Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

  • Guillemites 1-3 parking motos zoom 05 03 14Le long du 1-3 rue des Guillemites (IVe) la mairie vient d'installer un parking motos

     

    Le matin du 5 mars, les habitants de cette petite rue à vocation tranquille, découvrent une nouvelle source de perturbations sous leurs fenêtres : un parking motos flambant neuf, flanqué d'une voie vélos à contresens.

    Depuis c'est la fièvre dans les immeubles du 1 et du 3 de la rue des Guillemites. Une émotion que Marais-Quatre, l'association très implantée dans cette partie du Marais, essaie de gérer.

    Les riverains dénoncent les troubles nocturnes qui vont résulter de cette implantation en soulignant que l'étroitesse de la rue va faire caisse de résonnance aux bruits des deux-roues motorisés. Ils constatent que devront se croiser dans peu d'espace des voitures roulant dans le sens normal, des vélos se déplaçant en sens inverse, au milieu de conducteurs qui gareront ou sortiront leur deux-roues, tout ceci devant l'entrée d'une brocante et celle d'un hôtel. Une pétition destinée au Maire de l'arrondissement Christophe Girard est en préparation.

    On peut craindre en effet une grande pagaille …

    On se doute de ce que diront les pouvoirs publics : il y a de plus en plus de motos à Paris et tout le monde se plaint de leur occupation anarchique des trottoirs et du fait qu'ils les empruntent pour circuler. Il faut donc créer pour eux des places organisées de parking. Le choix de l'emplacement quel qu'il soit fait des mécontents car les espaces déserts ne sont pas monnaie courante dans nos quartiers denses et totalement bâtis.

    La réponse est logique. Ce qui l'est moins, c'est l'obstination rencontrée auprès de la municipalité en place et de ceux qui aspirent à les remplacer, à refuser de traiter le phénomène à la base. Il y a trop de deux-roues motorisés parce que (1) on se refuse à leur faire payer le parking en surface, comme on le fait pourtant pour les voitures et donc on ne verbalise pas, et (2) on repousse sans cesse aux calendes l'application du décret qui rend obligatoire pour les motos le contrôle technique, lui aussi en vigueur pour les voitures. Accessoirement, il y a un point (3) : une "charte des motards", signée en 2007 de manière illicite (car refusée par le Préfet de Police) par Bertrand Delanoë et Denis Baupin avec les "Motards en Colère" et qui fait la part trop belle à ce mode de locomotion.

    C'est par là qu'il faut commencer. Ensuite on essaiera de faire comprendre aux riverains qu'ils doivent accepter quelques servitudes. Il est vrai que nous avons basculé dans une ère où l'individu aspire à une haute qualité de vie. C'est la rançon du progrès, qui veut qu'on ne souffre plus chez le dentiste, qu'on accouche sans douleurs, qu'on meurt en soins palliatifs. Rien d'étonnant et de choquant à ce qu'on refuse désormais toute sorte de bruit, la pollution et la saleté. C'est la nouvelle donne, pour une nouvelle vague de citoyens. S'y opposer n'aurait pas plus de résultat que de geindre sur la disparition des commerces de proximité et de l'artisanat, de la perte de foi dans les religions et les partis politiques, ou pour généraliser, de la perte des repères.

    Rien n'empêche néanmoins, dans le cas signalé, de renoncer au minimum à faire rouler les vélos à contresens. Il y a eu dans le IIIe des révisions de ce genre quand la configuration de la rue ne permettait visiblement pas cette disposition. Une telle décision est du ressort du Maire.

    Gérard Simonet

    En collaboration avec "Marais-Quatre"

     

     

     

  • Affiches sauvages npa 05 03 14Affiches du NPA (nouveau parti anticapitaliste)

     

    Nos mises en garde et nos protestations ont porté leurs fruits : les grands partis se sont abstenus ou y ont renoncé, après ici ou là des bavures que nous avons dénoncées. Les "petits partis" (il ne s'agit pas d'un jugement de valeur mais des prévisions de résultats que nous annoncent les sondeurs), celui-là en tout cas, s'en donnent à coeur-joie. On verra le 23 mars s'ils ont eu raison de jouer les francs-tireurs en ignorant la loi qui interdit ce genre d'affichage.

    Une fois encore nous nous élevons contre ceux qui briguent nos suffrages pour gérer l'Etat ou la Ville et qui font fi de la règle républicaine. Peut-être est-ce qu'ils la considèrent comme contraire à un monde qu'ils veulent différent. On aimerait dans ce cas qu'ils nous le disent pour que nous agissions en connaissance de cause. Ou alors ils ont décidé de s'abstenir de jouer dans la cour des grands pour rester marginaux car ils ne désirent pas véritablement exercer des responsabilités. On sait, quand on est dans l'opposition, a fortiori dans les extrêmes que c'est plus confortable. C'est tentant de vouloir y rester !

     

     

  • Flyers cette personne va tomber 01 03 14

     

    Il va glisser sur ces "flyers" répandus sur la voie publique et, à moins qu'il ne bénéficie d'un ange gardien vigilant, il va chuter et se casser la tête.

    La politique pratiquée par les "donneurs d'ordre" de cette forme de tracts publicitaires est particulièrement sournoise. il est de leur intérêt que ces bristols en papier glacé aillent sur la chaussée ou sur le trottoir car ils remplissent ainsi leur rôle de vecteur de communication. Les gens qui se déplacent regardent le sol et prennent connaissance du message qui leur est destiné sans avoir besoin de saisir le support pour le lire.

    C'est donc un objectif pour les commanditaires, généralement des boites de nuit plus ou moins interlopes, de faire en sorte que leurs flyers jonchent le sol.

    Sont-ils en infraction ? Oui, s'ils déposent leurs flyers sur un bien immobilier (appui de fenêtres, pas de porte, par exemple), oui aussi s'ils les jettent à terre ; non par contre si les biens sont meubles (typiquement des voitures). Le code de l'environnement est ainsi fait que les voitures en stationnement (biens meubles) deviennent la proie idéale. Il n'est pas rare, de ce fait, d'en voir des files le long des trottoirs, chargées d'une vingtaine de flyers chacune. Tous les points d'ancrage possibles sont mis à profit : essuie-glaces avant et arrière, interstices des glaces et des toits ouvrants, etc …

    Naturellement ils ne restent pas là. Quand les propriétaires reprennent leur voiture, les flyers tombent au sol. C'est le but recherché. Il en est de même de ceux qui sont placés en piles sur les appuis de fenêtres. Ils glissent les uns sur les autres comme des cartes à jouer car ils sont bien glacés et atteignent leur destination finale, à savoir le trottoir.

    Il est apparu au cours de nos discussions avec le Maire-Adjoint chargé de la propreté, François Dagnaud à l'époque, que nos moyens de lutte seraient renforcés si tout simplement on modifiait le code de l'environnement en étendant le champ de la répression aux biens meubles, donc les voitures. Il faut pour cela un vote législatif. Avant 2012, on nous opposait avec raison que l'assemblée nationale de droite serait peu sensible à une proposition de loi réclamée par la gauche à l'Hôtel de Ville.

    Depuis 2012 cette objection ne tient plus. Rien pourtant ne s'est passé. Pour autant que la gauche conserve la Mairie de Paris (non, ce n'est pas du chantage !) rien n'interdit que les députés soient saisis d'un dossier qui doit logiquement concerner d'autres villes au-delà de Paris. C'est à nos élus municipaux de prendre l'affaire en mains et de la faire aboutir.

    Attendons par conséquent le 30 mars 2014. Sur la base des données nouvelles, nous relancerons le débat. Si rien n'est possible du côté du Parlement, il reste un moyen à portée des mairies dont nous garantissons l'efficacité : mettre sur le terrain, tous les vendredis soir, une brigade de deux personnes de la mairie d'arrondissement, chargées de récupérer les flyers qui viennent d'être déposés, pour les mettre à la poubelle avant qu'ils n'aient atteint le sol. C'est généralement facile car ils sont en piles.

    Cette intervention "à la base" éviterait que les balayeurs qui interviennent le dimanche n'aient à assumer la charge indigne et pénible de décoller ces papiers du sol et de les enlever. Ce serait une façon de dire le respect que nous avons pour leur rôle si utile à la collectivité.

    Pour faire bonne mesure, les nouveaux Maires devraient leur donner comme mission aussi de retirer des potelets et autres poteaux les affiches sauvages qui y sont régulièrement aggrafées à la veille des week-ends. Certains d'entre nous l'ont déjà fait dans une démarche citoyenne, c'est a fortiori dans les cordes de la mairie d'arrondissement.

     

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    61A2E9BC-2749-40EA-8F2A-924F746706EDLe célèbre magasin de chapeaux  11, rue Sainte Croix de La Bretonnerie (IVe)

     
    Encore une fermeture  ! Oui un commerce au nom évocateur, “Les canotiers du Marais” qui n'a rien de commun malgré son nom avec la peinture des impressionnistes, une institution au 11 de la rue Sainte Croix de la Bretonnerie (IVe), spécialisée dans la ventes de chapeaux va bientôt être remplacée par nous ne savons quelle activité ? Le propriétaire du bail refuse de dévoiler le nom de son acquéreur (si mon chapeau connaissait mon plan, je le mangerais a dit Napoléon !). La liquidation en cours du stock donne toutefois un indice, ce ne sera plus une boutique de couvre-chefs.

    Cette ancienne maison de le rue faisait partie, avec “A la ville de Rodez”, 22 rue Vieille du Temple (IVe), de l’un des derniers “vieux” commerces du quartier. Et le quartier est donc en émoi. Pour beaucoup ce lieu avait un côté suranné qui lui donnait son charme sur cette partie de la rue où il était installé, visible de loin lorsque l'on arrivait de la rue Aubriot.

    Eatopg_chapeau_haut_de_forme_elegant_retro_laine_gris_2

    Il n'aura sans doute pas la chance qu'a connue, il y a quelques années, le magasin Motsch 42, avenue Georges V (VIIIe). Racheté par Hermes, il a été rénové. Les nouveaux responsables ont eu alors l'ingénieuse idée d'y vendre non seulement les produits de la célèbre maison de la rue du Faubourg Saint-Honoré mais aussi d'y maintenir les chapeaux sous la marque Motsch. Depuis 30 ans le deux activités cohabitent à la plus grande satisfaction des clients du groupe de luxe.

    Alors qui sera l'heureux élu et dans quel secteur d'activité exercera-t-il ? Encore une enseigne de prêt à porter, elles fleurissent à tous les coins de rues et cela devient presque banal ? Un commerce de bouche ? Les installations récentes de Première Pression Provence Marais, à quelques mètres, ou de Pierre Hermé, juste en face, se verraient ainsi confortées. Un restaurant, un bar ou une boîte de nuit ? Ils sont déjà pléthore dans le secteur et ce serait un souci de plus pour les riverains… Ils sont donc dans l'attente et espèrent pouvoir dire "chapeau bas" au vendeur qui, connaissant bien le quartier, aura le souci nous osons le croire, de ne pas laisser la place à une activité qui constituerait une source préjudiciable de nuisances…

    Dominique Feutry

     

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    Photo 1Les tags ne cessent de se multiplier sur les immeubles à l'angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) 

     

    Le Carreau du Temple refait à neuf vient d'être inauguré. Il a pour vocation d'animer et d'embellir le quartier.

    Hélas,  à ses abords immédiats, des tagueurs se sont défoulés et n'ont pas hésité à maculer des murs de gribouillages qui sont là pour enlaidir et ainsi contraster avec les efforts menés par ailleurs pour rénover le quartier. Tel est le cas des murs des immeubles situés à l'angle des rues Portefoin et des Archives (IIIe) ainsi que sur le mur arrière d'un immeuble où se trouve une jolie fresque en plein centre de la rue de Franche Comté (IIIe).

     

    Photo Mur tagué rue de Franche Comté (IIIe)

     

    Ces barbouilleurs ont compris qu'en agissant sur des hauteurs suffisamment élevées, leur production ne serait pas enlevée rapidement. Cette pratique devient inquiétante (voir notre article du 14 janvier 2014 concernant la rue des Quatre Fils (IVe)) tant se multiplient les tags sur murs élevés, les cheminées et autres supports qui ne peuvent pas être nettoyés par l'entreprise chargée de les effacer.

    Un sujet dont parlent peu les candidats à la mairie de Paris  et qui pourtant devrait les intéresser, car il ne s'agit pas de baisser les bras. Au contraire. Dans chacun de ces cas des représentants de la mairie devraient se mettre en rapport avec les copropriétés concernées pour décider de mesures aptes à empêcher l'accès des tagueurs aux surfaces exposées.

    Dominique Feutry 

     

  • Archives 81 vente privée 22 02 14Vente privée "Violette Sauvage" le samedi 22 février au 81 rue des Archives (IIIe)

     

    Dans cette foule, qui s'étale sur les trottoirs de la rue des Archives et de la rue Portefoin, on pouvait compter un homme pour neuf femmes. Et encore cet élément allogène était-il suspect de simplement accompagner une personne de l'autre sexe.

    La manifestation avait été annoncée la veille sur Internet mais aussi par de nombreuses affiches agraffées aux alentours sur des potelets dont ce n'est pas la fonction primaire. Affiches que les riverains s'étaient empressés de retirer car elles défigurent leur quartier. Malgré cela, une foule nombreuse a fait la queue toute la journée, comme pendant la guerre ou dans les pays de l'est du temps du rideau de fer, pour acquérir le droit d'entrer dans le walhalla où des affaires réputées mirifiques les attendaient.

    Il s'agissait de vêtements de grande marque mais de "seconde main", déjà portés en somme, offerts à des prix sans commune mesure avec le neuf.

    Le lieu concerné n'a pourtant pas pour objet de vendre des vêtements. Sa raison sociale "Le Traiteur du Marais" laisserait penser plutôt qu'il a vocation à servir des nourritures terrestres. Il est vrai qu'à son ouverture en 2004, son fondateur Cedric Moindrot avait bien précisé qu'il s'intéresserait à l'évènementiel.

    Apparemment nous y sommes. S'il s'y installe, il devra composer avec les riverains et respecter les règles du bon usage de l'espace public. S'agissant des trottoirs, veiller à ce qu'ils assurent à tout moment la libre circulation des piétons. Se dispenser aussi d'avoir recours à l'affichage sauvage pour annoncer l'évènement.

    Conclusion : il faut se réjouir que le Haut-Marais confirme son positionnement en quartier dédié à la création, à l'art et à la mode mais il ne réussira durablement que si les acteurs de cette économie gèrent convenablement leur succès et savent se concilier les habitants, sans lesquels une ville n'est plus une ville et devient une zone commerciale, un parc d'attractions ou un musée.

     

  • Haudriettes 6 vacances 21 02 14Rue des Haudriettes (IIIe). A droite l'hôtel de Bondeville (encore appelé hôtel de Mailly) (XVIIème siècle) et les "immeubles d'accompagnement" qui lui font suite (Photo VlM)

     

    Nous sommes le 21 février, au milieu des vacances d'hiver de Paris. Les rues sont calmes, peu de voitures, peu de piétons, les parisiens et leurs niards ont déserté la capitale pour les pentes enneigées. L'atmosphère est paisible. On respire. Le soleil n'est pas en reste puisqu'il a l'amabilité de nous darder quelques rayons qui réchauffent la peau et le cœur.

    En ce moment privilégié, la densité des habitants à Paris se situe probablement dans la moyenne des grandes villes européennes. En temps normal, nous battons tous les records et on n'entend parler autour de nous que de densifier davantage. Les politiques se livrent à une incroyable surenchère sur ce thème. Où est passé le bon sens ?

     

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    IMG00083-20140215-1742Vue intérieure de la couverture de la grande halle

     

    Le Carreau du Temple ouvre enfin. Après l’inauguration officielle du 20 février ce sont les riverains et les curieux qui ont pu visiter ce bâtiment entièrement refait.
    Le Maire sortant de Paris qui a découvert le résultat final des travaux n’a-t-il pas confié : « ça aura pris de temps, ça nous aura coûté cher, mais qu’est-ce que c’est beau

    Rappelons (voir nos articles des 17 novembre 2012 et le N° 45-automne 2013 de Vivre le Marais !) que cette opération aura nécessité un investissement de 60 millions €, soit quasiment autant que la rénovation du Musée Picasso !

    Finalement le bâtiment se compose d’une grande halle (6.500 m²) dans laquelle auront lieu les programmations d’évènements, dont très bientôt un défilé Yves Saint Laurent. Il est prévu d’y tenir, en marge de la FIAC, le Salon du dessin contemporain. Quant à l’auditorium (250 places), il sera dédié au cinéma et à la musique.

    L’autre objectif de ces aménagements était l’ouverture au sport, à la danse en particuliers aux scolaires et aux associations. Le sous-sol remplit cette fonction puisque s’y trouvent un gymnase et deux salles de danse.

    IMG00083-20140215-1742Le studio de danse au sous-sol

     

    Le résultat est donc là, après 5 ans de travaux, une certaine concertation avec les habitants, un lourd travail de préparation des programmations afin que l’ensemble tourne dès l’ouverture car maintenant il va falloir « assurer » le budget. Celui-ci est de 3 millions € par an alors que la subvention de la Ville n’est que de 1 millions €. Il faudra donc trouver les 2 millions € nécessaires chaque année pour faire tourner la «machine». Le Maire du IIIe qui a milité lui aussi avec les riverains pour que ce bâtiment chargé d’histoire ne soit pas détruit estime que l’attrait du lieu est tel qu’il ne devrait pas y avoir de problème de recettes.

    Rappelons la déclaration hier de Pierre Aidenbaum lui-même : "le bar qui sera installé dans les lieux fermera à 22H00 comme le Carreau sauf événement particulier". Il ne devrait donc pas y avoir de nuisances pour les riverains, pour autant que le "particulier" ne devienne pas "l'habitude".

    Nous encourageons ceux qui n’ont pas eu encore la curiosité de découvrir le nouveau Carreau de Temple de s’y rendre afin d’admirer la qualité de la réalisation.

    Dominique Feutry

     

    En réponse à notre article, Pierre Aïdenbaum, Maire du IIIe, nous demande de  publier le commentaire ci-après:

    "J'ai lu avec beaucoup d’intérêt le billet publié par Monsieur Feutry sur le blog Vivre le Marais et je tenais à vous faire part des éléments suivants que j'ai  déjà porté à votre connaissance lors de notre rencontre d’il y a quelques jours :

    Sur la durée des travaux, je tiens à rappeler que le coup d'envoi des travaux de réhabilitation du Carreau du Temple a été lancé en novembre 2009 et que parallèlement, des fouilles archéologiques avaient été menées par le département d’Histoire de l’architecture et d’Archéologie de Paris de la Direction des Affaires Culturelles. C’est donc, non pas après 10 ans de travaux, mais après quatre ans de travaux que ce lieu emblématique de l'histoire de Paris reprend vie.

    Aussi, je reviens préciser que l'élaboration du projet définitif a été décidé par l’ensemble des habitants du 3ème arrondissement  après un concours d'idées ouvert à tous ; un vote local a été organisé en 2004 dans le cadre d’un référendum d’initiative locale porté par le  3e arrondissement.  Le résultat a été scrupuleusement respecté et le défi de créer le Carreau en « Espace pour Tous » à vocation pluridisciplinaire a été relevé.

    Avec cette expérience unique de démocratie participative à Paris, on peut parler d’une « concertation certaine » et non d’ « une certaine concertation », comme il est fait référence dans votre blog.

    Par ailleurs, je vous rappelle que c’est en ma qualité d’élu de l’opposition à l’époque, que j'avais  demandé au Ministre de la Culture, M. Lang de classer ce bâtiment afin qu’il échappe au projet de destruction que proposait le Maire de l’époque".

     

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  • O64a4285L'Epicerie Fine récemment fermée au 13, rue des Archives (IVe)

     

    Tout un ensemble de commerces «satellites» appartenant au BHV situés rues du Temple et des Archives (IVe) viennent d’être fermés. Ceux du n° 16 rue du Temple abritaient les carrelages et les parquets, activités transférées au sous- sol du magasin principal. Quant à la rue des Archives, l’Epicerie Fine qui avait été installée au N°13 a disparu ainsi que la boutique éphémère quelques mètres plus loin occupée par Marc Jacobs ou starbucks et le Daily Monop. Nous avions d’ailleurs consacré un article le 18 octobre 2013 sur cet essai de diversification des activités du bas de la rue.

      Temple 16 bhv carrelages 21 02 14 Le magasin de carrelages du BHV 16 rue du Temple (IVe) avant sa fermeture 

     

    Ces nombreuses fermetures se remarquent car les magasins étaient très animés et nous nous interrogeons sur leur prochaine destination. Peu d'informations circulent à ce sujet, aucun panneau n’est apposé à cet effet. Seuls sont parfois cités les noms de Prada et Gucci, mais ce ne sont que des bruits. On reste donc dans l’attente tout en constatant combien ces vitrines vides donnent un air triste au quartier et appellent l'affichage sauvage.

    Nous espérons donc que très rapidement le BHV-Marais donne son feu vert à l’implantation de nouveaux commerces autres que des bars et des restaurants dont le secteur ne manque pas ! Nous souhaitons aussi que le succès soit au rendez-vous car il est évident que depuis plusieurs années les dirigeants du BHV tâtonnent quant à la meilleure utilisation possible de ces points de vente.

    Une évolution que "Vivre le Marais !" suit avec intérêt.

    Dominique Feutry

     

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    A99d14b9a4Véhicule avec sirène et gyrophares en action la nuit

     

    Trop c’est trop. Tous les parisiens le disent, le bruit des sirènes à toute heure du jour et de la nuit prend des proportions inquiétantes et devient insupportable pour ceux qui le subissent de façon répétée.

    N'est-il pas arrivé à l'un d'entre de se trouver près d’une voiture banalisée avec un gyrophare et une sirène qui se met à hurler alors qu'elle n'est pas gênée par un autre véhicule pour rouler et qu'elle ne semble pas transporter de malfrat, de blessé voire même un personange d'importance. Alors pourquoi mettre en marche la sirène ? Pourquoi «ameuter » les passants et les riverains en actionnant un appareil tonitruant ? Pire, pourquoi en pleine nuit réveiller sur son passage tous ceux qui dorment alors que la circulation est facile et que les croisements franchis ne sont pas dangereux, les feux étant au rouge ? Il existe pourtant des modèles de sirènes qui émettent des sons beaucoup moins agressifs et le gyrophare prévient du passage du véhicule.

    De toutes manières, les incendies et les accidents ne se produisent pas à chaque instant et les sonneries ne sont pas toutes le fait des véhicules d'intérêt général, prioritaires ou non, qu'il s'agisse du SAMU ou des interventions d'urgence (fuites de gaz, pannes électriques…) ?

     

    72617703cbGyrophare amovible qui peut être associé à une sirène et posé sur tout type de véhicule  

     

    Aussi est-il bien opportun de faire hurler la sirène quand le gyrophare est suffisant en lui même ? Ne sent-on pas, et c'est humain, la volonté d'afficher, de façon malheureusement simpliste, son pouvoir, quel qu'en soit l'étendue, comparé à celui inexistant du passant ou de l'habitant ordinaire ?

    Peu importe, le résultat est là. Depuis plus de 10 ans, "Vivre le Marais !" (notre article du 19 juillet 2012), avec d'autres associations et de nombreux parisiens dénoncent l'usage abusif des sirènes. Une forme de pollution de plus en plus insupportable qui pourrait être sensiblement éradiquée si des instructions précises étaient données aux responsables par leur hiérarchie avec des sanctions sévères pour ceux qui ne respectent pas les règles en vigueur.

    C'est un véritable fléau et les administrations concernées auraient mauvaise grâce à ne pas prendre à bras le corps ces abus aux conséquence sérieuses sur le psychisme des parisiens, en particulier les plus fragiles.

    Dominique Feutry

     

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