l'an dernier de 15% (plus de  2.500 contre prés de 2.200 en 2014). Des panneaux dont nous reproduisons la photographie fleurissent dans les quartiers festifs et touristiques à la suite de l’établissement de la cartographie des épanchements d'urine établie par les services de la propreté.

    Des idées germent à la  Mairie quant à la poursuite de l'action via des panneaux amovibles qui « sortiraient » du sol aux moments les plus propices  aux épanchements d’urine, l'utilisation de peintures « anti-pipi » hydrophobe qui renvoient tout ce qui est liquide…

    Parallèlement il est question de réhabiliter des toilettes publiques avec gardien dans les secteurs les plus visités de la capitale comme  par exemple Notre-Dame (IVe).

    "Vivre le Marais !" se demande si c'est à la collectivité de payer pour ces comportements égoïstes et inappropriés et s'il ne faut pas sanctionner davantage en dressant des PV aux contrevenants  y compris aux alcooliers qui ne sont pas équipés de sanitaires en nombre suffisant. Le renforcement des équipes  de surveillance et de contrôle de la mairie annoncé pour la rentrée prochaine devaient à notre avis recevoir des consignes dans ce sens.

    Dominique Feutry

     

  • Buttes chaumont pelouse 25 03 12Le parc des Buttes Chaumont, un dimanche. Par décision de la Maire Anne Hidalgo, "un quart des 490 parcs, jardins et squares municipaux sont ouverts désormais 24 heures sur 24" (Photo VlM)




     

     

    Après avoir prôné l’occupation des terrasses et la continuité de la fête après les événements du Bataclan, la Mairie de Paris doit, à la suite du drame de Nice, composer dorénavant avec la Préfecture de police .

    En effet le Préfet de police de Paris vient de prendre avec sagesse des dispositions sécuritaires pour la capitale mais aussi l’Ile de France et annoncer que « tout événement dont les conditions de sécurité ne seraient pas optimales ne pourrait avoir lieu ». Elle agit bien entendu en prévention afin d'éviter tout risque de nouveau scénario catastrophe. Ainsi sont annulées par exemple le cinéma en plein air à la Villette et à Paris, le tournoi de basket Quai 54 des 23 et 24 juillet et la piétonisation des Champs Élysées du 7 août.

    La préfecture précise que les dispositifs de sécurisation des manifestations prévues ont fait l'objet d'un examen attentif, le renforcement de la sécurisation de Paris Plages a été décidée, notamment «  l'accès aux voies sur berge a été neutralisé à partir d'obstacles physiques… ». Les forces de l'ordre, des militaires et des agents de sécurité patrouilleront sur les quais, sur les ponts…Une quarantaine de sites sont concernés.

    Ces décisions confortent ce que notre association et le Réseau "Vivre Paris !", auquel elle adhère, ne cessent d’affirmer depuis plusieurs années, à savoir qu’au-delà des multiples désagréments collatéraux subis par les habitants,  le développement du tout festif voulu par l’équipe municipale a ses limites et met en danger les participants dans le contexte actuel.

    Cela n’a finalement pas échappé à la Préfecture de police et on peut s’en féliciter, il était temps de prendre de telles mesures. La sécurité des parisiens et des touristes doit l’emporter sur tout le reste.

    Espérons que, dans ces conditions, la mairie de Paris et tous ceux qui autour de Bruno Juillard, Premier-Adjoint à Anne Hidalgo en charge de la Nuit, ont pour mission déclarée de promouvoir le "Paris festif et nocturne" sauront raison et modération garder autant de temps qu’il le faudra.

    Dominique Feutry

     

  • A1Les arbres du jardin Thorigny (angle rues de la Perle et de Thorigny) – IIIe – que les riverains  souhaitent conserver (photo Google)

     

    En 2015 la Mairie du IIIe envisage d’ouvrir au public le petit jardin rue de Thorigny, affecté à la maison de retraite de la Perle (dite résidence Madeleine Béjart) qui l’entretient peu. Sans concertation avec les riverains, le programme est élaboré par les élus, fondé sur la biodiversité végétale et l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, il prévoit l’abattage des cinq érables actuels.

    Le 21 mars 2016 ce projet est soumis au Conseil de Quartier Archives, qui l’accepte sans réserve.

    Aussitôt l'information se diffuse, un collectif est créé, qui pétitionne contre l’abattage des arbres et recueille en 2 semaines plus de 250 signatures, ce qui est considérable.

    Le 8 juin 2016 "Vivre le Marais !" publie un article concernant cette destruction d’arbres hauts de douze mètres, âgés de cinquante ans.

    Le 16 juin 2016 une réunion sur place permet à chacun d’exprimer son avis : l'élue en charge à la Mairie défend son projet ; les représentants de la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement (DEVE) expliquent que l'ombre actuelle empêche toute plantation en sol ; le collectif exprime son opposition à l’abattage et "Vivre le Marais !" tente d'élaborer une solution au conflit.

    On apprend le bon état sanitaire des arbres, le bien-fondé de leur plantation et leur incompatibilité avec la diversité botanique et l’accessibilité demandées par la Mairie et votée par le Conseil de Quartier. En fin de réunion, un compromis est envisagé, qui conserve deux des arbres côté place et réaménage "en jardin d’ombre" le reste de la parcelle.

    Mais le 15 juillet à la déception des habitants, les nouveaux documents communiqués par la DEVE ne font que finaliser le projet précédent. Sur la perspective (demandée par  "Vivre le Marais !" et enfin fournie) on peut déplorer :

    • la petitesse hors d'échelle des arbres
    • l'emprise excessive des allées minérales
    • la forte présence des grilles
    • les plantations hétéroclites et bariolées
    • la disparition de l’intimité de la résidence.

    Les riverains et les pensionnaires de la maison de retraite n’ont pas demandé la modification de l’état actuel et s'opposent au projet municipal.

    L'espoir « administratif » de conserver ces arbres réside dans l’Architecte des Bâtiments de France qui doit donner son "avis conforme" sur le projet présenté…

    Patrice Roy

     

    Voyez et jugez :

    Jardin thorignyJardin thorigny bis.png

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A gauche le projet de la mairie

    A droite la proposition des riverains de conservation des érables (cliquez gauche dans la photo pour agrandir)

     

     

     

     

     

  •    Pollution-polluant2Pollution atmosphérique au-dessus de Chaillot (photo Airparif)

     

    Alors que s’ouvre Paris Plage et que la chaleur s’installe un épisode de pollution atmosphérique réapparait. Les prévisions d’Airparif font en effet état pour ce mercredi 20 juillet d’un pic d’ozone qui conduit la Mairie de Paris à annoncer la gratuité du stationnement résidentiel mercredi. Bien entendu comme à chaque fois en pareille situation la préfecture de police de Paris recommande d’emprunter les transports en commun et il est aussi conseillé d’éviter les activités physiques et sportives intenses.

    En conséquence la vitesse maximale autorisée est abaissée de 20 km/h et ramenée à 60 km/h sur le boulevard périphérique à Paris.

    Ainsi que l’explique le site Paris.fr de la mairie, « il s’agit d’un enjeu de santé publique majeur, la lutte contre la pollution de l’air est une priorité de la Ville. Après les interdictions des poids-lourds et autocars les plus polluants depuis le 1er septembre dernier, le 1er juillet 2016, Paris limite la circulation des véhicules les plus polluants pendant les jours ouvrés, de 8h à 20h. Cette interdiction ne concerne pas le périphérique ni les bois de Boulogne et Vincennes. ».

    Il n’empêche que la montée du thermomètre combinée à une quasi absence de vent constituent des conditions défavorables pour les franciliens. Chacun doit donc rester prudent et adopter un comportement responsable.

     

  • IMG_0356De plus en plus d'ordures jonchent nos trottoirs comme cet exemple à l'angle des rues des Blancs-Manteaux et des Archives (IVe) (photo VlM/ER)

     

    Avec les beaux jours, l’afflux de touristes et la baisse des effectifs de nettoiement, nos rues apparaissent bien sales et le constat est sans appel. Papiers sales, longues traînées de graisse devant certains commerces, dépôts sauvages, emballages canettes de bière  et morceaux de verre jonchent le sol. Des poubelles d’immeubles souvent très sales sont de plus en plus laissées à l’extérieur. L’entretien du  pourtour des arbres est souvent abandonné,  les déjections canines y pullulent.  Et ceci malheureusement  n’est pas le fruit de telle ou telle fête mais est devenu l’état ordinaire d’un Paris mal entretenu qui désole ses  habitants et ruine le classement de Paris en la matière comparé à d’autres capitales et grandes métropoles autrement bien entretenues.

    Que dire aussi des épanchements d’urine qui se multiplient partout laissant cette odeur si caractéristique et si désagréable qui s’ajoute à celle des gaz d’échappement des véhicules ! Que dire de plus sur les tags et l'affichage sauvage…!

    Nous n’hésitons plus à l’affirmer, Paris est sale, Paris devient  petit à petit une sorte de décharge  et nous en voulons pour preuve la photographie qui illustre cet article que vient  de nous adresser  une adhérente de notre association qui montre le sort réservé dorénavant à l’espace qui se trouve à l’ange des rues des Archives et des Blancs Manteaux.  

    Affligeant !

    A quoi servent les sommes versées par les parisiens au titre de la taxe de balayage et de la taxe d’’enlèvement des ordures ménagères ?

    Nous venons d’alerter les responsables du Service technique de la propreté de Paris de nos deux arrondissements.

    Dominique Feutry

     

  • Place-de-la-bastille La colonne de juillet place de la Bastille

     

    La place de la Bastille présente en plein air une exposition intitulée «  Rendez-vous à Bastille», sur l’esplanade du port de l’Arsenal, jusqu’au 25 août.

    39 panneaux sont ainsi déployés avec des légendes en français et en anglais retraçant l’histoire de la célèbre place. De la prison-forteresse à l’Opéra, il est notamment rappelé qu’en « 1370, le prévôt de Paris fait construire une massive citadelle non seulement pour défendre Paris, mais surtout pour protéger le roi des Parisiens et lui permettre, en cas d’insurrection, de gagner Vincennes pour installer sa cour et son gouvernement ». Symbole de la Révolution mais aussi des révolutions de 1830 et 1848, la place est un lieu où se focalisent les mobilisations comme le rappellent plusieurs panneaux.

    L’exposition ne serait pas complète si elle ne traitait pas le devenir de la place et son réaménagement voulu par la Maire de Paris sur lequel les avis sont partagés. On apprend notamment que la Colonne de Juillet sera restaurée par le Centre des Monuments Nationaux pour permettre son ouverture au public en 2018.

     

  • A-balCour de l'Hôtel de Chavigny où est installée la caserne de pompiers 7-9 rue de Sévigné (IVe), illuminée pour le 14 juillet (photo ParisMarais)

     

    Le bal du 14 juillet avec ses flonflons, ses danses endiablées au son de l’accordéon , de l'orchestre ou de musique enregistrée reste populaire même si parfois on lui trouve un petit côté désuet. Une façon de se retrouver, de se poser, d’oublier les soucis quotidiens et de faire la fête, la vraie ! Pour certains cela rappelle le bon temps, pour d’autres c’est une découverte.

    Où danser dans nos arrondissements ?

    Sur le parvis de la mairie du IIIe, le 13 juillet à partir de 20h30 « dans une ambiance de guinguette, la Fête Nationale au rythme de vos pas de danse effrénés. Sont prévus buvettes, cotillons et musique bien sûr ! » dit la publicité.

     

    DocumentL'affiche annonçant le bal du 14 juillet à la mairie du IIIe

     

    La caserne des pompiers qui regroupe la 11° Compagnie, 7-9, rue de Sévigné (IVe), fidèle à la tradition comme beaucoup d’autres casernes, accueille les 13 et 14 juillet, dans le cadre magnifique de l’Hôtel de Chavigny (voir notre article du 16 septembre 2015) tous ceux et toutes celles qui souhaitent s’amuser.

    « Dans un spectacle, dans un bal, chacun jouit de tous »  écrivait Baudelaire en 1887 dans "Journaux intimes".

     

  • A1Immeuble incriminé par le projet de bar-restaurant sur le toit, 2 rue des Quatre Fils (IIIe) (Photo VlM)

     

    Nous avions relaté dans plusieurs articles (19 juillet 2014, 14 avril et 22 mai 2015) le projet d'installation d'un restaurant-bar sur la terrasse d'un immeuble 2 rue des Quatre Fils à l'angle de la rue Vieille du Temple (IIIe). Alors que la Mairie du IIIIe arrondissement avait donné un avis défavorable, la mairie de Paris avait avalisé le projet et délivré un permis. 

    Déjà incommodés par les fêtes fréquentes dans les jardins du Musée Picasso et gravement impactés par ce projet, plusieurs riverains ont réagi en déposant directement un recours auprès du tribunal administratif de Paris. Le recours contestait le permis de construire obtenu par la société Holding JPN Investissement  (exploitant du Café de La Perle) le 24 décembre 2014.

     

    A3

    Le tribunal, dans son jugement du 2 juin 2016 a entendu les riverains ! Il a relevé 3 illégalités au permis de construire délivré et a retenu les moyens suivants :

    -       le  caractère incomplet du dossier de permis de construire en ce qui concerne la notice et les documents graphiques au titre de l'appréciation de l'insertion du projet dans son environnement ;

    -       l’insuffisance de la demande de permis de construire au titre du respect des règles relatives à la sécurité́ de l'établissement contre les risques d’incendie ;

    -       l’erreur manifeste d'appréciation du maire au titre des articles R. 111-2 du Code de l'urbanisme et US 7.1 du Plan de Sauvegarde du Marais en autorisant le projet sans assortir cette autorisation de prescriptions spéciales visant à limiter les nuisances sonores qui résulteront de l'exploitation du restaurant en plein air.

    A0Banderole contre le projet sur une fenêtre d'un immeuble rue Vieille du Temple (IIIe)  (photo VlM)

     

    Toutefois, faisant application de l'article L. 600-5-1 du Code de l'urbanisme, le tribunal a considéré que les illégalités relevées étaient susceptibles d'être régularisées par la délivrance d'un permis de construire modificatif. A ce titre, il a sursis à statuer " afin de permettre cette éventuelle régularisation par la délivrance d'un tel permis, qui devra être communiqué au tribunal dans un délai de six mois à compter de la notification du présent jugement. »

     JPN Investissement doit donc obtenir de la Mairie un permis modificatif et ne manquera sans doute pas de la tenter.

    Cette affaire pose question sur les véritables intentions de la Mairie de Paris,  qui a agi contre l'avis défavorable de la  mairie du IIIe, quant au respect d'une part de notre patrimoine, le dossier ne permet pas en effet de se faire une véritable idée de l’insertion du projet dans son environnement  et d'autre part vis à vis des habitants puisqu'il n'y a aucune prescription en matière de limitation des nuisances pour les riverains !

    Affaire à suivre donc et emblématique pour les parisiens qui subissent dans nos arrondissements et bien d'autres les inconséquences  de la fête permanente voulue et encouragée par une équipe municipale plus préoccupée par les noctambules que par ses électeurs.