Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • ERL'Agence des Enfants Rouges, 44 rue de Bretagne (IIIe)

     

    Partenariat de L'Association "VIVRE LE MARAIS !" avec L'AGENCE DES ENFANTS ROUGES :  un engagement culturel au cœur de nos quartiers !

     

    L’association « Vivre le Marais ! » est heureuse d’annoncer son partenariat avec L’Agence des Enfants Rouges, agence immobilière à Paris, à l’occasion du concert exceptionnel qui se tient le 20 juin 2025 à la Cathédrale Ste Croix des Arméniens.

    Organisé dans le cadre des Moments Lyriques du Marais, cet événement met à l’honneur une version revisitée de CARMEN de Bizet, en plein cœur de Paris. Ce partenariat s’inscrit dans la volonté de L’Agence des Enfants Rouges de soutenir des initiatives culturelles locales et de participer activement à la vie de nos quartiers.

     

    « Préserver, animer et faire rayonner le patrimoine ! »

    L’association "Vivre le Marais !" œuvre depuis plus de vingt ans pour la préservation du patrimoine architectural et urbain des quartiers historiques du Marais. Elle défend aussi une vie de quartier équilibrée, animée par des propositions culturelles de qualité, accessibles à tous. Par ses actions, l’association joue un rôle essentiel dans la valorisation du centre de Paris et dans le renforcement du lien social. 

    Un partenariat initié par le président de l'association "Vivre le Marais !"

    Engagé et actif dans le Marais depuis plus de 25 ans, Gérard Simonet préside "Vivre le Marais !" Sous son impulsion, l’association a su concilier défense du cadre de vie, culture et rayonnement du quartier. Le Marais, cœur historique de Paris, allie patrimoine architectural, vie locale dynamique et ouverture sur le monde.

    Son implication permanente, la qualité de son dialogue avec les institutions et les acteurs du quartier, ont permis la constitution d’un partenariat fructueux avec l’Agence des Enfants Rouges

    L’Agence des Enfants Rouges : un ancrage local et des valeurs humaines

    Implantée au cœur du Marais, L’Agence des Enfants Rouges, accompagne depuis plusieurs années habitants, futurs résidents français et porteurs de projets immobiliers, du quartier et de tous horizons, avec une approche fondée sur l’écoute, la transparence et la connaissance fine de son territoire. Son nom fait référence à l'orphelinat des Enfants Rouges, installé à l'emplacement du plus ancien marché couvert de Paris, le Marché des Enfants Rouges. Il porte ainsi le souvenir de ces orphelins, et il est le symbole d’un quartier vivant, historique et en perpétuel mouvement.

    Soutenir la culture locale : un engagement évident

    En soutenant ce concert, L’Agence des Enfants Rouges souligne son attachement au patrimoine vivant du Marais et à la richesse des initiatives locales. Ce partenariat est l’expression de nos valeurs respectives avec l'association "Vivre le Marais" : proximité, engagement, et transmission. Nous croyons en une culture accessible à tous, qui crée du lien et qui donne à chacun l’occasion de (re) découvrir les lieux qu’il habite ou fréquente.

    Un rendez-vous à ne pas manquer le 20 juin 2025 !

    Nous invitons tous les amoureux de musique, d’histoire et de convivialité à venir assister à cette représentation unique. Le 20 juin, c’est tout un quartier qui vibrera au rythme de l'opéra de Georges Bizet, CARMEN, dans un esprit de partage et d’ouverture. Une belle occasion de célébrer ensemble l’art et la culture, à vivre et à partager avec toute la troupe des Moments Lyriques du Marais : Eléonore Pancrazi, Kaëlig Boché, Erminie Blondel, Antoine Foulon, Pauline Feracci, Brenda Poupard, Benoit-Joseph Meier, Laurent Deleuil, Flore Merlin et Nicolas Poli.

     

    Philippe Gaudry

    Co-fondateur associé de l'Agence Immobilière des Enfants Rouges

     

  • AterTerrasse estivale, rue Beaurepaire Xe

     

    Des associations parisiennes, réunies sous la bannière de "Droit au Sommeil", représentant des micro territoires mis à mal par les nuisances des terrasses (une rue autrefois calme, un carrefour paisible avant l'installation d'une terrasse, etc.) , sont remontées par l'annonce par la mairie de Paris du report à 23h00 de l'heure d'ouverture des "terrasses estivales".
     
    Que penser aujourd'hui, cinq ans après l'arrivée du COVID, de ces structures en bois style ranch ou hacienda que la mairie de Paris a autorisées ça et là pour satisfaire des intérêts marchands ?
     
    La réponse est – partiellement – dans la question. Partiellement car il existe avec la réduction significative du nombre de voitures une justification objective de la création d'un nombre maitrisé de nouvelles terrasses.
     
    Le Maire de Paris-centre Ariel Weil s'est exprimé sur le sujet en réclamant à son niveau une plus large autonomie en matière d'attribution des autorisations. Il connait mieux que ses collègues de l'Hôtel de Ville, trop sensibles aux sirènes des débitants de boissons alcooliques, la gène potentielle d'une terrasse vis à vis des résidents. Il a démontré qu'il savait aller au bout de sa volonté en n'hésitant pas à se rendre devant la justice.
     
    Si la réponse est tout de même dans la question c'est que nous avons conscience d'être victimes du syndrome de la roue à rochet. C'est une roue crantée qu'un cliquet ne permet de tourner que dans un seul sens. Appliquée aux bars-restaurants, on se rappelle qu'en 2020 à l'apparition du COVID la mairie a laissé toute licence aux exploitants d'installer des terrasses ad libitum. Le COVID a disparu, on aurait dû revenir au point de départ. Le cliquet insidieux s'est manifesté sous la forme de terrasses estivales, ouvertes l'été de juin à septembre et jusqu'à 22h00.
     
    Un an plus tard le fameux cliquet se manifeste derechef en empêchant le retour à l'horaire de 22h00 et en reportant l'heure de fermeture à 23h00.
     
    Il faut se débarrasser de la roue à rochet. On peut admettre que la surface totale des terrasses à Paris soit revue une fois pour toutes dans des proportions raisonnables pour la raison et dans les conditions évoquées mais le concept de terrasse estivale avec ses plateformes et barrières en bois qui ne respecte d'aucune manière le style propre à Paris et encore moins le règlement d'urbanisme de secteurs patrimoniaux protégés comme le Marais, doit être envoyé aux oubliettes.
     
    Qu'en dit l'ABF, garant de la sauvegarde de l'esthétique de notre cadre de vie ?
     
    GS
     
     

     

  • Raoul

    Le portail de l'Hôtel Raoul restauré, 6 rue Beautreillis – Paris IVe

     

     

    Message de Michel Cribier, l'artisan de cette magnifique restauration, à "Vivre le Marais !" : "Avec la repose hier des vantaux, la restauration du portail de l’Hôtel Raoul touche à sa fin. Encore quelques petites finitions de peinture, un nettoyage et il sera tout beau pour la cérémonie du

    • Dimanche 15 juin 2025 à 14h00 devant le portail

    pendant laquelle nous célèbrerons cet achèvement et transmettrons  à la Ville de Paris le Portail restauré.

    A ce moment je n’oublie pas comment vous nous avez soutenu"

     

    Cette finale s'adresse à "Vivre le Marais !" qui a financé sur ses propres deniers une partie du coût total de la rénovation, à hauteur de 15.000 €. Il n'est pas inutile de rappeler que notre association ne reçoit aucune subvention, car elle s'est toujours refusé, par souci d'indépendance, à faire appel à la générosité des élus de la mairie ou de l'assemblée nationale. Ce sont nos adhérents par voie de conséquence qui lui ont apporté les fonds nécessaires à travers leurs dons et cotisations.

    Il peut paraitre injuste qu'ayant financé la restauration du portail, ses auteurs en transmettent la propriété pour une somme symbolique à la mairie de Paris. Il convient de préciser que la mairie en devient responsable et doit de ce fait l'entretenir et l'assurer, ce que personne ne pouvait et ne souhaitait faire. 

    GS

     

  • Picsou

    Notre Vice-président Trésorier revient chaleureusement vers vous !

     

     

    Toujours pas d'inflation chez nous : la cotisation annuelle est immuablement fixée à la modeste somme de 20,00 €. Si modeste que chacun est libre d'aller au-delà… Les cotisations de nos adhérents nous permettent de couvrir nos frais de fonctionnement, les charges afférentes à la plateforme informatique, le site Internet (blog), tous ces moyens qui nous permettent de maintenir un contact journalier avec nos adhérents et nos lecteurs (environnement administratif, mairie, police, milieu associatif, presse…) et à soutenir nos activités culturelles.

    La cotisation a une autre vertu, celle d'attester du nombre d'adhérents, critère d'évaluation de la représentativité d'une association. Sont "adhérents" chez nous ceux qui ont fait acte d'adhérer individuellement ou collectivement, et payé une cotisation. Plus de 2.600 s'en sont acquittés à ce jour.

    La notoriété de "Vivre le Marais !" repose aussi sur nos échanges : 500 à 1.000 visites du site par jour (record :  159.355 le 16 décembre 2023), 370.000 pages lues depuis sa création en 2006, 3.475 articles publiés et 14.990 commentaires reçus.

    Nous poursuivons les visites guidées avec l'association amie Culture et Patrimoine et, depuis 2017, avec la création des "Moments Lyriques du Marais", nous produisons des spectacles lyriques autour de l'opéra, la comédie musicale, le lied et la mélodie avec une troupe d'artistes de niveau international ; des activités hautement culturelles qui bénéficient d'un vif succès et contribuent à la valorisation de notre image et à l'affirmation de notre statut de lien social dans Paris centre.

    Nous n'avons pas de pouvoirs, nous ne disposons pas d'une baguette magique, mais les décideurs nous connaissent et sont attentifs à notre opinion. En cela, il est probable que nous ayons une influence sur l'ordre des choses. Aidez nous, par votre soutien moral et financier, à la maintenir !

    L'exercice 2025 vient de commencer. Vous pouvez régler votre cotisation. Vous n'aurez plus ainsi à y penser ! "Oncle Picsou" s'en frotte les mains et l'association vous en remercie ! Vous serez informés de votre versement par retour de courrier électronique.

    Gérard Simonet – Président

    Philippe Lanta – Vice président Trésorier

     

    Modalités de règlement :

    Paiement par chèque à Vivre le Marais -  6 rue des Haudriettes – 75003 – Paris,

    ou par virement compte IBAN : FR05 2004 1000 0127 8174 2N02 013 identifiant : PSSTFRPPPAR

    ou par PAYPAL, de manière sécurisée ou par carte bancaire, en cliquant dans le lien suivant :

     

     

  • PerleMur-pignon du 93 rue Vieille du Temple, carrefour Quatre-Fils (IIIe), face à la célèbre brasserie La Perle.

     

    Dites nous ICI ou en "commentaires" ce que cette décoration vous inspire ; nous reproduirons ici même votre texte dans l'ordre d'arrivée de vos interventions.

     

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    "A quoi sert le plan de sauvegarde du Marais exigeant des habitants de soigner leur façade si c'est pour mettre ce genre de mur « patrimonial ?" Geneviève DV.

     

    "Plutôt moche ! Je ne comprends pas le sens.  Daniel S."

     

    "Bonjour à tous.  Je m’intéresse toujours à ce mur autrefois si disgracieux ; Laissons libre court aux inspirations des artistes Ça ne plaît pas toujours à tout le monde mais est ce un problème car de toute façons ces inscriptions sont éphémères ! Ce sera toujours ainsi !!! Attendons le suivant 😉😉 Jean Jacques P."

     

    "Bonjour à vous tous. Pas génial, mais laissons les artistes s'exprimer tant que leurs œuvres restent décentes. Daniel Pj"

     

    "Habitant dans le Marais, nous aimerions oublier "les murs" omniprésents. Là, c'est plus que difficile ! Comme presque toujours, l'"adaptation" de l'œuvre à son environnement n'est pas prise en compte que ce soit par l'artiste, les décideurs etc. L'important semble de pouvoir plaquer/caser une "création" (Fresque, sculpture..) et peu importe quoi et où. Elisabeth"

    "C’est affligeant ! Lilas Ch"

    "La création artistique est subjective par essence et ne fait pas forcément l'unanimité. Le centre Pompidou est super moche mais désormais il fait parti du décor et il a replacé un îlot vétuste et miséreux. Maupassant disait de la Tour Eiffel, qui n'était pas faite pour demeurer, qu'il valait mieux être sur l'édifice plutôt que de le voir tant il le trouvait laid et inutile. Le groupe statuaire de la "danse" de Carpeau ornant le côté droit de l'Opéra Garnier a été jugé laid et scandaleux en son temps, le compositeur de cour Salieri, très ordinaire, était préféré à Mozart qui est un virtuose unique, des salons des "refusés" se sont organisés pour recevoir et exposer les œuvres refusées par les grands salons artistiques et renommés etc. Donc, comme le souligne JJ P, avant c'était un mur lépreux et moche et désormais il accueille des œuvres de toute façon éphémères; et celle-ci est le résultat d'une certaine maestria même si on n'aime pas. L'art n'est pas fait pour être beau mais donner une représentation du monde au moment de la création. Et je trouve d'autant plus remarquable de se donner de la peine pour créer une œuvre qui ne durera pas. Marie Benedicte"

    "Une horreur probablement pertinente à Hong Kong mais une insulte au patrimoine parisien. Cette image grotesque est indigne de la capitale et arrêtons de parler de travail d'artiste à son propos : n'est pas artiste qui veut ! Résident du 11ème"

    "Ce n’est pas beau !!! Je ne comprends pas ce que cela représente et je n’ai aucune envie de le regarder. Michèle W."

    "Je déteste ces murs criards, aux couleurs vulgaires, aux dessins agressifs… L'espace public ne doit pas être privatisé par quelques personnes. David Dubois"

     

    "Je n'apprécie pas particulièrement cette peinture, mais je pense qu'on pourrait la laisser vivre un peu, contrairement aux tags : De façon générale, je regrette qu'il y ait confusion, et identité de traitement, entre tags (les "signatures", sans vocation artistique, à effacer rapidement) et les peintures (à vocation artistique, plus ou moins réussie, selon les gouts, qu'on pourrait laisser un temps). Il me semble qu'à ce même endroit, il y a quelques années, il y avait eu une peinture assez réussie, que ce site avait signalé, en indiquant qu'il demanderait son enlèvement immédiat "comme pour tous les tags". Françoise c."…

    "Quelle agressivité dans les couleurs et banalité dans le graphisme ! Si l'objectif est de recouvrir un mur dégradé et d'éviter qu'il ne soit envahi par des tags immondes, c'est plutôt réussi et la démarche mérite bien d'être généralisée. La réalisation est soignée, et contrairement à certains j'y vois un incontestable travail d'artiste. En revanche les couleurs sont beaucoup trop criardes et le thème est inadapté au Marais. L'intituler "Mur du Marais" avec la signature de l'artiste en grand me semble prétentieux. Comme s'il n'existait qu'un seul mur dans le Marais… J'ai un peu de mal à comprendre la logique des services de l'urbanisme, si prompts à faire intervenir l'Architecte des Bâtiments de France pour vous mettre en demeure si vos nouvelles fenêtres ne comportent pas le nombre de croisillons réglementaires. L'ABF a-t-il seulement été consulté ? Il serait intéressant que la mairie publie un cahier des charges à respecter pour ces fresques de façades (couleurs, dimensions…), afin que les artistes puissent s'exprimer librement dans le respect du beau patrimoine de notre ville. Hugues M. "

    "Ce mur change régulièrement pour le meilleur et… le moins bon! A titre personnel, je suis preneur, j'aime que le quartier soit vivant et cela y participe. Etienne R, ERA"

    "Même si je n'aime pas toutes les œuvres, je trouve plus agréable qu'un mur gris, les couleurs gaies, souvent utilisées. Martine P."

    "Beurk, le mur ! Lees de F.

    "Le seul intérêt que j’y vois, est de décourager (pour un moment) les graffitis sales et moches. Dire que j’aime est une autre affaire… mais bon, avec le temps, il va passer au soleil ! Brigitte AD"

    "Tout ne se vaut pas. Pourquoi pas écrire sur les murs, mais sous certaines conditions. pas dans n'importe quel lieu, pas n'importe quoi. Il faut également que cette image ou écriture donne un plus esthétique à l'ensemble. Or, ici l'image choque, n'est pas belle et détruit l'ensemble esthétique de ce quartier. Donc, je ne suis pas d'accord avec ce projet. Malvina T."

    "Quand va t on arrêter de dégrader les murs parisiens ? Le tag est omniprésent tout est laid et sale. Que le mairie intervienne et sanctionne. On veut un Paris propre ! Astrolabe"

    "Je trouve la peinture sur le mur pignon moche, les couleurs agressives. Anne Iacino."

    "Celle là est particulièrement moche et les précédentes l’étaient pour la plupart (pas toutes). François M."

    "C’est navrant, il y’a tant de jeunes avec du talent et voici ce que l’on ose mettre en exergue ; qui a choisi le pseudo artiste ? Régine Cardin"

    "L'art n'existe que par l'émotion qu'il suscite, en toute subjectivité bien sûr.
    Pour moi, cette fresque est grossière et agressive. En clair, je n'aime pas et déplore la liberté qui est donnée aux auteurs sans concertation des résidents qui se voient imposer cette "œuvre" au quotidien. Fabrice B."

    "L'horreur. Que dirait la ville si je peignais mes volets en rose et rouge ? Eh bien, c'est pareil : ça ne s'intègre pas et on est, rappelons le, en secteur sauvegardé. Adrien B."

    "Qui, cette Gorgone, veut-elle pétrifier ? m1933"

    "Ce mur accueille des fresques éphémères, comme le mur rue Charlot : qu'une des oeuvres déplaise, je ne pense pas que cela soit un problème ? Ils essayent de suivre l'air du temps (en l'occurrence, celle-ci est pour l'année du serpent de bois)… Donc oui, j'aime bien les "Murmures" de la rue, ça change des cris et du vacarme 😉Laurence."

     

     

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    Canopée parisien

    La Canopée, illustration ADRAQH

     

    Dans les années de l'écologie triomphante, 2010-2015, j'imagine que les architectes de la canopée Patrick Berger et Jacques Anziutti ont été applaudis avec enthousiasme s'ils ont parlé d'installer une centrale photovoltaïque sur cette canopée.

    Nous y sommes. Nos amis associatifs de l'ADRAQH (association pour le défense des riverains et l'animation du quartier des Halles) nous font le plaisir de commenter l'annonce par la mairie de Paris de l'installation de panneaux solaires sur le dos de la canopée. 

     

    L'annonce de l'ADRAQH

     

    Il est de bon ton de s'en réjouir et nous rejoignons volontiers nos amis s'ils considèrent que c'est une grande nouvelle qui sert la volonté des pouvoirs publics et des citoyens de maitriser leur dépense énergétique .

    Mais depuis la période euphorique qui portait aux nues l'éolienne et le solaire au détriment du nucléaire, on a réalisé bien des choses à propos notamment du solaire 

    • Le rendement du photovoltaïque n'est que de 15 à 20 %
    • Il est intermittent (et ne produit pas la nuit…). 
    • On est totalement dépendants d'un monopole de la Chine et les prix sont élevés
    • La production de panneaux nécessite l'utilisation de silicium dont l'extraction a un impact environnemental sérieux
    • Leur durée de vie est limitée à 25 ans avec perte d'efficacité dans le temps et difficulté de recyclage
    • Ils nécessitent un nettoyage régulier avec des quantités d'eau                                                   

    En clair ce n'est peut-être pas la panacée !

    GS

     

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    VivienC'est là au carrefour Temple-Haudriettes (IIIe) que se levait "l'échelle du Temple", un gibet où les condamnés par la justice de l'ordre du Temple étaient exhibés à la réprobation et à la colère des passants. (Photo VlM)

     

    Le conseil de quartier Archives nous apprend que le projet d’aménagement du "square Renée Vivien" sera présenté au conseil de quartier compétent le 14 avril prochain, par Corine Faugeron de la mairie de Paris centre, Adjointe en charge des espaces verts. Un projet qu'on doit aux services de la voirie piloté par Florent Giry, Adjoint au Maire en charge des déplacements.
     
    Nous n’aurons probablement pas la possibilité de demander des modifications, mais nous pourrons interroger la mairie sur l’impact des travaux pour les riverains, les déviations de trajets de bus et des voitures, la durée des travaux….
     
    Certains regrettent que leur proposition pour une fontaine ancienne en pierre avec vasque ou bassin pour récolter l’eau des projections ou une fontaine Wallace avec ses cariatides, n’ait pas été retenue pour le Budget Participatif.
     
    En effet, les plaintes sont nombreuses sur la fontaine actuelle, dont les écoulements abîment le pavage et créent des flaques d’eau stagnante dont se repaissent l'été les larves de moustiques. On sait que l'enfer regorge de bonnes intentions. Cette fontaine est l'aboutissement de la  démarche de personnes estimables qui ont le cœur sur la main. Elles ont pensé que ce point d'eau serait utile aux gens sans domicile. Il y a une fontaine monumentale à 100 mètres, rue des Archives. Supprimer cette petite fontaine ne serait surement pas un désastre…
     
    La grande nouveauté pour la place, qui ne sera plus un square désormais, c'est la suppression des clôtures, c'est-à-dire le retour à la case 2001, avant que Yves Contassot, Adjoint écologie à la mairie du IIIe, décide de sa forme actuelle. Que doit-on en penser ?
    Nous sommes plusieurs à considérer que cette démarche doit être tentée pour échapper à l'utilisation dévoyée de cet espace la nuit. Personne n'a la science infuse. Tentons l'expérience, on verra bien !
     
    Il y aura aussi des mesures diverses concernant la végétation. On en saura plus dès avril. Une grande nouvelles aussi : l'installation de bancs Davioud à double assise, symboles du mobilier urbain parisien !
     
    GS

     

    Programme :

    • Reprise de la végétalisation (projet paysager)
    • Rénovation des dalles au sol et reprise du nivellement
    • Ouverture du square sur la rue par le retrait des barrières
    • Ajout de bancs Davioud

    Calendrier prévisionnel :

    • Printemps 2025 pour les travaux
    • Automne 2025 pour la végétation

     

     

     

  • PoissonnerieIl est encore perçu comme un marché populaire : le marché Baudoyer, le long de l'ineffable "Académie du Climat" qui s'est confortablement installée dans l'ancienne mairie du IVe (Photo VlM)

     

     

    Dans le Marais nous avons deux marchés à notre portée : le "Marché des Enfants Rouges" dans le IIIe et le "Marché Baudoyer" dans le IVe.

    Il y a aussi le marché Bastille, boulevard Richard Lenoir, pour ceux que la distance – toute relative – ne décourage pas. Les prix y sont sages, pour la boucherie, les fruits et légumes et la poissonnerie.

    Ce n'est plus le cas aux Enfants Rouges. De marché populaire qu'il était en 1995 quand il a été l'enjeu des élections municipales qui ont donné la mairie aux partis de gauche, il est devenu l'emblème d'un tourisme massif qui fait de Paris la ville la plus visitée au monde. On y voit désormais journellement des groupes avec guide et mégaphone qui déambulent dans les allées et dégustent des huitres qu'ils achètent à l'unité !

    Les prix se sont envolés. Les commerçants n'affichent plus le prix au kilo mais à l'hecto, non plus à la douzaine mais à la pièce !

    Baudoyer fait encore figure de refuge. Jusqu'à quand ?

    (ouvert les samedis matin et mercredis après-midi)

    GS

     

  • Framb voltigeurL'âme du Marais, charnière entre les IIIe et IVe arrondissements : la rue des Francs-Bourgeois (Photos VlM, clic gauche pour agrandir)

     

    Pendant ces 25 années, le Marais s'est transformé sous l'effet du plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) de 1986, de l'évolution sociale et des réalités de l'économie. Je me propose de choisir sur le terrain et de décrire les situations qui illustrent le mieux les changements radicaux que nous avons vécus dans les IIIe et IVe et plus généralement dans Paris-centre, dans ce premier quart du 21ème siècle.

    Permettez moi de sacrifier le style  à  un inventaire en continu. Je commence avec la sociologie. Elle a changé en se gentrifiant quelque peu au fil des remplacements. Certains s'en plaignent, je pense qu'il faut prendre les gens tels qu'ils sont et considérer qu'ils sont bons a priori.

    Le monopole des importateurs asiatiques de maroquinerie s'est effacé. Les primo migrants se sont déplacés vers Aubervilliers. Leurs enfants ont accompagné une diversification  des activités chez nous, qui est très perceptible notamment rue des Gravilliers. 

     

    GravilliersGrav primeursRue des Gravilliers (IIIe). A gauche vue générale sur la diversité, à droite un primeur 

     

    La propreté est sujette à critiques, comme dans toute grande ville, mais le combat contre flyers et affiches sauvages est gagné. L'enlèvement des tags sur intervention de DansMaRue fonctionne plutôt bien, à l'exception des rideaux métalliques dont la dégradation systématique enlaidit le paysage et crée de surcroit une ambiance anxiogène qui nuit à la qualité du cadre de vie.                                                                                                                                                                                                                                                                 Qfils

    Mur-pignon du 20 rue des Quatre-Fils après un nième nettoyage, la cible des tagueurs qui ne supportent pas les murs propres….   

     

    La mairie, du temps de Pierre Aidenbaum, a conduit une politique raisonnable en matière de logements sociaux et de crèches. Elle a privilégié les projets fondés sur des partenariats public-privé et la période des "crèches à tout va" s'est achevée avec un nombre de berceaux qui correspond mieux aujourd'hui aux besoins des familles.

    Tout près des Gravilliers, les bâtiments du patrimoine immobilier de France Telecom, en déshérence du fait de l'évolution technologique, occupaient tout l'espace du 116 au 106 de la rue du Temple. Ils sont reconvertis en un hôtel de luxe, "The Sinner" au 116, et abritent désormais le siège de LEDGER, gestionnaire d'actifs numériques, au 106. Les travaux qui ont accompagné cette mutation ont mis enfin en valeur la façade du bâtiment qui est un témoignage de l'art déco et de la technique du béton banché.

     

    Temple 106La façade et le portail ouvragés du 106 rue du Temple (IIIe)

     

    Le carrefour Temple-Haudriettes a longtemps souffert de propriétaires passifs à l'égard de leur patrimoine et de sa mise en valeur. C'est réparé aujourd'hui : la galerie d'art "Galleria Continua" occupe le bloc Temple-sud / Michel le Comte, "Sabine Bayasli", le bloc Temple-nord /Michel le Comte, tandis qu'une troisième galerie d'art "SEE" s'est insérée tout récemment dans la rive paire de la rue du Temple, au rez-de-chaussée d'un immeuble élégant des XVIème/XVIIème siècles.

    On remarque à ce propos que les galeries d'art ont fleuri plus que jamais dans le Marais et singulièrement dans le IIIe. Je ne les ai pas comptées mais il ne m'étonnerait pas qu'elles dépassent la centaine. Dès lors nous avons ravi au VIe arrondissement le titre de haut lieu de la peinture contemporaine ! 

    Vigny 04 02 21 Vigny neuf


     

     

     

    Hôtel de Vigny, la touche finale : le portail, avant et après restauration

     

    Ces années que nous analysons ont vu la finalisation des travaux de restauration de tous les monuments et immeubles du SPR (site patrimonial remarquable) du Marais. Le dernier des monuments historiques rénové est l'Hôtel de Vigny, 10 rue du Parc Royal (IIIe) où les Thés Mariage Frères ont installé leur siège, tandis que les travaux touchent à leur fin dans le quadrilatère des Archives, avec l'aménagement du rez-de-chaussée de l'Hôtel de Rohan et de ses dépendances.

    Hôtel_de_Rohan_2017

    Rohan

     

     

     

     

     

     

     

    Hôtel de Rohan et les décors de la Chancellerie d'Orléans

     

    Nous avons pris part à la mise en valeur de notre environnement : "Vivre le Marais !" a participé au financement de la restauration du Portail de l'Hôtel Raoul (rue Beautreillis – IVe) à hauteur de 15.000 € 

    La circulation dans le Marais mais plus généralement dans Paris- centre, a connu une véritable révolution depuis les années 2000 où les camions de livraisons envahissaient chaque jour nos rues étroites et stationnaient en pleine voie. Le Maire Ariel Weil et son Adjoint Florent Giry ont devancé les mesures qui touchent maintenant tout Paris pour limiter la place de la voiture.

    Fb zRue Vieille du Temple (IIIe) : piétonne de fait car il n'y a plus voitures….

     

    Le résultat est visible : une circulation apaisée et un silence dans nos rues qui nous fait découvrir le chant des oiseaux. Avec des réserves toutefois : le bruit des motos n'est pas encore maitrisé et l'existence de trois petits tronçons interdits rue des Archives, Quatre-Fils et Turenne reste en travers du gosier de bien des résidents utilisateurs de parkings privés qui ne comprennent ni n'approuvent cette mesure à caractère expiatoire…. 

    En 2017, la mairie de Paris prend une décision majeure : l'interdiction des berges de la Seine à  la circulation des véhicules motorisés. Le tronçon qui va du port de l'Arsenal au tunnel des Tuileries devient une promenade pour usagers des "circulations douces", dans un décor de rêve qui nous fait affirmer, avec l'enfilade des ponts et les monuments qui bordent la Seine, que nous avons sous nos yeux le plus beau paysage urbain du monde !

    Berges de seine 24 03 21

    Une autre décision a été prise et mise à exécution : la restauration de l'Hôtel de Mayenne 21 rue St Antoine (IVe) mais cette fois au corps défendant de la municipalité et de la Maire du IVe Dominique Bertinotti mais sur la pression éclairée de l'Architecte des Bâtiments de France Sophie Hyafil et de son directeur Jean-Marc Blanchecotte, qui avaient encore de l'influence dans leur domaine à cette époque….

     

    Hôtel de mayenne 24 03 21 L'hôtel de Mayenne restauré après démolition de la partie centrale et rétablissement des ouvertures d'époque, dans la ligne des transformations de l'Hôtel de Sully – 62 rue Saint Antoine IVe

     

    L'événement qui aura laissé les plus fortes traces est évidemment l'incendie de Notre-Dame. Il n'y a pas de mots pour traduire la détresse qui a saisi les parisiens d'abord, et le monde entier avec eux, à la vision des images de l'incendie et de la chute pathétique de la flèche. Il a fallu cinq ans pour que l'intégrité de la cathédrale nous soit restituée et que la "bonne mère" comme l'appellent affectueusement les marseillais, soit rétablie dans sa gloire. 2019 : stabat mater dolorosa, 2024 : stat mater in gloria !

     

    Notre dame

    Il m'est agréable de clore cet inventaire en rappelant qu'en 2017 nous avons ouvert une nouvelle page de l'histoire de l'association en créant les Moments Lyriques du Marais pour promouvoir l'opéra, à notre échelle et avec nos moyens. Ils ont bénéficié de la tenue chaque année en été à Canari (Hte Corse) d'un concours international avec un jury prestigieux, qui décerne des prix à des jeunes artistes. 

    Nous nous sommes inscrits en 2017 en soutien à cet événement en offrant un "prix Marais". C'est Pauline Feracci qui l'a décroché en même temps qu'elle obtenait le prix le plus haut du concours chez les dames. C'est avec elle et Magali Albertini au piano que les Moments Lyriques ont commencé à se produire dans le Marais avec des airs d'opéras, duos, mélodies….

    Troupe complète

    La troupe des MLM : Magali Albertini piano, Antoine Foulon baryton, Erminie Blondel soprano, Benjamin Mayenobe baryton, Etienne Duhil de Benazé ténor, Eléonore Pancrazi mezzo, Kaëlig Boché ténor, Brenda Poupard mezzo, Pauline Feracci soprano et Nicolas Poli récitant (CARMEN de Bizet, 19 octobre 2023)

     

    Sept ans après on mesure le chemin parcouru : une troupe de dix artistes aujourd'hui, qui nous permettent de donner CARMEN de Bizet dans une version scénique avec accompagnement piano et récitant. On totalise à ce jour 22 concerts donnés dans des formes diverses. Une nouvelle édition de CARMEN est en préparation pour le 20 juin 2025 en la cathédrale Ste Croix des Arméniens du IIIe.

    Avec l'association amie "Culture & Patrimoine" nous poursuivons nos visites guidées et proposons depuis peu des conférences. Notre spécialiste de Picasso, Christine Albertin, s'est illustrée à la maison des association avec deux présentations du maitre : "Mon" Picasso et "Picasso : une lecture politique de son œuvre". 

    Chri picassoChristine Albertin et Marie-Françoise Masféty-Klein en cours de conférence

     

    Cet album est une contribution en forme de "réseau social" à ceux qui s'attelleront un jour à l'écriture de l'Histoire de notre milieu urbain. Il a aussi et surtout pour intention d'apporter de la joie à des gens qui cèdent trop volontiers à la morosité. Ne partons pas du principe que "c'était mieux avant", même si on a le droit de le penser. Nous avions certes vingt cinq ans de moins mais ce laps de temps nous a forgé une sagesse qui est en elle-même une source inépuisable de bonheur !

    Gérard Simonet

     

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    Saint-Antoine 96

    Devanture du commerce de restauration rapide Sweetbaker, 96 rue St Antoine (IVe) (Photo VlM/DT)

     

     

    Plusieurs résidents du Marais (IVe) nous ont signalé cette incongruité. L'un d'eux a saisi l'Architecte des Bâtiments de France qui est intervenue et a constaté le 20 décembre 2024 : "la réalisation de travaux sans autorisation, car l’UDAP [unité départementale pour l'architecture et le patrimoine] de Paris n’a pas été saisie pour avis. Ces travaux par leurs dispositions (de couleur, rayures et grilles de ventilation toute hauteur notamment) portent atteinte au Site Patrimonial Remarquable [du Marais] et son Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur (PSMV)."

    Que va-t-il se passer maintenant ? C'est l'occasion pour nous de rappeler l'évolution de la réglementation en matière d'urbanisme et ses conséquences sur la sauvegarde du patrimoine dont nous sommes dépositaires dans le Marais.

    Jusqu'en 2008 l'ABF était un point de passage obligé pour les municipalités qui devaient impérativement soumettre les travaux d'urbanisme à son Visa Conforme. L'ABF disposait de moyens et dressait procès-verbal avec risques de poursuites pénales, avec ou sans l'appui de la municipalité.

    Ces pouvoirs de l'ABF faisaient grincer des dents et de nombreux commentateurs en dénonçaient ses effets malthusiens sur le volume des affaires.

    Le gouvernement de Nicolas Sarkozy décida alors de partager également le pouvoir d'appréciation de la conformité entre l'ABF et le Maire. En même temps les moyens dédiés aux services territoriaux dont dépendaient l'ABF étaient soumis à une cure d'austérité. C'est ainsi que l'ABF qui gérait le Marais IIIe et IVe en 2008 est en charge aujourd'hui du Marais, de son SPR (site patrimonial remarquable) et des Xe et XVIIIe arrondissements.

    Ce n'est pas faire injure aux ABF que de dire que leur influence, aux côtés de la mairie et de la technostructure de l'Urbanisme dont les moyens sont considérables, est difficile à exercer. Nous pensons que ce déséquilibre n'est pas à l'avantage de la protection du patrimoine.

    On le sent bien dans la conclusion de notre ABF Avila TOURNY : "Afin de revenir à un état normalisé, j’en ai informé la Direction de l’urbanisme de la Ville de Paris qui en tant qu’autorité compétente en matière de délivrance des autorisations d’urbanisme est chargée de procéder aux verbalisations des infractions."

    Le Sous-directeur du permis de construire et du paysage de la rue, à la Direction de l'urbanisme, lira vraisemblablement notre article. On espère qu'il reconnaîtra le bien-fondé de la demande et sanctionnera l'infraction.

    Gérard Simonet