Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

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    Motards ffmc rivoli 16 01 17Manifestation de motards à Paris, leur force de frappe !

     

     

    Clara Chassaniol, Députée de la 7ème circonscription de Paris (IVe, XIe, XIIe), nous transmet la réponse du Ministre Clément Beaune, interrogé par nous sur la justification du rejet par le gouvernement du décret sur l'entrée en vigueur en France du contrôle technique des deux-roues motorisés. Nous sommes sensibles à ses arguments et nous suivrons attentivement les mesures de substitution qu'il annonce mais il reste qu'à nos yeux c'est la capacité de nuisance de la "Fédération Française des Motards en colère" et ses menaces de rétorsion qui ont conduit l'Exécutif et le Président de la République à jeter aux orties un décret longuement préparé et attendu, en exécution d'une directive européenne que la plupart des pays ont transposée dans leur loi.

    Gérard Simonet

     

    Beaune clément et chassaniol claraClément Beaune et Clara Chassaniol

     

    Le décret du 9 août 2021 pris par le précédent gouvernement prévoyait la mise en place d’un contrôle technique pour les deux-roues au 1er janvier 2023. Cette question a suscité des inquiétudes légitimes et de la confusion. Le gouvernement a choisi une remise à plat nécessaire de ce sujet, en abrogeant le décret organisant le contrôle technique. Plutôt que le contrôle technique, le gouvernement a choisi de défendre des mesures alternatives, que nous discutons avec les acteurs concernés et nos partenaires européens, avec les mêmes exigences partagées de sécurité (objectif central de la législation européenne), mais aussi de réduction des nuisances environnementales et sonores.

    Mon objectif dans mon rôle de Ministre des Transports est clair et partagé : garantir la transition écologique du secteur des transports qui représente 30% des émissions de gaz à effet de serre. Ma priorité est ici celle de la réduction de la pollution : de l’air et sonore.

    Le cadre juridique européen prévoit la possibilité de mettre en place des mesures alternatives efficaces pour le renforcement de la sécurité routière (réforme du permis de conduire, obligation du port d’équipement de sécurité, campagnes de sensibilisation, amélioration des infrastructures). Plusieurs de nos partenaires (Pays-Bas, Irlande, Finlande) y ont déjà recours. Nous devons en même temps agir pour la protection de l’environnement et lutter contre la pollution sonore et de l’air (renforcement des normes d’homologation, actions de sensibilisation…).

    Garantir la sécurité, la réduction des nuisances, notamment le bruit, et la protection de l’environnement : je porterai ces priorités dans les prochains mois avec les fédérations de motards et les associations environnementales.

    Cette discussion doit mener à une réflexion plus large sur les nuisances dans les grandes villes, notamment à Paris. En tant que député élu de la 7ème circonscription de Paris, je serai tout particulièrement engagé dans ce combat local et national.

    Clément Beaune

    Ministre Délégué chargé des Transports de France

     

  • MoussyRue de Moussy – IVe – En face de l'école. (Photo mairie de Paris-centre)

     

     

    La sécheresse frappe la France. On perd jusqu'au souvenir de la pluie bienfaisante dont le monde vivant a besoin. En compensation, la mairie de Paris nous envoie depuis quelques jours une pluie de nouvelles agréables. Elles sont généralement relayées par les élus de Paris-centre qui ont choisi de s'en réjouir avec nous. 

    Aujourd'hui, nous apprenons de Florent Giry, Adjoint d'Ariel Weil pour la voirie et les mobilités, que "quatre pieds d'arbres rue de Moussy dans le IVe sont remis en état, alimentés en terre et équipés de grilles".

    Est-ce un prélude au retour des pieds d'arbres traditionnels avec leur grilles en fonte moulée et la fin des permis de végétaliser qui ont conduit le "Maire-bis" de Paris Emmanuel Grégoire à déclarer ; "Nous n'aurons plus de fosses d'arbre à Paris (…) parce que ce n'est pas satisfaisant sur le plan esthétique et que cela pose d'énormes problèmes d'entretien" (extrait de son "Manifeste pour la Beauté" de la capitale).

    Pied d'arbreSans commentaire…


    Nous l'espérons, en relevant que la route est  longue pour réparer les erreurs d'une équipe d'apprentis-sorciers à l'Hôtel de Ville qui s'est crue autorisée, parce qu'ils en ont eu le pouvoir, de façonner Paris à leur image et à leur doctrine.

    GS

     

  • Banc bois en série république 24 11 20On en conservera le souvenir amer.  Trace d'une idéologie aberrante et dévastatrice comme le mur de Berlin (Photo VlM)

     

     

    Les Verts (EElV), groupe politique influant à l'Hôtel de Ville car ils assurent une majorité à Anne Hidalgo au conseil de Paris, se sont crus autorisés à mettre en œuvre la politique qu'ils affectionnent : des mesures provocantes sur fond de justification environnementale.
     
    Ces bancs en bois de récupération ont fleuri dans les lieux les plus emblématiques. La place de la République n'y a pas échappé.
     
    Les parisiens ont protesté, à l'instar de "Vivre République !" et de Quentin Divernois, membre de notre association, qui a pris la tête d'un mouvement de milliers de personnes sous la bannière du hashtag  #saccageparis. On se rappelle son action spectaculaire de récupération d'un banc Gabriel Davioud, emblématique de l'art Napoléon III, mis en vente aux enchères chez Drouot et l'acte symbolique de sa remise au "Maire-bis" de Paris Emmanuel Grégoire qui dans la foulée s'est engagé à le réhabiliter dans son usage originel.
     
    Emmanuel Grégoire, à cette occasion, a dû réaliser à quel point ses amis et lui étaient mal barrés à la mairie de Paris avec des alliés désavoués par l'Exécutif et par la population. C'est sans doute la raison de sa déclaration par laquelle il s'est engagé avant l'été, au nom de la municipalité, dans une démarche désormais respectueuse de l'esthétique de la capitale.
     
    Il a bénéficié en cela du soutien de la plupart des Maires d'arrondissements qui voient midi à leur porte et sont en première ligne pour recevoir les plaintes et quolibets  de leurs administrés. A Paris-centre, Ariel Weil n'a pas dissimulé son point de vue et il n'est pas surprenant que son Adjoint à la voirie Florent Giry fasse l'annonce sur Twitter aujourd'hui 6 août du remplacement des bancs dans ces termes : "Place de la République, conformément à nos engagements avec Ariel Weil, les bancs modernes dégradés sont supprimés et remplacés par des bancs Davioud, en accord avec la démarche sur l'esthétique urbaine d'Emmanuel Grégoire".
     
    Sourions de constater qu'il n'a pas eu la cruauté de qualifier les bancs des Verts de ce qu'ils sont, à savoir exécrables, et qu'il préfère évoquer leur usure. C'est un bon procédé, c'est loyal mais personne n'est dupe !
     
    GS
     
  • Cirulation paris centreEn 20 ans, le profil de la circulation dans le centre de Paris a beaucoup changé. Les véhicules motorisés sont beaucoup moins nombreux à l'exception des motos et scooters dont les nuisances restent un sujet de préoccupation pour les résidents (Photo Sortir A Paris)

     

     

    On ne dispose pas d'appareils de mesures mais c'est une évidence pour nous : le nombre de véhicules à moteur en circulation dans le centre de Paris s'est réduit depuis le début des années 2000. Une baisse de 30 %, si elle nous était confirmée, ne nous étonnerait pas. La rue de Rivoli est certes dangereuse à traverser car les vélos surgissent de partout mais on y respire mieux. La rue des Archives est tranquille. Le reste est à l'avenant.

    Notre association n'a pas la prétention d'être la voix des habitants de Paris-centre mais elle constitue un réseau social dont la visibilité est reconnue, par un public nombreux d'abord qui nous a rejoint, et accessoirement par les acteurs institutionnels dont il est une source d'information et un influenceur potentiel.

    Dans le débat sur la création d'une zone à trafic limité nous faisons partie de ceux, réalistes nous semble-t-il, qui savent que l'évolution est inéluctable et qu'elle est porteuse de bienfaits. Nous sommes donc tout à fait enclins à l'accompagner. Nous l'avons écrit à diverses reprises sur ce blog en indiquant les conditions d'une mise en œuvre pertinente.

    Nous avons pris connaissance aujourd'hui 1er août sur "Le Parisien" d'une série d'informations recueillies auprès de David Belliard, Maire adjoint en charge de la circulation (transformation de l'espace public). Pour commencer, le périmètre en est changé car les Maires d'arrondissements concernés, Florence Berthout pour le Ve, Jean-Pierre Lecoq pour le VIe et Rachida Dati pour le VIIe ont émis un avis négatif qui rejoint celui de la préfecture de police. Il faut les écouter et limiter la zone à Paris-centre car le boulevard St Germain fait figure d'intrus dans la zone telle qu'elle était envisagée.

    M. Belliard semble disposé à en convenir. C'est tant mieux !

    Il reste un vice de forme dans le projet : en parcourant le mode opératoire on se rend compte que dans cette zone à trafic limité tous les véhicules de fait seraient admis puisqu'il suffit que leurs conducteurs se prévalent d'un motif commercial de s'y trouver, la preuve étant fournie par la détention d'un ticket de caisse ou d'une facture présenté à la sortie du secteur. Qui peut croire un seul instant que le contrôle aléatoire effectué à la sortie sera d'une quelconque efficacité ? Est-il d'ailleurs compatible avec nos libertés individuelles ? Nous rappelons notre credo à ce sujet : les véhicules doivent être traités pour ce qu'ils SONT et non pas pour ce qu'ils FONT.

    Ainsi le projet se réduit comme peau de chagrin et de façon piteuse car il est clairement visible que M. Belliard achète la paix avec les commerçants qui de tout temps ont été attachés à la liberté totale d'utiliser la voiture.

    "Du coup" (comme on le dit inlassablement aujourd'hui dans les conversations), il n'est pas évident que le Maire de Paris-centre Ariel Weil qui engrange des mesures claires d'interdiction de circuler (rue de Rivoli, Berges de la Seine, rue du Temple, rues aux écoles….) se contente d'une mesure dérisoire. Nous ne l'encouragerons pas d'ailleurs dans ce sens !

    Gérard Simonet

     

  • Rats_mortsPhoto VlM/CMK

     

     

    Va-t-on rebaptiser la place Ovida Delect : la "place aux rats morts" ?

    Des riverains excédés sont supposés avoir empoisonné la colonie de rats qui avaient pris possession de l'espace re-végétalisé par des jardinières au carrefour Archives/N.D. des Blancs Manteaux dans le IVe.

    Un habitant du quartier rapporte que le 28 juin vers 17h00 c'était déjà l'hécatombe ; une autre personne en aurait alors ramassé et évacué un grand nombre…

    Au matin du 29 juin, vers 11h00, un témoin en a encore compté 16, visibles entre les jardinières et le massif, certains à peine sortis de leur trou.

    Une odeur de mort (aux rats) régnait sur les lieux….

     

    Post-scriptum du 29 juillet

    Suite à notre article, les jardinières de l'espace dit "place Ovida Delect", dont nous rappelons qu'elles ont été financées par un budget participatif suite à la proposition d'un membre de l'ex-conseil de quartier Saint-Merri, ont été supprimées, vraisemblablement à cause de l'invasion puis de l'extermination des rats.

    Place_Ovida_DelectL'espace Archives/Blancs-Manteaux (dit place Ovida Delect) nettoyé des jardinières infestées (Photo VlM/CMK)

     

    Cet épisode confirme le commentaire que j'ai déposé sur ce blog pour dénoncer le gaspillage de l'argent public dans des projets dont le caractère fantaisiste et risqué devrait être reconnu avant que de l'argent soit inutilement engagé.

    CMK

     

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    U Express redTravaux en secret 4 rue de Montmorency/109-111 rue du Temple (IIIe) pour transformer une supérette Hyper U qui vient de fermer, en un "Dark Market" (Photo VlM/DP)

     

     

    Elle a fermé fin mai cette supérette qui s'était lovée dans un espace peu adapté de 900 m² entre les rues du Temple et de Montmorency. Tellement engoncée qu'elle avait dû entreprendre des travaux en désaccord avec les autres membres de la copropriété et affronter une citation en justice.

    Les riverains n'en étaient pas mécontents toutefois. De l'avis général, elle proposait un choix plus large que ses concurrents et ses prix se comparaient avantageusement à ceux de ses voisins. Elle avait un handicap cependant : une circulation mal-aisée à l'intérieur et des employés peu accueillants…

    Ce qui se dessine répond à un besoin : la livraison des achats à domicile. C'est "le Sens de l'Histoire". Inutile de s'en plaindre, le mouvement est lancé et il ne s'arrêtera pas. En revanche il est hors de question qu'il s'installe n'importe où, et il est en train ici d'en prendre le chemin. Nous apprenons en effet que des aménagements en catimini sont en cours pour installer sous la marque GoPuff un entrepôt pour la vente par Internet de produits alimentaires livrés à domicile par des coursiers.

    Il est évident pour les habitants du quartier que la rue de Montmorency est incapable d'accueillir les camions d'approvisionnement et assurer leur évacuation par la rue du Temple. Ces deux rues sont étroites et encombrées. On imagine encore moins qu'elles servent de lieu d'attente et de hub aux coursiers/triporteurs venus charger leur marchandise. C'est tout simplement inimaginable, il n'y a pas de pire choix dans le Marais !

    Ajoutons si c'est nécessaire que le règlement d’urbanisme du Marais (SPR – site patrimonial remarquable) précise que l'immeuble du 4 rue de Montmorency bénéficie d'une protection type A qui impose que tous travaux doivent recevoir le visa conforme de l'ABF (architecte des bâtiments de France). En guise de demande d'autorisation préalable, on ne trouve qu'une demande de transformation d'une porte simple en porte double ! On comprend que le déclarant ne tient pas à rendre visibles les travaux en cours et s'en expliquer !

    Tous les ingrédients sont réunis pour un nouveau conflit autour de ce commerce.

    Ce constat sur "le sens de l'histoire" s'applique à d'autres dossiers : la piétonisation des berges de la Seine, la circulation dans Paris-centre et la prolifération des terrasses chère à Olivia Polski. Chacun d'eux a sa logique et sa justification mais les dérives sont trop nombreuses. Il est du devoir de la municipalité d'être exigeante sur le respect des lois et règlements. C'est à ce prix qu'elle pourra récupérer une partie de la confiance perdue. Le vote récent par les Verts de David Belliard et les Républicains d'Aurélien Véron, réunis pour la première fois sur la question des terrasses, montre que les lignes peuvent bouger dans le sens des attentes des parisiens.

    GS

     

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    Six sax voiture Six sax porte
    Il n'a rien épargné dans son délire névrotique : murs, devantures, portes en tous genres, rideaux métalliques et même le sol des trottoirs….

     

     

    Il y a des semaines qu'il sévit, des semaines que nous signalons à l'application DansMaRue ses dégradations nombreuses. En première estimation, on en compte 135 mais on n'a pas fini de faire le bilan.

    La bonne nouvelle c'est que la police s'est saisie du dossier, sur l'insistance et avec l'aide du Maire Ariel Weil qui ne supportait plus les atteintes répétées à l'intégrité de l'environnement, et elle y a mis les moyens. Une enquête a été confiée à la BEI (brigade des enquêtes d'initiatives). Elle a identifié le tagueur qui a eu l'impudence ou la stupidité d'agir de jour, à découvert et dans le champ des caméras de surveillance !

    L'auteur a été interpellé. Placé en garde à vue il a reconnu les faits devant les preuves accumulées. Il est convoqué au Tribunal pour y être jugé.

    L'issue de cette affaire montre qu'en la matière la Ville et l’État ont les moyens d'agir. Il y a urgence dans les villes. Paris a récemment porté son budget d'intervention pour l'effacement des tags de 4 à 8 millions d'€ par an. Les résultats sont visibles mais insuffisants car le temps d'intervention pour l'effacement des tags est encore trop long et laisse de ce fait une raison pour les tagueurs de se satisfaire de leur visibilité.

    Il faut voir maintenant comment va répondre la justice. Les sanctions sont sévères mais justes. La Loi dispose que :

    S'il n'en résulte que des dommages légers, la peine maximale pour avoir fait un tag ou un graffiti est une amende de 3750 € et un travail d'intérêt général. Cette dernière peine peut consister en la réparation des dégâts causés sur un équipement public.

    Un dommage léger est un dommage nécessitant peu de réparation, avec des dégâts superficiels. Par exemple, si la peinture est effaçable.

    En cas de dommage important, un tag ou un graffiti est puni jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende.

    Avec 135 tags à son actif, ce détraqué encourt une amende considérable et même la prison. C'est au juge d'en décider. On y sera très attentifs. La Justice ne peut pas se laver les mains d'un problème de société qui fait les  dégâts que nous connaissons.

    GS

     

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    Anne Frank 1Le jardin Anne Frank, accès par l'impasse Berthaud (IIIe) (Photo ERM)

     

     

    Le Conseil de quartier Marais-Archives a repris l’idée d’organiser un événement pour fêter les 15 ans du jardin Anne Frank. Cet événement fait suite à l’événement des 10 ans du Jardin Anne Frank. C’est un événement festif qui rassemble les usagers du jardin Anne Frank avec des activités notamment culturelles, musicales, végétales et olfactives.

    Les animations musicales seront effectuées par les organisations musicales de notre quartier. Les animations culturelles seront associées aux éléments constituant les alentours du jardin Anne Frank. D’autres animations sont prévues comme sur des tests olfactifs post-Covid et végétales avec l’association 1001 Feuilles.

    Une dizaine de nouveaux panneaux d’information historique et culturelle à destination de devenir permanent dans le jardin Anne Frank ont été conçus.

    François Riche

    Co-président du conseil de quartier Marais-Archives

     

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    PunaiseImage agrandie de ces nuisibles qui sont un calvaire pour ceux qui les subissent….

     

     

    Les projecteurs sont orientés aujourd'hui vers le 64 rue Vieille du Temple dans le IIIe. Un groupe de propriétaires nous confie que dans cet immeuble la Ville est propriétaire d'un appartement. Elle agit dans le cadre de sa politique de logements sociaux "dans le diffus".  Dans le cas présent, elle a confié à l'association AGATE le soin de le gérer. AGATE l'a mis à disposition d'une personne en situation de détresse qui n'a pas su ou pas pu éviter que d'autres personnes en difficulté elles aussi s'y installent et le squattent à ses côtés.

    En 2020, cette promiscuité a provoqué une prolifération de punaises de lits et de cafards qui se sont propagés depuis l'appartement vers plusieurs logements. Des traitements ont été diligentés par le syndic mais ni AGATE ni l'occupante n'étaient présents le jour de l’intervention pour donner accès au logement qui était la source de l'infestation.

    Quand les techniciens ont enfin pu y pénétrer ils ont découvert une situation apocalyptique : des insectes rampant des sols aux plafonds et sur les murs. L'insalubrité était telle qu'aucun traitement efficace n'a pu être pratiqué. Depuis, la source des nuisances perdure.

    Les plaignants reconnaissent qu'il y eu des efforts de la Ville pour  traiter le logement incriminé et ceux qui sont contaminés. AGATE a même remplacé la locataire mais elle a maintenu les meubles qui sont des nids pour cette vermine. Dans les faits, le niveau d'infestation est tel qu'il n'a jamais cessé pendant ces deux années où le traitement a été appliqué.

    Les propriétaires ont chargé un avocat d'agir de façon amiable dans un premier temps auprès de la mairie. Leur exigence principale vise le rétablissement d'une situation sanitaire débarrassée de ces parasites. Cet objectif implique la libération du logement pour une intervention en profondeur, dans la durée, avec désinfection complète. Des contreparties financières sont réclamées de surcroît en compensation de tous les préjudices subis.

    A cette date, le courrier de l'avocat daté du 8 mars 2022 n'a reçu de réponse ni d'AGATE ni de la Ville. Ce silence des autorités est inquiétant car il y a rue Vieille du Temple une menace d'épidémie de punaises qui peut faire du 64 le Wuhan des punaises de Paris !

    GS

     

  • Erdilin

    Magasin en déshérence 14 rue des Haudriettes (IIIe), dimanche 5 juin 2022. Des strates d'affiches sauvages recouvrent sa devanture ! Un colleur d'affiches est en action. pour en remettre une couche !

     

     

    Il s'est garé tranquillement rue des Archives à hauteur du 57 où les trottoirs sont assez larges pour accueillir un véhicule en infraction.

    Sa douzaine d'affiches sous le bras, il se dirige vers le sud pour prendre à droite la rue des Haudriettes avec dans la main un balai-brosse et un récipient de colle à papier.

    Après avoir enduit méthodiquement la devanture de colle, il déplie posément ses affiches l'une après l'autre pour les coller sur l'affichage existant, sans trop se préoccuper de la gène causée à la campagne précédente. Dont il a peut-être été l'auteur en son temps, allez savoir ?

    La façade dument enduite, il tourne le coin vers la rue du Temple pour y coller son solde d'affiches. De retour sur la façade principale rue des Haudriettes, il sort un appareil pour photographier son travail, une manière de montrer à son employeur qu'il a fait le job et doit être payé pour son travail illégal.

    Il reprend sans se presser le chemin inverse vers son véhicule, pour la prochaine étape d'un parcours jalonné de surfaces à couvrir….

    C'est alors qu'Attila a surgi. Il est très attentif à Paris-centre aux atteintes de ce genre au règlement de la publicité de la Ville. Profitant du fait que la colle était encore fraiche et malgré l'état poisseux des affiches, il s'est mis en demeure de décoller toutes celles qui étaient à sa portée.

    Résultat : un panneau d'affiches pantelantes qui sont restées à moitié collées et dont le message publicitaire est devenu illisible.

    La mairie de Paris et les services de la propreté doivent méditer l'événement. S'ils assumaient correctement la surveillance des quartiers, les citoyens n'auraient aucune raison de se faire justice. Il n'en est malheureusement rien et la nonchalance de ceux qui enfreignent les lois sans scrupules ni stress de se faire prendre, incite les habitants à agir. On ne peut pas leur en faire grief….