Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

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       Le décor-tag nouvellement installé de la boulangerie Huré 18, rue Rambuteau (IIIe)

     

    Curieux décor intérieur que celui de la boulangerie Huré, 18 rue Rambuteau (IIIe) qui, après de lourds travaux, propose à ses clients, en guise de décoration, un tag qui n’est pas du meilleur goût et laisse songeur quant à son rapport avec le pain et la pâtisserie.

    Le mur principal de la boutique a été recouvert de briques qui imitent les immeubles des banlieues des villes américaines, donnant d’ailleurs ce petit côté vintage qui est redevenu à la mode ces derniers temps. Mais alors pourquoi pousser la transposition jusqu’à y faire apposer un tag coloré où figure la mention «Créateur de plaisir» ? Nos rues n’en sont-elles pas déjà suffisamment envahies ?

    Je ne suis pas convaincu que ce type de décor attirera davantage le chaland…ni même qu’il fera des adeptes lors de prochaines rénovations de magasins. Le commerce perd son âme et son côté chaleureux avec la présence de ce dessin quasiment dérangeant.

    Dommage que parfois, pour se singulariser, certains aménageurs ne trouvent rien d’autre que de choquer, souvent pas manque de créativité. Mais nous dira-t-on, « vous n’avez rien compris ! », « soyez davantage dans la modernité ! », « épouser votre temps et sorter de vos stéréotypes ! ».

    Max Ernst que l’on ne peut pas taxer de conservateur s’exprimait ainsi sur la création : « Si ce sont les plumes qui font le plumage, ce n’est pas la colle qui fait le collage ».

    Alors osons, mais avec de l’imagination.

    Dominique Feutry

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    La place du Marché Sainte Catherine (IVe)

     

    Nous informions nos lecteurs dans un article du 23 juillet dernier du triste sort réservé aux habitants de la place du Marché Sainte Catherine (IVe) confrontés chaque soir et chaque nuit au bruit incessant des terrasses extensives des restaurants ceinturant la place. Nous nous interrogions sur l’action des autorités à qui nous demandions par écrit des actes.

    Nous avons obtenu des réponses du Commissaire Central et du Maire du IVe arrondissement, en revanche aucun retour de la part du Directeur de l’Urbanisme. La police, en effet, de concert avec la mairie du IVe est intervenue durant l’été pour une concertation entre les protagonistes et une mise en garde des exploitants. Dès lors des contrôles ont été effectués et des procès verbaux dressés par la police et par la DPP (direction de la prévention et de la protection de la mairie de Paris), pour non-respect des autorisations de terrasse.

    Mais hélas la faiblesse du montant des contraventions (38€) et le fait que la police ne puisse pas indéfiniment mobiliser des effectifs à cette seule action ont fait que l’accalmie a été de courte durée. Dès le début du mois, le bruit et les débordements ont à nouveau été constatés, les mauvaises habitudes et les incivilités revenant au galop ! Les riverains qui ont décidé de se battre ne sont pas prêts de baisser les bras. Ils feront tout, nous les soutenons dans cette entreprise, pour que les autorisations de terrasse soient respectées et que le bruit soit contenu. *

    Il est regrettable que le concertation et les efforts menés par les pouvoirs publics n’aient abouti qu’à de si courtes accalmies.

    Il est regrettable que les exploitants ne raisonnent que « business » sans se soucier de leurs voisins résidents.

    Certains font remarquer que l’encombrement de la place est souvent tel qu’il ne faut pas sous-estimer les risques d’entraver l’accès aux véhicules de secours (SAMU, Pompiers…). Il serait effectivement dommageable qu’en raison uniquement d’un incident sérieux, des mesures plus énergiques soient enfin appliquées afin que la place retrouve une vie et une occupation plus normales !

    Dominique Feutry

     

  • Pierre au  lard psmv révisé 

    PSMV révisé, quartier St Merri (photo du dossier prise en mairie du IVe le 12 mars 2013 pendant l'enquête publique, par Anne-Sophie Pubellier). La parcelle du 1-3 rue Pierre au Lard apparait en jaune en bas à gauche sur le plan. Cette couleur signifie que l'immeuble a vocation à être démoli. D'autres parcelles apparaissent en jaune aussi, mais frappées de la lettre "E", qui indique que la démolition ne peut être demandée tant qu'une activité économique s'exerce. Il n'y a pas de "E" sur la parcelle de la rue Pierre au Lard. La Mairie de Paris, qui a approuvé ce plan révisé, ne peut se déjuger en y autorisant l'installation d'une boite de nuit.

    (Double cliquer dans la photo pour agrandir)


    Le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) du Marais est un des aspects du dossier. La cinquième demande de permis de construire est toujours en cours d'instruction par la Direction de l'Urbanisme au 17 boulevard Morland. Le Maire du IVe, Christophe Girard, devait faire connaitre son avis, comme l'avait fait la Maire précédente Dominique Bertinotti en s'y opposant. Après avoir été reçue avant les vacances par M. Girard, l'association amie "MARAIS-QUATRE" espérait une réponse. Elle se fait attendre.

    Le Préfet de Police de Paris, de son côté, s'est vu notifier par le Tribunal Administratif, l'obligation de réexaminer l'autorisation de nuit qu'il avait retirée au restaurant le "WHO's, 14 rue St Merri, partie prenant du nouveau projet de boite de nuit. Le Préfet devait rendre sa décision fin juin. Il semble qu'il ait renouvelé son refus car nous constatons de visu que l'établissement est inactif la nuit.

    La mobilisation de l'association de parents d'élèves et des enseignants contre l'implantation d'un établissement de nuit à deux pas des écoles primaire et maternelle et du centre sportif, a attiré l'attention de ceux qui considèrent justement que les enfants doivent être protégés des débordements inhérents à ce genre d'activité. Près de 500 personnes ont signé la pétition.

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    Patrick Bloche, député PS et conseiller de Paris

     

    Enfin, le Député de la 7ème circonscription (qui inclut le IVe), Patrick Bloche, est intervenu récemment après avoir accordé un entretien aux riverains de la rue Pierre au Lard. Dans un courrier adressé à Anne Hidalgo, première Adjointe à la Mairie de Paris et candidate au fauteuil de Maire en 2014, au Préfet de police Bernard Boucault et au Maire du IVe Christophe Girard, il souligne les raisons qui conduisent les riverains à refuser le projet et demande que leurs craintes "fassent l'objet d'une attention toute particulière".

    Le collectif Pierre Aulard

     

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    La fontaine de Joyeuse 41 rue de Turenne (IVe) à l'arrêt et entartrée le 28 août 2013. (Photo VlM!)  

     

    Dans un article du 4 avril dernier consacré aux deux fontaines qui encadrent la rue de Turenne  (IVe), nous retracions leur histoire en montrant combien celles-ci s’inséraient magnifiquement au paysage de cette rue. Nous concluions sur la fontaine de Joyeuse, la plus récente, située au n°41, réalisée au XIXème siècle et décorée par Isidore Romain Boitel, avec ces mots « l’ensemble….met en valeur l’eau accentuée par le bruit de sa chute…»

    Malheureusement et bien qu’entièrement restaurée en 2008, la fontaine s’est tue et semble abandonnée. Les papiers ont envahi ses alentours immédiats, la grille qui la protégeait ne ferme plus et l’eau qui faisait tout son charme ne coule plus. Son joli bassin est vide.

    Que s’est-il passé ?

     Une panne ? Etonnant car cette situation dure depuis plusieurs mois.

    La volonté du voisinage de ne plus être dérangé par le bruit de l’eau ? Un système pourrait réguler son fonctionnement et faire en sorte que l’écoulement s’arrête la nuit.

    Des problèmes budgétaires de la Ville ? Il est peu probable qu’une restauration lourde soit à nouveau nécessaire 5 ans après sa remise en état complète.

    Alors doit-on privilégier de la négligence ? Si tel est le cas, cela est bien dommage car la fontaine égaie le quartier et constitue une animation qui attire les touristes et les badauds.

    Il est tout de même désolant que la fontaine ne fonctionne pas durant la période de l’année où les touristes sont les plus nombreux à visiter notre quartier. Espérons que nos édiles et les services se sont saisis de ce dossier et que la fontaine fonctionnera bientôt à nouveau justifiant pleinement son nom, Joyeuse.

    Dominique Feutry

    NDLR: Début novembre 2013, la fontaine refonctionne. nous remercions ceux qui sont intervenus pour lui redonner vie.  

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    Le square Albert Schweitzer à l'angle des rues de l'Hôtel de Ville et des Nonains d'Hyères (IVe)

    Le Bulletin Municipal Officiel de la Ville de Paris du 13 août annonce une déclaration de travaux visant l’aménagement d’un espace vert ouvert au public, avec création d’un portail d’accès dans le secteur délimité par les rues Geoffroy l’Asnier (N° 14 à 26), de l’Hôtel de Ville (N° 10 à 28) et des Nonains d’Hyères (N° 1 à 9).
     
    Vivre le Marais! a tenté de se renseigner plus avant, mais en cette période estivale rien d’autre ne transparait. Il existe un jardin public à l’angle de la rue de l’Hôtel de Ville et de la rue des Nonains d’Hyères, le square Albert Schweitzer. Est-il prévu de l’agrandir en annexant une partie du terrain se trouvant devant l’Hôtel d’Aumont ?

    Un projet de jardin sonore avait été annoncé en 2010 avec mise en oeuvre fin 2011. Il était prévu de rassembler l'actuel square Albert-Schweitzer, l'aire de stationnement de la Cité des arts et le jardin de l'hôtel d'Aumont. Est-ce ce projet qui ressort des cartons ? Mais en quoi la rue Geoffroy l'Asnier est-elle concernée? Bordée d'immeubles, peut-que certains d'entre eux recèlent des jardins qui seront eux aussi annexés? 

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    Le jardin devant l'Hôtel d'Aumont (IVe)

    Sans tenter des conjectures trop hasardeuses, nous imaginons une extension plutôt que la création d’une nouveau square. Nous vous tiendrons bien entendu informés dès que nous aurons d’autres éléments, mais c’est une excellente nouvelle pour le Marais qui manque cruellement d’espaces verts (nos articles des 24 octobre 2012 et 28 février 2013).

    Dominique Feutry


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    L'homme au chapeau melon

     

    Nous évoquions dans deux articles ( 23 mai et 13 juin), la courte vie de deux potelets magnifiquement "humanisés" devant le magasin de chaussures homme dénommée  "L'échoppe de Black Dandy" situé au 23 rue des Blancs Manteaux (IVe). Tous deux avaient été gommés par le pinceau de l'employé municipal chargé de repeindre en marron tous les potelets de la rue sans distinction. 

    Quelle ne fut pas notre surprise de retour de congé de découvrir que les potelets étaient réapparus avec d'autres atours, encore plus riches et plus attractifs, tous deux coiffés d'un chapeau.

     

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    Nous savons que cette réalisation est l'oeuvre du responsable du magasin.

    Bravo l'artiste car nous restons pantois face à un tel tour de main, et une telle délicatesse! Espérons que ces potelets "customisés" ne subiront pas le même sort que leurs prédécesseurs et que d'autres peut-être, habilement transformés viendront, les rejoindre. Espérons aussi que que cette initiative ne serve pas d'incitation à des transformations facétieuses et de mauvais goût à l'encontre du mobilier urbain et de la signalétique de la Ville.

    Dominique Feutry 

     

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     L'étroitesse de la rue Michel Le Comte (IIIe) ne permet pas le double sens aux cyclistes 

     

    Dans un article du 8 août dernier intitulé "Cyclistes à contre-sens dans des rues étroites: attention danger", nous soulignions combien la décision de laisser les cyclistes circuler à double sens dans des rues étroites représentait des risques d'accident.

    Nous avions en particulier évoqué le cas de la rue Michel Le Comte empruntée par des bus et des camions.

     

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    Vivre le Marais! annonçait saisir le Maire du IIIe arrondissement afin de l'alerter sur ce choix à risque. Ce dernier vient de répondre dans une aimable lettre que cet aménagement de la rue était une expérimentation et qu'il venait de saisir les services de la Voierie et des Déplacements afin "de mettre un terme à cette autorisation d'ici la fin du mois d'août".

    Nous tenions à vous faire part de cette information et à remercier le Maire de sa décision rapide qui évitera, n'en doutons pas, de mettre en danger inutilement les conducteurs et les passants.

    Dominique Feutry

     

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    Pendu de baskets face au 48 rue des Francs Bourgeois (IIIe). Photo VlM !

     

    Après la bicyclette tronquée scellée qui pavoise toujours sur un mur de la rue des Francs Bourgeois au croisement avec la rue Elzévir (IVe), un nouveau genre de décoration fleurit depuis plusieurs semaines dans notre quartier. Les câbles qui permettent de suspendre les illuminations de Noël servent désormais à pendre des baskets reliées entre elles par les lacets.

    Lancées sans doute par des plaisantins à partir de la chaussée mais plus probablement depuis une fenêtre d’immeuble, ces chaussures constituent de bien curieuses pendeloques inadaptées au paysage de la rue. Elles sont accrochées face au numéro 26 de la rue Rambuteau (IIIe) et au N° 48 de la rue des Francs Bourgeois (IIIe), elles ne donnent pas fière allure aux lieux qu'elles banalisent…

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    Pendu de baskets face au 26 rue Rambuteau (IIIe). Photo VlM!

    Peut-être que les responsables de ces lancers voulaient faire sécher leurs souliers non pas sur le rebord de leur fenêtre mais à la manière italienne qui veut que le linge soit accroché sur des fils entre les immeubles qui se font face. Le problème est que le câble est fixe au contraire du système italien qui est monté sur poulie.

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     La bicyclette tronquée installée rue des Francs Bourgeois (IVe) depuis novembre 2012 : un festival effectivement…Photo VlM !

     

    Arrêtons là la plaisanterie et reconnaissons qu’il est bien regrettable que ces suspensions ne soient toujours pas retirées depuis le nombre de semaines où elles interpellent les passants, à l’instar de la demi-bicyclette rose dont la peinture commence à être décolorée par le soleil depuis 8 mois qu’elle est plantée dans son mur!

    Mais peut-être s'agit-il d'une nouvelle volonté de voir fleurir une forme d’art qui s’accommode mal de ma compréhension en la matière et je pense ne pas être le seul…

    Dominique Feutry

     

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    Un graffiti  de Banksy

     

    Dans un article récent, le journal Le Figaro relatait la "razzia sur le street art londonien", c'est-à-dire l'enlèvement des murs sur lesquels ils étaient apposés, des graffitis qui seront ensuite mis en vente. Plusieurs "arrachements" ont ainsi déjà été perpétrés, sauvages ou autorisés, ils sont opérés au grand dam des résidents qui ont l'habitude de les côtoyer…

    La police ne semble pas trouver matière à enquêter, seules les municipalités des banlieues où sont commis ces faits cherchent à comprendre ces disparitions auprès des propriétaires des immeubles.

    Il apparait que le volonté de faire des affaires combinée à un certain flou juridique soit à l'origine de ces pratiques. Les maisons chargées des ventes de ces graffitis invoquent le risque de dégradation par des tagueurs et donc la nécessité de les protéger. La vraie question est en fait celle de savoir à qui appartiennent ces réalisations de "street art"? La loi anglaise comme la loi française est précise, elles appartiennent au(x) propriétaire(s) du bâtiment sur lequel elles sont dessinées.

    Il ne s'agit en fait que d'un volet supplémentaire à la problématique des tags et de la façon dont est traité l'espace public.

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    Un exemple de tags qui sévissent sur nos rues

     

    Il s'avère que le cas évoqué dans l'article du quotidien touche un auteur  "renommé", Banksy, dont les graffitis sont plutôt agréables à l'oeil. Il n'empêche que seuls les propriétaires sont fondés à les faire enlever pour les mettre en vente. Comme la loi  prévoit qu' "une oeuvre sauvage créée dans la rue est pénalement repréhensible et passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 3 700 €…", c'est la raison pour laquelle la plupart ne sont pas signées. Dès lors l'auteur ne peut plus revendiquer le droit d'auteur ni s'opposer à son enlévement même si sa cote est très élevée!

    Dans notre quartier du Marais cette menace de voir des graffitis "arrachés" de leur mur afin d'être vendus ne s'est pas encore produite et le risque qu'il en soit ainsi ne devrait malheureusement pas arriver puisque nous avons presqu'exclusivement des tags ideux ou des collages qui souillent et salissent les façades de nos immeubles, un véritable fléau…

    Nos murs et nos yeux ont donc encore beaucoup de soucis à se faire ! 

    Dominique Feutry

     

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    Coucher de soleil sur la Seine un soir d'été à Paris

     

    Excepté la forte chaleur et les pics de pollution, vivre à Paris pendant les congés d’été plait souvent à ceux qui ne quittent pas la capitale et qui reculent ou avancent leurs congés annuelles pour mieux savourer, non pas le calme mais un rythme plus ralenti, moins oppressant, loin de la foule que l’on côtoie habituellement.

    Une exception cependant concerne les gares dont la fréquentation reste forte. Les piétons doivent d’ailleurs veiller, aux abords de celles-ci, aux bagages à roulettes qui, outre leur bruit, peuvent rouler allégrement sur vos pieds si vous n’y prenez pas garde. Les touristes sont nombreux et ils occupent aussi largement les parcs et jardins. Celui de la place des Vosges en est un bon exemple. Mais il est plus agréable de circuler dans les rues, de prendre les transports en commun moins bondés et pourtant leur rythme de passage est moins soutenu.

    Les queues habituelles ont souvent disparu, qu’il s’agisse de prendre ses billets RATP, de trouver un table dans un restaurant ou de se rendre à un spectacle. La moindre affluence fait que notre quartier parait un peu plus propre, le nettoyage a souvent lieu à une heure plus tardive dans la matinée et c’est dommage pour les lève tôt. Les effectifs affectés du fait des vacances sont sans doute réduits. Le stationnement des véhicules est facilité car le trafic est en baisse à ce moment de l’année. Il est regrettable que les cars de touristes se garent n’importe où et qu’ils soient peu verbalisés, alors que très fréquemment ils laissent tourner leur moteur à vide de façon à maintenir la climatisation dans l' habitacle au détriment des pauvres parisiens qui sont ainsi davantage pollués (voir notre article du 30 mai 2013).

     

    ImagesCAMA3OAHLes quais ensablés (IVe) de Paris Plage

               

    Nos commerçants « préférés » ferment les uns après les autres (seuls 6% des boulangers de Paris sont ouverts!), ce qui nous donne l’occasion de fréquenter ceux où nous ne nous rendons pas ou peu, nous découvrons ainsi d’autres adresses. Et puis, il est possible de flâner le long des quais, au-dessus ou dans les espaces aménagés de Paris Plage qui a cette année la chance d’un temps tout à fait adapté le long de la Seine dont on dit que la qualité de l’eau est sensiblement améliorée. Le soir il y a toujours des fêtards mais leur grande masse est partie près de la mer ou de l’océan, rendant nos nuits moins bruyantes sauf malheureusement dans des endroits bien sériés ou lorsque les terrasses des établissements ouverts tardivement créent de la gêne (voir notre article du 23 juillet 2013 sur la place du Marché Sainte Catherine).

    L’été est aussi la période des travaux qui peuvent nuire à la tranquillité, soit parce qu'ils démarrent très tôt le matin, soit parce que des installations incommodent toute une rue comme cette importante plaque de fer qui recouvre, rue Michel Le Comte (IIIe), une fosse creusée pour recevoir le raccordement au chauffage urbain, devant le bâtiment où sont aménagés des logements sociaux. Chaque fois qu’un véhicule roule sur cette plaque, on croirait qu’il passe un tremplin et le bruit sourd qui s’en suit est alors assommant et bien pénible. Le phénomène se produit en continu de jour comme de nuit sauf lorsque le rue est interdite à la circulation, mais cela ne se produit jamais de nuit.

    Enfin ceux qui ont néanmoins quitté Paris durant l’été ont dû prendre les précautions d’usage pour protéger leur domicile (prévenir son voisin ou son gardien, ne pas omettre de brancher l’alarme…), les vols déjà nombreux en temps normal redoublent en cette période propice aux malfrats.

    Dominique Feutry