Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • FontaineFontaine des Haudriettes, 51 rue des Archives (IIIe).

     

     

    Voilà des gens qui se soucient peu que la Fontaine des Haudriettes, fontaine publique, soit un monument historique œuvre de l’architecte Pierre-Louis Moreau-Desproux (1727-1794), peu leur chaut que le fronton triangulaire domine un bas-relief délicat, une naïade de Pierre Mignot (1715-1770). Ils sont à l'image des exploitants du café qui ont poussé l'impudence jusqu'à placer des deux côtés des rubans pour délimiter l'espace dont ils se sont emparé !

    Nous élevons une vive protestation : les terrasses estivales ne doivent en aucun cas empiéter sur l'emprise de monuments historiques, dont la vue doit rester dégagée. La mairie de Paris-centre est saisie.

    GS

     

    Postscriptum du 13 avril

    La mairie de Paris-centre nous informe qu'un procès-verbal a été dressé et que l'établissement est sous surveillance.

    Pourquoi faut-il en arriver là et se livrer à de tels abus ? Il faut préciser que cette fontaine est "en eau" et accessible théoriquement au public.

    Le 14 avril

    L'espace a été libéré hier. Aujourd'hui il est occupé de plus belle avec deux fois plus de tables et de chaises. A ce rythme, dans trois jours il occupera tout le carrefour…

    Le 20 avril

    Dans le courant de l'après-midi, nous n'étions pas présents mais nous l'avons constaté vers 16h00, les abords immédiats de la fontaine ont été dégagés par la police municipale sur demande de la mairie de Paris-centre. La fontaine est libérée.

     

  • MontorgueuilRue Montorgueuil (IIe) : sympa pour ceux qui n'y vivent pas, un enfer pour les résidents… Jacques Boutault a été le seul Maire EELV d'arrondissement à Paris de 2014 à 2020. On attendait qu'il tape sur la table et défende la tranquillité des riverains mise à mal par l'anarchie des terrasses et la colonisation des trottoirs. Les attentes ont été déçues. Ariel Weil, Maire du nouvel arrondissement Paris-centre qui englobe le IIe était attendu à son tour sur ce dossier. Il s'y est attelé et l'annonce d'un règlement sur mesure pour le secteur de la rue Montorgueuil et des rues afférentes, qui fait partie intégrante du RET (règlement des étalages et terrasses) de Paris, rompt avec la tolérance coupable qui prévalait. Et s'il ne règle pas tout, il semble porteur d'un espoir d'amélioration sensible.

    La mairie de Paris-centre a publié le 25 mars un communiqué de presse qui introduit le nouveau règlement applicable au secteur Montorgueuil/Saint-Denis. Elle prend le risque de contestations devant le tribunal administratif mais elle l'assume. Gérard Simonet.

     


    Le communiqué de presse :


    "Fruit de de la volonté de la mairie de Paris-Centre de trouver un chemin entre des intérêts souvent divergents
    et de la concertation menée avec les commerçants et les habitants, ce règlement, plus restrictif que le règlement parisien des étalages et terrasses de 2021 et inédit de par l’importance de son périmètre, sa continuité géographique et le nombre de bars, cafés et restaurants concernés permettra de préserver l’équilibre entre festivité et tranquillité au sein de ce quartier emblématique du cœur de la capitale".

    "Le secteur Montorgueil/Saint-Denis, piétonnisé depuis le début des années 90, se caractérise aujourd’hui par une très forte densité de bars et restaurants, la plupart disposant de terrasses. Celles-ci sont parfois situées dans des rues étroites, générant des problèmes d’accessibilité pour les piétons et des nuisances sonores pour les habitants. La situation s’est encore compliquée depuis la pandémie et l’apparition des terrasses estivales. Il était donc nécessaire de penser un règlement adapté aux spécificités de cette zone".

    "A l'initiative du Maire de Paris-centre, Ariel Weil et en présence de Dorine Bregman (Adjointe de Paris Centre en charge des commerces et de l'artisanat, de la vitalité économique et du tourisme) et Véronique Levieux (Adjointe à la Maire de Paris et élue déléguée de Paris-centre en charge de la tranquillité publique et de la vie nocturne) des ateliers à l'attention des commerçants et des riverains ont permis d'établir des objectifs et de trouver des solutions".

    "Les grands principes posés par ce nouveau règlement sont les suivants :

    • les règles posées par les règlements particuliers antérieurs sont réaffirmées, réactualisées et étendues à toute la zone;
    • en particulier, le maintien d’un passage piéton systématique sur les trottoirs est conforté ou instauré ;
    • les terrasses installées sur la chaussée sont interdites ;
    • les contre terrasses situées sur le trottoir d’en face sont interdites ;
    • les terrasses situées devant le commerce voisin sont interdites ;
    • les terrasses doivent être alignées au droit strict de la devanture du commerce ;
    • les terrasses pérennes existantes sont dans l’ensemble maintenues ;
    • aucune terrasse n’est autorisée dans les tronçons de voies inférieurs à 6 mètres de largeur.

    "A la suite de la publication au bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, ce règlement particulier entrera en vigueur le 26 mars 2022.
    Contacts presse :

    Audrey Keysers:
    audrey.keysers@paris.fr / 01.87.02.62.04
    Benjamin Blanchard :
    benjamin.blanchard@paris.fr / 06.52.19.41.39

    Mairie de Paris-centre"

     

     

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    OpenL'open Café, 17 rue des Archives (IVe)

     

     

    Nous avons fait la connaissance de Bernard Bousset, le propriétaire de l'Open Café, en 2006. En 2007, il adhère à notre association en dépit de positions respectives qui n'étaient pas forcément en ligne : nous étions engagés dans la préservation de la tranquillité des habitants, il était soucieux de faire des affaires, quitte à encombrer l'espace piétons et à déranger un peu les riverains par sa musique d'ambiance. Nos intérêts étaient aux antipodes mais une vraie sympathie s'établit entre nous.

    Bernard Bousset fut pendant plusieurs années le président du SNEG (syndicat national des entreprises gay) avant de passer le flambeau à Gérard Siad, un interlocuteur attentif à entretenir avec les habitants et leurs associations une relation cordiale.

    Il y a cinq ans, Bernard Bousset nous annonçait qu'il souhaitait vendre son commerce. Il vient de nous apprendre que l'affaire est conclue avec un fonds d'investissement français qui a fait l'acquisition du fonds et des murs. Du rez-de-chaussée seulement. Bernard Bousset reste propriétaire du premier étage. Il passe donc de ce fait du statut de commerçant à celui de résident… attaché à sa propre tranquillité !

    L'acheteur final, de haute lutte car la concurrence fut rude, est le fonds Black Swan Investment. Son projet est de louer très cher l'espace sur la base de baux précaires de courte durée. On ne peut pas savoir quel genre d'activité s'exercera dans ses murs mais on peut penser qu'il s'agira d'une réplique du concept des magasins loués par le BHV autour du n° 11 de la rue des Archives. Certains d'entre nous feront la grimace. D'autres plus réalistes se diront que ce genre d'établissement, s'il contribue peu à l'ambiance, a au moins le mérite de ne pas créer de nuisances au voisinage.

    Gérard Simonet

     

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    Archives billettesÉglise et cloître des Billettes (IVe), au cœur du Marais, dont la fin des travaux de restauration est attendue ardemment par tous les riverains du secteur et les commerçants de cette portion prestigieuse de la rue  (Photo VlM)

     

     

    L'assemblée générale annuelle de l'association s'est tenue le 4 avril 2022 dans la salle des mariages de la mairie de Paris-centre (ex mairie du IIIe), aimablement mise à notre distribution par le Maire Ariel Veil et sa Directrice de la logistique et de l'événementiel Kassandra Zenon. Nous tenons à cet égard  à souligner la qualité des matériels et de l'assistance dont nous avons bénéficié (ordinateur, projecteur et sonorisation, mobilier).

    Après deux années de confinement qui nous ont interdit de nous réunir en chair et en os, c'était un vrai bonheur de retrouver nos amis adhérents de "Vivre le Marais !" et d'échanger avec eux sur les sujets qui s'inscrivent dans le cadre de nos statuts.

    L'ordre du jour était consacré au  rapport moral du président, au rapport financier du vice-président trésorier Claude Verrier et à l'élection pour deux ans des administrateurs. Au titre des questions diverses, le devenir de l'association et son développement ont fait l'objet d'une information du président qui a rappelé qu'il a créé cette association il y a 22 ans et qu'il conviendrait peut-être de lui apporter maintenant un souffle nouveau.

    Les personnes présentes étaient porteuses de 132 voix. Compte tenu de ce chiffre et des pouvoirs adressés par la voie électronique, l'assemblée avait l'autorité de statuer sur les résolutions proposées.

    Elle s'est prononcée, à l'unanimité, sur les résolutions suivantes  relatives à l'exercice 2021 :

    • approbation du rapport moral et du rapport financier
    • quitus au conseil d'administration et au bureau pour leur gestion de l'association
    • ré-élection pour deux années des administrateurs en fonction, à l'exception de Habib Hobeika qui s'est retiré du conseil pour cause de déménagement à l'étranger. Il s'agit de Mmes Marie-Françoise Masféty-Klein, Paule Mazéo, Geneviève Dupoux-Verneuil, Denise Turrel et MM. Claude Verrier, Yvon Legall, Jean-Claude Théodart et Philippe Lanta
    • il est rappelé que les deux membres fondateurs André Leynaud et Gérard Simonet sont statutairement membres du conseil de plein droit
    • élection pour deux ans au conseil d'administration de Christine Albertin-Simonet
    • élection pour deux ans au conseil d'administration de Philippe Grenez

    Christine Albertin-Simonet (63 ans) et Philippe Grenez  (59 ans) se sont présentés devant l'assemblée en exposant leur parcours et leur motivation à s'impliquer dans l'association. Habib Hobeika est remercié pour le temps et l'attention qu'il a consacrés à l'association pendant la durée de son mandat.

    Il est rappelé que le conseil comporte maintenant 12 membres, le chiffre maximum fixé par nos statuts.

    A l'issue de la réunion, un buffet convivial dînatoire et raisonnablement arrosé comme il se doit a réuni les participants. Ses organisateurs Paule Mazéo, Denise Turrel et Jean-Claude Théodart en sont chaleureusement remerciés.

    Gérard Simonet

    Président

     

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    Renée vivienVue actuelle de la place Renée Vivien (IIIe)

     

     

    Tous les riverains sont unanimes pour constater le mauvais entretien et la dégradation en matière d’hygiène et de sécurité de la place Renée Vivien, située à l’angle des rues Temple, Haudriettes, Michel Le Comte dans le IIIe arrondissement.

    Déjections de pigeons, malheureusement nourris par des passants et des habitués, dégradant les façades en pierre des immeubles voisins, invasion de rats qui se répandent dans le quartier, refuge de SDF, activités et trafics divers nocturnes générant toutes sortes de nuisances notamment sonores pour tous les résidents aux alentours.

    Familles, personnes âgées et passants hésitent à fréquenter cet espace depuis fort longtemps.

    Ce constat est partagé par la mairie de Paris-centre.

    Dans le cadre de la démarche de la Mairie de Paris « Embellir votre quartier », le Conseil de Quartier de Marais-Archives et son co-président François Riche, fortement soutenus par l’association « Vivre le Marais ! », ont réussi à obtenir que la réhabilitation de l’endroit soit éligible aux subventions allouées à cette opération.

    Ce projet d’amélioration ne saurait se faire sans la participation des habitants du quartier. C’est pourquoi le Conseil de Quartier Marais-Archives souhaitait recueillir suggestions, idées, envies pour que ce lieu redevienne agréable et convivial.

    Par un beau et chaud dimanche de printemps, le 27 mars dernier, un barnum était monté sur cette placette, avec l’affichage d’une documentation variée, très illustrée, concernant tant son histoire depuis le Moyen-Âge, que diverses suggestions d’aménagement émanant du Conseil de Quartier.

    Trois aménagements sont proposés, qui font l'objet d'illustrations :

    Proposition 1 – Une place ouverte et végétalisée

    Proposition 2  – Un square sécurisé

    Proposition 3  – Une place paisible et apaisée

    Bulletin de vote (Votre Avis)

    Télécharger illustrations

    Vers midi, le Maire de Paris Centre, Ariel Weil, est venu voir comment les choses se passaient et s’il y avait un réel intérêt du public pour cette opération de communication. François Riche, co-Président du Conseil de Quartier Marais-Archives, avec le Maire, des élus et des personnes présentes, font le tour des panneaux explicatifs des diverses propositions.

    Le Maire prononce une allocution pour expliquer la teneur et l’objectif de cette démarche citoyenne et se prête ensuite au jeu des questions-réponses.

    Un bulletin pour l’expression des vœux était mis à la disposition des participants, proposant diverses options, à glisser dans les urnes d’un bureau de vote tenu par des membres du Conseil de Quartier qui relevaient les adresses, afin de distinguer les personnes directement concernées. Plus de 230 bulletins ont été recueillis. Le résultat du dépouillement sera donné à la prochaine réunion du Conseil de Quartier.

    Certaines idées, équipements sportifs, jeux d’enfants, ne paraissent pas des plus appropriées, compte tenu de l’exiguïté du lieu et de sa situation à un carrefour, équipé de feux tricolores, de 3 rues très passantes (voitures, bus, camions, motos …) avec des trottoirs très étroits. La création d’une guinguette est peu opportune sur un espace si restreint et inévitablement source d’importantes et multiples nuisances pour les riverains.

    Pour clôturer cette journée, à l’occasion d’un pot amical, Boris Jamet, Conseiller de Paris en charge du budget participatif et de la participation citoyenne de Paris-centre, tire un premier bilan en constatant le succès et la forte participation à cette manifestation. Il félicite chaleureusement les membres du Conseil de Quartier pour leur implication et le travail important et constructif qu’ils ont effectué.

    Claude Verrier

     

  • MahjNettoyage de tags en hauteur sur le Musée d'art et Histoire du Judaïsme, 75 rue du Temple (IIIe)

     

     

    Voilà ce que des sagouins nous obligent à faire pour réparer leurs actes de vandalisme. Colombe Brossel, Adjointe à la propreté à l'Hôtel de Ville a tenu rapidement ses promesses. Elle a parlé de "nacelle", c'est bien de nacelle qu'il s'agit et la rue a dû être fermée pour réaliser l'opération.

    Il faut maintenant que les poursuites engagées contre le ou les auteurs aboutissent. Il n'est pas concevable que nous continuions, à travers les finances de la Ville, à payer pour réparer des actes aussi ignobles qu'imbéciles. La police municipale est concernée mais le Parquet doit de son côté prendre l'affaire au sérieux et faire en sorte que les lois en vigueur soient respectées et que les infractions soient poursuivies et sanctionnées.

     

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    PermisPieds d'arbres nouvelle formule (Photo QD)

     

     

    Avec cette photo, notre ami Quentin Divernois @QsB75 interpelle Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la mairie de Paris – et Maire de fait de Paris pendant la campagne présidentielle – en ces termes : "Bon, on les supprime quand ces horreurs-là ?". Il lance par la même occasion le hashtag #permisDeSaccager

    Jean-François Rial, président de l'Office du tourisme de Paris, se fait l'écho d'une confidence d'Emmanuel Grégoire pour nous assurer sur Twitter qu'il est "prévu que cela disparaisse… Un peu de patience !"

    On est tous patients mais outrés que des songe-creux aient pu à ce point et impunément défigurer Paris. Nous avons répondu sur Twitter, à l'adresse des Verts, qu'ils se sont décrédibilisés avec leurs bancs publics en bois de récupération et se sont attiré l'opprobre des amoureux de Paris avec des initiatives comme celle-là en direction de cultivateurs du dimanche.

    GS

     

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    Arch 40

    Maison dite "Jacques Cœur", 40 rue des Archives (IVe) et ses tags d'altitude (Photos VlM)

     

     

    Article du 28 février 2022

    Cette maison a beau ne pas avoir été en vérité celle de Jacques Cœur, ministre des finances de Charles VII, mais plus vraisemblablement celle de son  fils Geoffroy échanson du roi Louis XI (quand même !), elle date du XVIème siècle et porte plusieurs vestiges de son style renaissance, l'usage de la brique notamment et les fameuses fenêtres à meneaux. A noter que le portail monumental de style rocaille date lui du XVIIIème siècle. A tous ces titres, c'est le devoir de chacun de la respecter.

    Un individu malfaisant s'est pourtant placé au-dessus de ces considérations. Son ambition dans la vie : taguer le bâtiment aussi haut qu'il le peut car il sait que les services de nettoiement de la Ville n'interviennent pas au-delà de quatre mètres ! En s'aidant des barreaux de protection des fenêtres il s'est hissé assez haut, comme un ouistiti, pour apposer sa signature affreuse sur la façade de ce monument historique.

    L'incident a été signalé à l'application DansMaRue mais la Ville ne répond pas pour les raisons que nous venons d'évoquer.

    Mahj temple 75 tag en hauteur

     

    Il en est de même pour le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, dont la façade sur rue porte un tag en hauteur au niveau du n° 75 de la rue du Temple (IIIe).

    Nous connaissons les contraintes de la mairie. Mais dans une époque où on parle d'aller sur Mars, signer un avenant à un contrat ou se procurer une échelle voire une nacelle n'a rien d'une prouesse. Il y a une certitude : on ne peut pas laisser les choses en l'état car les monte-en-l'air vont se ruer sur cette manière de défier la Ville et ses habitants.

    Nous adressons une demande en ce sens à la Maire-adjointe à la propreté Colombe Brossel qui ne doit pas s'arrêter en chemin sur la voie qu'elle a choisie et qui porte ses fruits : éradiquer ce phénomène odieux des tags qui défigurent Paris et en font une ville négligée et anxiogène.

    GS

     

    Réponse le 9 mars de Colombe Brossel, Maire adjointe de Paris en charge de la propreté à l'Hôtel de Ville :

    Cher M. Simonet,

    Merci pour votre vigilance. J’ai saisi les services pour qu’une intervention anti-graffitis, dérogatoire à la règle des 4 mètres du périmètre d’intervention municipale, puisse avoir lieu sur ces deux adresses ; elle nécessite des moyens plus importants (nacelles/ grues).

    Je ne manquerai pas de vous tenir informé de l’intervention.

    Bien cordialement

    Colombe Brossel

     

     

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    République 2Place de la République, un week-end ordinaire… (Photo VlM/PG)

     

     

    La mobilisation des riverains du Nord Marais commence à porter ses fruits.

    Grâce à une pétition qui réunit déjà 500 signatures et aux trois articles de Philippe Baverel du Parisien, consacrés aux nuisances sonores dans le quartier République, le Préfet de Police a pris les 17 février 2022 un important arrêté qui limite le week-end à 81 décibels le son provenant des très (trop ?) nombreux rassemblements sonorisés sur la place de la République.

    Les riverains du Nord Marais se réjouissent de cette avancée après deux ans de mobilisation contre l’excès de rassemblements très bruyants (100 décibels en moyenne le week-end) : près de 1 000 rassemblements bruyants en 2021 ont été recensés sur la place par l’association « Vivre République ! »

    Ils déplorent toutefois, qu’à ce jour, cet arrêté n’ait pas été appliqué : malgré une présence policière sur la place depuis deux week-ends, les groupes qui se rassemblent habituellement sur la place n’ont pas été contrôlés. Les riverains réclament une application stricte de l’arrêté avec des contrôles  effectifs chaque week-end.

    L’association « Vivre République ! » pointe également la responsabilité de la mairie de Paris qui est le gestionnaire de l’espace public ; elle a donc la faculté d’organiser le week-end des évènements d’intérêt général et non bruyants qui puissent rendre notre quartier paisible et agréable.

    Quelle ne fut pas la surprise des riverains dimanche 27 février à 14h00 de découvrir l’arrivée du Carnaval Antillais qui a généré pendant six heures des bruits de l’ordre de 115 décibels (un avion au décollage !)

    Les riverains acceptent de telles manifestations si elles sont ponctuelles mais en contrepartie, ils réclament depuis 2 ans l’organisation le week-end par la mairie d’événements d’intérêt général et non bruyants (expositions culturelles, marchés, brocantes, animations ludiques et sportives pour les enfants…).

    Une rencontre est prévue avec la mairie de Paris-centre et la Préfecture fin mars. Nous espérons qu’elle permettra la prise en compte des demandes légitimes des milliers d’usagers du quartier de la place de la République .

    Nous demandons encore un effort au Préfet de police et à la Maire de Paris pour que la place de la République soit rendue paisible et agréable à ses riverains et aux promeneurs.

    Philippe Grenez

    Secrétaire Général

    Association « Vivre République ! »

    5 boulevard Saint Martin 75003 Paris

    vivrerepublique@gmail.com

     

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    Le louis philippeTerrasse du Café Le Louis-Philippe (Photos VlM)

     

     

    Niché dans le IVe entre la rue de l'Hôtel de Ville et le quai du même nom, au pied des degrés de la rue des Barres et du chevet de l'église St Gervais-St Protais, c'est un endroit qui cumule les charmes du site, de sa terrasse avec pergola, de la vue unique à l'étage sur la Seine et les Îles St Louis et de la Cité.

    On peut ajouter : la chaleur du patron et sa gouaille sympathique et conviviale et un escalier ancien en colimaçon de belle facture (photo) qui est la signature de cet établissement.

    Gilles et Alain (photo) Girousse en sont les propriétaires depuis 1991 mais l'esprit des années 1900 est toujours là pour en faire un lieu authentique qu'Alain qualifie de "sans tambour ni trompette". Lui pourtant affiche sur son poitrail une bardée d'insignes qui ont trait à l'aviation. Souvenir ému semble-t-il d'une rencontre avec une hôtesse de l'air….

     

    Girousse alain Louis philippe escalier

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un repas à l'étage est un grand moment, pas forcément pour la carte mais pour cette intimité avec la Seine, les Îles et les ponts, patrimoine de l'humanité qu'on peut savourer avec la sensation d'être "comme chez soi"…

    Gérard Simonet