Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

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    Académie du climat    L'Académie du Climat, précédemment mairie du IVe, place Baudoyer (Photo VlM)

     

     

    Les excès auxquels nous assistons au nom du climat, dont la création de cette "académie" est l'apothéose, nous interrogent en tant que citoyens sur les causes et dimensions du phénomène. C'est l'aspect "gouffre financier" qui nous y invite. Selon un article du Parisien daté du 2 octobre 2022, cette structure qui date de 2021 et squatte l'ancienne mairie du IVe, vit sur un budget de fonctionnement de 1 Million  d'€ par an sans compter l'espace occupé et la masse salariale du personnel. Elle dépense plus de 2 Millions en "investissements". De plus, elle entraine dans sa mouvance des associations comme "Yes We Camp", pilote du projet, qui a reçu à ce titre 100.000 € de l'Hôtel de Ville en 2021 et 90.000 € en 2022.

    Sa Directrice Sarah Alby, ex Directrice de cabinet-adjointe d'Anne Hidalgo, révèle que 40 personnes y sont affectées. Leur objectif : "animer un lieu de convergence qui permet d'identifier les acteurs des questions environnementales et de les mettre en réseau, leur offrir un lieu pour se retrouver. C'est du service public !"

    Laissons ces discours vides de contenu pour poser les bonnes questions et tenter d'y répondre.

     

    GlacesFonte des glaciers dans l’Antarctique

     

    Y a-t-il dérèglement climatique ? Oui et non. Oui car la température s'est indiscutablement réchauffée. On le constate à la fonte des glaciers. Non car pour qu'il y ait dérèglement il faudrait qu'il y ait règlement. Il n'y en a naturellement pas car la nature fait ce qu'elle veut et nous n'en sommes pas maitres.

    Question subsidiaire : l'Homme est-il responsable des changements observés ?

    C'est la clé de voûte de la problématique. Le courant d'opinion animé par les Verts répond par l'affirmative et accuse le CO² émis, par effet de serre, de réchauffer la planète. Cependant, des savants respectables affirment que le réchauffement n'est que marginalement (10%) dû à ce phénomène. Arrêtons nous un instant sur cette contradiction et imaginons ce qui se passera dans dix ou quinze ans si après avoir chamboulé la planète et l'avoir obligée à se plier à des contraintes insupportables qui ont généré des catastrophes économiques et sociales, on se rend compte qu'il n'y a pas d'amélioration ?

    Il y a tant de raisons autres qu'anthropiques pour que les conditions climatiques évoluent : l'activité solaire en premier lieu mais aussi la géothermie de notre bonne vieille Terre dont la croute (40 à 80 km d'épaisseur) est le siège de réactions nucléaires produites par la fission de roches contenant des éléments radioactifs comme l'uranium et le thorium. Rappelons au passage cette merveille : tous les éléments du tableau de Mendeleiev, de l'hydrogène à l'uranium en passant par les lanthanides, se trouvent présents dans la croute par la grâce divine !

    On voudrait bien éviter de médire mais on craint que les politiques des pays influents, USA, Allemagne et France notamment, se soient rués sur ce dossier pour attirer les électeurs en créant de la peur. Le mouvement est parti d'Allemagne, où les "Grüne" ont fomenté la chute du nucléaire et obligé la Chancelière à y renoncer au profit de l'éolien et, hélas, du gaz russe….

     

    CentraleCentrale nucléaire française

     

    Leur influence s'est étendue à la France et nos Verts ont réussi eux aussi en 2010 à arrêter le programme nucléaire, un domaine où la France était leader mondial. Au profit de sources intermittentes, l'éolien dont les fournisseurs sont allemands, le photo-voltaïque (solaire) monopole des chinois ! Où en sommes-nous aujourd'hui, peu de temps après ? le gaz manque à l'Allemagne à cause des tensions géo-politiques, elle s'est remise au lignite, un mauvais charbon et la France se trouvant dans l'impasse car l'éolien est massivement rejeté, fait des courbettes à l'Algérie pour son gaz et revient au nucléaire en essayant désespérément de rattraper le temps perdu au profit des USA qui lui dament maintenant le pion sur les marchés internationaux….

    Les Verts français devraient se contenter de boire leur honte d'avoir condamné la France à perdre son leadership industriel et à mendier son énergie. On constate à Paris qu'il n'en est rien et ils caracolent car la Maire a besoin de leurs voix pour gérer la Ville.

    Que peuvent-ils enseigner à l'Académie du Climat après les impasses stratégiques auxquelles ils nous ont conduits ?

     

    TorchèresUne torchère

     

    On va les conseiller ! Ils militent pour des économies de bouts de chandelles et la chasse aux pets de vaches. Pourquoi sont-ils silencieux sur les gaz d'extraction du pétrole qui brûlent dans des torchères  à l'air libre partout dans le monde ? Ces gaz représentent un volume de 150 Milliards de mètres cubes par an. C'est 30 % de la consommation annuelle européenne ou 25 % de la consommation annuelle des États-Unis. Les seuls 40 Milliards de mètres cubes torchés en Afrique suffiraient à la moitié de la consommation d'énergie de ce continent.

    La récupération de ces gaz est possible. Il faut les comprimer, les liquéfier, ce sont des investissements que les pétroliers pourraient faire mais ils ne veulent pas assumer. Alors ils brulent les gaz et rejettent du CO² sans qu'on entende le moindre murmure des écolos de la planète. Y a-t-il collusion objective ? Que devons-nous en penser ? C'est pour le moins étrange….

    Sur les dangers du nucléaire, on suggère qu'ils expliquent honnêtement qu'aucune source d'énergie est sans risques. Le charbon, dont la combustion est productrice de CO², est à 600 mètres sous terre et cause la mort prématurée en Europe de 2.000 personnes par an. Le lignite est à ciel ouvert et son extraction est un désastre environnemental. Quant au nucléaire, les écolos n'en veulent pas, mais alors que pensent-ils de l'OTAN qui dispose en Europe de 150 ogives nucléaires prêtes à l'emploi ? Rien qu'en Allemagne où les Grüne font la loi, on dit qu'une vingtaine de têtes nucléaires sont stockées à Büchel, dans le sud-ouest du pays, où se trouve une base de la Luftwaffe.

     

    PollutionPollution des plastiques, pandémie mondiale

     

    La réflexion ne doit pas se borner à des commentaires négatifs. Dans le combat contre le réchauffement climatique telle qu'il est conduit par nos Verts, il y a aussi de bonnes choses, notamment la lutte contre la pollution et la surconsommation avec le gaspillage qui en découle. Réduire la place de la voiture, sa pollution et ses encombrements est affaire de bon sens. Mais pourquoi sont-ils silencieux sur le développement de véhicules thermiques à très faible consommation (1 à 2 litres au 100) qui permettraient de gérer le grand saut vers le tout électrique qui pose tant de questions ? Pourquoi sont-ils si complaisants à l'égard des voitures SUV qui sont un non-sens environnemental ?

    On aimerait qu'ils s'intéressent aussi à la surpopulation car elle alimente évidemment la surconsommation. Il ne s'agit pas de conduire des politiques malthusiennes comme l'ont fait les chinois mais s'efforcer d'être persuasifs, comme on l'est pour d'autres combats, pour qu'une promotion du contrôle des naissances soit assurée dans les pays où la natalité est forte.

    Pour finir, Anne Hidalgo a-t-elle eu raison de permettre la création et l'entretien de cette "académie" coûteuse alors que ses finances sont aux abois et qu'elle doit se renier face aux parisiens en décidant d'augmenter de 53,5% (*) la taxe foncière qui frappe les propriétaires-occupants et les propriétaires-bailleurs donc tout le monde ? Alors même que les objectifs du combat écologique sont aussi flous comme nous l'avons souligné ? La réponse est dans la question.

    Jean-Claude Théodart

    Gérard Simonet

     

    (*) 50 % plus 7% de hausse de l'assiette

     

  • Weil terrassesRue Montmartre : Ariel Weil (à droite – bien que de gauche…) s'assure du retrait complet des terrasses estivales (Photo mairie de Paris)

     

     

    Ariel Weil est quelqu'un qui ne transige pas avec les engagements. Le démontage des terrasses estivales doit intervenir le 2 novembre car le 1er est férié. Aucune rue n'y échappe. Il s'est rendu sur le terrain pour le vérifier et nous avons constaté nous-mêmes que l'obligation était respectée.

    Il reste un débat sur ces terrasses dont le statut est devenu une bizarrerie parisienne. Doit-on les maintenir et quelle doit être leur heure de fermeture le soir ?

    Sur le maintien ou non de deux types de terrasses à Paris, la raison commanderait que quelques unes de ces terrasses estivales deviennent permanentes au prix de la suppression définitive des autres. Le ratio entre les deux pèse lourd évidemment sur l'appréciation et les conséquences d'une telle mesure. Quant à l'horaire de fermeture, un Tweet d'Olivia Polski, Adjointe à la Maire de Paris pour le commerce, nous apprend qu'elle serait favorable à l'alignement de l'heure de fermeture des deux types de terrasses sur minuit, sachant que les horaires actuels sont respectivement de 22h00 et 02h00 du matin.

    Les habitants, qui craignent le bruit et les désordres, et leurs Maires d'arrondissements, ont là matière à réfléchir et à manifester leur point de vue.

    GS

     

  • ErdilinAncien magasin "Erdilin" et sa devanture outragée, 14 rue des Haudriettes (IIIe)

     

     

    Les touristes s'y arrêtent et prennent des photos. Excellente publicité pour Paris, à l'aube des Jeux Olympiques qu'on attend avec angoisse. Pour attester que Paris et la France sont capables du meilleur comme du pire. Ici, on a affaire au pire ! Des affiches, sauvages comme il se doit, empilées avec leur colle les unes sur les autres, conséquence d'un ballet incessant de professionnels marron qui pratiquent le collage illicite de jour et en toute tranquillité !

    Nous venons de faire une tentative : signaler cette "anomalie" (quel euphémisme !) au service municipal DansMaRue – qui sait par moment être efficace -  pour voir ce qui se passe. On constate sur le site qu'une signalisation a été déposée le 20 octobre 2022. Le délai n'est pas choquant mais on voit, en comparant les photos, avec quelle rapidité cette horrible croute s'est construite et développée.

    La mairie de Paris a pourtant mis en œuvre, avec un certain succès, une politique de poursuite des afficheurs sauvages et de leurs annonceurs. Que faire de plus ?

    Colombe Brossel, Maire de Paris en charge de la propreté, et les responsables de sa technostructure le savent : il faut de la SURVEILLANCE. Comment se peut-il que tout le monde ait assisté, ici et là, au manège des ces professionnels de l'affiche avec leur véhicule et leur matériel, s'affairant sereinement pour coller leur papier sans que les forces de l'ordre municipal s'en aperçoivent et interviennent ?

    Rappelons nous cette déclaration en substance de Mme Brossel au lendemain de sa ré-élection à l'Hôtel de ville et de sa nomination aux commandes de la propreté de Paris : "Je placerai des agents municipaux dans chaque quartier pour assurer un contrôle permanent de ce qui s'y passe". Nous avions applaudi et remercié la Maire pour sa sagacité et immédiatement pensé à ces "gardes-champêtres" d'antan qui avaient l’œil à tout et agissaient.

    Plus personne n'en parle et la mairie continue à demander aux citoyens de bonne volonté de faire office de donneurs d'alerte. Nous n'y sommes pas opposés et nous le faisons individuellement avec bonne grâce mais ce dispositif est fragile car il n'est pas professionnel. Nous disons à Colombe Brossel : "faites ce que vous avez annoncé, l'intention est louable. Vous en recueillerez les fruits".

    En attendant, nous devons boire la honte d'horreurs comme celle que nous dénonçons rue des Haudriettes, tout près du musée de la chasse et de la nature, à mi-chemin de Beaubourg et du musée Picasso, à cent mètres du musée d'Art et Histoire du Judaïsme.

    Gérard Simonet

     

    Postscriptum du 8 novembre

    Il faut croire qu’Attila est passé par là. Les affiches en croûte, comme des pâtés du même nom, encombrent le trottoir. Nous avons déposé une signalisation sur DansMaRue

     

    Haud 14

     

  • BergesLes berges de la Seine entre le Marché aux Fleurs et le boulevard du Palais (photo VlM, clic gauche pour agrandir)

     

     

    Notre association n'est pas une adepte de la critique systématique. Il nous arrive de distribuer des satisfécits. Il en est ainsi d'une initiative de la mairie de Paris-centre : à intervalles réguliers, elle informe la population de façon claire et succincte des chantiers qui affectent son quotidien. L'instigateur en est Florent Giry, Adjoint au Maire Ariel Weil en charge de la voirie, des mobilités et de la gestion des chantiers <communication-pariscentre@info-mairies.paris.fr>

    Ses messages ne retiennent que l'essentiel : "C'est quoi ce chantier ?" – "Quand ?" – "Quels impacts ?"

    On apprend ainsi que les marchands de fleurs du quai de Corse vont être débarrassés de leurs tags hideux, dans la nuit du 23 au 24 octobre, à l'aide d'une nacelle circulant sur le quai. Il en résultera la fermeture à la circulation du tronçon de quai concerné, le report de la circulation des piétons sur le trottoir opposé (pas très grave !) et l'obligation des cyclistes de mettre pied à terre (c'est la moindre des choses !).

    Nous sommes ravis de cette information dont nous apprécions le fond et la forme. Pour les besoins de cet article, nous nous sommes rendus ce matin sur les berges rive droite. Il nous semble que M. Giry s'est légèrement trompé sur la date : les supports bois et pierre de la rive opposée sont parfaitement propres, ce qui suggère que l'intervention a eu lieu un peu plus tôt qu'annoncé.

     

    Renée vivien Charlot tags

     

    A propos des bulletins d'information, il nous semble que les mairies d'arrondissement disposent depuis 2020 d'une délégation accrue en matière de communication. Sur le dégraffitage, qui est le bienvenu, il reste encore trop de sites qui souffrent de lacunes dans le traitement des signalisations : plus de deux mois pour traiter le sabotage de la fresque de la place Renée Vivien (IIIe), plusieurs semaines, voire intervention sine die, pour les rideaux métalliques des commerces….

    On ne règlera pas cette plaie si on continue à offrir aux saboteurs un temps long d'exposition de leurs œuvres funestes. Il n'est pourtant pas plus lourd, en terme de moyens, de nettoyer un tag le lendemain que d'attendre des mois. La différence est que le passage à un mode LIFO (last in, first out) porte atteinte au phénomène lui-même et le décourage, en dégageant de ce fait des moyens croissants. Il faut que nos décideurs le comprennent, s'ils veulent présenter une face de Paris propre pour les JO de 2024…. et au-delà !

    GS

     

  •  Ma bourgogneCafé-restaurant "Ma Bourgogne", 19 place des Vosges (IVe) et son dispositif de chauffage de terrasse

     

     

    Les terrasses chauffées sont interdites à Paris depuis le 1er avril 2022. C'est une bonne décision. Il était aberrant de consommer de l'énergie et produire du dioxyde de carbone pour chauffer l'atmosphère dans le but d'offrir un confort discutable aux consommateurs installés à l'extérieur.

    Dans la réalité, en parcourant les rues de Paris, on constate que de nombreux appareils de chauffage, au gaz ou à l'électricité, sont restés en place. C'est le cas sur la place des Vosges et plus précisément sur les terrasses de "Ma Bourgogne" et du "Café Hugo".

     

    Cour des vosgesL'hôtel "La Cour des Vosges", 19 place des Vosges (IVe) et sa terrasse enchâssée. (Photos VlM – clic gauche pour agrandir)

     

    Un autre a fait très fort : l'hôtel 5 étoiles "La Cour des Vosges", qui jouxte Ma Bourgogne, a choisi de construire une grande boite en verre et métal qui occupe une large part du trottoir. Ses consommateurs sont à l'intérieur, comme des poissons rouges dans le meilleur des cas, comme des reliques dans une châsse pourrait-on dire dans une vision tragi-comique de la chose !

    Nous avons notre idée sur l'origine de cette initiative qui défigure l'esthétique de la place et de ses arcades : la loi qui bannit le chauffage stipule qu'il est cependant autorisé quand la terrasse est fermée de tous côtés y compris au-dessus. Il faut toutefois que la terrasse ait été approuvée par les autorités de la Ville et par l'Architecte des bâtiments de France (ABF). Le hic est que les arcades de cette place et les trottoirs sont la propriété privée des immeubles (qui ont toutefois l'obligation d'assurer la circulation des piétons).

    Les propriétaires du 19 place des Vosges peuvent penser qu'ils sont libres de défigurer un site mondialement connu qui est un joyau de Paris, pour assurer le confort de leurs consommateurs !

    Nous sommes intervenus auprès de la mairie de Paris-centre. Voici la réponse de Yann Connan directeur au cabinet du Maire Ariel Weil :

     

    "Comme vous, nous sommes choqués par l’ampleur et [le manque] d’esthétique de ce dispositif. C’est pourquoi nous avons immédiatement mobilisé la Direction de l’Urbanisme pour clarification de la règlementation à cette adresse de statut privé.

    La Police municipale va également se rendre sur place pour procéder à un premier constat d’usage.

    Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des suites qui seront données."

     

    Nous sommes certains que l'indignation de l'entourage du Maire est sincère et qu'une mise en demeure interviendra, avec le concours probable de l'ABF. Il reste que c'est un vrai sujet d'étonnement qu'un tel projet ait pu germer dans l'esprit de personnes de bon sens.

    GS

     

    Postscriptum du 28 octobre 2022

    Le magazine "La Tribune de l'Art" consacre après nous un dossier très documenté sur cette affaire

     

     

  • Hôtel vigny parc royal 10Hôtel de Vigny, 10 rue du Parc Royal (IIIe) (Photo VlM)

     

     

    C'était le dernier monument du Marais à restaurer (article du 1er mai 2019). Les travaux viennent de s'achever avec la restitution du portail qui ouvre sur les corps de bâtiments.

    Les Thés Mariage Frères sont mondialement réputés. Ils comptent huit boutiques à Paris. L'Hôtel de Vigny a été racheté par eux en 2015 pour abriter leur futur siège social et un espace de dégustation. La restauration des bâtiments, initialement annoncée pour abriter un hôtel cinq étoiles, a connu une période de flottement avant que soit connue la décision des Thés Mariage de prendre la relève. Les travaux se sont déroulés sur sept longues années, ce qui laisse imaginer des aménagements importants qu'on va maintenant pouvoir découvrir… 

     

     

  • Charlot 1Musée des horreurs rues Charlot/Quatre-Fils (IIIe). Appel le 28 septembre au service DansMaRue de la mairie de Paris pour un enlèvement d'urgence !

     

     

    Cette kyrielle de rideaux métalliques au début de la rue Charlot constitue depuis toujours une invitation des vandales-tagueurs à y exercer leur triste besogne. Combien ont-ils dépensé en achat de bombes de peintures pour défigurer cet espace ? Dans quel but ?

    Nous sommes nombreux à ne pas accepter cette manie et tout aussi nombreux à ne pas comprendre pourquoi la Ville n'y a pas encore mis le holà. C'est un sujet que le hashtag #nonauvandalisme et son créateur Yazid entendent discuter avec le Premier Adjoint de Paris Emmanuel Grégoire aussi vite que possible. Les mesures qui sont en application depuis un an environ ont apporté des améliorations sensibles à la situation mais elles sont encore insuffisantes. Ce reportage rue Charlot en témoigne. Il faut progresser encore dans cette direction.

    La faiblesse actuelle : la rapidité d'intervention. Dépenser de l'argent pour se payer des bombes de peintures et consacrer du temps la nuit en risquant de se faire pincer n'a de sens que si l’exposition des "œuvres" est durable. Si elle disparaissent tout de suite nous pensons que leurs auteurs ont suffisamment de neurones pour comprendre qu'ils perdent franchement leur temps !

     

     

  • Tag vivienFresque "L'esprit des lieux" (425 m²) dessinée par Laurent Hours, réalisée par l'atelier Catherine Feff en 1996. défigurée ces jours-ci par un ou deux imbéciles qui s'exposent à des poursuites pour dégradation de biens. Le "collectif anti-vandalisme" animé par Yazid  interpelle par écrit le Premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire.

     

     

    Cette inscription délictuelle au bas d'une fresque dont la beauté est unanimement louée est une provocation de trop. Rappelons que les auteurs sont passibles d'une amende de 3.750 € et d'un travail d'intérêt général si le dommage est considéré comme léger et de deux ans de prison avec une amende pouvant s'élever à 30.000 € si le dommage est grave (source : direction de l'information légale et administrative).

    Encore faut-il que les auteurs soient identifiés et que le Parquet ne classe pas négligemment l'affaire. Pour surmonter ces difficultés, le "collectif anti-vandalisme" qui œuvre à nos côtés sous la conduite de Yazid est parvenu à mobiliser la mairie de Paris au niveau de son Premier adjoint Emmanuel Grégoire. Le collectif renouvelle aujourd'hui son intervention en adressant à celui qui fait aujourd'hui office de Maire de Paris bis depuis qu'Anne Hidalgo s'est mise entre parenthèses pour briguer la présidence de la République, un dossier étayé par des propositions de mesures réfléchies et ciblées (Téléchargez le dossier).

    En attendant d'être entendus à l'échelle parisienne, nous avons demandé un devis de remise en état de la fresque à l'atelier Catherine Feff qui en est l'auteur. Nous ne doutons pas que la mairie de Paris-centre accepte d'en assumer la charge. Au besoin nous mettrons nos propres deniers à contribution convaincus que nos adhérents approuveront ce geste même s'il pèse lourd sur nos modestes finances.

    Gérard Simonet

     

     

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    BrocanteLe charme désuet des vide-greniers…  (illustration .evous)

     

     

     
    Après deux ans d’interruption due à la pandémie, c’est le moment de vider les penderies, placards, cagibis ! Vêtements, vaisselle, CD, livres, bijoux fantaisie, vieux disques vinyles et autres babioles n’attendent que vous pour repartir dans la vie. Les vêtements de vos enfants sont trop petits ? Ils ne jouent plus avec leurs jouets ? Vous avez peut-être trop écouté vos CD ou venez d’hériter d’une série de vinyles … participez au vide-greniers de votre quartier !

    Dans une ambiance familiale et bon enfant, les Conseils de quartiers invitent les habitants de Paris-centre à un grand vide-greniers du Marais, rues des Quatre Fils et de La Perle, samedi 24 Septembre de 9h00 à 18h00.

    Dernières inscriptions à la Mairie de Paris-centre (2 rue Eugène Spüller- 75003 – salle Bretagne), jeudi 15 septembre de 17h00 à 19h00 
    et samedi 17 septembre de 10h00 à 13h00, s
    ur présentation d’une photocopie de carte d’identité (recto/verso) + un justificatif de domicile + chèque de 10,00 € à l’ordre du Rire Médecin, association bénéficiaire de cette initiative solidaire.

    On vous attend nombreux !

    Renseignements supplémentaires par mail : videgreniermarais@hotmail.com

     
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    Dark store entgrepôt libéIntérieur d'un dark-store (Photo "Libération"). L'extérieur est tout aussi sinistre !

     

     

    Le projet de décret en préparation à l'Assemblée Nationale concernent les dark-stores et autres dark-kitchens, qui aurait donné un droit d'existence de ces commerces en milieu urbain pour autant qu'ils disposent d'un point de vente au détail, a fait l'effet d'une bombe.

    La mairie de Paris, sensible aux protestations de la population qui s'oppose à ce type de commerce pour les nuisances qu'il induit dans le milieu urbain, s'est empressée d'en rendre le gouvernement responsable. Elle n'a sans doute pas eu tort de prendre les devants car l'exécutif a tendance à favoriser à tout crin l'économie au nom de sa politique de "plein emploi" et il n'est pas interdit de penser que le décret serait passé s'il n'y avait pas eu les réactions des habitants et des médias qui les ont relayés (voir notre article du 16 août).

    Nous avons nous-mêmes adressé une alerte aux Députés de Paris-centre, Clara Chassaniol (Renaissance, suppléante du Ministre Clément Beaune)  et Julien Bayou (NUPES) pour les mettre en garde contre l'erreur qui pourrait être commise si la loi venait à autoriser, même sous certaines réserves, l'exercice de ces activités.

    On ignorait qu'une polémique allait s'installer entre les Députés et la Ville de Paris. Dans une lettre datée du 26 août 2022 adressée à Anne Hidalgo Maire de Paris, les huit Députées et Députés "Renaissance" de Paris affirment leurs griefs contre les dark-stores dont ils dénoncent "les nuisances sonores, la pollution, l’insécurité routière, l’encombrement de l’espace public, la précarisation des travailleurs ou encore la concurrence accrue avec les commerces de proximité" et rappellent leur engagement , "à agir pour réguler leur prolifération et adopter des règles juridiques sans équivoques". Télécharger l'intégralité de la lettre

    Il semble à la lecture de cette lettre que le péril dénoncé il y a une semaine devrait être contenu car la Ville est visiblement soucieuse d'éviter la prolifération des ces commerces et le parlement devrait légiférer avec une prudence de serpent pour en définir les contours et les limites. L'avenir nous dira si nous avons eu raison d'être optimistes.

    Gérard Simonet