Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

  •   3000725333_1_3_JpSRB4kbUn exemple de vélo électrique

     

    Le parvis de l’Hôtel de Ville où se déroulent tout au long de l’année moult expositions manifestations et se dressent souvent des installations éphémères, a été retenu volontairement durant la COP21 pour exposer mais aussi faire essayer aux cyclistes attirés par les évolutions technologiques des prototypes de Vélib’ à assistance électrique proposés par Decaux.

    Comme cela existe déjà puisque des commerces spécialisés proposent déjà de vélos à assistance électrique à la vente comme à la location.

    le principe est simple le vélo est équipé d'un moteur et d'une batterie, ce moteur aide le cycliste dans les efforts. Il peut produire jusqu'à 90% de l'énergie qui fera avancer le vélo, dès lors le conducteur ne fait qu'accompagner le mouvement de pédalage. Bien qu'il existe une dynamo, la plupart du temps la batterie est amovible et peut être rechargée chez soi. 

    Les téméraires pourront donc s’essayer à ces nouveaux cycles jusqu’au 11 décembre de 10h00 à 19h00, avant que le parvis ne retrouve la patinoire et le manège, tradition oblige, durant les fêtes de fin d’année.

    Dominique Feutry

     

  •  IMG_2125Graffiti indésirable sur la façade refaite à neuf de l'immeuble situé 8 rue Aubriot (IVe) (Photo VlM 29 novembre 2015)

     

    En ces temps difficiles pour la France et le monde. En cette période où la sérénité est réclamée à cor et à cri, ce qui tombe sous les sens. En ces jours où nous devons nous unir plutôt que  nous désunir, où sans rien oublier nous devons tout faire pour que les événements du 13 novembre ne se reproduisent plus et nous rapprochent les uns les autres dans un grand élan de sursaut national souhaité par nombre d’entre nous, il est affligeant que des inscriptions du type de celle qui figure sur la photo ci-dessus aient encore cours. Si on ne respecte pas les autres, alors peu de choses seront possibles.

    Honte à ceux qui l’ont écrit… même dans une rue peu passante ce qui en réduit la portée.

    Au demeurant, alors que l'enduit de cet immeuble est neuf, pourquoi saccager et gâcher le travail des personnes qui ont mis tout leur savoir à sa réalisation et ne pas respecter les commanditaires de ces aménagements qu’ils ont financés à grands frais afin que notre quartier conserve son bel aspect ? 

    Respect de l'homme ! Respect de l'homme ! Là est la pierre de touche ! écrivait Antoine de Saint-Exupéry dans Lettre à un otage en 1944.
     
    Ces façons de faire sont aujourd’hui dépassées et il appartient à la Marie de Paris, comme à nous aussi, de veiller à prévenir ces abus et à faire enlever ces graffiti déplacés.

    Dominique Feutry

     

  • A7Sapins devant le "Au rendez-vous des Amis" rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe) (Photo VlM)

     

     

    Marais Quatre nous demande de communiquer le message suivant émanant des commerçants du Marais qui ont souhaité donner un certain lustre au quartier durant les fêtes de fin d'année avec des arbres blancs, thème d'une décoration de bon goût, homogène et élégante.

    "Pour le mois de décembre à l’approche des fêtes de fin d’année, le cœur du Marais se pare d'un blanc manteau à l’initiative des commerçants du quartier.

    Par cette réalisation, nous voulons que notre beau quartier vive pleinement ces fêtes, dans la magie de Noël, et que nous retrouvions tous nos cœurs d'enfants.

    Sapins blancs floqués et lumière chaude illuminent nos belles rues.

     

    A1Sapin givré rue Rambuteau (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    Vos commerçants seront présents pour vous satisfaire. Deux nocturnes: le 19 décembre et le 23 décembre jusqu’à 22h, avec -10 % le 23 décembre.

    Venez nombreux flâner dans cette mini-forêt blanche et célébrons ensemble ce mois annonciateur de bien-être et de joie.

    Bonnes fêtes à tous
    Les commerçants de votre Quartier"

     

     

  •   A5Photo servant de thème à l'exposition "Bons baisers de Paris" Touristes dégustant des glaces à Paris 1964 (Roger Viollet)

     

    Située 22 rue Mahler (IVe),  la Galerie des bibliothèques de la Ville de Paris est un lieu d’exposition du quartier Saint-Paul qui propose actuellement et jusqu’au 31 mars 2016 "Bons Baisers de Paris – 300 ans de tourisme dans la capitale",

    L'histoire commence au XVIIIe, le parcours s'articule autour de quatre thèmes, la révolution du tourisme à Paris, l’esprit de Paris : entre luxe et bohème, au programme Paris spectacle et Paris et la mondialisation du tourisme

    Des affiches, des plans touristiques et guides sont présentés au public. La plupart proviennent des collections de la BNF, du musée Carnavalet, de la Bibliothèque historique de la ville de Paris et de la bibliothèque Forney. Des décors caractéristique comme celui de cafés ont été mis en scène.

    «Comment Paris première destination touristique au monde a su s’adapter à l’évolution des usages et développer, tout au long de son histoire, un pouvoir de fascination particulier » insiste le commentaire de l'exposition qui ajoute "…La capitale…creuset de l’invention du tourisme et des loisirs urbains… a su s’adapter à différents âges de l’histoire du tourisme, c’est aussi qu’elle a développé tout au long des années des attraits particuliers. Elle a su prendre, au XIXe siècle, le tournant du tourisme de l’ère de la révolution industrielle. Cette exposition, qui témoigne de ces évolutions, explique également comment le tourisme a changé la ville. Cette exposition montre ainsi comment le développement du tourisme à Paris se nourrit d’aspirations, de pratiques et de discours différents et parfois contradictoires, tout en évoluant dans le temps."

    Cette exposition est intéressante car elle pose aussi la question des limites du tourisme comme nous l'avons souvent évoqué lorsque le nombre de touristes devient trop élevé et que  les nuisances induites, encombrements, pollution, malpropreté, bruit, insécurité… se multiplient. Un sujet intéressant!

    Du mardi au dimanche, de 13h à 19h
    Nocturne les jeudis jusqu’à 21h

  •   Geo7_monet_001fClaude Monet: La Rue Montorgueil

     

    Réunissant trois couleurs le bleu (la couleur des nautes, les trasporteurs de marchandises sur la Seine) et le rouge (les corporations d'artisans et de commerçants), les couleurs de Paris et le blanc, les couleurs du roi mais sans les fleurs de lys, notre drapeau qui fut d’abord une cocarde est devenu depuis la Révolution notre emblème national (loi du 15 février 1795, 27 pluviôse de l’an II). C’est  suite à l’intervention de Lafayette que le blanc a été intégré au bleu et rouge et sur les recommandations du peintre David que le bleu fut attaché à la hampe.

    Si notre drapeau qui flotte sur tous les bâtiments administratifs est le premier symbole de notre pays et de son histoire, en cette journée d’hommage aux victimes de la haine notre drapeau symbolise aussi et plus que jamais encore notre devise « Liberté, Égalité, Fraternité ».

     

     

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    ParisRéunion du Conseil de Paris

     

     

    Les récents attentats viennent de conduire la Mairie de Paris à revoir les mesures de sécurité et de prévention qui existaient jusqu’alors. Le budget sécuritaire est même revu à la hausse alors qu’il avait été envisagé de réduire la subvention de la Ville à la préfecture de police.

    Les mesures annoncées hier en Conseil de Paris, même si elles ne font pas l’unanimité vont dans le sens souhaité par les parisiens très marqués par les événements du 13 novembre. Renfort des inspecteurs de sécurité de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP), bombes lacrymogènes, gilets pare-balles, accélération de l’installation prochaine des 165 caméras de surveillance (le parc totalisera alors 1 200 caméras) qu’il avait été prévu d’installer sur deux ans. (voir nos articles des 11 avril et 10 septembre 2015). Il a aussi été décidé de renforcer la protection de 856 sites Vigipirates (crèches, écoles, bibliothèques, conservatoires, centres sportifs isolés..) et utilisation de visiophones et de vitres teintées au moyen de films spéciaux dans certains équipements publics.

    Autres décisions arrêtées, la création d’une plateforme d’incubation « Défense & Sécurité », dans un incubateur de la Ville de Paris, en lien avec les grandes entreprises du secteur et la constitution possible d’une base de données de scans 3D des principaux lieux de spectacles et de manifestations sportives, qui sera mise à disposition des forces de sécurité pour faciliter et accélérer leur intervention.

    Ces mesures pour la plupart d’application immédiate ont le mérite d’exister, certes il est possible d’aller encore au-delà, sachant toutefois que les prérogatives de la Mairie de Paris en matière de police sont limitées et plutôt attachées à la Préfecture de police. Les élus de l’opposition municipale pensent qu’il faut faire encore plus et que ces annonces restent insuffisantes. Ils réclament davantage de caméras, demandent de mieux équiper les agents de sécurité de la ville et la création d’une police municipale armée.

    Dominique Feutry

  • Nature-et-decouvertes1Intérieur d'un magasin "Nature et Découvertes"

     

     

    Nous l’annoncions dans un article du 12 avril dernier, l’enseigne « Nature et Découvertes » venait de décider de s’installer dans le Marais. Nous indiquions que « le site retenu pour ce "navire amiral" a été choisi dans le Marais aux 20-20B rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe) où est envisagé un magasin sur plusieurs étages ».

    Après plusieurs mois de travaux le magasin a été inauguré hier, 23 novembre.

    Comme prévu, son aspect répond aux mêmes caractéristiques que les 85 autres magasins existants. Il est aménagé sur plusieurs niveaux dans un immeuble qu’occupait auparavant en partie l’ANPE et bien avant encore la mairie de l’arrondissement, mais l’hôtel d’alors a été démoli…

    Notre quartier s’enrichit donc d’une marque qui devient progressivement internationale et qui se situe dans un secteur autre que celui de la mode.

    Dominique Feutry

  • A0Le panneau « Liberté, j’écris ton nom » installé sur la façade du Centre Pompidou  (Photo VlM)

     

    Une immense bâche (13mx9m) a été tendue sur la façade côté piazza du Centre Pompidou en écho à l'élan national et international et en hommage aux victimes des attentats et à leurs familles et amis.

    Le dessin qui est reproduit est de Fernand Léger. Il date de 1953 et fait partie des collections du musée. Quant au texte « Liberté, j’écris ton nom », il est extrait d'un recueil de poèmes de Paul Eluard publié en 1945 et dont le Centre Pompidou détient un exemplaire.

    Le Président du musée à l'origine de cette installation a indiqué lors d’une interview  que ce dessin et ce vers "…expriment la force de la création et de l’esprit face à la force brutale et à la barbarie ».

    Dominique Feutry

     

     

  •  5816051Paris lors d'un pic de pollution

     

    En avril dernier le ministère de l’Écologie annonçait une baisse de 15 % des subventions accordées à l’association Airparif en charge, comme chacun sait, de la surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France. Le ministère avait alors argué que la baisse n’était pas de ce niveau mais seulement de – 2,7% aboutissant à une dotation annuelle légèrement inférieure à 1,5 millions €.

    Cette décision n’était pas anodine car elle s’ajoutait à celle de 2013 par laquelle le conseil départemental des Hauts-de-Seine ne souhaitait plus financer Airparif. Décision suivie cette année par le département de Seine-et-Marne et récemment par celui des Yvelines qui vient d’annoncer qu’il ne subventionnerait plus Airparif à compter de 2016 !

    Voilà qui commence à faire beaucoup, à quelques jours de la COP21, les projecteurs sont à nouveau braqués sur l’association qui se pose des questions sur son devenir et réfléchit déjà à la façon dont elle va répercuter l’arrêt de cette nouvelle réduction de son budget de fonctionnement sur son activité.

    Rappelons qu’Airparif est une association (loi de 1901) créée en 1979 et agréée par le ministère de l'Environnement pour la surveillance de la qualité de l'air sur l'ensemble de l'Ile-de-France. Ces missions réglementaires consistent à surveiller la qualité de l'air, à informer les citoyens, les médias, les autorités et les décideurs (mesures quotidiennes lancement d’alertes …) et à comprendre les phénomènes de pollution tout en proposant des stratégies pour lutter contre la pollution atmosphérique et le changement climatique

    Dans la présentation de ses activités Airparif indique que la surveillance est réalisée dans le cadre réglementaire défini par la Loi sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Énergie du 30 décembre 1996 (LAURE). La LAURE fixe comme objectif «le droit à chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé» et fonde les conditions de la surveillance de la qualité de l'air et de l'information du public en France.

    Les critères nationaux de qualité de l'air sont définis par décrets (objectifs de qualité, valeurs limites et seuils d'alerte, pour toute une gamme de polluants) qui reprennent les directives européennes et les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)».

    Une situation embarrassante qui mérite d’être suivie.

    Dominique Feutry

     

  • A6M. Jean Benet présentant sa Direction  (Photo JFR)  

     

    Une délégation du réseau "Vivre Paris !" ( Accomplir, Canal Saint Martin, Collectif Riverains, Droits du Piéton, Vivre le Marais !) a rencontré, ce vendredi 13 novembre, Jean BENET, Directeur des Transports et de la Protection du Public  (DTPP) à la Préfecture du Police de Paris.

    Le but de cette réunion étant de mieux se connaître et de collaborer afin de pouvoir progresser en commun sur les questions qui nous préoccupent, notamment sur le fait que nos associations sont souvent mal considérées par les faiseurs de nuisances nocturnes car nous sommes pour la fête mais avec respect des lois et des règlements, ce qui crée de l'hostilité à notre encontre voire de la violence.

    Nous insistons sur les difficultés que nous rencontrons au sujet des compétences respectives de la Préfecture de police et de la Mairie et de la Préfecture de Paris favorisant le « jeu de ping-pong »  entre les interlocuteurs des différentes administrations lorsque nous les interrogeons. J. Benet citant le Ministère de l'intérieur rappelle que « le Maire est responsable et donneur d'ordre quand l'exécution et la mise en œuvre sont du ressort de la Préfecture de police ». Ainsi la Mairie de Paris ne peut pas organiser une manifestation sans que la Préfecture de police puisse l'accompagner sur les questions de sécurité notamment. La Préfecture de police assure l'ordre public et la sécurité de la population.

    Lorsque nous faisons part de l'hyper concentration de bars en soulignant les transferts de licences IV dans certains quartiers, la loi de 48 n'étant pas respectée, J. Benet souligne que si Paris compte un bar pour 250 habitants, ce nombre passe à 450 au plan national. Il confirme que le Préfet de police n'est pas favorable à la création de licences ni aux transferts de ces licences dans ces quartiers. Concernant les fermetures administratives, J. Benet indique que la sanction est le plus souvent de 15 jours et que les propositions de sanctions émanent de plusieurs services sachant qu'il existait une procédure contradictoire, avant que le Préfet ne rende sa décision.

    A7Les membres du Réseau Vivre Paris présents à la réunion de la DTPP (Photo JFR)

     

    Nous décrivons ensuite le système de permis à points existant pour les bars de Genève, le suivi statistique opéré à Londres (hospitalisations actes antisociaux suite à alcoolisation…), l'inefficacité des chartes mises en place dans certains quartiers et le développement des petits restaurants rapides qui vendent de l'alcool sans avoir de licence. Nous insistons sur le fait que l'hyper alcoolisation est devenu un problème grave et coûteux qui n'est pas suffisamment pris en compte et qui se double aussi de la question de la drogue. Pour nous, le langage des élus n'est pas clair et nous étonnons de ne pas entendre affirmer clairement que le canal Saint-Martin par exemple n'est pas un lieu de fête.

    J. Benet rappelle que ses services agissent aussi en matière d'hygiène dans ces établissements, les fermetures peuvent être immédiates y compris en cas de travail clandestin. Nous mentionnons la problématique des toits terrasses que certains élus souhaitent développer et le fait que faute de budget suffisant, des institutions connues type Carreau du Temple ou Musée Picasso devenaient des lieux de fêtes et donc des centres de crispation avec les riverains en raison du bruit provoqué avant, durant et après les manifestations qui sont organisées pour procurer les recettes manquantes et équilibrer leurs comptes. Nous éclairons aussi J. Benet sur cette question d'antériorité qui fait débat où un habitant s’installant dans un quartier de fêtes et donc de bruit ne pourrait plus se plaindre dès lors qu'il aurait eu la possibilité de contrôler préalablement que le secteur était dans un tel contexte…

    En conclusion de cet échange approfondi,  J. Benet indique qu'il est favorable à l'organisation d'autres réunions de ce type avec les responsables des sous directions compétentes qui lui sont rattachées. Nous l'en remercions vivement ainsi que pour le temps qu'il nous a consacré.

    Dominique Feutry