Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  •    ViewmultimediadocumentChristophe Najdovski (Photo Mairie de Paris)

      

    En compagnie de représentants du réseau "Vivre Paris !", "Vivre le Marais !" a rencontré Christophe Najdovski Adjoint à la Maire de Paris en charge du Transport, de la Voirie, des Déplacements et de l’Espace Public et un membre dépêché à la dernière minute du cabinet d’Olivia Polski Adjointe en charge du Commerce et de l’Artisanat, cette dernière n'ayant pas pu honorer le rendez-vous fixé pourtant de longue date.

    Les représentants des riverains ont abordé les problèmes récurrents touchant le quotidien des riverains en demandant aux élus quel modèle de ville, quel mode de vie pour vivre ensemble étaient souhaités par la nouvelle équipe municipale en place depuis près de 6 mois ? A ce titre nous avons évoqué les types de déplacements doux à privilégier, la réglementation des terrasses et son application de même que les évolutions à apporter, les zones de rencontre et les abus, les locations saisonnières, le bruit la nuit, l’alcoolisation notamment des plus jeunes, le manque de résultat des états généraux de la nuit…

    Christophe Najdovski a souligné que s’il y avait des règlements il fallait effectivement les appliquer en particulier pour les terrasses et que si des adaptations étaient à envisager, il faudrait  de pouvoir échanger et se concerter. Quant aux contrôles qui ne sont plus effectifs après 17 heures, il reconnait qu’une réorganisation des services municipaux s’impose sans pour autant vouloir mettre un agent derrière chaque exploitant de tersasse. Il souhaite surtout « être attentif au respect du cheminement des piétons », y compris en désencombrant les trottoirs de mobiliers urbains inutiles. Son sentiment est aussi qu’en ce qui concerne les zones de rencontre, le discours est brouillé et qu’il faut le rendre plus lisible. Il est partisan de campagnes de communication avant de passer au stade de la verbalisation.

     

    Hotel-de-ville-de-parisFaçade de l' Hôtel de Ville (Photo Tripadvisor)

     

    Le représentant d’Olivia Polski a montré quant à lui une vision livresque voire idyllique de l’occupation de l’espace public notamment sur le respect de la réglementation des terrasses… Il s’est vu opposer un rire compatissant des participants qui ont un tout autre vécu. Il a toutefois indiqué « qu’il était envisagé à terme de retravailler le règlement des terrasses ».

    Christophe Najdovski a rappelé que si des inspecteurs veillaient à ce qu’il n’y ait pas de désordres sur l’espace public (dépôts sauvages, occupation illicite, terrasses …), leur organisation et leur fonctionnement pouvaient évoluer et être améliorés …

    Toutefois nous avons fini par comprendre que ce type de dossier est piloté par le Secrétariat Général de la Mairie de Paris et qu’en réalité les adjoints, avec leur feuille de route délivrée par la Maire, ont un fonctionnement « en silo » qui aujourd’hui est à l’inverse de ce qui se passe dans la plupart des organisations. Indépendamment de toute bonne volonté, l’approche en travail transverse cohabite mal avec la réalité du fonctionnement actuel de l’administration municipale qui peine de ce fait à faire avancer des dossiers considérés comme non emblématiques et pourtant importants aux yeux des administrés, chacun renvoyant la responsabilité sur l’autre. Une telle évolution qui romprait avec le passé marquerait pourtant  certainement un tournant qui profiterait à tous.

    Bien entendu seuls les actes, la concertation et la façon dont seront menés les dossiers nous permettront de juger si nos préoccupations sont véritablement prises en compte, sachant que nos interlocuteurs ne sont pas opposés à ce que des rencontres périodiques soient organisées.

    Dominique Feutry

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  •  Photo-1L'hôtel de luxe Peninsula nouvellement ouvert avenue Kléber (VIIIe)t

     

    La polémique enfle sur le projet de taxation des séjours dans les hôtels de luxe de la capitale. La Maire est en première ligne sur cette question sachant que les discussions sont en cours avec le gouvernement et la profession qui est vent debout contre l’application de cette probable taxe.

    La question est pour l’instant de savoir quel en sera le montant et où placer le curseur ? Le luxe commence-t-il à la catégorie des 3 étoiles et à 100 € la nuit ou est-ce au-delà ?

    La réponse est que la ville a besoin de boucler son budget et cela pèse lourd dans la balance. Il est vrai que les arguments mis en avant en faveur de cet « impôt » ne sont pas dénués de fondement. D’une part la mairie souligne que des capitales et grandes villes européennes ont déjà mis un tel système en place. Il est aussi rappelé que les touristes bénéficient des services divers comme les transports en commun subventionnés , le nettoyage de la ville dû à l’afflux de touristes (même si nous sommes mal classés)… Tout cela est coûteux et il est vrai que ce sont les impôts des parisiens qui en assurent le financement. Est-ce normal ? Il y a à cet égard une forme d’injustice.

    Les professionnels du tourisme avec le Ministre des Affaires étrangères militent contre cette taxation qui, selon eux, fera fuir les touristes et pèsera sur les recettes dégagées par ces visiteurs dont la France a tant besoin. La réponse de ceux qui ne sont pas d’accord avec ce point de vue est que l’attractivité de Paris est telle que l’incidence sera marginale d’autant que seuls les touristes les plus aisés seuls touchés dans cette affaire.

     

    Ban1

    Le livre intitulé "S'enrichir grâce à la location saisonnière"

     

    Bien entendu tous ces arguments se défendent mais il est un domaine pour lequel ce sujet devrait être aussi d’actualité, celui des locations saisonnières.

    Non seulement l'offre croit de façon exponentielle. Non seulement elles concurrencent de façon déloyale les hôtels. Non seulement elles amènent des nuisances que nous avons maintes fois souligénes (fêtes nocturnes bruyantes et arrosées dans les immeubles, bruit des roulettes conséquence du va et vient continuel des valises…) mais beaucoup dénoncent l’insuffisance de la réglementation relative à cette activité. Un bon moyen de rétablir une saine concurrence ne serait-il pas d’inclure aussi ces locations dans le champ d’application de cette future taxe ? Seuls les mal informés peuvent croire que les locations saisonnières ne dépassent jamais ce seuil de 100 € qui semblerait à l’avenir devoir déclencher la taxation qui fait débat… Les habitants du Marais savent qu’il n’en est rien bien au contraire !

    Nos édiles et les professionnels du tourisme seraient donc bien inspirés d’étudier l’extension du champ d’imposition de la future taxe aux locations saisonnières, nonobstant la mise en oeuvre des mesures et réglements qui s'appliquent à ce type d'activité.

    Dominique Feutry

     

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  •  Logo 2

    Le logo de "Causses"

     

     

    Après le succès rencontré au 55 rue Notre Dame de Lorette (IXe) depuis 2011, année de sa création, c’est un commerce d’un genre particulier qui ouvre 222 rue St Martin (IIIe).

    Nous l’annoncions dans notre article du 28 août dernier consacré aux changements d’enseignes dans notre quartier. Le magasin "Causses" qui s’installe en effet dans le IIIe est à la fois une épicerie, un restaurant et un endroit où il est possible de suivre des cours de cuisine.

    Une boutique qualifiée par les habitués de "très design, très aérée, super agréable, dont le rayon fruits et légumes est carrément sublime". "C’est bon, frais, un peu original, sympathique et abordable." dit un autre. Car "Causses" est d’abord une épicerie haut de gamme et un lieu qui propose chaque jour une carte réduite de sandwiches, soupes, plats chauds et desserts faits maison. Nous pourrions résumer "Causses" par ce commentaire : « Assez unique dans son genre: des recettes originales et parfaitement réalisées avec des bons produits ».Tout n’étant cependant pas pour autant bio.

    "Causses"  est finalement la synthèse de ce que l’on peut appeler "tendance" actuellement et spécialement dans le Marais avec la création de certains commerces de bouche haut de gamme dans le cadre du projet de la « Jeune Rue » (notre article du 7 mai 20124), l’arrivée de plusieurs épiceries que nous avons relatée, « Bio c’ Bon » (notre article du 15 août 2014) et celle à l’enseigne « Bien l’Epicerie » qui va bientôt ouvrir 8 rue de la Perle (IIIe) (notre article du 28 août dernier).

     

    DSC01361-1024x426Le magasin "Causses" 55 rue Notre Dame de Lorette (IXe) (Photo painrisien)

     

    En réponse à la standardisation et au manque de qualité des produits alimentaires que nous consommons, au choix toujours concentré sur les mêmes marques dans des espaces au cadre sans âme et tristes dont seul le nom de l’enseigne marque une différence, des entrepreneurs avisés répondent en se focalisant sur la qualité, l’accueil et l’ambiance qui aujourd’hui priment pour nombre de clients même s’ils doivent payer un peu plus cher. Ce sont ces valeurs qui guident ces créateurs pour revenir à une authenticité souvent perdue.

    Avec l’ouverture de ces nouveaux points de vente qui s’ajoutent à l’installation de commerces de luxe, nous n’éviterons pas les probables railleries sur la « boboîsation » de nos deux arrondissements.

    Qu’à cela ne tienne car en vérité seul le consommateur est roi et dicte les tendances du marché !

    Dominique Feutry

  •   Horloge-hdvL'Horloge de l'Hôtel de Ville de Paris (Photo CGMA)

     

    Un quotidien vient de rappeler dans ses colonnes, à l’occasion de la sortie du livre de Sandra Rude et Francis Hammond « L’Hôtel de ville de Paris » aux éditions du Chêne, que l’Hôtel de Ville était le plus grand bâtiment municipal d’Europe !

    Ce que l’on sait moins en revanche et qui est expliqué dans l’ouvrage, concerne l’horloge monumentale de la façade principale.

    Pesant une tonne et demie, son cadran a miraculeusement survécu a à l’incendie de la Commune qui a détruit le monument en mai 1871. En effet le cadran est tombé à terre et a pu être sauvé. Le mécanisme du XVIIIème siècle a quant à lui subi malheureusement d’importants dommages dans la chute et fut remplacé. Remise en fonction en 1889 par la célèbre maison Henry-Lepaute (connue auissi pour avoir équipé de nombreux phares), l’horloge est remontée chaque semaine, le mardi, ce travail étant confié à l'horloger-pendulier de la Ville de Paris.

    Elle est encadrée par deux magnifiques statues dues au ciseau d’Ernest Eugène Hiolle (1834-1886), 1er prix de Rome, à qui l’on doit aussi des sculptures de l’Opéra de Paris. L’une représente le Travail et l’autre l’Instruction en conformité avec la symbolisation voulue des valeurs républicaines que l’on retrouve sur l’ensemble de l’édifice. D’ailleurs juste en dessous du cadran le mot « égalité » est gravé dans la pierre. Avant le sinistre les deux statues accompagnant l’horloge étaient la Force et le Justice.

    Une fenêtre du cadran permet d’accéder aux aiguilles qui sont manipulées deux fois chaque année lors des changements d’horaires.

    A découvrir lors de l'édition 2014 des "Journées du patrimoine" les 20 et 21 septembre  

    Dominique Feutry

     

  •   PhotoL'immeuble en briques du 45-47, rue Saint-Paul (IVe) (Photo VlM)

     

    Tout de briques, enchâssé parmi d’autres maisons étroites, l’immeuble au 45-47 rue Saint-Paul (IVe) formant angle avec l’entrée du Passage Saint-Paul situé non loin de la rue Saint-Antoine, dénote à cet emplacement et apporte couleur et originalité au quartier.

    Haute de 6 étages, la construction, bien que très étroite et n’offrant que deux fenêtres par niveau et un petit balcon végétalisé au 6ème, a une certaine allure avec ses briques de couleurs différentes savamment disposées. Certaines sont même placées en saillie accentuant la verticalité. A partir du second niveau, une partie de la façade est en avancée comme une sorte de haute échauguette qui essaie de rompre l'aspect étriqué de l'ensemble tout en permettant d'augmenter la surface intérieure.

    Les bâtisseurs ont tiré le meilleur parti du peu de terrain dont ils disposaient sans rompre véritablement l’harmonie avec les bâtisses voisines.

    Dominique Feutry

     

  •   Photo-35La rue Rambuteau en travaux (Photo VlM du 5 septembre)

     

    Nous avons déjà communiqué sur la deuxième tranche des travaux de la rue Rambuteau qui rappelons le dureront jusqu’au 30 novembre prochain.

    Après les premiers aménagements du côté des N° pairs (IIIe) qui avancent au rythme annoncé, débuteront le 8 septembre les travaux de la chaussée. Les conséquences ne seront pas neutres puisque la circulation sera totalement neutralisée entre la rue Beaubourg et la rue des Archives. Les livraisons des commerçants seront perturbées. Quant au bus 29, il sera dévié et cela jusqu’au 8 octobre. Un arrêt a été prévu rue du Renard (IVe) côté Centre Pompidou, juste en face de la rue Pierre au Lard.

    A partir du 10 octobre, commenceront les aménagements des trottoirs du côté pair de la rue (IVe), la circulation sera alors rétablie sur une voie et les zones de livraison définitives devraient être accessibles.

    Bien entendu piétons et cyclistes devront être particulièrement vigilants car chacun essaie de passer où cela lui parait le plus carrossable et un accident peut se produire très rapidement.

    Les riverains, commerçants et habitants ainsi que les habitués de la rue espèrent que les échéances annoncées seront tenues, que le résultat de cet embellissement sera probant, procurera davantage de confort aux usagers et une meilleure allure à cette artère très passante. Les riverains forment aussi le voeu que les terrasses respecteront les règlements et ne pofiteront pas de l'élargissement des trottoirs pour s'étendre davantage auquel cas ces mois de désagrément et le côut de cette opération ne leur serviraient à rien.

    Dominique Feutry

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  •  Photo BLes bananiers de la cour du 13 rue de Sévigné (IVe) (Photo VlM)

     

    Le Marais recèle de nombreux trésors et notre blog ne manque pas d’en faire état, qu’il s’agisse de monuments, de lieux particuliers ou même d’illustres habitants. Au détour d’un immeuble, d’une cour ou d’un jardin, nous découvrons tel détail, tel ensemble qui charme nos yeux et nous nous étonnons de le connaitre si tardivement.

    C’est ainsi qu’au 13 de la rue de Sévigné (IVe), non loin de la caserne des pompiers, un porche ouvert permet d’accéder à une cour où est installé un magasin de prêt a porter « Stanbridge ». On remarque au fond une intéressante bâtisse du XIXème siècle, sorte de chalet à un étage. Le PSMV du Marais (plan de sauvegarde et de mise en valeur) révisé lui a donné pertinemment droit de cité.

    Sévigné 13 galerie bananiersCour 13 rue de Sévigné etvue sur le chalet  (Photo VlM)

     

    Mais ce sont d’immenses bananiers qui surprennent le plus, ils ont pris racine dans une plate-bande et mesurent  plusieurs mètres de haut! De beaux spécimens alors que  tout est contre eux, le climat, le lieu…

    Etonnant !

    Ils sont à voir mais vous chercherez en vain les bananes…

    Ajoutons, pour être complet sur cette adresse, que Denis-François Bouthillier de Chavigny (1665-1730) ministre de Louis XIII habita quelque temps dans l'immeuble avant de devenir évêque de Troyes.

    Dominique Feutry

     

  • Photo 3Le Jardin des Rosiers-Joseph Migneret (IVe), pelouse, arbres, square pour les enfants  et vue sur la cheminée de l'ancienne "Société des Cendres" (photo VlM)  

     

    Dans un article du 29 avril lors de l’aménagement du jardin des Rosiers-Joseph Migneret (résistant, ancien directeur de l'école communale proche au 8-10 rue des Hospitalières-Saint-Gervais), un espace blotti entre la rue des Francs Bourgeois (N° 35-37) et la rue des Rosiers (N°10), nous évoquions les difficultés de faire restaurer dans son entier une tour faisant partie de l’enceinte Philippe Auguste. Le bon sens l'a emporté puisque le tour a été entièrement remise en état (seule une ultime partie est en cours de réfection), suite à la mobilisation des habitants qu'ont relayé notamment "Vivre le Marais !" et la presse.

    Photo 2Terrasse aménagée sous un arbre avec des bancs de bois (Photo VlM!)

     

    Les travaux, aujourd’hui terminés, ont permis de doubler la surface existante du jardin qui couvre une superficie de plus de 2100 m². Formé par la réunion d’anciens jardins privés qui se succèdent et font son originalité, l’ensemble, invisible de la rue, dégage une atmosphère particulière de sérénité et de calme parmi les hôtels du XVIIe siècle (Hôtel de Coulanges, d’Albret et Barbes) qui l’encadrent.

       Photo 1Plantation de poiriers en espalier le long d'un mur (Photo VlM!)

    Des pelouses, des arbres (marronnier, oranger du Mexique, cornouillers, bouleaux, un magnifique figuier rampant), de nombreuses plantes et fleurs, un square aménagé pour les enfants, des alignements de pieds de vigne, du lierre, uen rocaille et un jardin partagé constituent un havre d’une grande cohérence fort réussi. Des sièges en bois sont savamment disposés sur des espaces choisis comme une terrasse sous un arbre ou l’intérieur de la tour qui est devenue un mini studio photos pour les passants.

     

    Photo 3Intérieur de la tour restaurée de l'enceinte Philippe Auguste avec ses fauteuils en bois servant de décor aux photographes (Photo VlM)

     

    Alors que nous sommes au cœur du Marais et de Paris, la quiétude est sans doute ce qui surprend le plus en ce lieu où il est possible aussi d’admirer, outre la tour restaurée du XIIe, l’imposante cheminée de l’ancienne "Société des Cendres" devenue "Uniqlo" (notre article du 25 avril 2014).

    Il est étonnant en revanche de constater qu’une partie extérieure de la tour a été enduite d'un enduit cachant les pierres qui auraient mérité d’être davantage mises à nu… ? Face à ce monument, le mur arrière du magasin jouxtant l’entrée de la rue des Rosiers est mal entretenu, il laisse apparaitre de grossiers parpaings et une mauvaise et récente fenêtre, son propriétaire devrait entreprendre sa réfection à l’unisson des murs alentours donnant sur le jardin.

    Si vous n’avez pas eu la curiosité de visiter ce nouvel espace, alors il faut vous y rendre, effet garanti.

    Dominique Feutry

     

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  • Photo- apUne station comprenant thermométre, anémomètre et hygromètre installée rue de Sévigné (IIIe) afin de mesurer l'effet des espaces verts en temps de canicule (photo VlM)

     

    La Ville de Paris a mis en œuvre une campagne de mesures et disposé dans 7 sites dont le IIIe arrondissement des appareils destinés à connaitre l’effet rafraichissement des espaces verts et milieux humides en période caniculaire.

    « L’idée est de chercher à quantifier la diffusion de l’effet rafraichissant afin, dit la note explicative, de pouvoir utiliser les espaces verts et aquatiques comme vecteurs d’adaptation face aux évolutions climatiques

    Les climatologues prédisent en effet une augmentation du nombre des canicules durant le XXIe siècle, aussi dans le cadre du Plan Climat Energie de Paris, des adaptations du territoire devront être mises en place. C’est une des raisons de l’apparition de ces 21 stations météo (comprenant chacune un thermomètre, un anémomètre pour mesurer la vitesse et la direction du vent, un hygromètre pour connaître l’humidité de l’air) dans sept espaces verts de la capitale dont 3 autour du Square Georges Cain malgré un été particulièrement pluvieux.

     Georges cain vue généraleLe Square Georges Cain rue Payenne (IIIe) (Photo VlM)

     

    Nous savons que l’équipe municipale a pris l’engagement de végétaliser 200 nouveaux lieux de proximité et 100 hectares de toitures, de planter 20.000 arbres et de créer 30 nouveaux hectares de parcs. L’étude en cours pourra aider à trouver les meilleures configurations des espaces en matière d’effet rafraichissant.

    Il est intéressant de noter qu’en parallèle sont étudiés aussi les effets bénéfiques des végétaux sur le bruit.

    Les résultats de ces travaux seront publiés en fin d’année et nous attendons les conclusions et les décisions qui en découleront.

    Dominique Feutry

     

  • Photo-33Un des murs maculés de l'Espace des Blancs Manteaux le 29 août 2014 (Photo VlM!)

     

    Il est dommage que face à l’entrée provisoire du Musée Carnavalet rue des Archives, le mur de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris (Hôtel de Lamoignon) sur lequel se trouve une rare échauguette à trois trompes (notre article du 6 mars 2013) soit maculé de collages, tags et inscriptions diverses.

     

    Photo-34Le mur de l'Hôtel Lamoignon un véritable panneau d'affichage face au musée Carnavalet le 29 août 2014 (Photo VlM!)

     

    Nous sommes sur une des voies du Marais où le flux de touristes est le plus dense chaque jour. Si ces derniers ont eu l’idée de passer devant l’Espace des Bancs Manteaux, en empruntant la rue du Temple ou la rue de Marché des Blancs Manteaux (IVe) toutes proches, ils constateront que tous les murs de l’ancien marché sont dans le même état (notre article du 30 avril 2014) ! Ils ne pourront s’empêcher de penser que même en de tels lieux le laisser aller existe. Récemment le mur de la rue des Francs Bourgeois (face à l'embranchement avec la rue Elzévir) et sur lequel a été scellé un demi petit vélo (notre article du 19 novembre 2012)  vient d'être quasiment "aspergé" sur une grande hauteur de taches de peinture réalisées au paint ball…

    Mais quand ce type de saccage cessera-t-il ?

     

    Photo-27Le mur (déjà affublé d'un demi vélo) adossé à l'Hôtel d'Albret rue des Francs Bourgeois (IVe) peint récemment au "paint ball"  le 28 août 2014 (Photo ViM!)

     

    C’est regrettable car nous avons signalé depuis des semaines ces situations … mais rien ne s’est passé. Est-ce la faute aux vacances, à l’absentéisme, aux insuffisances de moyens et de personnes… ? Le sous-traitant de la Mairie donnait pourtant satisfaction jusqu'à présent dans l’enlèvement des tags et des collages ?

    Des parcours touristiques de cette importance ne devraient plus être parsemés de telles inscriptions, ce n’est pas tolérable. Nous demandons donc aux services compétents de la Ville de tout mettre en œuvre pour faire enlever au plus vite ces décorations intempestives et, si elles réapparaissaient, de tout faire pour éviter qu’elles ne soient exposées une nouvelle fois aussi longtemps !

    Il s’agit d’une question de crédibilité dans la lutte contre les tags et l’affichage sauvage et de respect à l’égard des monuments outragés.

    Dominique Feutry