Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  •  BibliL'affiche de l'opération de la Mairie de Paris "Les bibliothèques hors les murs" 

      

    La Mairie de Paris a lancé un initiative intéressante durant l'été en proposant de partager des moments de lecture aux jeunes et aux moins jeunes dans certains squares publics proches de bibliothèques.

    L'idée est de transporter des livres, magazines, BD… au moyen de chariots dans les parcs et jardins de la Ville, ce qui permet d'offrir un choix suffisant d'ouvrages et de laisser aux amateurs la possibilité de les lire ou bien d'écouter des animateurs qui font découvrir des oeuvres, des récits ou  des contes.

    L'installation est organisée sur des tapis de sol. Trente sept squares participent à cette décentralisation des établissements.

    Pour le Marais, la seule bibliothèque de plein air est celle des bibliothèques Arthur Rimbaud, Charlotte Delbo déplacées pour l'occasion square Frederico Garcia Lorca (ex-square de l'Hôtel de Ville 1, place de l'Hôtel de Ville).

    Cette activité de l'été a lieu du mardi 22 juillet au jeudi 14 août 2014  de 15h00 à 17h00.

    Alors, si le temps le permet, avis aux amateurs.

    Dominique Feutry

     

  • La_maison_tropicale_de_Jean_Prouvé_(Nancy)_(7899627842)La maison tropicale de Jean Prouvé

     

    Tous ceux et celles qui passent devant le Centre Pompidou rue Beaubourg (IVe) n'imaginent pas que ce bâtiment a un lien avec Jean Prouvé le célèbre designer et architecte dont les productions, qu'il s'agisse de meubles de ferronnerie d'art, de prototypes, de constructions… atteignent des sommets dans les ventes aux enchères et chez les antiquaires spécialisés. L'un d'eux a été installé un temps rue Vieille du Temple (IIIe).

    Pourtant Jean Prouvé, fils du peintre et sculpteur de l'école de Nancy, Victor Prouvé, fut le président du jury international qui en 1971 imposa le projet des architectes Renzo Piana et Richard Rogers. Nombreux furent à l'époque ceux qui ont vu dans ce choix l' «héritage culturel» de Prouvé pour cette construction "avant gardiste" (structure en acier plié et flexibilité des espaces).

    Il est difficile de résumer en quelques lignes Jean Prouvé. Ferronnier d'art de formation, on lui doit le portail d'entrée de la fameuse Villa Reifenberg à Paris dont l'architecte fut Robert Mallet-Stevens ou la porte du casino de Saint-Jean de Luz. Il se rend vite compte que son avenir est plutôt de suivre les évolutions de la société et de concevoir des productions industrielles de meubles et même de maisons plus économiques, plus fonctionnels et donc plus abordables en termes de prix.

      JeanprouveJean Prouvé

     

    Il dessine et produit dans ses ateliers qu'il crée en 1931 dans la banlieue de Nancy, il a alors 30 ans et travaille pour de ombreux ouvrages, des sanatoriums, la maison du peuple à Clichy… Humaniste, il octroie alors à son personnel les congés payés et l'intéressement bien avant que les lois ne les rendent obligatoires. Après la guerre, ne pouvant pas faire face seul aux investissements nécessaires pour développer son affaire, il fait appel à des investisseurs qui l'évinceront de son entreprise.

    Qu'à cela ne tienne il en fondera une autre car Jean Prouvé n'en a pas fini pour autant, il se voit d'ailleurs confier la réalisation du pavillon du centenaire de l'aluminium en 1954 qui sera monté sur les quais de Seine. Il participe aussi à la construction et l’aménagement de résidences universitaires. Les chaises et tables en tôle pliée et contreplaqué où certains d'entre nous ont usé leurs fonds de culotte sont de sa création dans les années 50.Toujours le même souci de parvenir à des bas coûts de production. Le paradoxe veut qu'aujourd'hui ce mobilier «industriel» est davantage coté que des pièces d'époque Louis XVI faites entièrement à la main !

    9f29e5d8e6630b57ea91d0eefd156336.jpg chaiseLa  fameuse chaise de Jean Prouvé qui est toujours reéditée

     

    Jean Prouvé a travaillé sur «la maison des jours meilleurs» voulue par l'abbé Pierre, à un prototype de maison tropicale mais aussi sur le siège du parti communiste place du Colonel Fabien, pour l'aérogare d'Orly Sud, le CNIT et la tour Nobel à La Défense, le musée du Havre, le Palais Omnisports de Bercy …ainsi que des réalisations à l'étranger. Il a inventé de nombreux procédés spécifiques de construction dont le plus connu est la «toiture réticulaire à surface variable».

    Comme professeur au CNAM, il a pu transmettre à ses étudiants son savoir et son expérience sur la construction industrielle tout en défendant, ce qui a été son souci constant, l'intégration des constructions dans leur environnement.

    Dominique Feutry

     

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    6a00d8341d8a0f53ef01a3fcfe908c970b XXXConcernant le devenir de la pergola nous espérons annoncer prochainement "…de bonnes nouvelles…" (Photo VlM)

     

    "Vivre le Marais !", les riverains et les amoureux du Marais ont manifesté leur étonnement lorsqu'ils ont constaté l’installation d'une pergola en acier galvanisé dans le jardin de l'Hôtel Aubert de Fontenay (dit Hôtel Salé) qui abrite le musée Picasso, lequel devrait enfin réouvrir à l'automne prochain.

    Nous avons écrit plusieurs articles sur notre blog dont ceux des 6 mai et 3 juin 2014 annonçant ces péripéties et notre incompréhension qui s'est traduite par un recours gracieux adressé par des riverains au Préfet et auquel s'est joint "Vivre le Marais !" Recours pour défaut de permis qui permet pendant les deux mois suivants son dépôt de lancer une procédure contentieuse.

    A la suite des changements intervenus à la Direction de l’établissement nous avons rencontré à plusieurs reprises le nouveau Président Laurent Le Bon et des membres de son équipe qui nous ont reçu avec une grande courtoisie. Nous avons pu exposer nos « griefs » au nom de nos adhérents dont certains sont des riverains.

    Tout d'abord concernant la pergola métallique qui coupe la perspective et semble pour beaucoup inappropriée à cet endroit. Nous avons aussi souligné les problèmes de circulation et de stationnement qui vont se poser si d’aventure il était prévu d'amener par autocar au pied du musée les milliers de visiteurs qui se presseront quotidiennement dans les lieux alors que les rues ne s'y prêtent  pas.

      Photo-28  Le bâtiment technique du musée, triste et métallique, le long du square Léonor Fini (Photo VlM)

     

    Le Président du musée, en réponse à nos questions, nous a manifesté une forte volonté d'apaisement, de dialogue et cela en vertu du fait nous a t-il été souligné que le musée est «….notre musée, le musée de tous les parisiens et de tous les français ».

    Sur la question des autocars nous sommes convenus que cette question ressortissait de la Mairie de Paris et en particulier du Maire de IIIe arrondissement. Contacté par nos soins, Pierre Aïdenbaum a accepté d'organiser une réunion avec "Vivre le Marais !" dès le début de la rentrée afin de discuter de ce dossier sensible et des moyens à mettre en œuvre pour éviter les nuisances qui ne manqueraient pas de se produire pour les habitants des zones limitrophes du musée si rien n'était fait préalablement à la réouverture.

    En ce qui concerne la pergola la confirmation explicite ne nous a été faite quant à son enlèvement que nous avons réclamé avec force, enlèvement dans son entier et non pas partiel comme l'avait spécifié dans un courrier aux habitants Pierre Aidenbaum qui s'est trouvé confronté à une réaction de rejet de cette installation. Néanmoins nous ramenons de nos entretiens que de bonnes nouvelles pourront être annoncées prochainement au sujet du devenir de cette pergola. Nous restons pour ce faire en contact avec la Direction du musée et nous ne manquerons pas d’informer nos lecteurs des prochaines évolutions sur le devenir de cette implantation, à cet endroit historique, qui semble condamnée à disparaître compte tenu du tollé qu'elle soulève.

    Pour l'instant notre recours contentieux est d'ailleurs toujours possible.

    Photo-30Les services administatifs du musée seront installés dans les deux immeubles aux 18 et 20 rue  de la Perle (IIIe), juste à côté de la créche.(Photo VlM)

     

    Signalons enfin que les travaux semblent avancer rapidement désormais. Les constructions modulaires (algecos) qui empiétaient sur la rue Vieille du Temple ont été enlevés car le bâtiment « technique » à deux niveaux qui se trouve sur le côté du jardin Léonor Fini avec entrée sur la même rue est en voie de finition. Son aspect métallique et moderne (il est recouvert de plaques de zinc vieillies) contraste avec l'Hôtel du XVIIe qu'il dessert. Il se pourrait que dans le futur il soit caché par de la verdure si un aménagement plus global comprenant le square et le jardin de musée était entrepris.

    Des cameras de protection sophistiquées avec système infra rouge qui ne sont pas du plus bel effet ont été installées sur de hauts piquets sur le toit de cette construction moderne. Sur ce point il nous a été précisé que la sécurité primait avant tout. Le mur côté rue des Coutures Saint Gervais a été remis en ordre. Quant au petit immeuble de la rue de la Perle qui abritera les services administratifs, l'aménagement est en cours de finition.

    Pour ce qui porte sur l’agencement du musée proprement dit, l’accrochage des œuvres et l'ordonnancement général, le voile sera levé en octobre prochain.

    Dominique Feutry

     

  •   Photo-19Vue intérieure 5 Rue des Guillemites (IVe)

     

    Jusqu'où ira l'imagination pour faire du commerce ?

    Alors que fréquemment nous rencontrons des camions-snack au bord des routes où il est possible de trouver boissons et nourriture à consommer sur place ou à emporter  surtout en cette  période de vacances. Il existe aussi des camions pizzas ou des camions sushis, des camions de vente de frites, de gaufres que l'on trouve surtout sur les foires ou les marchés. Certains chefs renommés se sont même lancés dans la vente de plats cuisinés dans ce type de véhicules itinérants que l'on appelle des "food trucks" aux Etats-Unis.

    Mais peu d'entre nous imagineraient que l'on puisse côtoyer ce type de véhicule en plein centre du Marais .

    Et pourtant c'est le cas rue des Guillemites. En effet, au N° 5, les deux vantaux de la porte cochère sont ouverts, ils sont encadrés d'oriflammes annonçant des spécialités culinaires thaï. Passant à l'extérieur le piéton intrigué découvre une sorte de grand garage (en fait une cour couverte de plexiglass) au fond duquel et de biais est disposé tout illuminé un camion-vente de plats cuisinés et boissons. Le reste de l'espace, plus sombre, est occupé par des chaises et des tables destinées à ceux qui souhaitent consommer sur place.

     

    PhotoVue extérieure  

     

    Il est vrai que cette installation est insolite en ce lieu. Les charges qui pèsent sur les propriétaires parisiens sont élevées et, outre les locations saisonnières, peut-être que ce type nouveau de location des espaces privés permet de mieux les amortir. 

    Certains voisins commencent toutefois à réagir car il n'y a pas d'insonorisation pour la musique (ce qui a déjà nécessité l'intervention de la police), pas d'évacuation pour les fumées, les consommateurs stationnent sur la voie publique et font du bruit d'autant que la fermeture à 22h00 n'est pas toujours respectée.  

    Compte tenu de ces nuisances nous sommes dubitatifs sur ce type d'installation d'autant que le gérant du garage averti semble passif aux dires de riverains. Il ne faudrait pas que ce cas serve d'exemple et fasse des émules !

    Dominique Feutry

     

     

  • PhotoLe "Comptoir des Archives" (angle rue des Archives/Rambuteau) et sa "contre-terrasse" sauvage, le 17 juillet 2014 (Photo VlM !)

     

    Il faut parfois prendre des libertés mais toujours de façon raisonnée et non au détriment des autres. Ce n’est malheureusement pas ce que font certains car nous avons fréquemment l’impression que les règles de civilité sont ignorées. Se comporter comme si l’on était seul au mépris d’un savoir-vivre élémentaire c’est oublier ceux qui en subissent les conséquences trahissant des comportements par trop égoïstes.

    Les débordements de terrasses pour lesquels nous avons fait paraître plusieurs articles rappellent combien les piétions, les personnes à mobilité réduite, les non-voyants, les parents avec des poussettes et même les piétons ordinaires, sont gênés lorsqu’ils doivent se frayer un chemin entre tables et chaises disposées au-delà des surfaces autorisées. Nous sommes amenés régulièrement à demander à la Direction de l’Urbanisme d’intervenir afin de faire respecter les autorisations données et dresser des procès-verbaux le cas échéant.

      Photo-26Même établissement. La disposition des tables et des chaises, côté Rambuteau, ne laisse aucune place aux piétons au niveau des feux tricolores (Photo VlM !)

     

    Actuellement cet établissement du Marais s’illustre particulièrement par ses débordements de terrasse.  Nous avons déjà signalé l’étroitesse de passage qui en résultait pour les passants côté Rambuteau puisqu’ils se retrouvent à un moment pris en sandwich ente le poteau du feu tricolore et les chaises de la terrasse qui s’en approchent dangereusement. Un meuble destiné à desservir les tables des client est fréquemment posé sur le trottoir à l'angle des deux rues réduisant d'autant la surface restant disponible Il faut donc contourner le poteau et s’aventurer sur le bord de la chaussée particulièrement fréquentée à cet endroit.

    Non contents de cette gêne occasionnée, les exploitants n’ont rien trouvé de mieux que d’installer une rangée supplémentaire de tables et de chaises au bord du trottoir, côté Archives, comme le montre la photo, laissant un mince passage aux usagers pour se déplacer. Au demeurant nous observons que la terrasse empiète aussi allégrement sur la devant de la vitrine du commerce voisin et occulte partiellement la porte d'entrée de l'immeuble voisin.

    Archives 43 occupation portailPorte d'entrée de l'immeuble du 43 rue des Archives. Quand les chaises seront occupées, les habitants pouront difficilement s'extraire de chez eux ! (Photo VlM)

     

    Ce type de comportement n’est pas tolérable et il est étonnant que des professionnels reconnus se laissent tenter par ce genre de combine.

    Dominique Feutry

     

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    Photo-22La fenêtre obstruée. Le travail est mal fini, l'emplacement est encore visible (Photo VlM!) 

     

    "Vivre le Marais !" avait été alerté par des riverains suite au percement sans autorisation d'une fenêtre en plein centre de la fontaine qui ferme l'extrémité de la rue du Trésor (IVe) (nos articles des 8 décembre 2013, 03 janvier et 20 avril 2014).

    Nous avions dénoncé la désinvolture de l'auteur de cette blessure, un habitant de l'immeuble se trouvant entre la fontaine et la rue des Ecouffes (IVe). Le collectif de riverains qui s'est alors constitué a alerté la Direction de l'Urbanisme qui a répondu que l'ABF avait dressé un Procès-Verbal en 2011. PV adressé au Procureur ainsi qu'un second établi par la suite en 2013.

    "Vivre le Marais !" s'est joint à cette action en décembre 2013. Ignorant le contexte, le propriétaire en infraction a mis en vente son bien en vantant la vue sur la rue du Trésor ! Mais face aux réactions multiples le propriétaire incriminé vient de prendre la décision la plus sage dans sa situation consistant à obstruer l'ouverture qu'il avait pratiquée, comme l'exigeaient les PV.

     Photo-21La fenêtre litigieuse telle qu'elle apparaissait (Photo VlM!)

     

    Le travail est un peu "bâclé" et nécessite quelques finitions afin de faire disparaitre totalement toute trace de la fenêtre litigieuse. "Vivre le Marais !" a demandé au Maire du IVe d'aider à cette réalisation et attend sa réponse.

    La conclusion de cette affaire qui se termine mieux qu'elle n'a commencé montre qu'une mobilisation bien coordonnée et solidaire entre les autorités, les riverains et "Vivre le Marais !" est un moyen efficace pour corriger les actions de personnes qui s'égarent.

    Dominique Feutry

     

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    ViewmultimediadocumentMao Péninou, élu du XIXe

     

     "Vivre le Marais !" a été reçu par Mao Péninou, adjoint au Maire de Paris, chargé de la Propreté, de l’Assainissement, de l’Organisation et du Fonctionnement du Conseil de Paris.

    L’entretien qui a permis de faire un tour d’horizon sur tous les sujets touchant à la propreté, a été intéressant et instructif. Nous avons senti une volonté marquée de progrès en matière de propreté. Nous vous communiquons les principaux points évoqués.

    En préambule nous avons insisté sur la nécessité de mettre en œuvre des actions concrètes en l’illustrant du cas d’un hôtel du Marais dont la notation n’est pas maximale en raison de l’insuffisante propreté de la rue où il est implanté ! M. Peninou répond que le nettoyage doit être adapté selon les lieux visés. Ainsi il ne doit pas être réalisé trop top dans tel secteur alors que c’est l’inverse pour un autre avec la distinction en fonction des jours ? Ce qui est vrai en semaine ne l’est plus le week-end ! Certains endroits doivent être nettoyés plusieurs fois par jour.

    Il nous annonce que des échanges sont en cours avec la DPE (Direction de la Propreté et de l’Eau) afin d’adapter les horaires des agents selon les besoins. L’idée aussi de créer des groupes de balayeurs responsables de la propreté d’un ensemble de rues est à l’étude. L'application "Dans ma rue" semble donner de bons résultats les signalements sont nombreux.

     

    ViewmultimediadocumentNettoyage au jet (Photo F. Grunberg)

    M. Peninou nous annonce aussi le lancement d’une grande campagne à la rentrée destinée à lutter contre la pollution des mégots. Un « plan de bataille » sera mis en œuvre avec ensuite une étape de sensibilisation durant le 1er semestre 2015 puis la verbalisation qui sera du ressort de la Brigade Verte regroupant des agents de la propreté et de la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection) formés et habilités à cet effet. Leur rôle de contrôle et de verbalisation sera étendu aux dépassements de terrasses, à l’affichage sauvage … A ce propos, il nous est précisé qu’un décret est attendue de la Ministre de la Justice portant le plafond des amendes possibles de 35 à 68 €. La Ville pourra ainsi fixer le montant des amendes en fonction de ses priorités d’action.

     

    1568345324_8Les nouvelles poubelles qui fleurissent peu à peu dans Paris

     

    Au sujet de l’installation des 30 000 nouvelles poubelles (voir notre article du 2 décembre 2013), nous apprenons que l’opération sera finalisée en juillet 2015. Il est souligné à ce propos que nombre de riverains (commerçants et habitants) s’en servent pour y déposer leurs ordures au lieu d’utiliser les containers de leur immeuble… Ce qui explique qu’à certains endroits il soit nécessaire de passer plusieurs fois par jour pour les vider…

    Abordant la question de l’affichage sauvage, il nous est apporté la précision que les services de la propreté facturent l’enlèvement lorsque l’affichage a été réalisé par un donneur d’ordre commercial, si tant est qu’il soit possible de l’identifier. Nous évoquons les flyers et le vœu de Christophe Girard lors du dernier conseil  de paris (voir notre article du 11 juillet 2014). Pour les tags nous rappelons combien le service d’enlèvement est efficace, nous signalons cependant quelques points noirs comme les murs de l’Espace des Blancs Manteaux (IVe). Des tests sont à l’étude dans le XIIIe arrondissement, des artistes « customisent » le mobilier urbain qui alors n’est pratiquement plus tagué. Une extension à d’autres arrondissements est à l’étude. La Ville a aussi proposé ses services (payants) à la Poste afin de nettoyer les boîtes aux lettres trop souvent maculées de tags. Nous avons souligné qu'il n'était pas de bon ton d'inscrire des publicités sur la chaussée ou les trottoirs d'autant plus quand elles émanaient de Paris Musées (notre article du 16 juillet 2014).

     

     

    DocumentEnlévement des encombrants

     

    Lorsque nous abordons les épanchements d’urine, M. Peninou nous rappelle la campagne de prévention menée depuis près d’un an au moyen de messages figurant sur des affichettes ou des dessus de verres dans les bars-restaurants. des exemplaires nous ont remis. Nous regrettons son côté trop confidentiel… Durant la nouvelle mandature 200 sanisettes supplémentaires s’ajoutant aux 400 existantes seront installées. Mais l’emprise importantes des modèles actuels nécessite de trouver, et c’est en cours, des modèles moins encombrants. D’autres solutions sont recherchées pour créer des « lavatories » en partenariat avec la RATP et la SNCF.

    Enfin il nous est fait état d’expériences intéressantes d’une journée de nettoyage avec les habitants des XV e et XXe arrondissements en relation avec les équipes de la propreté. Le jour de l’Ascension 2015 est retenu pour étendre cette journée à l’ensemble de la Ville. Au fil des échanges, il nous est confirmé la décision de mettre en place une déchetterie par arrondissement afin de limiter les fouilles dans les bennes, les poubelles et les containers, un phénomène difficile à endiguer. Nous réitérons aussi notre souhait de voir l’entourage des arbres mieux entretenu au lieu de l’eau saumâtre qui stagne et de la saleté qui y règne comme c’est le cas rue Beaubourg (IIIe).

    Dominique Feutry

     

  •  Photo-21Les drapeaux blancs du 39 rue Beaubourg (IIIe)

     

    Un spectacle inattendu s'offre à la vue rue Beaubourg (IIIe), ce mardi 16 juillet en fin d'après midi. De grands tissus blancs pendent aux balcons de l'avant dernier étage de l'immeuble situé au N° 39  à l'angle de l'Impasse Beaubourg. La rue n'est pas assez étroite pour laisser imaginer que nous serions passés en Italie. Le parallèle est cependant facile à faire tant ce genre de pratique de séchage du linge est inhabituelle chez nous a quelques pas du Centre Pompidou ? Ou bien n'était ce qu'une forme détournée d'anti fête du 14 juillet simulée par l'utilisation de grands drapeaux blancs de la royauté arborés en abondance mais sans armoiries !

    Trêve de plaisanterie où va-t-on si le linge pendait ainsi aux fenêtres et si tout le quartier se mettait  à pratiquer de la sorte ! Déjà dans certaines rues du Haut Marais des alignements de viande pendent et séchent sur des rangées de fils tendus devant les fenêtres… et pour qu'elle ne soit pas arrosée par la pluie, certains ont bricolé et installé des auvents hideux au-dessus !

    Paris est multiculturel mais chacun doit veiller à ce que des comportements anachroniques ne se développent pas trop facilement, battant en brèche les spécificités du Marais. Sur ce plan les conseils syndicaux doivent jouer leur rôle en relation avec les syndics de façon à faire respecter le réglement de copropriété.

    Dominique Feutry   

     

  •    P7140002La Librairie Allemande 42 rue rambuteau (Photo MGD)

     

    Des commerces ferment tandis que d'autres ouvrent.La crise économique, les nouvelles habitudes de consommation, internet, les modes de vie qui évoluent expliquent la disparition de certains magasins du quartier  en particulier les commerces de bouche et les librairies.

    Dans ce dernier cas le Marais qui avait déjà vu fermer le 30 juin 2012 la Librairie Charlemagne rue Saint- Antoine puis Mona Lisait rue Pavé (IVe) (notre article du 06 novembre 2013 ) est en passe de perdre une des dernières librairies consacrée à la littérature allemande, la Librairie MARISSAL appelée aussi librairie allemande 42 rue Rambuteau (IIIe), face au Centre Pompidou.

    Sa consoeur de la rue des Blancs Manteaux (IVe),tenue par Ursula Pusch, a déja arrêté son activité. Il ne restera bientôt plus que la bibliothèque de l'Institut Goethe pour  les personnes qui admirent la culture allemande, et précisément les oeuvres écrites dans "la langue des poètes et des penseurs". Mais le constat est incontestable, de moins en moins de jeunes apprennent l'allemand, résultat de la domination de l'anglais. 

     

    P7140002La nouvelle agence du CIC à l'angle des rues Geoffroy Langevin et du Temple (IVe)

     

    Pendant ce temps sera bientôt ouverte une agence du CIC à l'angle des rues du Temple et Geoffroy Langevin (IVe) qui fera de l'intersection rue Rambuteau-rue du Temple, le carrefour des banques puisque quatre d'entre elles se "disputeront" la clientéle du quartier ! Nous avions annoncé cette création dans un article du 12 mars 2012 et le dépôt d'une demande d'autorisation de travaux. Le CIC y soulignait le caractère particulier de cette agence-là : CM CIC SERVICES, "activités auxiliaires de services financiers". Cette option est-elle maintenue ? On le saura très bientôt.

    Ainsi vont les affaires. Force est de constater aussi que certaines boutiques ferment et restent vacantes bien plus lontemps qu'auparavant, traduisant  l'atonie actuelle des affaires …

    Dominique Feutry

     

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    PhotoPhoto prise le 15 juillet 2014 rue de Sévigné (IVe) entre la Bibliothéque Historique de la Ville de Paris et le bureau de Poste qui lui fait face (Photo VlM !)

     

    Vivre le Marais ! a dénoncé dans un article du 21 février dernier la publicité réalisée par marquage au sol par la maison Sonia Rykiel lors de l’ouverture de son magasin rue de Poitou (IIIe). Nous nous étonnions alors du non-respect du secteur sauvegardé de Marais et nous nous demandions si l’inventeur du procédé avait un tant soit peu imaginé ce que serait le quartier si tous les commerçants faisaient de même.

    Quelques adeptes du procédé se sont manifestés par la suite dont le magasin C&A de la rue de Rivoli qui a inondé les quartiers alentours de ses marquages, le Marais n’y ayant pas échappé.

    Quelle n’est pas notre surprise de constater que nous venons de monter encore d’un cran puisque Paris Musées commandite dorénavant ce genre de publicité pour attirer les visiteurs à certaines de ses expositions comme celle intitulée « Libérez Paris 2014 ».

    Il fallait le faire car nous n’aurions jamais parié sur l’utilisation de tels moyens par la Ville de Paris pour attirer le chaland… Pour ceux qui auraient des doutes nous leur conseillons de se rendre près du musée Carnavalet où ces inscriptions semblent faire florès car elles sont en nombre !

    ImagesCAX3B0MVMarquage Sonia Rykiel rue de Poitou (IIIe) en février 2014 (Photo VlM!) 

     

    Est-ce la conséquence de la décision du Conseil de Paris de juin 2012 qui a transformé la régie directe de la Ville de Paris sur les musées municipaux en un établissement public local à caractère administratif ? Pourtant le conseil d’administration est présidé par Bruno Juliard, le premier adjoint de Paris en charge de la culture, la vice- présidence étant assurée par Christophe Girard le Maire du IVe arrondissement qui nous a pourtant montré récemment sa détermination à vouloir éradiquer les flyers…

    Y-at-il deux poids deux mesures ?

    Nous demandons aux responsables de donner des instructions pour faire arrêter cette pratique qui, si nous n’y prenons pas garde, risque de faire tache d’huile avec les conséquences que l’on imagine, les trottoirs et la chaussée seront vite transformés en pochoirs multicolores faisant écho aux tags sauvages qui déjà enlaidissent nos rues.

    Dominique Feutry