Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

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    Rue Michel le Comte (IIIe)

     

    Ainsi que nous l'avons publié dans plusieurs articles récents, des nouveaux panneaux de signalisation installés à des croisements ou à des feux tricolores permettent désormais aux cyclistes de passer ou de tourner sur leur droite, même si le feu est rouge. Des panneaux précisent aussi si la voie peut-être empruntée, par ces mêmes cyclistes, à contre-sens. Bien que nous soyons en période de vacance, signe de trafic moins dense, cette nouvelle signalisation devra sans aucun doute être révisée car rouler à contre- sens sur des voies trop étroites est une aberration. Plusieurs lecteurs déjà nous ont alertés, ayant été les témoins d'accidents tout juste évités.

    Ainsi l'exemple de la rue Michel Le Comte est symptomatique à cet égard. Voilà une rue extrêmement étroite bordée de trottoirs, extrêmement étroits eux aussi. Cette quasi ruelle connait un important trafic en temps ordinaire (elle est actuellement bloquée une partie de la journée en raison de travaux de construction de logements sociaux). Elle constitue un axe routier traversant important qui relie le boulevard Beaumarchais au boulevard de Sébastopol et même au delà pour les taxis et les bus qui rejoignent la place des Victoires voire les quais s'ils empruntent les voies souterraines passant sous les Halles. Des camions roulent aussi sur cet axe.

     

     

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    Les nouveaux panneaux de signalisation destinés aux cyclistes

     

    Dès lors que ces gros véhicules roulent rue Michel Le Comte, il n' y a plus de place pour quiconque, y compris pour une bicyclette. Or lorsqu'un cycliste s'engage sur cette voie à contre-sens et qu'il se trouve face à un bus ou un camion, il a comme seule solution de monter sur le trottoir risquant au passage de manquer son coup et de tomber. Si un piéton se trouve à cet endroit, il peut être bousculé ou renversé. Il ne s'agit pas de cas imaginaires mais réellement vécus par des passants et des riverains.

    Conscient du danger, Vivre le Marais! a écrit au Maire du IIIe arrondissement afin de l'alerter et pour lui demander de revoir certains choix qui ont été opérés. Nous attendons sa réponse, mais indéniablement les parisiens empruntant ces rues sont mis en danger…

    Dans le cas présent, certains cyclistes ont été vus arrivant à vive allure à contre-sens de la rue Beaubourg et tournant subitement rue Michel Le Comte, au risque là encore de renverser des piétons…

    Il aurait été judicieux de consulter les habitants, au travers des conseils de quartier par exemple, et de recueillir leur avis avant de s'engager dans des choix qui ne sont pas toujours opportuns…Nous allons suivre les réactions des autorités et nous vous tiendrons informés.

    Dominique Feutry

     

     

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    La Ville de Paris vient de lancer l’expérimentation de plusieurs types de marquage au sol afin semble-t-il  de mieux signaler aux usagers, en sus des panneaux déjà existants, l’arrivée dans une zone dite "apaisée" c’est-à-dire soit une "zone 30", soit une "zone de rencontre" (voir notre article du 5 janvier 2013). Plusieurs propositions sont faites aux parisiens qui peuvent faire part de leurs préférences sur le site de la Mairie de Paris.

    Cinq nouveaux types de marquage sont proposés en accord notamment avec la Direction de la Sécurité et de la Circulation Routière (DSCR), afin de savoir lequel ou lesquels seront généralisés et illustrés par des schémas que nous reproduisons.

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    Des lignes minces

     

    Des lignes minces pouvant être répétées pour attirer davantage l’attention. Elles sont tracées sur la largeur de la chaussée par 3 pour indiquer une zone 30 et par 5 pour une zone de rencontre. Les secteurs rues Beaubourg et Temple (IIIe) ainsi que la rue Vieille du Temple (IVe) sont en test.

    Imagesynthese               Rectangles zone 30                                                  Rectangles zone de rencontre

      

    Des rectangles mais plus petits que ceux des passages piétons habituels pour les "zones 30" et très petits pour les "zones de rencontre".

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    Des clous peints

               

    Les clous habituels matérialisés soit par de vrais clous, soit par des clous représentés par des ronds peints en blanc.

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    Des pixels qui sont des nuages de pointillés peints en blanc.

     Zone 5viewmultimediadocumentDes chiffres et des lettres sur la marquage existant

                   

    Des chiffres et des lettres inscrits parmi les autres marquages indiquant la vitesse 30 par exemple pour 30 km/h.

    Les quatre derniers exemples ne sont pas expérimentés dans notre quartier et les deux derniers en font pas de distinction entre les deux types de zone. A notre sens rien ne sert de multiplier les signalisations qui se compliquent d’ailleurs puisque nous avons déjà, et depuis peu, les triangles permettant aux vélos de passer aux feux rouges…

    Pour notre part nous sommes pour la simplicité, inscrire le chiffre 30 a le mérite d’être suffisamment explicite et compréhensible par tous. Mais un effort de signalisation si louable soit-il n'empêchera jamais un chauffard de provoquer maleureusement un accident, ni aux habitués des incivilités de n'en tenir aucun cas.

    Dominique Feutry

     

     

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    La partie de la place de Thorigny (IIIe) sur laquelle doit être aménagée une terrasse ouverte. Au fond la Maison de Retraite 

     

    Une publication au Bulletin Municipal Officiel (BMO) du 16 juillet nous apprend, dans la partie réservée aux déclarations préalables d’urbanisme, la création d’une terrasse ouverte (enregistrée le 27 juin) devant le 15-17, rue Elzévir et le 1- 3 place de Thorigny (IIIe), c’est-à-dire juste à l’endroit où nous avons dénoncé récemment la prolifération d’herbes folles entre les pavés (voir notre article du 16 juin 2013).

    Cette annonce ne manque pas de nous surprendre car habituellement une telle demande relève du règlement des étalages et terrasses et non du BMO. Pourquoi appliquer un tel traitement particulier ? Comme il existe déjà une autre autorisation de terrasse sur l‘autre partie de la place qui fait angle avec la rue de Thorigny, juste en face, le risque est grand de voir se reproduire les nuisances et les misères infligées aux riverains de la place du Marché Sainte Catherine (notre article du 23 juillet 2013). Dans le cas présent nous sommes de surcroît à côté d’une Maison de Retraite non loin déjà du Café de la Perle caractérisé par ses atroupements extérieurs. Comment ses occupants vont-ils vivre ce changement ? Enfin ce qui nous étonne le plus est la présence sur la placette de 3 arbres et 2 bancs. Aussi de quelle façon va-t-on pouvoir aménager la terrasse, compte tenu de ces éléments urbains ? Sera-t-il toujours possible de s’asseoir sur les bancs sans être gêné par la présence des consommateurs sur la terrasse… ? 

    Beaucoup d’interrogations demeurent donc sur cette installation pour laquelle nous nous demandons déjà si l’autorisation serait bien judicieuse et n'irait pas gommer ce côté si particulier et intimiste qui est attaché au lieu. Le pétitionnaire a-t-il seulement une licence "boissons" et quel type de licence ?

    Dominique Feutry

     

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    Le minibus incriminé rue Vieille du Temple (IIIe)

     

    Le 7 octobre 2012 Jean-François Leguil-Bayart signalait dans un article de notre blog le stationnement illicite d’un minibus-terrasse exploité par le restaurant–pizzeria "Pink Flamingos" au 105 de la rue Vieille du Temple (IIIe).

    Un temps enlevé, ce « véhicule ventouse » qui a fait son apparition dès septembre 2009 est réapparu depuis le 11 juillet dernier et occupe à nouveau, jour et nuit, une place de stationnement résidentiel à hauteur du N° 101 ! La police a été à nouveau alertée, car outre le côté illégal, ce minibus gêne la circulation des piétons sur un trottoir déjà étroit puisqu’il prolonge le restaurant et sa terrasse en servant de salle à manger et de fumoir.

    Quid de l’interdiction de fumer et des risques d’incendie voire d’explosion alors que le réservoir contient de l’essence ? Pour les jours de froid un radiateur électrique a été installé dans l’habitacle ! Le véhicule est-il assuré ?

    Au-delà de toutes ces considérations est-il normal que chacun fasse ce que bon lui semble selon ses commodités, ses envies par pur mercantilisme, en faisant fi de la gêne des piétons, des riverains, du site (face au Musée Picasso) et plus encore au mépris de la réglementation. Agir de la sorte depuis 4 ans sans qu’aucune réelle mesure ne soit venue empêcher son propriétaire de squatter une place de parking résidentiel laisse un goût amer. Il est même surprenant que cela ne donne pas d’idée à d’autres. Des caravanes, des roulottes, des cabines de camions, des camping-cars pourraient ainsi agrémenter le trottoir et faire écho à ce minibus. Car finalement, en ces temps difficiles, toutes les astuces sont les bienvenues pour favoriser le commerce! Nous serions néanmoins curieux de savoir si ce type de véhicules  en plus grand nombre pourraient rester aussi longtemps à cet endroit en toute impunité…

    Vivre le Marais ! a écrit au commissaire central du IIIe arrondissement pour lui faire savoir qu’elle désapprouvait cette installation et demandait un enlèvement immédiat sauf à connaître les éventuelles dérogations et donc les raisons qui auraient pu être données.

    Dominique Feutry

     

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    La place du Marché Sainte Catherine (IVe) et ses nombreuses terrasses très fréquentées 

     

    Une si jolie petite place aurait pu inspirer une chanson de Serge Reggiani qui y a habité plusieurs décennies, mais le charme de la place du Marché Sainte Catherine (IVe) a disparu. En effet, elle est ceinturée de restaurants aux terrasses extensives dépassant les clous délimitant les périmètres bien généreux octroyés par la Direction de l'Urbanisme et mettant à mal les autorisations délivrées sachant que certaines n'existent même pas !

    Les riverains de la place n'en peuvent plus mais, malgré toutes les actions qu'ils ont menées (commissariat mairie…), restées malheureusement vaines…

    Nous avons voulu nous rendre compte par nous mêmes de la situation. Le brouhaha permanent de la place dont la configuration agit comme une caisse de résonance impressionne par son intensité accentuée par les fréquentes montées de décibels provoquées par l'arrivée d'un  plat, d'une bouteille de vin ou par l'échauffement des esprits mais surtout  chaque fois qu'un anniversaire est souhaité et il y en a beaucoup… à croire que le lieu s'en est fait une spécialité ! La montée en puissance du bruit est alors à son comble d'autant qu'il est souvent repris en echo dans les établissements et terrasses voisins.

    Comment est-il possible de rester passif face à un tel laisser-faire ? Comment est-il possible de laisser les riverains aux prises avec une telle nuisance de jour et surtout de nuit, 7 jours sur 7 ? Comment est-il possible que les autorités compétentes ne prennent aucune mesure et ne viennent pas constater cette situation dégradée quasi permanente ? Cet état de fait s'ajoute d'ailleurs aux cas des personnes souvent alcoolisées qui prennent racine sur les bancs de la place, à l'ombre des arbres, et aux musiciens de rue qui n'hésitent pas à ajouter des décibels, comme si le bruit attirait le bruit, quelle que soit l'heure. La cacaphonie est alors à son paroxysme.

     

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    La même place de jour 

     

    Tant pis donc pour les riverains, ils n'ont qu'à habiter à la campagne comme le préconisent souvent ceux qui voudraient voir notre quartier dédié uniquement à la fête. Comme nous le rappelons souvent depuis quelques mois à l'approche des élections municipales, les habitants de la place, et non les consommateurs des établissements, sauront sanctionner ceux qui laissent perdurer cette situation intolérable voire infernale qu'ils subissent.

    L'été a été long à arriver, alors que la saison bat son plein, le chiffre d'affaires perdu lors du mauvais temps doit être rattrapé à tout prix et tant pis si c'est au détriment des riverains, d'autant qu'un certain nombre d'emplois sont à la clé. Ce type de refrain est malheureusement éculé et si aucun effort n'est fait, la situation déséquilibrée entre les habitants et les exploitants ne fera qu'empirer,  le conflit va s'enliser davantage, se durcir, avec le risque qu'il ne donne des idées à d'autres en des lieux similaires.

    Alors messieurs les représentants des pouvoirs publics il vous faut  agir rapidement pendant qu'il en est encore temps, le risque d'un mauvais fait divers, tant la tension est forte, n'est pas à exclure ! De son côté, Vivre le Marais ! interpelle par courrier le Commissaitre du IVe arrondissement, le Directeur de  l'Urbanisme et le Maire du IVe.

    Dominique Feutry  

     

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    Portail sur rue du 151 rue du Temple (IIIe)

     

    Rien ne laisse imaginer en voyant cette photo paisible d'un portail classique du XVIIIème siècle, entouré de commerces typiques de cette portion de la rue du Temple, qu'un litige courait depuis septembre 2010 entre le syndicat des copropriétaires de l'immeuble et la société SHANA, exploitante d'un salon de thé du nom de "Authentici'Thé".

    En réalité, derrière ce portail, s'ouvre une cour qui donne sur un grand local surmonté d'une verrière. Très rapidement, les copropriétaires et habitants se sont rendu compte que, sous couvert de l'exploitation d'un salon de thé bien classique, c'était une boite de nuit avec bar à narguilé qui s'y était développée, ouverte sept jours sur sept, de 18h00 à 02h00 du matin, dans le mépris le plus complet de la sacro-sainte tradition du "five o'clock". 

    Temple 151 entrée salon de thé à gauche
    Cour intérieure et entrée de la boite de nuit, sur la gauche

     

    Le portail sur rue devait rester ouvert ou laisser libre cours aux allées et venues des clients. Dans ce but l'exploitant recruta des vigiles qui firent régner leur loi. Il s'ensuivit un grand désordre et un haut niveau d'insécurité pour les résidents, et beaucoup de bruit dû aux éclats de voix des clients et à la musique abondamment diffusée.

    Défendu par Me Ilana SOSKIN, qui assure par ailleurs notre défense face à la plainte pour prétendues diffamation et injures publiques de notre association à l'égard du COX-BAR, 15 rue des Archives (IVe), le syndicat des copropriétaires obtint le 11/07/2011 un jugement en référé du TGI (tribunal de grande instance) de Paris condamnant sous astreinte de 1.000 € par jour la société SHANA à respecter la destination originale de l'établissement ainsi que la tranquillité des habitants. Pour autant, les termes de ce référé n'ont pas été suivis d'effet.

    Aussi, le président du TGI prit-il une deuxième ordonnance le 26/03/2012 pour liquider la première astreinte en condamnant SHANA à payer 80.000 €, en ré-instaurant l'astreinte. SHANA fit appel. Dans sa décision du 14/02/2013 la cour d'appel condamnait définitivement SHANA en confirmant ce montant.

    La saga judiciaire s'est poursuivie.

    Le syndicat des copropriétaires découvrait en septembre 2012 que SHANA avait cédé le fond à une société du nom de ZADEN, dont le gérant est un ancien employé de SHANA. Une quatrième procédure a donc été lancée, contre SHANA, ZADEN et le propriétaire du local commercial. Le jugement en date du 20/06/2013 prononce la résiliation du bail de ZADEN, l'expulsion par la force si besoin est, le versement d'une somme de 10.000 € au syndicat au titre de l'article 700 du code de procédure civile.

    Ainsi les habitants ont-il été reconnus dans leurs droits. Droit de jouir sans nuisances de leur logement, droit  à la sécurité des biens et des personnes. Il reste à vérifier sur le terrain que l'activité source du litige a réellement et définitivement disparu.

    Notre expérience nous enseigne qu'il y a loin en France entre la condamnation et le retour à l'ordre public. Ceux qui sont condamnés se dispensent souvent d'obtempérer et la République se découvre impuissante.  Ainsi M. Samsam  Bakhtiari, un homme qui pourtant a ses entrées à la mairie de Paris qui l'a chargé des festivités du Pont Alexandre III (cliquer ici). Il présente un compte bancaire à découvert lorsque l'huissier mandaté lui demande de régler les dommages-intérêts qu'il doit au titre de sa condamnation pour tapage nocturne sur l'îlot Charlot, Forez et Picardie (IIIe) (cliquer là).

    En France, chez nous, une saisie sur compte bancaire infructueuse le jour "J" sur le compte "C" vaut pour le jour "J" seulemement et n'a aucun impact sur les autres comptes du débiteur. Il faut donc recommencer et régler à nouveau des honoraires d'huissier. En Belgique, juste à côté de chez nous, la saisie sur un compte "C" se propage sur l'ensemble des comptes du débiteur et reste valide sur une durée raisonnable. Le débiteur peut difficilement y échapper. Mme Christiane TAUBIRA, Ministre de la Justice, devrait se pencher sur cette faiblesse de nos institutions à moins qu'elle ne trouve que cette mesure est juste.

    Dans ce cas, nous devrons nous résigner à constater que tout est conçu chez nous pour faciliter la tâche des filous.

     

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    Schéma décrivant les avantages du systéme de paiement par Smartphone du stationnement à Valenciennes

     

    Bientôt Paris va suivre l’exemple de plusieurs villes de banlieue ou de province et permettre le paiement du stationnement par téléphone portable.

    Une consultation va être lancée pour la mise en place de ce système. Il sera d’abord testé dans les 4 premiers arrondissements pour les visiteurs avant d’être étendu à tous, courant 2014. En revanche ce n’est qu’en 2015 que l’ensemble de la capitale pourra bénéficier de ce système.

    Le but avoué, outre les avantages décrits dans le schéma de la ville de Valenciennes repris ci-dessus, est de faire monter le taux des usagers qui paient le stationnement. Celui -ci n’est en réalité que de 10% actuellement, ce qui est particulièrement faible! Bien entendu il faudra disposer d’un Smartphone ou d’un mobile classique pour utiliser ce service. En donnant des informations concernant le véhicule, un ticket virtuel sera alors émis et pourra être contrôlé par les agents de surveillance de Paris équipés d’un matériel de lecture adapté.

    Nous souhaitons que le coût de ces évolutions techniques louables sera compensé par l’augmentation du nombre de payeurs et non par l’augmentation des tarifs. D'ailleurs les parlementaires étudient actuellement l'éventualité de l'application du systéme du forfait pratiqué dans d'autres pays où tout non payeur reçoit directement à son domicile  une facture de 8 à 10 fois le montant du ticket de stationnement non acquitté.  

    Dominique Feutry

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    Faucon crécerelle sur une gargouille de Notre Dame (IVe)

     

    Nous avons parlé dans différents articles de notre blog du retour des renards, des corbeaux sur Paris, des rats dérangés par les grands chantiers en cours, notamment celui des Halles.

    Des observateurs rapportent que les faucons sont plus nombreux dans Paris intramuros. Le nombre de 66 individus est répertorié (ils étaient 40 en 1989). Une conférence très intéressante leur a été consacrée récemment à l'Hôtel de Ville par le Centre Ornithologique Île de France (CORIF).

    Le plus représenté de ces oiseaux est le faucon crécerelle. Il recherche les endroits élevés avec des trous afin de protéger sa progéniture. Il y en a sur Notre Dame. Il chasse des moineaux et des petits rongeurs. Il ne s'attaque pas aux pigeons trop gros qui sont la proie du faucon pèlerin. Mais un seul couple de ce dernier a été décompté dans toute la capitale . Toutefois il vient d'avoir sa première nichée. Un événement exceptionnel dont on parle peu et qui pourtant n'était pas intervenu depuis plus de 100 ans!

     

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    Faucon pélerin 

     

    Cette régénérescence de la faune parisienne due a sa meilleure santé est très encourageante…même les anguilles repeuplent la Seine.

    Sachons mettre tout en oeuvre pour que ces espèces s'installent de façon pérenne, que d'autres puissent les rejoindre et qu'elles reprennent possession de l'espace qu'elles occupaient autrefois duquel la pollution et notre mode de vie les avaient chassés.

    Dominique Feutry

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    Dans un article du 29 avril 2011 intitulé « Plan de prévention du bruit dans l'environnement : la Mairie de Paris lance son groupe de travail », nous faisions le point sur le bruit, la nuisance environnementale numéro 1 pour les habitants selon une enquête de l'Observatoire du Bruit en Île de France et les mesures qui pouvaient être prises.

    Un groupe de travail initié par la Ville de Paris réunissant de nombreux spécialistes et organismes compétents et des représentants des habitants dont Vivre le Marais! a passé en revue les mesures éligibles au PPBE (plan de prévention du bruit dans l'environnement), qui sont déjà engagées, plan qui aurait dû être présenté dès 2008 par la Ville au terme d’une directive de 2002 de Bruxelles. 2012 constituait la limite ultime pour le produire. Le groupe de travail s' est penché sur le bruit des deux roues, les klaxons, les sirènes des véhicules d’urgence considérées comme les principales agressions. Des actions de sensibilisation sur l'interdiction du klaxon en ville devaient être entreprises prolongées, ce que nous préconisions, par des actions de communication permanentes sur le bruit.

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    Malheureusement depuis lors, nous constatons peu d’évolutions si ce n’est une nuisance par le bruit de plus en plus prégnante pour les habitants en particulier la nuit du fait de comportements irresponsables que nous avons dénoncés à maintes reprises.

    Or force est de signaler qu’en raison d’une mise en œuvre insuffisante de la directive en question à l’échelle du territoire français, la Commission Européenne vient de mettre en demeure les autorités Françaises par courrier en date du 31 mai 2013 !

    Il est ainsi précisé dans Actu bruitparif de juin 2013 que « des données relatives aux cartes de bruit stratégiques concernant certaines agglomérations ou certaines grandes infrastructures n’ont ainsi toujours pas été remontées à la Commission Européenne, alors que ces cartes devaient être établies au plus tard le 30 juin 2007. La Commission observe également que les informations qui lui ont été fournies sur certaines agglomérations ne permettent pas toujours d’apprécier si celles-ci sont complètes et satisfont aux exigences de la directive. Concernant les plans d’action qui auraient dû être publiés avant le 18 juillet 2008, la situation est encore plus grave dans la mesure où la Commission observe que sur les 24 résumés des plans d’action relatifs aux agglomérations qui auraient dû lui être transmis par les autorités françaises, seuls deux (Rennes et Montpellier) satisfont aux exigences de la directive. La Commission Européenne observe également que ne lui ont toujours pas été transmis non plus la très grande majorité des résumés des plans d’action relatifs aux grandes infrastructures identifiées sur le territoire. Par ailleurs, la Commission relève que le public ne semble pas toujours avoir été consulté sur ces plans d’actions, contrairement à ce qui est requis par la directive ».

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    Nous avons ainsi la démonstration qu’un tel sujet, une des principales nuisances de notre quotidien dénoncée par la majorité des habitants des grandes villes, n’a pas fait l’objet d’une prise en compte suffisamment sérieuse et nous vaut les diatribes de Bruxelles.

    N’aurait-il pas été plus simple, en concertation avec toutes les parties prenantes, de prendre en mains cette nuisance des temps modernes qui est la cause de bien des perturbations pour ceux très nombreux qui la subissent.

    Peut-être que Bruxelles aura plus de poids que les parisiens car nous ne pouvons plus rester au stade des incantations ?

    Dominique Feutry

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    Le proverbe que nous avons pris comme titre de cet article peut surprendre et faire sourire, mais il illustre assez bien un phénomène dont l'ampleur ne s'arrête pas de progresser. Nous ne cessons en effet de l’écrire, nous ne cessons de le dire, nous ne cessons d’échanger à ce sujet, nous ne cessons d‘en parler aux élus, la saleté dont l'urine fait désormais partie de notre quotidien et c'est intolérable. Les noctambules en particulier, indélicats et grisés s’en donnent à cœur joie et encore plus les jours de fêtes comme lors des Fête de la Musique ou Gay Pride, pour ne citer que les plus récentes. Même en plein jour ces abus existent. Les réactions des administrés (blogs, conseils de quartier, conversations…) sont de plus en plus vives et de plus en plus critiques.

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    Exemple de cabines sanitaires pouvant être utilisées lors des fêtes

    Notre quartier, comme d’autres d’ailleurs, concentre urine et vomis qui tapissent en abondance nos trottoirs, nos façades et les entrées d'immeubles, plus spécifiquement les lendemains de fête et les samedis et dimanches matins. Odeurs pestilentielles, salissures constituent un bien triste spectacle que nos autorités ne semblent pas suffisamment prendre en compte et mésestiment. Pourtant il s’agit d’une question d’hygiène publique qui représente un enjeu électoral important !

    Nettoyer ! Nettoyer ! Verbaliser ! Verbaliser ! Il est indispensable de prévoir dorénavant  l’installation systématique de sanisettes et d'urinoirs temporaires sur les lieux les plus fréquentés lors des fêtes, comme celles de juin, afin de limiter ainsi le nombre de malotrus qui ne respectent rien. Nous devons combattre cette situation indigne où l’inconvenance est la règle qui mène à l’insalubrité et donc à d’autres abus et empestent la vie quotidienne des habitants ! N'y-a-t-il pas aussi une responsabilité des exploitants des établissements qui accueillent des centaines de clients alors qu'ils disposent d'un nombre insuffisant de toilettes. Des régles existent en la matière qui ne sont pas respectées. Leur bonne application est-elle bien contrôlée ?  Ils doivent s'équiper en conséquence sinon accueillir moins de clients.  

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    Un "anti épanchement d'urine"

    Cela ne peut plus durer Messieurs les élus. Il vous faut engager des moyens substantiels pour combattre et endiguer ce fléau ! Il est facile de diminuer les subventions aux associations dont l’utilité n’est pas démontrée. Il serait opportun, comme nous vous l’avons déjà suggéré, de lancer des Etats Généraux de la Propreté en réponse aux Etats Généraux de la Nuit qui font finalement peu de cas de ces questions d’hygiène et de pollution.

    Les administrés, mais aussi vos personnels indignés par ce qu’ils doivent enlever, attendent des actions significatives et rapidement visibles, davantage de fermeté et d'engagement. Nous sommes en période électorale et nous voulons des actes car nous n’en pouvons plus de respirer cet air pollué et vicié par l’odeur d’urine.

    Dominique Feutry