Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Actualité

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    Pelles et balais pour plus de propreté

      

    Il est notamment précisé que « Les équipes de propreté interviennent 7 jours sur 7, dès la première heure du jour, pour une remise en état complète des différents sites (NDLR les sites les plus touristiques). Les restes des pique-niques, les bouteilles et leurs débris sont ramassés, les corbeilles de rue et les conteneurs sont collectés, les souillures causées par les épanchements d’urine et les papiers gras sont nettoyées.

    Des nettoyages et collectes supplémentaires peuvent également être réalisés au long de la journée et en soirée.

    Les plans d’eau, Bassin de la Villette et canal Saint-Martin sont quant à eux nettoyés jusqu’à 6 fois par semaine aux beaux jours. Pour donner aux Parisiens et aux touristes les moyens de respecter l’espace public, la Ville met à leur disposition de nombreuses corbeilles de rue et colonnes à verre supplémentaires et, sur certains sites, des urinoirs et cabines mobiles sont installés. Cet été, dans le cadre de la campagne de lutte contre la prolifération des mégots sur l’espace public, des cendriers de poche sont distribués aux usagers, notamment sur Paris Plages et le Canal Saint-Martin.

    En plus de la distribution de sacs en papier kraft destinés aux restes des pique-niques, 140 bacs pouvant contenir des volumes plus importants de déchets sont installés depuis début juillet sur l’espace public et dans les jardins les plus fréquentés pour inviter les pique-niqueurs à y déposer leurs déchets avant de quitter les lieux.

    Poubelles 17 08 15
    Container supplémentaire mis à disposition du public (Photo Paris.fr)

     

    Afin de répondre aux besoins des Parisiens et des visiteurs de la Capitale, et pour lutter contre les épanchements d’urine dans les quartiers à forte fréquentation nocturne, les horaires des sanisettes viennent d’être étendus : sur les400 sanisettes implantées sur le territoire parisien, 108 bénéficient désormais d’horaires élargis de 6h à 1h du matin (contre 66 précédemment), et de manière inédite, 20 sanisettes sont ouvertes 24h sur 24. Les 272 autres sanisettes sont, elles, ouvertes de 6h à 22h ».

    Nous nous réjouissons de ces actions qui restent cependant limitées et encore insuffisantes. Contre la saleté il faut absolument mettre les moyens. Espérons qu’il s’agit d’un début d’actions sachant que l’effort à mener est énorme, sans doute coûteux mais indispensable, la saleté est encore trop fréquente, les épanchements d’urine de plus en plus nombreux et les déjections canines, pendant un moment réduites, reprennent de l’ampleur.

    Il faut faire confiance aux équipes sur le terrain mais elles doivent être appuyées par une politique de la propreté particulièrement volontariste.

    Dominique Feutry   

     

     


  • Musée Picasso, soirée du 4 août 2015. Cliquez dans la vidéo : renversant !

     

    Plusieurs articles récents de notre blog ont relaté les soirées bruyantes qui se déroulent à la chaîne dans le jardin du Musée Picasso dont personne n'imaginait qu'il devienne ce que nous appelions (voir notre article du 10 juillet) "un champ de foire" c'est à dire une destination dévoyée par rapport aux activités mêmes de tout musée qui se respecte.

    Dorénavant face à la multiplication, à la diversité et surtout aux horaires auxquels ont lieu les dites manifestations le jardin du musée est devenu une cour des miracles. En effet, les rassemblements se succèdent à un rythme effréné. La foule est attirée sans doute par tant de décibels en un tel lieu !

    Le problème est que les riverains sont saoulés par ces "événements " à répétition qui se déroulent aussi bien le soir que dans la journée… Il suffit pour s'en rendre compte d'écouter la courte vidéo que vient de nous adresser un habitant montrant à quelle intensité de bruit le quartier a été soumis en plein après – midi le 4 août… Une horreur si nous ajoutons aussi le brouhaha créé préalablement par les spectateurs nombreux qui devaient faire la queue rue des Coutures Saint-Gervais avant de pénétrer dans l'ex-jardin du musée, devenu salle de spectacles en plein air.

    Voilà comment est rentabilisé le musée ! Qui aurait pu concevoir un telle évolution des activités de l'établissement après les travaux gigantesques entrepris et qu'il faut désormais rentabiliser pour boucler le budget de fonctionnement ? Le droit au sommeil et le droit à la tranquillité des habitants riverains sont bafoués en toute légèreté par la direction du musée qui a davantage les yeux rivés sur ses comptes que sur les préoccupations de ses voisins ; une forme de mépris grave et délétère.

    Cet enfer auquel sont soumis les riverains ne peut rester sans suite. "Vivre le Marais !" vient d'alerter les autorités compétentes sur ces abus de droit  répétition.

    Dominique Feutry

     

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    Photo réalisée par Philippe Cometti visible à la Maison Européenne de la Photographie dans le cadre de l'exposition "Êtres interdimensionnels. Le plat et le volume" 

     

     

    À la Maison Européenne de la Photographie, Philippe Cometti et Dominique Quessada exposent leurs réalisations sous le titre : Êtres interdimensionnels. Le plat et le volume.

    L'annonce de cette exposition est ainsi rédigée par Dominique Quessada :"Nous avons l’habitude de concevoir les formes selon des modalités qui semblent s’exclure : soit une chose appartient au registre de la longueur et de la largeur, soit elle s’inscrit dans le domaine tridimensionnel. Ce qui est l’un ne saurait être l’autre. (…) Chaque objet présenté dans cette exposition tient en même temps du plat autant que du volume – de l’image, donc, autant que de la sculpture : un objet impur. Il s’agit à travers ces propositions de donner à voir, à ressentir autant qu’à comprendre, une nouvelle dimension, située entre le trait et le volume, quelque part entre la deuxième et la troisième dimension." (…)

    Philippe Cometti a étudié la photographie à l’ENS Louis-Lumière à Paris, spécialiste de la photographie de mode, son travail a connu la notoriété à la suite de la réalisation d'une série de portraits d’Yves Saint-Laurent. 

    Dominique Quessada est écrivain et docteur en philosophie. Ses principaux écrits publiés sont notamment Le Dos du collectionneur (Paris, Méréal-Maison Européenne de la Photographie, 1999), L’Esclave maître (Paris, Verticales, 2002) et L’Inséparé, Essai sur un monde sans Autre (Paris, PUF, 2013).

    A voir jusqu'au  23 août 2015 à la Maison Européenne de la Photographie 5/7 rue de Fourcy (IVe). Ouvert au public du mercredi au dimanche, de 11h à 19h45.

  • Photo (11)Pots de lauriers roses et de palmiers au croisement des rues de Turbigo et Réaumur (IIIe) (Photo VlM)

     

    Quelle surprise pour les promeneurs et les parisiens de pouvoir côtoyer dans leur marche de magnifiques lauriers roses ainsi que des palmiers plantés par la Direction des Espaces Verts de la Ville de Paris dans des potiches qui se trouvent au croisement des rues de Turbigo et Réaumur ! Joliment fleuris ils donnent un air méditerranéen au carrefour et en poussant la comparaison on imagine certains quartiers de Nice. Mais arrêtons là les analogies nous sommes bel et bien dans la capitale, le temps particulièrement chaud a favorisé la pousse et la floraison de ces plantes du soleil qui rappelons le n'en sont pas moins toxiques…

    Ainsi l'ingestion de 2 ou 3 feuilles est mortelle pour un chien de 10 kg, 30 à 60 g peuvent tuer un cheval ou un bovin. Alors ne pas le confondre avec le laurier sauce ! 

    Bravo aux équipes de jardiniers pour ce choix judicieux comme l'a été celui de mettre ici et là, notamment rue Beaubourg (IIIe), quelques grenadiers resplendissants avec leurs petites fleurs orange.

    Dominique Feutry

     

  • Carnavalet mai 2010Le Musée Carnavalet (IIIe)

     

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE JUILLET 2015

    LE MARAIS EN HÉRITAGE(S)
    50 ANS DE SAUVEGARDE, DEPUIS LA LOI MALRAUX

     

    « Sur la plupart de ces quais au-delà de Notre-Dame ne figure aucun monument illustre […]. Ils sont les décors privilégiés d'un rêve que Paris dispensa au monde, et nous voulons protéger ces décors à l'égal de nos monuments.»
    André Malraux, Intervention à l’Assemblée Nationale, 23 juillet 1962.

    40 ans après la mort d’André Malraux et à l’occasion du 50e anniversaire du tracé du premier secteur sauvegardé parisien, le musée Carnavalet propose une exposition dédiée au Marais, quartier qui occupe une place singulière dans le cœur des Parisiens.
    À la suite de la loi du 4 août 1962, instaurant les secteurs sauvegardés dont le caractère historique justifie « la conservation, la restauration et la mise en valeur », ce quartier bénéficie depuis 1964 d’un dispositif de protection patrimoniale spécifique, à l’instar des centres historiques des villes comme Lyon, Chartres, Clermont-Ferrand ou Aix-en-Provence.

    La sauvegarde du Marais a suscité d’exceptionnelles aventures humaines, individuelles et collectives. À travers les récits où se croisent des décideurs, des aménageurs, des élus, des bailleurs sociaux, des architectes, des urbanistes et des résidents émergent de multiples visions et controverses.

    Quels ont été les défis, les succès et les revers de la valorisation ? Que révèlent-ils ? Vers quel renouveau tendent-ils ? La rétrospective évoque les questions patrimoniales et esthétiques que pose ce plan de sauvegarde mais aussi ses dimensions sociologiques, économiques et humaines. Riche de presque 300 oeuvres, elle met en perspective 50 ans de l’évolution d’un quartier exceptionnel par l’abondance de ses hôtels particuliers érigés aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles qui côtoient des architectures contemporaines et au coeur duquel se trouve le musée Carnavalet.

    Témoignages, photographies, films, cartes, maquettes, instruments, échantillons, affiches, dessins in situ, prélèvements, éléments d’architecture rendent compte de ce quartier vivant en évolution permanente. Le visiteur est invité à une véritable « immersion sensorielle » à travers les couleurs et les matériaux du Marais.

    À travers de nombreuses pièces inédites issues d’hôtels particuliers, de maisons de rapport ou de lieux de culte sauvés de la destruction, et provenant aussi de fouilles archéologiques récentes, un Marais secret s’offre au public qui redécouvre ainsi le savoir-faire, l’art de vivre et l’esthétique si spécifiques à ce quartier. Des prêts exceptionnels issus de monuments fermés au public comme l’hôtel Amelot de Bisseuil, actuellement en restauration, sont présentés pour la première fois.

    EXPOSITION
    4 NOVEMBRE 2015 au 28 FÉVRIER 2016

    RÉSEAUX SOCIAUX
    @museecarnavalet
    #MaraisHeritages

    PUBLICATION
    144 pages
    130 Illustrations
    Éditions Paris Musées
    ISBN : 978-2-7596-0306-0
    Prix TTC : 25 €

    COMMISSARIAT
    Valérie Guillaume, Directrice du musée Carnavalet – Histoire de Paris

    ATTACHÉ DE PRESSE
    André Arden,
    andre.arden@paris.fr
    Tél. +33 (0)1 44 59 58 76

    BILLETTERIE
    Plein tarif : 9€
    Demi-tarif : 6€
    MUSÉE CARNAVALET
    HISTOIRE DE PARIS
    16, rue des Francs-Bourgeois 75003 Paris
    Tél. +33 (0)1 44 59 58 58
    Ouvert de 10h00 à 18h00
    Fermé le lundi et certains jours fériés

  • BostonBoston, Massachusetts – USA

     

    On ne peut pas dire que les habitants de Boston soient des plaisantins. Héritiers des migrants du Mayflower (les Pilgrim Fathers) qui aborda les côtes du Massachusetts en 1620, ils vivifient une métropole de près de cinq millions d’habitants qui accueille les plus grandes universités du monde, le M.I.T. (Massachusetts Institute of Technology) et Harvard. Et Princeton, qui hébergea Albert Einstein, n'est pas loin …

    Les habitants de Boston viennent de se déterminer : ils disent NON à une candidature aux Jeux Olympiques de 2024. Leur Maire, Marty WALSH, vient de l'annoncer, en souhaitant avec une pointe d'humour, bonne chance à d'autres villes plus dignes que la sienne d'organiser une manifestation de cette envergure….

    Parmi elles Paris, dont la Maire Anne Hidalgo a été un temps hésitante puis a cédé au lobby qui va du président François Hollande à tous ceux dont c'est l'intérêt que la Ville se lance dans l'aventure au risque de se trouver face à un déficit financier dont elle aura du mal à se remettre et que les contribuables parisiens devront bon gré mal gré assumer. Il faut méditer sur Londres, dont le budget initial des JO de 2012 était de 3 Milliards d'€ et qui a fini par atteindre la bagatelle de 13 Milliards d'€. Sans que les retombées soient au rendez-vous (voir à ce propos l'article très documenté de "The Economist" de février 2015  "Just Say No !")

    L'erreur majeure de cette candidature ne s'arrête malheureusement pas à cette considération financière.

    Paris, qui étouffe sous une densité d'habitants record en Europe (24.000 habitants au km², alors que Boston par exemple n'en affiche que 5.000), dont l'activité économique aspire ou stérilise celle de sa périphérie et engendre une demande de logements qu'on ne peut pas raisonnablement satisfaire. Paris dont la pollution aux particules fines est devenue intolérable et cause des ravages sur la santé de ses habitants. Paris où il est devenu impossible de faire régner un semblant de propreté tant les foules qui l'occupent deviennent incontrôlables avec un record mondial de 35 Millions de visiteurs par an (*). Paris ne peut pas assumer et ne veut pas d'un évènement qui ne peut qu'accentuer ses souffrances.

      CanalUn haut-lieu de Paris : l'eau du canal Saint Martin (Xe) (Dossier "Marion", habitante du Xe) Article "Les Inrocks"

     

    A l'image des habitants de Boston, qui sont tout aussi respectables que ceux de chez nous, il faut que les parisiens fassent savoir urbi et orbi qu'ils ne sont pas d'accord pour que leur ville fasse acte de candidature. Le Comité International Olympique est sensible à l'accueil que réservent les citoyens au projet. Nous comptons sur de nombreux commentaires de nos lecteurs pour enrichir ce dossier.

    Dire comme on l'entend que les français y sont favorables n'a pas de sens. Ce sont les parisiens exclusivement qu'il faut consulter et nous maintenons qu'un référendum doit être organisé à Paris, puisque c'est la Ville de Paris qui postule.

    Nous demanderons aux médias de nous relayer. Les temps ont changé : sous la mandature précédente, les équipes dirigeantes de la Mairie de Paris pouvaient à coup de communication savante et de pseudo concertation ou démocratie de proximité faire passer des vessies pour des lanternes. Aujourd'hui, avec Internet et les réseaux sociaux, il n'est plus aussi facile de nous infantiliser avec un enfumage subtil car nous raisonnons et nous échangeons.

    L'opposition mérite d'être fustigée son tour. Elle a cédé au chant des sirènes des promoteurs de la "Tour Triangle", elle a voté comme un seul homme en faveur des Jeux Olympiques de 2024 (sachant que nous sommes déjà concernés par les Jeux Gay de 2018 et l'Exposition Universelle de 2025), elle vote à chaque conseil de Paris le déluge de subventions aux associations qui emplissent les ordres du jour (voir celui des 29-30 juin et 1er juillet 2015) et vident nos poches. Il y a des élections importantes en décembre (Régionales). Il faudra que les masques tombent et que des engagements crédibles soient pris pour que nos bulletins aillent vers ceux qui partagent réellement nos convictions.

    Gérard Simonet

     

    (*) Ces 35 millions de visiteurs effectuent 4 nuitées environ par séjour. Ceci se traduit par un excédent "d'équivalent population" dans Paris de 350 à 400.000 personnes

     

  • Faire la fête 11 05 14Image de fêtards,(illustration Huffington Post)

     

    La presse qui ne semblait pas accorder grande importance au sujet du bruit lié aux fêtards commence à prendre la mesure du problème en s’emparant de la question de l’alcoolisation des jeunes et de ses conséquences en ricochet sur la santé des habitants. 

    Les titres récents de plusieurs quotidiens nationaux, régionaux ou d’émissions de télévision « un français sur trois gêné par les nuisances sonores nocturnes » ou bien « Le Canal Saint-Martin, haut lieu de l'alcoolisation parisienne… » sont révélateurs. Ils constituent peut-être les prémices d’une petite révolution salutaire, une prise de conscience d’un phénomène qui tendait à se banaliser au détriment des riverains au seul profit des fêtards et des tiroirs caisse de ceux qui les entrainent dans cette spirale infernale de la boisson et du n’importe quoi ensuite. 

    La question du bruit nocturne incessant qui peut polluer toute une rue, tout un quartier s’ajoutant souvent au bruit diurne ambiant est cruciale car le bruit soutenu à un certain niveau de décibels entraîne immanquablement des problèmes de santé publique qu’il faut arrêter de vouloir sous-estimer. Toutes les études le démontrent, le nombre de personnes touchées, de tous les âges,  grandit chaque jour. 

    Nous le rappelons nous sommes face à une forme de pollution qui s’ajoute aux autres pollutions connues. Pour cette raison mais aussi du fait de l’action de nos associations, des réseaux que nous avons constitués et des collectifs de riverains qui fleurissent ici et là, au travers d’une communication appropriée et soutenue, que le phénomène est pris davantage en considération.  

    Nous sommes en effet face à un phénomène de société et il doit être endigué, sinon au moins régulé. Personne ne peut accepter aujourd’hui qu’un lobbying  habilement exercé puisse se permette d’empester la vie de milliers d’habitants à Paris  comme dans d’autres villes de province ou d’autres pays ! Cela suffit et a déjà bien alimenté notre blog depuis que nous sensibilisons nos lecteurs et tous les acteurs sur cette question. 

    Nous observons donc l’évolution en cours, sans baisser la garde, mais il est certain qu’un pallier vient d’être franchi. Les politiques, les élus et autres acteurs vont devoir cesser de faire l’autruche et agir sans faux semblant. Leurs électeurs attendent des résultats, les incantations ne suffisent plus.

    Dominique Feutry

     

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    Festival-cinemaVue du festival "Au Clair de lune " place des Vosges lors d'une édition  précédente (Photo Artsixmic)

     

    Voilà bientôt 15 ans qu'a lieu le festival "Cinéma au Clair de Lune" organisé par la Mairie de Paris.

    Cette année il se déroule du 24 juillet au 9 août 2015. Le prinicpe étant de proposer des séances gratuites de cinéma en plein air. Il est précisé pour cette édition 2015 que la programmation se veut "… éclectique et grand public, concentrée sur de grands classiques du cinéma".

    Le samedi 25 juillet aura lieu place des Vosges, à partir de 21h30 le visionnage du film "BANCS PUBLICS", de Bruno Podalydès réalisé en 2009. Un événement inhabituel à cet endroit.

    Les critiques étaient très partagées lors de la sortie de ce film où les nombreux acteurs connus à l'affiche se succèdent donnant au film cette  impression de séries de saynètes.

     

    Les mélomanes noteront que les 24 et 25 juillet auront lieu à 20h00 deux concerts donnés dans le cadre du festival "Jeunes Talents" dans la cour de  l'Hôtel de Soubise (60, rue des Francs Bourgeois IIIe). Au programme du concert du 24, intitulé "Violoncelles en Harmonie", seront joués Bizet, Piazzolla et Paganini alors que le lendemain le "Quintette Respiro Tango" se produira sur des rythmes de Duke Ellington et à nouveau de Piazzolla notamment.

     

  • Vieille du temple foule dimanche 28 06 10 zoom (2)Touristes dans une de nos rues du Marais (Photo VlM)

    Nous avons eu accès récemment aux premiers éléments concernant l’élaboration du « Schéma de développement touristique à l’horizon 2020 » souhaité par la Mairie de Paris dans le cadre du "Comité de la destination Paris". Rappelons les propos de la Maire de Paris à ce sujet « Notre ambition est de faire que Paris reste la ville qui accueille le plus au monde, mais aussi celle qui accueille le mieux. »

    A la suite de premières analyses, la mise en place d’instances ad hoc et l’organisation de la réflexion autour de groupes de travail à constituer, quelques éléments sont fournis pour nourrir la réflexion. Nous les résumons ci-après. Les chiffres et les prévisions à retenir concernant Paris mais aussi l’Ile de France montrent que la capitale a reçu en 2014, plus de 25 millions de touristes (35 millions selon certaines statistiques, dont 35 % de touristes d’affaires) et la région près de 46 millions. La durée moyenne de séjour à Paris est d’un peu plus de 4 nuits. Cette statistique conduit à 350.000 personnes visibles en permanence, qui s'ajoutent à la population parisienne (la plus dense d 'Europe) de 2.200.000 habitants.

    Les arrivées hôtelières donnent comme pays d’origine des touristes, pour le Grand Paris et par ordre d’importance, les États-Unis (1,8 million), le Royaume- Uni (1,2 millions), l’Allemagne (800 000) et l’Italie (750 000). La Chine n’arrive qu’en 7ème position (530 000). L’hôtellerie parisienne est considérée comme chère et la culture reste le premier motif de visites à Paris (Notre Dame, la Sacré Cœur, le Louvre et la Tour Eiffel étant en 2013 les 4 monuments les plus visités).

    Il est souligné combien l’Ile de France doit tout faire pour conserver sa position de leader du tourisme d’affaires. Les salons et congrès rapporteraient en effet en retombées économiques plus de 5 milliards € par an. L’évolution future se fonde sur les prévisions de l’Office Mondial du Tourisme qui prévoit à Paris d’ici 2030, une augmentation annuelle de 2,5% du nombre de touristes ! La forte croissance des compagnies aériennes à bas coût est par ailleurs prise en compte.

    Eiffel

    Une enquête menée auprès de 18 pays avec 7 000 observations collationnées fait ressortir les forces de Paris mais aussi ses faiblesses. Si la capitale est perçue comme une ville d’art et d’histoire, de mode et de shopping, de luxe, romantique, festive… elle est aussi considérée, par rapport à d’autres villes étrangères, comme insuffisamment propre, insuffisamment verte, avec trop d'affluence touristique, et qui pourrait mieux faire en termes d’accueil, de sûreté, de connaissance des langues étrangères, d’amabilité et de prix d'hébergement  (restauration notamment).

    Des freins existent donc quant à l’image de Paris du fait de constats négatifs dont les plus prégnants sont des prix élevés, une certaine insécurité, un afflux trop important de touristes et une insuffisante propreté. Une critique est soulevée celle d’une offre de loisirs alternative jugée « trop confidentielle…parfois anarchique à structurer et à valoriser». Voilà des pistes qui pourraient aboutir souhaitons-le à des propositions intéressantes mais elles devront être bien mûries.

    Il serait dommage en effet de ne pas profiter de ces informations pour prendre des décisions à l’aune des constats mais aussi des souhaits des habitants. Est-il judicieux de vouloir continuer à développer le nombre de touristes alors que les parisiens pointent déjà l’afflux trop important de touristes et que certains quartiers tels que le Marais sont saturés ? Il faut trouver les moyens pour encourager le développement de l’offre hôtelière à des prix raisonnables, car elle est jugée insuffisante et coûteuse, et offre ainsi la part belle aux locations saisonnières pour lesquelles nous émettons de nombreuses réserves.

    La propreté dont nous avons récemment parlé est devenu un véritable enjeu non seulement pour les parisiens mais aussi pour les touristes. Il faut en ce domaine mettre en place un véritable plan de bataille. Quant au côté insuffisamment festif de Paris, qualifié de faiblesse, nous sommes très opposés à cette interprétation qui ressortit plutôt du lobbying des professionnels de la boisson et de la nuit. Cela ne doit pas être le prétexte à plus de fête la nuit notamment, mais plutôt d’un développement raisonné et harmonieux du festif entre les « fêtards », les habitants, ceux qui l’organisent et/ou en font commerce et les élus.

    Les abus constatés ces derniers temps, cristallisés autour de deux lieux emblématiques qui ont fait la une de la presse, la rue Jean-Pierre Timbaud (XIe) et le Canal Saint-Martin sont à prendre comme des cas d’école qui ne doivent en aucun se reproduire ailleurs. La responsabilité des élus sur ce plan, au vu des décisions qui seront arrêtées, peut être lourde de conséquences… !

    Dominique Feutry

     

  • Dilenschneider-419x420

    Œuvre de Jan Dielenschneider
     
    La galerie Pierre-Alain Challier située 8 rue Debelleyme (IIIe) expose sous le titre « Freedom of expression » actuellement des peintures de l’artiste américaine Jan Dilenschneider.
     
    Nous ne saurions trop vous conseiller de vous y rendre car il s’agit d’œuvres de grande qualité où la nature est en beauté avec de magnifiques paysages aux noms évocateurs comme les « Herbes se reflétant dans l’eau bleue » ou les « Bambous sur des cieux d’or ». Lumineux et colorés les tableaux sont plaisants à l’œil et traduisent sans aucun doute la sensibilité du peintre.
     
    Les commentaires de l’exposition résument ainsi l’artiste et son œuvre : « Jan Dilenschneider ne se lasse pas de peindre les horizons de Long Island où se trouvent sa maison et son atelier. En représentant ces instants de vie, son souhait est de faire partager ses émotions et sa passion, mais aussi de faire réfléchir sur la fragilité du monde qui nous entoure et de la nécessité impérative de le protéger. Pour sa troisième exposition monographique, Jan Dilenschneider dévoile 25 nouvelles huiles sur toile inspirées de la nature, mais aussi de la liberté d’exprimer son amour pour ces paysages sans cesse changeants. » Il vous reste encore quelques jours, l’exposition se termine le 28 juillet.
     
    Dominique Feutry