Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •   Sans-titreEntrée du Crédit Municipal de Paris 55 rue des Francs Bourgeois (IVe)

     

    Le Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris daté du 23 février fait état de la nomination de Jean-Paul Escande comme Directeur Général du Crédit Municipal de Paris dont le siège est 55, rue des Francs Bourgeois (IVe).

    Cette nomination intervient alors que la vénérable institution a souhaité arrêter l’activité de sa filiale bancaire créée en 2005  CMP Banque. Ainsi que  nous l’écrivions dans un article du 6 juillet 2015, cette diversification s’est révélée  «  en effet déficitaire depuis plusieurs années, la production de prêts, objet de son activité, étant insuffisante pour couvrir les coûts qu'elle génère ».  Y a-t-il un lien entre cette « promotion » et ce que nous avions signalé ? Nous ne pouvons l’affirmer.

    Nous savons simplement que Jean-Paul Escande est né en 1939, qu’il est entré à la Banque Hervet (rachetée depuis lors par  HSBC) en 1967, qu’il a été ensuite Directeur de la banque SFF et de Cogéra (établissements du groupe Renault),  puis au moment de la nationalisation des banques en 1982 nommé  PDG de la Société Marseillaise de Crédit qui a connu des difficultés, avant de rejoindre en 1992, comme Président, le Crédit Industriel de l’Ouest et la Société Bordelaise de CIC qu'il a quittée en 2004.  Il était  depuis plusieurs années  membre, en tant que personnalité qualifiée du Conseil d’Orientation et de Surveillance  (COS) et membre du Conseil d’administration tout en présidant le  Comité d’audit du Crédit Municipal.

    Une suite logique dirons certains.

     

  • A3Léon Coignet : Saint-Etienne portant secours  à une famille pauvre 1827 (Photo VlM)

     

    L'église Saint-Nicolas des Champs, 254 rue Saint-Martin (IIIe), regorge d’œuvres d'art.  Nous avions  consacré un article du 13 octobre 2012 sur cet édifice dont nous soulignions qu'il était un des lieux de culte les plus dotés de Paris.

    Décrochés depuis plusieurs années pour restauration deux tableaux de la chapelle Saint-Étienne ayant pour thème des épisodes de la vie de ce saint qui fut le premier martyr de la chrétienté (protomartyr) et  de ce fait à l’origine du culte des saints pratiqué dans l'église catholique.

     

    A4Jules Quantin : Saint-Étienne allant au martyr 1861 (Photo VlM)

     

    Ces deux tableaux correspondent à des commandes faites par le conseil de fabrique de la paroisse.  L'un d'eux "Saint-Étienne portant secours  à une famille pauvre" date de  1827, il est l’œuvre du peintre Léon Coignet (1794 – 1880), prix de Rome en 1817, qui fut un proche de Géricault. Il a peint pour le Louvre l'Hôtel de Ville de Paris pour différents musées de province, le musée de l'Histoire de France de Versailles. Le célèbre portrait de Champollion qui est exposé au Louvre est une autre de ses œuvres. A sa mort l'ensemble de son atelier situé dans le Xe arrondissement  a été légué au musé d'Orléans.

    Le second tableau intitulé "Saint-Étienne allant au martyr" date de 1861 est dû au pinceau de Jules Quantin (1810-1884) qui fut justement un élève de Coignet qui a formé de nombreux autres peintres (Rosa Bonheur, Meissonnier, Degas…). Spécialisé dans la peinture religieuse, Jules Quantin travailla aussi pour les églises de Saint-Germain l'Auxerrois, des Blancs Manteaux, Saint-Roch et Saint Vincent de Paul. Un autre tableau de lui, " La Cène", est accroché dans une chapelle de Saint-Nicolas des Champs.

    Dominique Feutry

     

  • A1Le château Monte-Cristo à Port-Marly sauvé grâce à la Fondation du Patrimoine (Photo Tourisme en France) 

     

    Beaucoup ont entendu parlé de la Fondation du Patrimoine. Il s'agit d'un dispositif, prévu par la loi du 2 juillet 1996, qui permet à un propriétaire privé de bénéficier de déductions fiscales et de subventions à l'occasion de travaux sur un bien immobilier particulièrement représentatif en matière de patrimoine non protégé au titre des monuments historiques (ni classé, ni inscrit).

    Le but essentiel ainsi que l'indique le site de la Fondation, est de « sauvegarder et de valoriser le patrimoine rural non protégé. Maisons, églises, ponts, lavoirs, moulins, patrimoine industriel, mobilier, naturel… tous les types de patrimoine de proximité sont éligibles à l'action de la Fondation. Aux côtés de L’État et des principaux acteurs du secteur, elle aide les propriétaires publics et associatifs à financer leurs projets, permet aux propriétaires privés de défiscaliser tout ou partie de leurs travaux, et mobilise le mécénat d'entreprise »
    Les travaux doivent concerner les parties des bâtiments visibles de la voie publique (toitures, façades, pignons, etc.). C'est le délégué départemental de la fondation qui instruit les demandes d'attribution de label et les soumet au Service Territorial de l’architecture et du patrimoine dirigé par l'architecte des bâtiments de France.

    A l'heure où l’État, faute de ressources suffisantes se désengage et où la nécessité de préserver notre patrimoine plébiscitée par les français, a de plus en plus de mal à être convenablement entretenu (voir notre article du 04 novembre 2014), la Fondation joue un rôle très important pour la mise en valeur ou le sauvetage de biens en péril comme récemment le château de Monte-Cristo construit par Alexandre Dumas à Port-Marly. Elle agit souvent en partenariat avec les collectivités territoriales et l'enseignement supérieur, elle abrite d'autres fondations qui ont le même souci de protéger notre héritage. La Fondation a ainsi soutenu en 2014 plus de 2200 projets comprenant aussi bien du bâti que des vieux gréements et des véhicules anciens, ce qui a représenté un volume de 203 millions € de travaux et 6 000 emplois créés ou maintenus. En 2015, la Fondation a récolté 13,7 millions € de dons !

    A0

    Opinion Way- Caisse d’Épargne a procédé à un récent sondage (largement commenté dans Le Figaro du 25 février) qui démontre si besoin était que les Français ont conscience de l'urgence à protéger, entretenir et valoriser notre patrimoine. Nombre d'entre eux d'ailleurs souhaitent s'investir dans la restauration de ces témoins du passé qui constituent notre patrimoine culturel et industriel surtout lorsqu'il est à proximité de leur résidence.

    Nous devons donc rester optimistes concernant le devenir de notre patrimoine y compris le petit patrimoine car la prise de conscience des Français est bien réelle y compris notamment chez les jeunes. Les moyens à notre disposition,  dons, mécénats, bénévolat sur les chantiers et l'action de passionnés ouvrent des possibilités qui s'enrichissent aussi des nouvelles technologies tel le « crowdfunding » qui permet de réunir des fonds pour un projet donné via internet.

    A l'instar de ce qui s'est passé pour la protection et la rénovation du Marais, la Fondation du Patrimoine est un maillon essentiel pour la sauvegarde de notre patrimoine. Le projet de loi actuellement en discussion au Parlement et qui nous inquiète car un certain nombre de prérogatives jusqu'alors dévolues à L’État seraient transférées aux collectivités locales (voir notre article du 17 novembre 2015) ne remettrait heureusement pas en cause la Fondation du Patrimoine.

    Dominique Feutry

     

  • Alex IIIAddy Bakhtiar possède les deux fleurons du Pont Alexandre III, le "Faust" rive gauche et le "Showcase" rive droite (illustration Le Figaro)

     

    Il est propriétaire d'une quarantaine d'enseignes en France, bars, restaurants, boites de nuit…. On connait les deux établissements du pont Alexandre III, on sait moins qu'il possède aussi le restaurant de l'Opéra Garnier. Dans le Marais, il a fait parler de lui avec le "Jacket's", 20 rue de Picardie. Par trois fois, sur plaintes des riverains, il s'est fait sanctionner par le Tribunal de Police pour tapage nocturne. Notre association s'étant portée partie civile elle a obtenu des dommages-intérêts qui n'étaient toujours pas réglés à ce jour.

    Nous l'avons rencontré sur ses terres, à sa demande, au restaurant "Nanashi" qu'il possède 47 rue Charlot dans le IIIe.

    M. Bakhtiar, de son vrai nom Adrien Samsam Bakhtiari, petit-neveu du premier ministre du Shah d'Iran détrôné en 1979, donne le sentiment d'avoir eu à 49 ans la révélation que ses affaires ne peuvent prospérer dans un milieu urbanisé avec l'hostilité des riverains. Ayant acquis le Théâtre du Renard, 12 rue du Renard dans le IVe, il engagea il y a quatre ans un programme de travaux considérables pour le rendre insonore aux gens qui vivent autour. Il a en même temps renoncé à sa licence IV pour ne conserver qu'une licence "restaurant".

    L'objectif est atteint et en effet, s'il y a eu des craintes exprimées au début de l'affaire, chacun convient aujourd'hui que ce théâtre, devenu lieu de réception pour évènements privés, ne cause aucun trouble de voisinage.

    Bakhtiar intérieur 24 02 16Addy Bakhtiar chez "Nanashi", devant les portions de salades du jour (Photo VlM)

     

    Même approche dans le IIIe sur l'îlot Charlot/Forez/Picadie. Face à l'échec du "Jacket's", Addy Bakhtiar décida de rompre avec son associé pour repenser l'ensemble du rez-de-chaussée qu'il occupe et qui s'étend sur les trois rues. Sous l'enseigne "Nanashi", c'est désormais un bar-restaurant qui propose un "bentô" avec ses plats diététiques ou végétariens pour bobos et hipsters (and others…), à consommer sur place ou à emporter (20 € tout compris). Il comporte une extension communicante qui englobe l'ex "Jacket's", remplacé par un salon de thé avec fabrication des gâteaux en vitrine sous les yeux des passants de la rue du Forez.

    Bakhtiar 24 02 16Addy Bakhtiar, à droite, avec le directeur de son établissement "Nanashi", 20 rue de Picardie (IIIe). On voit ici l'extension "salon de thé" (Photo VlM)

     

    A priori il y a de quoi rassurer dans cette évolution et M. Bakhtiar affirme qu'il n'a aucun autre projet pour le Marais … où il a d'ailleurs choisi d'élire domicile.

    Enfin pour clore notre différent et donner des gages pour l'avenir il a procédé au règlement de l'intégralité des dommages-intérêts qu'il devait à l'association. Il lui reste à notre connaissance à finaliser un litige résiduel avec un riverain. Nous formons le vœu que les deux parties s'entendent prochainement.

     


  • Montmorency 4 façade 25 02 16Façade du 4 rue de Montmorency (IIIe) (photo VlM)

     

    Depuis le début du mois de février 2016, cet immeuble est livré à des travaux qui concernent le rez-de-chaussée et la façade. Selon la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris, une demande a été faite pour la réalisation d'une supérette mais la réalité des travaux va bien au-delà du contenu du dossier.

    Les riverains s'en sont émus, constatant qu'aucun panneau d'information, pourtant obligatoire, n'avait été apposé de manière visible sur le chantier. Suite à un contrôle, la Mairie de Paris a entrepris des démarches pour faire cesser les travaux.

    Le chantier est plus vaste qu'il ne parait : il débouche rue du Temple au niveau du 109, sur une devanture de magasin  à l'enseigne " Le Loft du Marais", en travaux elle aussi. Un regard plongeant vers l'intérieur suggère que la supérette dont il est question pourrait déboucher là et s'étaler sur les deux rues.

     

    Temple 109 loft marais 25 02 16109 rue du Temple (IIIe) (Photo VlM)

     

    La Direction de l'Urbanisme nous tient informés. Le cas échéant, un procès-verbal pourrait être dressé et transmis  au Procureur de la République. Les auteurs risquent d'être traduits en correctionnelle. Les affaires d'urbanisme sont graves. Il est navrant que quelques acteurs de la vie économique ne les prennent pas plus au sérieux. Par légèreté ou ignorance mais aussi quelques fois de façon délibérée sur l'air de "pas vu, pas pris".

     

  • Seabubble

    ALes "seabubbles "qui évolueront peut-être bientôt sur la Seine

     

    La Mairie de Paris s'intéresserait aux « SeaBubbles », des véhicules de 4 personnes qui sont équipées de dérives sous l'habitacle, se lèvent sur des patins appelés "foils" au-dessus de l'eau, dés qu'elles avancent, un peu à la façon des hydroglisseurs.

    Ces machines fonctionnent en partie à l'électricité et à ce titre elles séduisent la Maire de Paris qui a fait savoir qu'elle ne serait pas mécontente que la capitale soit la première ville à en disposer.

    Il est question d'essais avec un prototype dès le mois de juin prochain? Imaginé par un français, Alain Thébault, pour les entreprises de transports comme les VTC, le coût unitaire du "SeaBubble"estimé est de 12 000 €.

    Aller au théâtre, se rendre à un rendez-vous ou visiter ses amis en « roulant » sur la Seine ne serait donc plus une fiction. Mais attention au trafic et à ne pas transposer les embouteillages de nos rues sur la Seine. Car entre les péniches, les bateaux mouche, les hôtels et piscines flottants, les barges amarrées au bord des quais devenus piétions et autres vedettes ….il n'y aura bientôt plus de place sur la Seine !

    Dominique Feutry

     

  • Grenier st lazRue du Grenier Saint-Lazare (IIIe). Contre-allée et parking Vinci (photo VlM)

     

    Les discussions du conseil de quartier qui s’est tenu à la mairie du IIIe le 17 février ont surtout porté sur des projets en lien avec le budget participatif 2016 et conduit à voter plusieurs vœux ou donner des informations sur la suite réservée aux vœux déjà votés.

    Sur les vœux précédemment votés par le conseil il a été indiqué que 3 ralentisseurs "coussin" seraient installés rue Michel Le Comte d'ici l'été. Quant au jardin Anne Franck il devrait  recevoir une table de ping pong. Des potelets seront bientôt posés au carrefour des rues Saint-Martin et Rambuteau pour empêcher circulation et stationnement sauvage. Une plaque signalant le tracé de l'enceinte Philippe Auguste sera apposée rue Rambuteau.

    Le 1er vœu soumis dont le vote a été favorable porte sur le nettoyage 3 fois par semaine de la place Renée Vivien. Dans la cadre du budget participatif cet endroit pourrait bénéficier, en tenant compte aussi des recommandations du commissariat central, d'embellissements avec de nouveaux arbres rustiques et colorés, un amandier dans l'angle près du feu tricolore, de nouveaux bancs côté rue des Haudriettes, d'une réfection du dallage, d'une fontaine à eau, de nichoirs à oiseaux, d'une table de jeu  d'échecs, d'une marelle dessinée au sol. Nous avons rappelé que cet endroit était pollué et peu recommandé pour y laisser jouer les enfants.

    Un autre vœu lui aussi accepté pour être travaillé dans le cadre du budget participatif a porté sur le projet de transformation "en lieu de vie" du côté pair de la rue du Grenier Saint-Lazare. Le premier objectif serait de requalifier en voie normale la contre-allée aujourd'hui voie pompiers, de mettre au même niveau, chaussée et esplanade, d'installer un abri bus et de déplacer les équipements nombreux (container à vêtements, container à verre …). En ce qui concerne le parking inutilisé, des discussions avec le concessionnaire de la ville  ont montré qu'il ne serait pas réaménagé ni changé de destination car les investissements seraient trop lourds. Aussi serait-il utile de supprimer l'installation extérieure ou tout le moins de revoir son aspect visuel (la Ville étudie les conditions d'une éventuelle dénonciation de la concession).

    Le 3ème vœu voté autorise à demander un permis de végétaliser (préalable nécessaire) le pourtour des 7 arbres de la rue Beaubourg entre la rues Michel Le Comte et Rambuteau, en lien avec l'atelier pratique "Jardiner avec le mobilier urbain".

    Au cours de échanges et à propos du parking de la rue du Grenier Saint-Lazare, nous avons appris que la Maire de Paris allait prochainement lancer un appel à projet sur l'utilisation des espaces libres en sous-sol disponibles de la capitale

    Dominique Feutry

     

  • Roger vincent 24 02 14Vincent Roger campagne 2014 (Photo VlM)

     

    Échange de bons procédés entre le Maire du IVe et le chef de son opposition Vincent Roger à propos de la circulation et du stationnement dans l'Île Saint-Louis (IVe).

    A l'origine, des débats houleux au sein du conseil de quartier de Îles et en mairie où une réunion appelée par Christophe Girard le 28 janvier  attira autour de deux cents personnes (notre article du 16 février).

    Nous avons publié le 16 février la lettre ouverte de M. Girard à l'opposition municipale représentée pas Nathalie Kosciusko-Morizet et Vincent Roger. Nous recevons aujourd'hui, sous forme de "droit de réponse" la lettre que M. Roger nous demande de publier.

    Accéder à la lettre de Vincent Roger

     

  • Sans-titre Appartement avec son panneau "vendu" (Photo 20 Minutes)

     

    Qualifié de record historique par la presse, les droits de mutation à titre onéreux ou « frais de notaire » ou « recettes immobilières » pour lesquels la Ville de Paris (et le département) prévoyait 1,1 milliard € dans son budget ont finalement atteint 1,257 Milliards €. Ce montant est exceptionnel puisqu’au-delà des prévisions jugées optimistes. L’année 2014 avait à peine dépassé 1 milliard €.

    Ces montants (15% du budget de la collectivité) traduisent la reprise du marché de l’immobilier et du nombre de transactions malgré la hausse des taxes et les nouvelles règles introduites par la loi SRU. Une bonne nouvelle tout à fait inattendue qui permet de pallier pour partie la hausse de dépenses dont le RSA décriée par l’équipe municipale concomitamment à la baisse des dotations de l’État.

    Peut-être est-il hâtif de parier sur la continuité de la hausse de ces recettes immobilières mais le budget de la Ville pour 2016 va bénéficier d’un autre effet, celui de la hausse du taux de la taxe qui passe ainsi de 3,8 % à 4,5 % (comme pour tous les autres départements) soit 110 millions € supplémentaires inscrits au budget, ce qui va renchérir encore le coût de l'immobilier  pour ceux qui souhaitent investir pour se loger et notamment les jeunes dont le budget est serré .

    L’opposition reste très critique à ce sujet et parle de « budget sous perfusion immobilière » quand la Maire assume son choix de construction massive de logements.

    Une affaire à suivre car cette boulimie immobilière de la mairie trouvera nécessairement ses limites sauf à déséquilibrer le fonctionnement normal du marché au risque de tuer la poule aux œufs d'or !

    Dominique Feutry

     

  • ALe salon Mod's Hair 30 rue des Archives avant sa fermeture

     

    Après bien des conjectures le Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris en date du 16 février nous apprend que le salon de coiffure Mod's Hair situé dans le IVe à l'angle de la rue des Archives (N°30) et de la rue Sainte-Croix de la Bretonnerie (N°25) fermé depuis le 31 décembre dernier va devenir une boutique de mode à l'enseigne John Galliano. Le permis a été déposé durant la deuxième quinzaine de janvier. La devanture et l'aménagement intérieur seront modifiés avec pose d'un store extérieur.

    Voilà qui fait taire les rumeurs quant aux grandes marques susceptibles de s’installer à cet endroit.  Il y a fort à parier que d'autres enseignes de luxe cherchent à s’installer dans cette partie du Marais. Un important magasin de chaussures est ainsi annoncé à l'angle des rues des Blancs Manteaux (N° 29 au 33)  et des Archives (N° 27 au 31).

    Comme nous l'écrivions dans notre article du 13 novembre 2015 intitulé "Le Marais : un clone de la Rive Gauche ?", ce mouvement contribue à une évolution de quartier que certains encouragent et que d'autres réprouvent.

    Dominique Feutry