Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • Barbette 20 magasin 12 03 1612 rue Barbette (IIIe) le 12 mars 2016

     

    S.O.S. des riverains de la rue Barbette (IIIe) : ils font face à une invasion à laquelle ils ne s'attendaient pas, conséquence de l'ouverture d'un magasin à l'enseigne "Supreme", qui vend des accessoires de l'habillement (T-shirts, casquettes, porte-clés, boxer-shirts etc …). Elle suscite un engouement qu'on peut mesurer à la taille des rassemblements de jeunes acheteurs : deux à trois cents par fournée.

    Les choses ne sont pas forcément liées mais d'énormes tags agressent les passants sur le côté impair de la rue.

    Barbette 15 tags 12 03 1615 rue Barbette (IIIe) (Photos VlM)

     

    Cette activité nous vaut un article de Jean-François Leguil-Bayart :

     

    "Supreme" privatise la rue Barbette !

     

    Inauguration, le 10 mars, de la deuxième boutique européenne de la marque américaine "Supreme". Paris se hausse enfin au niveau de Londres. J’ai dit « boutique », pardon, mon côté franchouillard… Non, il s’agit d’ « un shop », ce qui, vous l’aurez compris, est complètement différent. http://www.sneakers.fr/supreme-paris/

    Lorsque l’on voit ces centaines de consommateurs, d’une moyenne d’âge d’une vingtaine d’années, faire la queue, pendant au moins une heure, pour acheter, au prix que l’on peut deviner au luxe des moyens humains et publicitaires déployés pour cette ouverture, on se dit, en effet, que le suprême de l’aliénation marchande est atteint.

    Mais cela ne prêterait pas autrement à conséquence si le trottoir des numéros pairs de la rue n’était pas purement et simplement privatisé par « le shop » depuis deux jours. Une queue de consommateurs, sur la moitié de la rue, occupe toute la largeur du trottoir, entrecoupé de barrières mobiles type VIP à la hauteur des sorties d’immeubles, et progresse au bon vouloir d’une dizaine de vigiles.

    En face « du shop », le trottoir est également accaparé par les vigiles et leurs barrières. La chaussée, quant à elle, est embouteillée par les berlines UBER qui déposent leur juvénile clientèle, fière comme Artaban de se voir ouvrir la portière par un chauffeur.
    Ce qui veut dire que les passants, à commencer par les enfants du collège, les mamans à poussette, les personnes âgées, sont priés d’emprunter la chaussée à leurs risques et périls.

    Une question : de quelle autorisation administrative « le shop » dispose-t-il pour privatiser ainsi l’espace public ? Une deuxième question, s’il n’en dispose pas : que fait la police ? Et une troisième, s’il en dispose : au nom de quoi la Ville de Paris ou la Préfecture de Police concède-t-elle les trottoirs au détriment des résidents ou des passants, et à l’avantage d’une activité lucrative privée ? Ces questions exigent d’autant plus réponses que « le shop » nous donne un avant-goût de ce qui attend le Marais du fait de son classement autoritaire en zone touristique internationale.

    Jean-François Bayart

    Directeur de recherches au CNRS

     

    Témoignage d'une habitante : le premier jour (jeudi 10 mars) la file commençait rue des Quatre-Fils. Photo :

    Barbette

     

  • Poste

     

    Nous sommes intervenus il y a plusieurs semaines auprès du bureau de la Poste des Archives pour qu'il se préoccupe de l'état de ses boites aux lettres, dont celle-ci de dimension respectable qui trône à l'entrée et qui croulait sous les tags. Nous avons demandé qu'il se préoccupe de leur remise en état.

    Le hasard nous a fait passer là quand le service spécialisé terminait son travail sur la première des boites : l'effacement de tags aussi stupides qu'immondes, à l'aide d'un solvant dont il faut se protéger car il agresse les voies respiratoires. Le technicien nous a révélé qu'il lui a fallu deux bonnes heures pour en venir à bout. Il s'apprêtait alors à passer deux autres heures sur les boites jaunes de dimension habituelle qui complètent le dispositif rue Pastourelle.

    Nous ne savons pas si la Poste a déposé plainte. Ce serait utile pourtant, afin d'éviter que ce genre de dégradation se banalise et faire que leurs auteurs soient recherchés et poursuivis.

    On peut dire aussi que nous manquons de pragmatisme en France : le bureau devrait disposer d'un pot de peinture jaune (ou d'une bombe aérosol) pour effacer sans délai la trace de ces actes débiles. La perspective d'une existence éphémère découragerait leurs auteurs.

    Il y a fort à craindre cependant que les syndicats s'y opposent ou exigent des contreparties déraisonnables. Nous allons tout de même le suggérer à la Poste !

     

  • TrocadéroLes jardins du Trocadéro

     

    Jean-Pierre Robin, journaliste au "Figaro" et animateur du blog "Libres Échanges", revient dans une tribune du 9 mars 2016 sur une initiative que nous ne pouvons qu'apprécier mais qui en même temps nous chiffonne :

    "Dimanche prochain 13 mars, la Paris Tourism Association, une organisation privée, qui regroupe neuf tours opérateurs japonais très actifs en France, va lancer une opération «d'embellissement et de renouvellement des jardins du Trocadéro», situés juste en face de la Tour Eiffel. Ce projet sera mené et financé en association avec la compagnie aérienne Japan Airlines, et il commencera par un nettoyage des jardins et la plantation de cerisiers (sakura)".

    Nous, habitants du Marais, sommes dépositaires d'un trésor architectural et historique qui fait de nos quartiers un objectif incontournable pour les touristes. Que pouvons nous faire pour que nous n'apprenions pas un jour qu'un groupe, une association extérieure au Marais décide d'intervenir pour rendre notre environnement familier plus propre ?

    Voici quelques rappels que  notre association adresse à tous les riverains. Il ne s'agit pas d'une injonction, cela va de soi, mais d'une recommandation, d'un souhait, que nous tous intervenions directement sur ce qui ne va pas. Il est entendu que nous payons des impôts et que nous ne devrions pas normalement nous en mêler mais la question est de savoir s'il est plus pénible de se dévouer un peu que de subir le désagrément permanent d'un environnement défiguré.  Nous proposons les mesures suivantes :

     

    Affichettes 06 03 13 ret       Affichettes 06 03 13 ret

     Affichettes à gauche (des arnaques à 99%) et flyers sur voitures (ou sur rebords de fenêtres) à droite                                               

      Affiche tapis d'orient 07 04 13 Panneau accroché à un poteau de feux de croisement

     

    • Signaler aux services de la mairie de Paris les sites dégradés par les tags et  l'affichage sauvage. La situation normale sera rétablie sous trois à dix jours. Mode opératoire : aller sur le serveur ad hoc de la Mairie de Paris en cliquant dans "DansMaRue" (sauvegarder l'adresse dans les "favoris")
    • Retirer les affichettes dès qu'elles fleurissent sur les descentes d'eau ou tout autre support. Elles sont interdites autant que les affiches sauvages pour lesquelles vous ne devez avoir aucune pitié, y compris les panneaux type "vente de tapis d'orient" ficelés ou scotchés sur les poteaux et potelets. S'il le faut, l'association vous appuiera auprès de la police comme nous l'avons fait déjà à plusieurs reprises.
    • Ne pas laisser trainer un sac plastique ou une canette sur le sol. Nous ne sommes pas des intouchables si nous nous baissons pour les ramasser et les déposer dans une corbeille de rue. Les flyers sont un fléau. Nous agissons en bienfaiteurs de nos amis les agents de nettoiement de la Ville qui ont la tâche indigne de les ramasser dans les caniveaux, si nous les expédions directement dans une poubelle.
    • Si un propriétaire de chien laisse sur le sol un souvenir indésirable, lui faire comprendre ou entendre (au propriétaire, pas au chien) que son comportement est incivique et répréhensible

    Il est clair que nous ne renonçons pas pour autant à agir après des responsables à tous les niveaux de la propreté de Paris pour que l'essentiel du travail soit fait.

    La liste n'est naturellement pas exhaustive. Il est certain toutefois qu'en respectant ces "exhortations" nous contribuerons à conserver nos quartiers dans un état dont nous n'aurons pas à rougir et qui nous préservera d’initiatives telles que celle du Trocadéro qui sont d'une certaine manière offensantes.

     

  • Montmorency 4 loft du marais façade 07 03 16 (1)Façade du "Loft du Marais", 4 rue de Montmorency (IIIe)

     

    Il n'y a pas d'enseigne encore sur le bandeau sombre mais déjà le magasin est approvisionné. On peut apercevoir sur la photo les bouteilles de boissons alignées au fond sur les étagères.

    La Mairie a pourtant demandé l'arrêt des travaux et dressé un procès-verbal d'infraction pour travaux non conformes à l'autorisation d'urbanisme. On assiste manifestement à une course de vitesse entre le commerçant et l'administration, arbitrée par le pouvoir judiciaire. On sait, à ce jeu du lièvre et de la tortue, qui a le plus de chance de gagner, au moins provisoirement, n'en déplaise à Jean de la Fontaine.

    Nous suivons attentivement cette affaire car elle illustre de façon exemplaire la difficulté de lutter contre la  frénésie mercantile qui s'empare du Marais, et qu'on retrouve jusque dans le nom des enseignes ("Le Loft du Marais", dans le cas présent). Les règles d'urbanisme, a fortiori celles du PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur), sont vues comme des empêcheurs de prospérer en rond. On n'hésite pas à les enfreindre en adoptant la stratégie du "fait accompli".

    Montmorency 4 loft du marais façade 07 03 16 (2)L'unique espace de livraisons, 6 rue de Montmorency (Photos VlM)

     

    On verra s'ils ont eu raison de forcer la main aux autorités comme ils le font. En attendant, on peut se demander comment ils ont prévu de traiter le problème des livraisons. Il n'y a qu'un espace disponible, rue de Montmorency, mais le virage est serré pour rejoindre la rue du Temple pour des camions de bon gabarit. Il y a fort à craindre qu'on va vers des bouchons, le matin notamment, dont l'effet de thrombose sera dramatique pour le quartier en aval s'ils se produisent rue du Temple.

     

  • GuerlainAffiches sauvages Guerlain sur les murs de l'Hôtel de Lamoignon, 24 rue Pavée (IVe) sous l'échauguette de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (Photo Claude L. clic gauche pour agrandir)

     

     On ne s'attend pas a priori qu'une marque prestigieuse comme Guerlain, dont la boutique se trouve à deux pas 10 rue des Francs-Bourgeois dans le IIIe, se compromette en recouvrant de douze affiches sauvages le mur d'un monument historique comme l'Hôtel de Lamoignon.

    Nous en demandons le retrait immédiat par les services de la Ville. Guerlain est passible  d'une amende réglementaire avec recouvrement d'office. En attendant, ils ont droit à l'opprobre des parisiens du Marais et d'ailleurs.

     

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    A4La vitrine de l'ancien magasin d'optique 56 rue Beaubourg (IIIe) (Photo VlM)

     

    A de nombreuses reprises déjà, nous avons dénoncé le comportement inadmissible de ceux qui profitent de la fermeture d’un magasin, suite à une cession d’activité par exemple, pour utiliser la devanture comme nouveau terrain d’affichage sauvage et il y en a malheureusement de plus en plus en ces temps de conjoncture économique morose.

    Rappelons sur ce point les articles que nous avons écrits, l’un le 14 novembre 2014 concernait plusieurs cas rues Chapon et Michel Le Comte (IIIe) ou bien un autre plus récent, le 9 février dernier,  à propos des vitrines situées à l’angle des rues de Turenne et du Parc Royal (IIIe).

    Si nous insistons autant sur ce genre d’incivilité c’est pour mettre en exergue, alors  que le phénomène prend de l’ampleur au fil des mois, l’inefficacité de l’administration pour l’éradiquer tant vis-à-vis des propriétaires ou locataires, que des commanditaires des affiches et de ceux qui les posent, alors même qu'elle dispose de l'arme absolue : le "recouvrement d'office".

    Il faudra quand même bien s’emparer tôt ou tard de ce sujet qui contribue à entretenir cette mauvaise impression de malpropreté et de laisser aller.

    En attendant, nous avons signalé le cas de la rue Beaubourg aux services de la propreté via l’application «DansMaRue».

    Dominique Feutry

     

  • A0Les moteurs des climatiseurs du magasin Nature et Découvertes inondant de bruit le jardin du Clos des Blancs Manteaux (IVe) au 21 de la rue éponyme  (Photo JGM)

     

    Le jardin du Clos des Blancs Manteaux est d’après la note de présentation officielle qui en est faite "…inspiré du Moyen Age, il présente 250 espèces plantées organisées en petits parterres qui encadrent une belle vasque de pierre. On y trouve aussi un olivier, qui apporte au lieu un peu de la langueur du Sud. Pendant la semaine, son entrée est réservée aux écoles et aux groupes d’enfants, qui viennent y découvrir la flore mais aussi apprendre quelques "écogestes" à travers une exposition située dans le bâtiment voisin.
    Le public ne peut y pénétrer que le week-end.

    Ce jardin est pour moitié entretenu par les jardiniers de la Ville de Paris. L’autre moitié, d’une superficie de 100 m², est un jardin partagé géré par l’association "Les Jardiniers du 4e" qui y cultive collectivement sur plusieurs parcelles. On y trouve notamment des pois, tomates, herbes aromatiques, pommes de terre, maïs,… Une parcelle est réservée à l’école de la rue des Archives, et une autre, au pôle d’animation Simon Lefranc qui y anime des ateliers de jardinage et d’arts plastiques pour enfants."

    Malheureusement depuis l'ouverture du magasin "Nature et Découvertes Marais"  20 bis Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie (IVe),  notre article du 24 novembre 2015, ce havre de paix et de quiétude  est soumis au bruit fréquent des 3 moteurs de la climatisation du magasin qui débouchent à la frontière arrière du jardin.

    C'est assez agaçant et perturbant pour le voisinage, pour les personnes qui s'y promènent, pour ceux qui entretiennent le jardin et même pour les élèves qui viennent pour apprendre donc écouter si possible sans de bruit de fond.
     
    Des riverains sont allés à la rencontre des représentants du magasin afin de trouver une solution. Tout juste leur a t-il été répondu qu'une plaque pourrait éventuellement être disposée pour cacher les trois bouches en question visibles du jardin, mais qu'en tout état de cause l’installation avait été autorisée par la Ville de Paris.
     
    "Vivre le Marais !" va donc interroger la Direction de l'Urbanisme à ce sujet car il est navrant, sous prétexte qu'il s'agit d'un jardin, de laisser prospérer des installations de cette importante qui provoquent pas mal de bruit et incommodent le voisinage.  Ce cas n'est d'ailleurs pas unique,  il nous a été signalé que les moteurs de climatisation installés à l’arrière de l'immeuble abritant  l'Hôtel D'win, 20 rue du Temple (IVe), provoquaient eux aussi  des désagréments non négligeables aux occupants de plusieurs appartements d'un immeuble mitoyen situé 39 rue Sainte  Croix de la Bretonnerie.
     
    Mêmes causes mêmes effets, il est difficile de croire que pour ce deux cas, ainsi que d'autres très certainement, il ne soit pas possible d'aménager autrement les installations, ce qui éviterait ces situations qui peuvent devenir conflictuelles !
     
    Dominique Feutry
     
     
  • Bourg tibourg 35 thé français 01 03 1635 rue du Bourg Tibourg (IVe) 

     

    Harmonie des formes et des couleurs entre cette porte laquée bleue et la devanture du petit commerce de "thé français", annexe de Mariage Frères.

    Bourg tibourg alpinistes Courage, intrépidité pour ces hommes-araignées qui entretiennent l'immeuble du 23 de la rue.

     

    Bourg tibourg 23 coatzl 06 03 16Bourg tibourg 23 coatzl 06 03 16Devantures. A gauche, n° 21, magasin de prêt à  porter "Coatze" : un classicisme qui convient bien au Marais. A droite opticien "Parici" : un contraste de couleurs agréable mais la grande baie vitrée interpelle, aux côtés  de l'architecture bavarde de la porte.

     

    Bourg tibourg 12 coude fou peinture 06 03 16Bourg tibourg 12 coude fou peinture 06 03 16Restaurant "Le Coude Fou", au n° 12, et ses peintures naïves

     

    Bourg-tibourg place 21 01 16

    La rue du Bourg Tibourg rejoint la rue de Rivoli en s'élargissant par ce qu'on a coutume d'appeler une place. L'endroit est délicieux mais les terrasses des cafés-restaurants en prennent à leur aise en faisant fi des limites qui leur ont été attribuées.

    Avec un clic gauche dans les photos on obtient des images agrandies de haute qualité.

    Morale : il y a toujours quelque chose à voir et à faire rue du Bourg Tibourg !

     

  • FêteModèle pour Paris ? Munich, la plus grande beuverie du monde (Photo Eurojournalist)

     

    « Paris est une fête », tel est le titre figurant en page de garde du dernier numéro du magazine  trimestriel «àParis » édité par l’équipe municipale.

    Le site de la Ville en fait la promotion en ces termes « En ces beaux jours de printemps, votre magazine « àParis » revient avec un numéro qui donne le ton : Paris est une fête ! Au programme, un dossier culture qui vous propose un tour d’horizon de l’offre culturelle et festive parisienne…La Ville met tout en place afin de renforcer ce dynamisme culturel ambiant…» tout en précisant que cette offre est tous publics.

     

    79026Page de garde du numéro 57 (printemps 2016) du magazine municipal de la Ville de Paris 

     

    Preuve est faite s’il en était encore besoin que le principal objectif de la municipalité est la fête, encore la fête et toujours la fête !

    Or nous le savons bien s’il faut pouvoir s’amuser de temps à autre, amuser les habitants qui le souhaitent, en 3 mots « FAIRE LA FÊTE » (une expression qui en devient d’ailleurs galvaudée  tant elle est utilisée à mauvais escient), le quotidien de la majorité des parisiens ne se résume pas à « FAIRE LA FÊTE ».  Paris  n’est pas une fête n’en déplaise à ceux qui le pensent, le croient ou veulent le faire accroire !

    Jusqu’à preuve du contraire, une équipe municipale, quelle qu’elle soit, n’est pas élue sur des promesses de fêtes mais plutôt sur la nécessité d'une gestion rigoureuse des budgets dont elle a la charge sans alourdir la pression fiscale, sur la recherche d’un mieux vivre de ses habitants, sur la réduction de la saleté et de la pollution, sur des services qui fonctionnent correctement, sur des investissements nécessaires et utiles pour une vie facilitée. En somme une ville qui marche bien avec une équipe au service de tous et pas seulement de tel ou tel lobby.

    Alors de la fête, oui cela est nécessaire, mais la fête et seulement la fête nous disons non.

    Dominique Feutry

     

  • Beaubourg tuyauxLe Centre Georges Pompidou (IVe) (Photo VlM)
     

    Une fois n’est pas coutume, le Président du Centre Pompidou, Serge Lasvignes, vient d’adresser aux riverains du musée une missive par laquelle il fait état « …d’essais de désenfumage du bâtiment, pour vérifier et valider le fonctionnement du nouveau système de sécurité incendie. »

    Il ajoute qu’il s’agit « …de faire fonctionner à haut régime les extracteurs… et de vérifier  la puissance du débit d’air… ». Tout cela étant réalisé sous l’égide du bureau Veritas. Sont données aussi les dates et heures des essais (10 mars de 22h00 à 6h00, 12 et 29 avril de 7h00 à 11h00, et de 22h00 à 6h00 les 21 juin, 8 et 9 novembre).

    Nous saluons cette initiative qui n’est pas si courante en ces temps où les incivilités vont grandissantes. Une attitude courtoise et respectueuse qui à l’avenir, souhaitons le, fera des émules.

    Dominique Feutry