Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  •   Arbre 1Terre fraichement bêchée autour des arbres de la rue Beaubourg (IIIe) (Photo VlM)

     

    Enfin la terre qui entoure les arbres de la rue Beaubourg (IIIe) a été bêchée. C'est sans doute la première fois sinon une des rares fois depuis leur plantation à cet endroit en 2002.

    Sale, comme damée, l'eau ne passait plus et les pauvres arbres semblaient plantés dans une mare. Ils ont montré de la résistance face à ce mauvais traitement qui leur a été infligé. Les services compétents ont vraiment mis du temps pour que cette intervention ait lieu, une sorte de miracle tant les riverains n'y croyaient plus. Pourtant,t ce n'est pas faute d'être intervenus ! Le conseil de quartier, les habitants et "Vivre le Marais !" (voir notre article du 15 février 2013), chacun a pris sa part..

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    État le plus fréquent de l'entourage des arbres de la rue Beaubourg (IIIe) (Photo VlM)

     

    Félicitations aux jardiniers pour leur travail, ils redonnent ainsi toutes les chances aux arbres de mieux grandir et croître et nous espérons tous qu'il y aura périodiquement de nouvelles interventions pour remettre les pourtours en ordre et redonner cette impression de propreté qui avait disparu. Peut-être que des plantations, comme il est devenu d'usage, viendront fleurir ces espaces aux pieds des arbres ?

    Dominique Feutry

     

  •   AbÉtat actuel de la station Autolib' du 20 rue de la Perle (IIIe). Vive le "street art" ! (Photo VlM)

     

    Lorsque les stations Autolib' ont été installées, nous avions rédigé un article (30 septembre 2012) pour indiquer que leur esthétique n'était pas en phase avec leur environnement. Nous avions d'ailleurs illustré notre propos par une photographie représentant la station se trouvant devant le 20 rue de la Perle (IIIe). Depuis, elles ont souvent subi toutes sortes d'outrages, saccages, tags, affiches, occupation intempestive avec toutes les saletés qui sont laissées sur place ….

     ABALa guérite devant le 20 rue de le Perle (IIIe) peu après son installation (Photo VlM)

     

    Un « classique » pour le mobilier urbain comme le soulignait récemment un article d'un grand quotidien intitulé « la carte de France du vandalisme », l'auteur s’inquiétant de l’extension de ce phénomène dans tout l'hexagone, y compris en zone rurale, et insistant sur le fait que notre pays étant le plus touché au monde !

      AcLa saleté à l'intérieur de la guérite Autolib' 20 rue de le Perle (IIIe) (Photo VlM)

     

    Aussi nos guérites n'échappent-elles pas à cette triste évolution. S'agissant de celle la rue de la Perle, elle est toute taguée et bien sale à l'intérieur, mais le plus criant est qu'elle se trouve au pied de l’immeuble qui abrite la direction et les services administratifs du Musée Picasso… Un joli spectacle pour les visiteurs souvent étrangers qui y sont reçus. Il en est de même pour les nombreux touristes qui passent à cet endroit pour visiter le Marais et le Musée tout proche. Quant aux riverains, ils sont écœurés par de tels agissements et l'insuffisante réactivité qui est engagée pour éliminer cette saleté et décourager ceux qui maltraitent ces installations.

    Dominique Feutry

     

  • Quatre-fils 2 immeuble 04 04 15Immeuble 2 rue des Quatre-Fils, carrefour Vieille du Temple (IIIe) (photo VlM)

     

    C'est un immeuble de bureaux, qui appartient à la société Périal-Conseil. Elle possède également l'immeuble du 93 rue Vieille du Temple, celui-là même qui défraye régulièrement la chronique du Marais avec son "mur pétaudière", un mur pignon très visible qui subit à lui seul tous les outrages de la création en matière d'affiches sauvages et de tags.

    Nous savons depuis quelques mois que Jean-Philippe Nikoghossian, gérant de la brasserie "La Perle" située juste en face, ambitionne d'ouvrir un bar-restaurant sur le toit de cet immeuble, en diagonale de l'autre côté du carrefour. Personne n'ignore le conflit latent qui oppose la brasserie "La Perle" et son gérant à un groupe d'habitants de la rue Vieille du Temple, dérangés par le bruit généré chaque soir par les consommateurs qui occupent les trottoirs.

    On s'apprête à vivre un nouvel épisode à leur conflit. L'un des riverains, Jean-François Leguil-Bayart, directeur de recherches au CNRS et journaliste, vient de publier un pamphlet sur le site "Médiapart", qui met en cause le Maire de l'arrondissement Pierre Aidenbaum, à qui il reproche d'avoir accordé un permis de construire au gérant de "La Perle" pour l'exploitation d'un établissement "sur les toits", au mépris de la tranquillité des habitants du secteur.

    Le permis de construire a été donné "sous réserve d'une étude d'impact" dit le Maire. Voici ce qu'en dit M. Leguil-Bayart dans "Mediapart" sous le titre ci-dessous :

     

    Dans le Marais, les parties de bonneteau de Pierre Aidenbaum

     

    (suite…)

  • Mégots2Mégots (Joe Hamilton Photography)

     

    En cette période de fêtes pascales, la chasse aux œufs va bientôt être ouverte. Sans vouloir faire d'analogie, car le travail n'a rien de ludique, la chasse aux mégots de cigarettes est annoncée en fanfare  par la Mairie de Paris. Il est grand temps, car "Vivre le Marais !" a dénoncé depuis longtemps cette pollution rampante et très coûteuse (articles des 03 novembre 2012, 28 avril 2013 et 20 mai 2014).

    Ce sont, chaque année, 350 tonnes de mégots qui sont ramassés et ceux qui passent par les égouts polluent chacun 500 l d'eau…Les traitements sont donc très coûteux pour les contribuables même les non fumeurs ! Il ne faut d'ailleurs pas croire que ce phénomène très français ne concerne que les consommateurs des débits de boissons. Devant les administrations, les commerces, les  entreprises … les mégots sont présents  et de nombreux passants ne prennent pas non plus la peine de mettre  leurs mégots dans les cendriers réservés à cet effet. Il y en a aujourd'hui 20 000 dans la capitale et lorsque l'installation des nouvelles poubelles sera finalisée, il y  en aura 30 000 !

    Ce qui est étonnant c'est que dans les grandes villes européennes les mégots ne jonchent pas les trottoirs et les chaussées à ce point, et souvent il n'y en a pas du tout !

    L’idée lancée l'an passé (notre article du 05 juin 2014) de vouloir prélever auprès des 4 grands fabricants de cigarettes une taxe de 1 centime par paquet, c'est-à-dire de faire payer les pollueurs, a fait malheureusement chou blanc. Il est vrai que faire payer les pollueurs peut être conçu comme un DROIT à polluer (cas des propriétaires de chiens s'ils acquittaient une taxe pour leur animal)

       Résultat de recherche d'images pour "nouvelles corbeilles avec eteignoirs paris" Partie haute des nouvelles corbeilles installées à Paris avec éteignoir sur le côté

        

    Lorsque tous les éteignoirs seront installés, la Mairie de Paris lancera, dès la rentrée prochaine, une  campagne de sensibilisation rappelant la présence des cendriers. Anne Hidalgo a indiqué qu'ensuite les  contrevenants seraient verbalisés  et qu'une demande avait été adressée à l’État pour que le montant de l'amende (35 €) puisse être majoré. 

    Rappelons que le Maire du IVe arrondissement, la campagne des municipales étant terminée,  avait précisé vouloir s'attaquer lui aussi à la pollution des mégots. Qu'en a-t-il été ?

    Résultat de recherche d'images pour "nouvelles corbeilles avec eteignoirs paris"

    Détail des grilles entourant les arbres, elles aussi saturées de mégots

     

    Toutes ces bonnes intentions sont louables et semblent aller dans le bon sens mais ne nous méprenons pas, elles manquent de fermeté et pour verbaliser il faut des moyens pour pouvoir faire mal au porte monnaie des fautifs. Sur cette question, ils peuvent déjà être rassurés, le laxisme ambiant ne devrait guère changer leur comportement. Il y aura toujours un tonnage de mégots aussi élevé et  la collectivité en supportera le prix. Qu'il s'agisse des flyers qui souillent nos rues, des canettes, des épanchements d'urine, des déjections canines ou des nuisances sonores…toutes les campagnes engagées n'ont pas eu pour conséquence d'améliorer la situation et le constat est sans appel malheureusement.

    Dominique Feutry

     

     

  • Rencontre Clic gauche dans l'image pour agrandir (Photo VlM)

     

    Plus vraie que nature ! C'est la découverte des passants de la rue Michel Le Comte (IIIe) ce mercredi, abandonnée sur le trottoir au milieu de détritus variés. N'était-ce l'absence de tête et de bras, et une académie trop parfaite, on aurait juré que cette femme mutilée était réelle. La rencontre méritait une photo.

     

  • Archives 51 fontaine haudriettes avant terrasse zoomCarrefour Archives/Haudriettes et sa fontaine. C'est à deux pas de là que nous sommes nés. (Photo VlM)

     

    Vous avez dit 1 000 000, oui un million, mais c’est extraordinaire ! Vous n’êtes bien entendu pas obligés de nous croire et pourtant c’est la réalité.

    Les chiffres recensés par les systèmes ad hoc ne trahissent pas. Le blog de Vivre le Marais ! créé par Gérard Simonet à qui revient l'essentiel du mérite, a bel et  bien été visité 1 million de fois depuis sa création et ce score « historique » a été atteint ce jour. C’est formidable dirons certains, étonnants dirons d’autres. Mais cette réalité est le résultat d’un travail quotidien entrepris depuis maintenant huit ans qui porte ses fruits, d’autant que sur les deux dernières années,  le nombre moyen de consultations journalières a continué à s’accroître.

    Difficile d’imaginer au départ que nous rencontrerions un tel succès. Sans doute est-ce le fait que nos articles intéressent et posent les vraies questions avec un double objectif : le respect et la sauvegarde du patrimoine historique dont nous sommes dépositaires, et la défense et l’amélioration de la qualité de vie des habitants du Marais.

    D’ailleurs, ne nous y trompons pas, si notre association compte beaucoup d’adhérents, si elle est autant sollicitée par les journalistes, les médias plus généralement, les étudiants ou les cabinets chargés de faire des études sur le Marais, c’est qu’elle fait partie du paysage local. Elle est le porte-parole des riverains qui veulent préserver un certain art de vivre et de qualité de vie et un développement harmonieux des deux arrondissements concernés.

    Aussi "Vivre le Marais !" est-il un interlocuteur représentatif pour les autorités locales (Mairies d’arrondissements, Mairie centrale et ses Directions opérationnelles, Commissariat centraux et Préfecture de police…) voire incontournable sur certains sujets. En 2009, son président a été nommé membre de la commission locale du secteur sauvegardé du Marais, nomination renouvelée en 2014.

    Mais restons modestes, ce travail de fond que nous avons mené doit être poursuivi et ancré davantage afin d’asseoir plus largement encore notre crédibilité. Compte tenu des enjeux dont nous parlons sans cesse, le défi est de taille mais nous restons sereins. Nous allons donc continuer à semer, à  défendre les intérêts de ceux qui ne peuvent se battre seuls. Notre appartenance au réseau "Vivre Paris !" nous permet aussi d’échanger et d’agir de concert sur l’ensemble de la ville lorsque c'est nécessaire.

    Le soutien de nos adhérents, toujours plus nombreux, et celui de nos lecteurs, de plus en plus assidus, sont sans doute le meilleur encouragement que nous puissions recevoir.

    En espérant que nous pourrons annoncer les 2 millions de visiteurs dans un délai encore plus court que celui ayant permis d’atteindre ce premier million, toute l’équipe de "Vivre le Marais !" remercie chacune et chacun d’entre vous.

    Dominique Feutry

     

    Post-scriptum :

    C'est aujourd'hui 30 mars 2015 à 15h42 que nous avons accueilli notre millionième visiteur

     

  • Arbalétriers rive 56-58 vieille du TempleMaison en encorbellement, passage des Arbalétriers (IIIe) ; l'état indigne de la "rive ouest"

     

    Certains copropriétaires excédés et désespérés viennent de  créer l' association " Pour la sauvegarde du passage des Arbalétriers Paris-le Marais" tant ils sont dans une situation de non-droit et d'impuissance face aux vandales qui se servent de ce passage comme bon leur semble, en toute impunité.

    Une page Facebook avec le même intitulé permet de se rendre compte de l’étendue des nuisances, salissures, tags, dépôts d’ordures et autres avatars auxquels doivent faire face non seulement les copropriétaires mais aussi les habitants de ce secteur, les passants et touristes qui sont atterrés par l’état du passage.

    Aucun soutien de l’administration  (mairie, préfecture de police..) n’a été apporté, seule une sensibilisation a pu être faite par "Vivre le Marais !" au travers de nombreux articles. Dans le plus récent (20 mars 2015) nous rappelions que « nous avons pesé de tout notre poids pour sa réhabilitation. A l'est on a été écoutés (la rive orientale est en excellent état), mais l'autre rive est restée dans un état déplorable. Les copropriétaires concernés sont forcément responsables. Ils vivent dans un secteur prestigieux mais refusent de s'acquitter de la responsabilité de sauvegarde qui est la leur. Quant à la mairie, elle joue les Ponce Pilate. Combien d'années faudra-t-il attendre pour que la sagesse s'impose ? »

    Ce nouveau cran dans le mise en œuvre d’actions vise à obtenir la réhabilitation complète de cette ruelle chargée d’histoire et "Vivre le Marais !" soutient bien entendu cette initiative.

    Dominique Feutry

     

  • IMG_0316Installation du 1er kiosque "Lulu dans ma rue" prés du métro Saint-Paul  (IVe) (Photo EP)

     

    « Lulu dans ma rue ». Cette dénomination peut faire sourire et pourtant si le test qui démarre est concluant les kiosques qui lui seront dédiés comme celui qui vient d'être installé place Saint Paul pourraient se  multiplier dans la capitale (5 prévus par arrondissement en 2017), puis dans d'autres villes françaises.

    Le postulat de départ est qu'il est souvent difficile pour les particuliers de trouver quelqu'un pour lui assurer de petits services. Poser des cadres ou des tringles à rideaux, remplacer un carreau cassé, refaire une prie électrique ou remettre un joint à un robinet est souvent difficile et s'apparente à un parcours du combattant. En prime lorsque l'artisan idoine a été trouvé, le coût parait disproportionné par rapport à l'importance de la réparation et l'énergie dépensée, conséquence du cout horaire facturé, plus les déplacements, plus les taxes…

    Voulant concilier rapidité à trouver à proximité de votre domicile, un artisan, un réparateur ou une personne pouvant assurer certains types de services (ménages, commissions, garde d'enfants….) et coût réduit, l'idée est venue de mettre en place toute une organisation ad hoc avec des points d'accueil comme ce kiosque nouvellement installé. Une  sorte de conciergerie ouverte au public. L’enjeu est d’améliorer la qualité de vie des citadins par des services de proximité (bricolage, nettoyage, petites livraisons…). Tel est l’enjeu de Lulu dans ma rue

    L’initiative Lulu dans ma rue, soutenue par la mairie du IVe, est intéressante. Son concepteur,  Charles Edouard Vincent est le fondateur d’Emmaüs Défi qui se définit comme "un chantier d'insertion,un laboratoire d’innovations sociales recherchant les meilleures solutions pour lutter contre la grande exclusion et permettre à chacun de retrouver sa dignité et sa place dans la société."

    L'idée consiste non seulement  à combler un vide pour les citadins, mais aussi de pouvoir permettre à des particuliers de créer leur micro entreprise. Ils seront en effet formés conseillés, accompagnés et suivis de telle sorte que les services de conciergerie qu’ils rendront soient irréprochables. Si les travaux n’étaient pas de qualité, la pérennité du dispositif serait vouée à l’échec.

    Les artisans ayant déjà pignon sur rue ne seront pas lésés ou concurrencés bien au contraire puisqu’ils rechignent pour des raisons compréhensibles à effectuer ce type de petits travaux et quand ils les acceptent, le prix facturé est alors prohibitif pour les consommateurs pour les raisons évoqués ci-dessus. En revanche pour des  travaux plus importants, ils seront toujours sollicités.

    Notons enfin que les services proposés par Lulu dans ma rue ont vocation à être enrichis en fonction des besoins qui seront exprimés par les utilisateurs.

    Nous souhaitons pleine réussite aux promoteurs de ce projet intéressant et ô combien utile dans nos quartiers. 

    Dominique Feutry

     

  • JOLes Jeux Olympiques, un gouffre financier, hors de portée d'un pays et d'une ville endettés jusqu'au cou. Pour ceux de Londres en 2012, la dépense a atteint 10.5 Milliards d'€ pour un budget prévisionnel de 2.8 Milliards d'€ (illustration France TV sport)

     

    La Maire de Paris déclarait en début de semaine dernière, contrairement à sa prise de position antérieure en réponse à François Hollande qui demandait que Paris postule pour les jeux olympiques en 2014 (notre article du 23 février : les JO, Eldorado ou miroir aux alouettes ?) : "Je forme le vœu que les maires d'arrondissements de la capitale engagent pleinement et avec responsabilité Paris en faveur d'une candidature aux Jeux Olympiques et paralympiques de 2024".

    L'entourage de François hollande, ou le Président de la République lui-même, a dû passer par là car la position d'Anne Hidalgo a viré de 180 degrés. Il faut rappeler que Paris brigue déjà l'exposition universelle de 2025 et que nous aurons en 2018, à Paris, les "jeux olympiques gay" que nous a légués Bertrand Delanoë (les journaux, notamment "Le Nouvel Obs" en ont parlé en leur temps).

    Nous disons nous aux Maires d'arrondissements qui sont nos interlocuteurs privilégiés : "Faites comme le Maire de New-York, évacuez cette chimère qui fera vivre l'enfer aux parisiens et consacrez vos efforts à l'amélioration de la qualité de vie de vos administrés. Refusez cette dépense inutile qui pèsera un jour sur les impôts, pour consacrer vos moyens financiers à améliorer la propreté de Paris, de ses rues, de ses murs, de ses jardins, sa sécurité et ses moyens de transport".

    La ville de Boston, un temps candidate, est en train de se désister et envisage au préalable une consultation populaire (article Le Figaro du 25 mars)

    Si Mme Hidalgo persiste, nous demandons instamment qu'elle organise un référendum auprès des électeurs parisiens et qu'elle en tire les conséquences. Si la réponse était favorable, ce que nous ne voyons pas se dessiner, nous en accepterions la sentence.

    Les français à 67% veulent ces J.O ? Bien sûr, ils ne sont pas concernés. Nous sommes d'accord nous aussi pour que la France en ait l'organisation. A la condition que Lyon, Marseille, Toulouse ou  Nice veuillent bien les accueillir. Auprès des parisiens, les sondages donnent 80% d'opposants à la candidature de Paris. Ce ne sont certes que des sondages. Alors, faisons un référendum. On verra bien …

    Gérard Simonet

     

  •   Le modèle d'abribus avec une ouverture à l'arrière dont près de 2000 implantations sont prévues 

      

    Mal abrités, exposés aux 4 vents, trouvant difficilement l'affichage des horaires  des bus, les usagers des abribus, s'ils reconnaissent une belle ligne à ce mobilier urbain (notre article du 14 novembre 2014),  n’en sont pas moins critiques quant à ses fonctionnalités pratiques.

    Ils regrettent les anciens abris qui les protégeaient mieux de la pluie ou du froid.

    Ils ne comprennent pas notamment pourquoi une partie de la paroi arrière est ouverte ?

    Alors que la Maire de Paris a inauguré cette semaine ce nouvel  équipement, les responsables  de la filiale SOPACT (groupe Jean-Claude Decaux)  qui a conçu le mobilier, ont répondu à ces objections.

    Ils soulignent d'abord que des études poussées ont présidé à leur conception allant jusqu'à adapter le matériel de chaque lieu d’implantation à son environnement spécifique. L'ouverture de la vitre arrière est voulue afin de faciliter l'accès aux handicapés, aux parents avec des  poussettes. En compensation pour une meilleure protection les toits (photovoltaïques) ont été agrandis. Si des éclairages intelligents, des ports USB pour recharger les portables existent, les parisiens ne retrouvent pas le confort attendu qui devait être supérieur à celui des précédents abris ! Même les bancs sont jugés trop étroits.

    Un des abribus de la ligne 29 comparé à l'ancien modèle en encadré

     

    Ces remarques assez fréquentes, il faut en convenir, ne doivent pas être négligées. Les concepteurs de ces installations (près de 2 000 sont prévues dans la capitale) devraient tenir compte de toutes ces remontées. Outre les tests (voir notre article du 27 novembre 2013), ont-ils vraiment travaillé en amont de concert avec un groupe d’utilisateurs ? La Mairie avait-elle inséré cette obligation dans le cahier des charges qu’elle a établi ? Les passagers des bus sont en droit de se poser la question !

    Dominique Feutry