Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

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    Temple 67Un tag tenace qui résiste aux services de nettoiement de la mairie depuis à peu près un mois ! Pourquoi ? 67 rue du Temple (IIIe)

     

     

    En général c'est le matin qu'on découvre les saccages de la nuit par les tagueurs. La mairie a raison de dire qu'il est difficile de poursuivre les auteurs tant qu'ils ne sont pas interpelés en flagrant délit de débilité mentale nuisible. Le Procureur de la République lui fait malheureusement écho en classant les plaintes sans suite.

    Cette fois pourtant, l'association des utilisateurs de DansMaRue (AUDMR) publie sur Twitter une prise de vue en plein jour de deux tagueurs qui s'en prennent à l'école de la rue Béranger (IIIe), à visages découverts. La mairie doit déposer plainte car l'école dépend d'elle et le Procureur doit déférer les délinquants devant la justice. Nous appuyons avec vigueur la protestation de l'AUDMR. qui demande à nouveau "plus de patrouilles des polices municipale et nationale et des poursuites du Parquet de Paris"

    La Vidéo qui nous fait découvrir à quoi ressemblent ces voyous en action

     

  • Beaubourg 73 perspectiveLa rue Beaubourg (IIIe), au niveau du n° 73, avec ce tag monumental dans la perspective des tours de Notre-Dame

     

     

    Dans la foulée de la campagne #saccageparis dont l'animateur est membre de notre association, Didier Rykner, fondateur et directeur de la rédaction de La Tribune de l'Art, une revue qui fait autorité à Paris, publiait en janvier un brûlot intitulé "La disparition de Paris" (éditions Les Belles Lettres), très critique sur la gestion de la Ville par la Maire de Paris.

    Dans ses 236 pages, il y du vrai et il n'y a peut-être que du vrai. Nous partageons l'analyse. Qu'il s'agisse de la propreté, des tags et des affiches sauvages, du mobilier urbain, des travaux de voirie, des arbres et des espaces verts, de la circulation, des terrasses estivales, du réaménagement des places, des constructions, des soins portés aux monuments historiques et de quelques autres dossiers, nous consacrons nous-mêmes notre temps et notre énergie à dénoncer sur ce blog et dans les instances municipales ce qui de notre point de vue appelle des critiques.

    Un caractère nous différencie cependant de M. Rykner : nous ne disons pas que tout est mauvais, que tout empire et que la nef parisienne est en train de couler en dépit de sa devise, car cette posture est contre-performante. Nous disons au contraire que des erreurs sont en voie de correction (bancs publics, pieds d'arbres, mobilier urbain…), que les bars-restaurants abusent de l'autorisation qui leur a été donnée d'occuper l'espace public ce qui leur vaut d'être quelques fois redressés, et que des progrès ont été accomplis en matière de propreté mais qu'ils sont insuffisants et doivent être renforcés.

     

    Beaubourg 67 façadeLe 67 !

     

    Cette portion de la rue Beaubourg illustre notre propos. Que chacun se souvienne de ce qu'était cette rue au début des années 2000. Circulation anarchique, façades saccagées, camions tagués garés un peu partout, plusieurs immeubles en déshérence à l'image des 67-69-71….

    Les progrès sont évidents aujourd'hui. Il reste néanmoins des motifs de se plaindre : tous les rideaux métalliques des commerces sont horriblement tagués et créent de ce fait une ambiance zonarde. Quant à l'immeuble du 69-71, qui a été remarquablement restauré pour les besoins de Skello, il porte la marque du vandalisme des tagueurs sur toute la hauteur du pignon du 67. Il faut enlever cette souillure. Mais comment procéder ? peut-on y parvenir en faisant appel aux "alpinistes"… La Ville se distinguerait en réglant ce problème manifestement difficile.

    Pour ce qui est des rideaux métalliques, la mairie a commencé à s'en occuper, en traitant des rues entières quelques fois, mais le processus semble marquer le pas. Ce serait une erreur qu'elle s'arrête en chemin. A notre connaissance, elle n'a pas réussi encore à convaincre les propriétaires/gérants des commerces à contribuer. Il est vrai que les dégâts ne sont plus visibles quand le magasin est ouvert mais l'image de l'établissement ne peut que souffrir d'une devanture qui se cache en fin de journée derrière une protection hideuse.

     

    Beaubourg  75 rideau metUne raison d'espérer : ce commerce de la rue Beaubourg (n° 73) est en train de faire peau neuve pour son rideau métallique. Le coin en bas à droite témoigne de l'état primitif…. Une deuxième couche sera nécessaire. Il faudra ensuite conserver ce rideau en l'état !

     

    Gérard Simonet

     

     

     

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    C'était un petit jardin, qui sentait bon le métropolitain….

     

     

    Nous avons reçu un dossier très documenté d'un collectif qui s'intitule "Association de Défense du Parvis Vert". Son propos : conserver l'usage d'un jardin attenant à l'église St Denys du St Sacrement de la rue de Turenne (IIIe). La Ville de Paris, dans le cadre d'un projet de construction d'immeubles d'habitation sur le site de l'implantation industrielle de Weber-métaux qu'elle a rachetée, prévoit d'user de son droit de propriété pour en faire un accès aux bâtiments nouveaux.

    Elle met en avant la  loi de 1905 de séparation de l'église et de l’État qui la fait propriétaire du terrain. Les paroissiens et leur Curé le Père François Lainé s'appuient sur la même loi pour conserver l'usage du jardin. Ils s'expriment ainsi :



    L’Association de défense du Parvis vert de SaintDenysduSaintSacrement a été créée en 2022 pour sauvegarder l’intégrité de l’espace paroissial de SaintDenys, constitué autour d’un jardin : notre « Parvis vert », ainsi appelé pour bien montrer le prolongement de cet espace avec l’église, et son affectation cultuelle.

    C’est un endroit clos, en partie pavé et en partie fleuri, accessible par l’église via la sacristie, les salles paroissiales et le presbytère adjacent. La bibliothèque et la chapelle du presbytère sont des lieux ouverts aux paroissiens. C’est aussi le bâtiment du presbytère qui abrite le secrétariat et les bureaux paroissiaux. Le Parvis vert est donc géographiquement situé au cœur de la vie cultuelle et paroissiale.

    St denys cour

    C’est là que se rassemblent les paroissiens pour prier, célébrer des évènements paroissiaux ou simplement pour profiter ensemble, en toute quiétude, du jardin. En dehors de ces évènements particuliers, il y a toujours du passage : prêtres, catéchistes et autres bénévoles dévoués à leur église, personnes extérieures appelées pour l’entretien des bâtiments.

     

    Il s'ensuit un  argumentaire accompagné de photos et une invitation à adhérer à l'association pour rejoindre les 450 personnes déjà inscrites.

    Un article a été publié le 10 mai sur le sujet par Le Parisien sous la signature de Philippe Baverel.

    Chacun se fera sa propre idée du sujet et nous espérons qu'il ne débouche pas sur une dispute à la manière des empoignades entre Gino Cervi et Fernandel dans "Le petit monde de Don Camillo". Nous relevons en ce qui nous concerne une forme d'incohérence dans la politique conduite par les politiques de la Ville. On sait que Paris est la ville la plus dense d'Europe et que les habitants aspirent à disposer d'espaces verts. Pourquoi ne pas détruire cette friche industrielle pour en faire un jardin et en donner l'accès à tous ? En lieu et place d'une densification supplémentaire !

    GS

           

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    Fronde 03 05 22Terrasse de la brasserie La Fronde 33 rue des Archives (IVe), en trois strates : terrasse de base à gauche, extension estivale autorisée sur la rue, et occupation additionnelle (chaises rouges) à l'initiative du gérant… (Photo VlM)

     

     

    Articles, sondages et reportages foisonnent. Les associations "qualité de vie" se mobilisent. Vivre Paris dépose un recours en carences fautives contre la mairie de Paris (Le Figaro du 2 mai, Angélique Négroni)

    Le quotidien publie en outre une enquête auprès de ses lecteurs pour savoir ce que pensent les parisiens des terrasses estivales. Sur 155.098 votants, 47,4 % les approuvent, 52,6 % s'y opposent.

    Pour autant qu'on reconnaisse un panel dont on ne sait rien si ce n'est qu'il s'agit de lecteurs, les avis sont donc apparemment partagés.

    A nos yeux toutefois cette enquête n'a pas de sens. Elle constitue même un sophisme. En effet, il n'est pas juste de mettre en balance l'opinion de gens qui jouissent d'une situation (consommer en plein air en terrasse) et ceux qui en souffrent (défaut d'accessibilité, tapage nocturne). En d'autres termes, dormir tranquille et user de l'espace public sont des droits absolus et une exigence de santé publique pour le sommeil, consommer en terrasse ne l'est pas. S'il n'y avait qu'un seul citoyen dont la santé soit affectée par le bruit, les fautifs ne sauraient justifier leur comportement par le nombre.

    Il n'est pas interdit toutefois d'être accommodant. La terrasse de La Fronde qu'on a choisie comme échantillon s'y prête parfaitement. On constate que son gérant a respecté le cahier des charges de la mairie pour sa terrasse estivale. La clôture de la plateforme est à claire-voie et elle a les dimensions et la hauteur requises. Échanger des voitures en stationnement contre des consommateurs peut convenir au voisinage si les horaires sont respectés et si les exploitants veillent au comportement paisible de leurs clients .

    Il reste cette rangée de tables/chaises rouges ajoutée sur le trottoir. Elle est potentiellement génératrice de thromboses surtout quand les chaises sont occupées. Elle enfreint le règlement qui impose un passage garanti pour les piétons de 1,80 mètre. Il importe qu'elle soit retirée.

    Chaque terrasse estivale doit faire l'objet d'un examen attentif et des correctifs doivent être appliqués. C'est le rôle de la police municipale. L'assume-t-elle ? Il semble que son engagement et sa détermination varient d'un arrondissement à l'autre. L'Hôtel de Ville, assommé par l'échec politique de la Maire de Paris aux présidentielles, n'a jamais paru aussi détaché du sujet, laissant de fait les Maires d'arrondissements assumer le problème et le gérer.

    Il y a du répondant à Paris-centre, nous en remercions les élus et la police municipale, mais les échos que nous avons d'autres secteurs de Paris montrent qu'il n'en est pas partout ainsi.

    GS

    Le 4 mai 2022

     

    Postscriptum :

    Il y aura une suite à cet article quand la mairie et ses services auront réagi

     

    Le 9 mai 2022

    L'occupation du trottoir par les tables et les chaises rue des Archives persiste. Des abus manifestes sont signalés également rue du Temple, terrasse du OKEN (Temple/Rambuteau – IVe) ; une habitante du IIIe, Valérie, adresse une plainte écrite avec photo au Maire de Paris-centre Ariel Weil en ces termes :

     

    A l'attention de M. A. Weil

    Monsieur,

    Charlot 06 05 22

    Nous vous avons rencontré avant les élections municipales, entretien au cours duquel nous vous avons exposé les abus et les errements du Café Charlot (75003) depuis une dizaine d'années. Nos observations tant auprès de vous que de l'ancien Maire du troisième sont restées lettre morte. Mais depuis l’automne dernier, la situation rue Charlot s'est détériorée dans la mesure où le gérant ne se contente plus d'une rangée de tables illégale, mais en a ajouté une seconde. La situation est tellement critique que les riverains ne peuvent plus emprunter le trottoir (ci-dessus photo).

    Il serait temps que la mairie de Paris-centre réagisse enfin, puisque vous disposez de tous les moyens réglementaires pour faire valoir ce que de droit [et d'une police municipale – NDLR].

    Valérie

     

    Les services du Maire semblent dépassés par les événements et les bars-restaurants s'en délectent. Voici la réponse à Valérie de l'Adjoint au Maire en charge du respect du droit des terrasses, Yann Connan. Il a toute l'apparence d'un homme qui désespère et cède à la panique…

     

    "Monsieur le Maire, qui a bien pris connaissance de votre signalement, tient à vous faire savoir que cet établissement ne dispose d'aucune autorisation de terrasse estivale, cela faisant écho à la décision de la Mairie de Paris Centre.

    En conséquence, les effectifs de la Police municipale ont été missionnés aux fins d'un renforcement des contrôles et le cas échéant des verbalisations à l'égard de ce commerce, bien connu pour ses multiples abus, que nous ne pouvons en effet plus tolérer.

    Notre vigilance reste (et restera) de mise."

     

    La vigilance ne suffit pas, il faut agir, et refuser que l'anarchie s'impose par la force. Les candidats aux élections législatives, qui déjà nous abreuvent de leur prose, font bien de s'emparer du sujet. Il serait plus digne cependant que ceux qui ont allumé l'incendie à l'Hôtel de Ville avec ces terrasses sans foi ni loi se mobilisent et fassent revenir l'ordre.

    Quant au Maire de Paris-centre, il a su montrer jusque là qu'il n'admet pas qu'on lui marche sur les pieds. C'est pourtant ce qui lui arrive en ce moment. On attend de lui des mesures exemplaires.

     

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    Buvette nadia"Chez Nadia" ! Buvette conviviale et pas chère, ambiance sereine, dans le plus beau paysage urbain du monde ! Pont Louis-Philippe, rive droite (Photo VlM – clic gauche pour agrandir)

     

    Elle est nichée dans un coin de la pile du Pont Louis Philippe….

    On hésite à révéler à quel point c'est miraculeux de savourer la moindre consommation dans ce cadre sublime car il est encore possible d'y prendre un verre sans être incommodé par la foule et on ne voudrait pas qu'elle s'y précipite !

     

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    Banc bois brut pied d'arbreBancs TVK issus tout droit d'un délire écolo

     

     

    Le bulletin d'information n° 61 de la mairie de Paris-centre nous apprend que la place de la République "continue sa mue" avec le remplacement entre le 28 avril et le 6 mai 2022 de huit bancs en bois TVK actuels par huit bancs doubles Davioud.

    Le retrait des bancs "Mikado"  aura lieu au cours de l'été.

     

    Banc mikado Banc davioud

     

     

    Bancs Mikado à gauche, banc double Davioud à droite. Lesquels préférez-vous ?

     

    Monsieur  le Maire, merci ! à quand le retour de la Fontaine aux Dauphins ? (article D. Feutry du 13/11/2013)

    Gérard Simonet

     

  • LaribLa "salle de shoot", dont le nom officiel est désormais "halte soins addictions (HSA)" doit être implantée dans l'enceinte de l'hôpital Lariboisière, sans lien fonctionnel avec l'hôpital. Elle est aussi "un espace de réduction des risques par usage supervisé". Usage et soins se trouvent combinés dans ces définitions. C'est un défi mais il comporte des menaces qui alimentent l'inquiétude des citoyens.

     

     

    Huit associations "qualité de vie", dont "Vivre le Marais !" et deux personnes physiques se sont groupées pour confier à un avocat au Conseil d’État et à Cour de Cassation la mission de déposer un recours pour excès de pouvoir contre l'arrêté du Ministre des solidarités et de la santé du 26 janvier 2022, portant approbation du cahier des charges national relatif aux "haltes soins addictions (HSA)".

    Les requérants annoncent qu'ils produiront ultérieurement un mémoire complémentaire.

    Ils rappellent que la salle Lariboisière résulte d'un premier arrêté du 22 mars 2016 initialement dédiée aux "injecteurs" puis étendu en 2019 à d'autres usages notamment la consommation de crack.

    Le recours sollicite du Conseil d’État l'annulation de l'arrêté incriminé et un dédommagement financier. Les raisons invoquées par les requérants sont :

    • la non-conformité aux dispositions de la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH)
    • la méconnaissance des dispositions de la loi du 26 janvier 2016 définissant les HSA
    • l'incompétence de l'arrêté qui détermine des règles sans disposer de l' habilitation législative nécessaire
    • l'absence de critères permettant de juger l'opportunité d'implanter des HSA à proximité de lieux résidentiels en s'assurant du respect de l'ordre public, de la tranquillité et de la sécurité des citoyens.
    • l'absence de consultation du public concerné, habitants, commerçants, associations….

     

  • Place marché ste catherine 21 04 22Place du Marché Ste Catherine (IVe) le 21 avril 2022

     

     

    On se rappelle ce qu'a été cette place à l'été 2020, envahie par les terrasses "éphémères" des bars-restaurants qui s'étaient partagé son espace comme un trophée…

    "Joséphine" l'un des établissements les plus avides, n'a pas rouvert après sa fermeture administrative l'été dernier. On ne connait pas ses projets mais en tout état de cause les riverains saluent le calme retrouvé !

     

    Ste catherineMauvais souvenir : l'été 2020, terrasse "Joséphine"

     

    Des riverains qui sont reçus aujourd'hui en mairie de Paris-centre pour remercier les autorités municipales de leur refus de terrasses estivales et insister pour une application stricte de l'arrêté de février 2020 spécifique à la place. Il interdit les terrasses fermées et impose une hauteur maximale aux écrans latéraux.
     
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    Arquebusiers 13 04 22Le passage des Arbalétriers à hauteur du 34 rue des Francs-Bourgeois – IIIe – où le duc d’Orléans aurait été assassiné en 1407 par les sbires de Jean sans peur, duc de Bourgogne, au retour d'une soirée galante rue Barbette auprès de la reine Isabeau de Bavière, épouse du roi Charles VI dit le fou (Photo VlM – clic gauche pour agrandir)

     

     

    C'est une anomalie choquante que nous dénonçons depuis la création de l'association : ce lieu unique qui garde en mémoire un urbanisme et des événements du moyen-âge est maltraité par ceux-là mêmes qui en sont les propriétaires !

    Efforçons nous d'être justes, il y a eu des travaux d'entretien. Le sol notamment, dont le revêtement a été refait entièrement. Avec des pavés non conforme, car sciés au laser, mais soyons conciliants le résultat n'est pas si mauvais et le cheminement sur cette chaussée est sans aucune doute plus aisé que sur des pavés "Napoléon" passablement bombés….

    La rive droite a été ravalée, dans les années 2010, sous l'impulsion d'un membre actif de notre association à qui on rend hommage car il est décédé depuis et au nom de l'une des copropriétés riveraines. On a naïvement pensé que les copropriétaires de la rive gauche en feraient autant. De nombreuses dissensions entre eux ne l'ont pas permis. De leur côté, la mairie de Paris et l'ABF (architecte des bâtiments de France) n'ont pas pu ou désiré taper sur la table. C'est étrange car les services de la mairie sont exigeants en matière de ravalement des façades et manient aisément l'injonction avec menaces à la clé…

    Nous appelons cette fois l'attention de l'Adjointe à la Maire de Paris Karen Taïeb en charge du patrimoine et du Maire de Paris-centre Ariel Weil pour que leurs services se saisissent de ce dossier. Si l'alerte "#saccageparis" a obtenu l'écho que l'on sait c'est à cause notamment du laisser-aller général à l'égard de situations de ce genre. Imaginons la réaction des touristes quand ils découvrent que ce site historique ne bénéficie pas de l'attention qu'il mérite ! Et l'opinion des citoyens comme nous qui souffrons depuis des années d'un sentiment de dégoût à chaque passage devant l'entrée de la voie !

    Gérard Simonet

     

  • Archives 33 la fronde 13 04 22 clotureCafé-restaurant La Fronde, 33 rue des Archives (IVe)

     

     

    Noua attendions le 1er avril avec appréhension car cet établissement s'était distingué en 2020-21 avec une terrasse éphémère qui avait soulevé un concert de protestations indignées.

    Force est de reconnaitre que la leçon a été tirée et que la version 2022-23 répond mieux au cahier des charges du nouveau RET (règlement des étalages et terrasses) pour le terrasses estivales. La clôture à claire-voie est du meilleur effet et la plateforme s'inscrit harmonieusement dans l'espace libéré par les voitures.

     

    Archives 33 la fronde terrasse et trottoir 13 04 22

    Le passage parcimonieusement réservé aux piétons est a priori convenable, pour autant que la rangée de tables et chaises rouges en bordure ne migre pas vers le centre sous la pression de la clientèle attablée. Il est souhaitable que les services de la mairie demandent le retrait de ce mobilier car il est porteur de conflits.