Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

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    Verra-t-on bientôt ce genre de paquebot sur la Seine à Paris ?

    Des informations diverses concernant Paris et plus spécifiquement le Marais ou des lieux très proches ont émaillé récemment la une des médias.

    Ainsi la Mairie de Paris vient d'annoncer que la vitesse de circulation des véhicules dans de nombreuses artères de la capitale (1/3 d'entre elles) allait être ramenée à 30 voire 20 km/h. Plusieurs voies du Marais sont visées. Il s'agit d'une bonne décision notamment près des écoles ou dans les rues très commerçantes ou passagères. Mais ces nouvelles limites seront-elles bien respectées ? Dans la même veine, les 11 radars installés en janvier aux feux rouges, à certains endroits classés "stratégiques" auraient flashé 79 000 fois des contrevenants en 5 mois. Deux sont dans notre secteur. L’un est au carrefour quai de Gesvres-rue Saint Martin et l’autre au carrefour rue de Rivoli-boulevard de Sébastopol. Une excellente affaire pour l'Etat (10 millions € de recettes perçues) qui montre malheureusement combien la multiplication de ce type d'infraction est inquiétant alors que tous les feux ne sont pas équipés d'un radar…

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    Radar situé à un feu rouge 

    Côté circulation, mais cette fois sur la Seine, des paquebots de croisière, jusqu'à 135 m de long, pourraient voguer sur le fleuve dès 2015, à l'instar de ce qui existe dans d'autres capitales. Le Ministre des Transports y serait favorable…Gare aux ponts, gare à l'envahissement des quais et surtout gare aux accidents sur un fleuve qui reste étroit avec un trafic déjà significatif!

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    Fouilles en cours sur l'Ile de la Cité

    Dans le cadre de travaux entrepris dans l'Ile de la Cité sur un site de la Préfecture de Police, des fouilles archéologiques ont été engagées, elles se révèlent fructueuses. De nombreux témoignages datant pour certains de 2 500 ans ont été exhumés ainsi que les fondations de l'église Saint Eloi datant du XVIIe siècle détruite lors des grands travaux haussmanniens. Le site sera ouvert à la visite durant le prochain week-end, à l’occasion des Journées Nationales de l’Archéologie.

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    Un bar à chats au Japon

    Enfin, sujet mineur et plutôt amusant, l'ouverture prochaine annoncée (sans doute en août) d'un bar pour chat inspiré d’un concept japonais au travers d’un site de participation financière collective. Les amateurs de chats qui n’en disposent pas à leur domicile pourront ainsi les côtoyer. L’établissement sera installé en plein cœur du Marais. C'est plutôt sympathique et original pour les chats qui, avec leurs maîtres, en profiteront mais chacun peut aussi rester songeur alors que la pauvreté grandit de jour en jour dans notre société …

    Dominique Feutry

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    Un des angles du 33, rue des Francs-Bourgeois (IVe) le 02 juin 2013 au matin, un condensé de tags, affiches et urine (photo VlM!)

     

    La rue des Francs-Bourgeois ne cesse de s'embellir de tags, de soi-disant sculptures fichées dans les murs, d'affiches sauvages et de pots de plantes mortes laissées à même le trottoir pas les habitants. Le tableau ne serait pas complet si nous omettions de parler des crottes de chien qui reviennent en force et de l'urine avec ses effluves si caractéristiques et ses traces sinueuses bien visibles en souvenir le plus souvent du passage de personnes alcoolisées. Un véritable fléau.

     

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     L'autre angle du 33 rue des Francs-Bourgeois (IVe) et sa sculpture plantée depuis 7 mois (Photo Vlm!)

     

    Les photographies prises un dimanche matin de juin ne laissent aucun doute sur ce que vont devoir subir et côtoyer les nombreux touristes qui vont prendre possession de la rue. Faut -il se résoudre à accepter cette évidence que Paris et le Marais doivent vivre avec ces "embellisements" constants ?

     

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    Tags, pot de plante séchée déposée par un habitant et coulées d'urine le 2 juin 2013 au matin, 45 rue des Francs-Bourgeois (IVe)(photo VlM!)

     

    Les élus de  Paris ont bien tort de ne pas y porter toute l'attention nécessaire et de ne pas mettre des moyens plus importants pour lutter contre la saleté. La bataille de la propreté est essentielle aux yeux des parisiens et des touristes. Il suffit pour s'en rendre compte de considérer à ce sujet le mauvais classement de Paris parmi les grandes capitales. Cela peut nous faire perdre notre rang de première destination touristique au monde.

     

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    Tags, affichage sauvage et urine à l'autre angle du 45 rue des Francs-Bourgeois (IVe) le 2 juin 2013 (photo VlM!)


    Les élections municipales approchent à grands pas, beaucoup de bulletins de vote risquent de tenir compte de ce qui est devenu un réel problème à Paris et les quartiers du centre en particulier: l'insuffisante propreté…  soit dit plus clairement, la saleté ! 

    An attendant les habitants soucieux de propreté doivent signaler ces tags, affiches, aux services compétents de la Mairie  en remplissant le formulaire ad hoc qui figure en bas de la colonne gauche sur la première page de notre site (qui correspond à ce lien), soit  en faisant le 3975  y compris pour les objets encombrants  soit via l'application smartphone qui sera bientôt installée gratuitement pour tous (cf notre article du 14 mai 2013).     

    Dominique Feutry

     

  • St merri who's et école 10 05 13L'école et le centre sportif St Merri, à gauche. En face, le bar-restaurant le "WHO's", partie du projet

     

    Le Maire du IVe, Christophe Girard, doit donner son avis sur la cinquième demande de permis de construire formulée par la SAS Moovment pour la création d'une boite de nuit qui cette fois engloberait les bâtiments du bar-restaurant le WHO's, 14 rue St Merri et l'ancienne galerie d'art, inactive depuis plus de cinq ans, des 1-3 rue Pierre au Lard (IVe).

    Un fait nouveau s'est produit aujourd'hui : on apprend que les parents d'élèves des écoles maternelle et primaire de la rue Saint Merri s'engagent et lancent une pétition que nous reproduisons ci-dessous.

    Texte de la pétition :


    "Chers parents,

    Chouette ! Un projet de construction de boite de nuit vient d’être déposé, juste en face de l’entrée de notre école (Who’s Bar) ! 300 à 700 places !
    Oui, vous avez bien lu.

    Le Maire de Paris doit décider ou non d’accorder le permis de construire en juin.
    Les riverains s’y opposent et nous nous joignons bien sûr à eux.

    Si
    vous ne voulez pas l’an prochain, quotidiennement, amener vos enfants
    en enjambant les flaques d’urine et le vomi de 700 fêtards qui viennent,
    eux, juste de sortir (fermeture 7h du matin), signez cette pétition en ligne. Tous les détails sont dedans. Cela ne vous prendra que 90
    secondes. Décochez (Invalidez – NDLR) les deux cases en dessous de « signer » si
    nécessaire.

    Votre voix compte ! Ne laissons pas les conditions d’accueil de nos enfants se dégrader encore davantage !

    Vos élus.

    PS :
    pour rappel, ce projet a déjà été refusé deux fois. Mais le
    propriétaire tient absolument à faire la nouba tous les jours devant
    l’école. Il est influent. Il s’accroche. Il a des sous".
            
    Fin du texte de la pétition

    Nous soutenons cette initiative et son objectif. Elle intervient après une réunion qui s'est tenue ces jours-ci à la mairie du IVe entre les riverains du collectif  "Pierre Aulard" et le conseil de quartier Saint Merri, pour un échange sur ce projet.
                       
    Dominique Feutry
                 
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    La rue du Grenier Saint Lazare (IIIe) encombrée par 3 cars en stationnement le 24 mai 2013 à 19h00  (Photo VlM)

     

    Si le Comité Colbert qui regroupe 64 marques de luxe françaises a récemment appelé les Pouvoirs Publics à assurer la sécurité des touristes souvent victimes de vols à la tire, voire de pillages en règle (cf des événements récents), il serait souhaitable aussi que les Pouvoirs Publics au travers de la Police fassent respecter les règles élémentaires de stationnement par certains conducteurs de cars qui transportent ces mêmes touristes et visitent notre quartier.

    La rue de Grenier Saint Lazare (IIIe) est emblématique à cet égard. Le couloir de bus qui se trouve du côté des numéros impairs est devenu, entre la rue Saint Martin et la sortie du parking du Quartier de l’Horloge, une véritable aire de stationnement gratuit pour cars, une réelle aubaine pour ces derniers. Non seulement ils sont ainsi postés les uns derrière les autres par grappe de 4 ou 5, mais même à l’arrêt, les moteurs tournent à plein régime (afin de maintenir une bonne température au sein de l’habitacle) occasionnant bruit et pollution qui s’ajoutent à l’occupation de l’espace public. Dès lors, ils obligent les bus à se déplacer puisque l’arrêt n’est plus accessible. Enfin, ils obstruent le champ de vision des conducteurs de véhicules sortant du parking. C’est un miracle qu’aucun accident grave ne se soit encore produit. Le malheureux feu tricolore qui a été installé sur insistance du Maire du IIIe arrondissement perd ainsi une bonne partie de son utilité….

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    Un car en stationnement illicite rue du Grenier Saint Lazare le 28 mai 2013 à 20h30 (Photo VlM)

                       

    Lorsqu’indigné, vous osez demander au chauffeur de ces énormes cars de stopper le moteur, une réplique menaçante ou un bras d’honneur sont les réponses courantes. Aussi ne vous reste-t-il plus que la possibilité de vous rendre au Commissariat Central tout proche, afin de signaler les contrevenants. Votre interlocuteur est alors étonné de découvrir par la vitre de son bureau autant de cars en infraction et vous assure qu’il va envoyer quelqu’un ….Mais hélas, vous devez vous rendre à l’évidence, telle sœur Anne, vous ne voyez venir personne ! Les cars peuvent donc, en toute tranquillité, prendre leurs habitudes dans cette rue pleine de sollicitude à leur égard.

    Alors que devons-nous en penser ? Est- ce du laxisme ? Est-ce un manque d’effectifs ? Est-ce une façon d’éviter de pénaliser certains commerces tout proches dont le chiffre d'affaires est sans conteste "boosté" par cette manne touristique garée à quelques mètres ?

    Cette situation n’est pas très glorieuse, elle empoisonne, au sens propre comme au sens figuré, les passants et les habitants du quartier. Il est inconcevable que cela puisse perdurer. D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, aucun car ne prenait la liberté de stationner à cet endroit où dorénavant les chauffeurs installent leur machine plusieurs heures durant avec insolence.

    Nous avons adressé un courrier au Maire du IIIe arrondissement et au Commissaire de Police afin qu'ils prennent toutes les mesures nécessaires à l'égard de cette situation connue.

    Dominique Feutry

     

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    L"application mobile "BePark" permettant le stationnement à la minute

     

    Les journaux ont fait récemment l’écho au stationnement à la minute qui pourrait, pour partie, résoudre la question que se posent les personnes qui se rendent à Paris en véhicule. A savoir: "où vais je me garer" ? Jugés chers, les parkings sont de plus en plus délaissés par les automobilistes ou certains peu connus (hôtels, grands magasins…) sont peu occupés. 

    Une expérimentation est en cours qui pourrait changer les habitudes. Ainsi il suffit de s’inscrire sur le site internet dédié « parking BePark » créé par de jeunes belges, en lui communiquant vos coordonnées, notamment bancaires et le N°d'immatriculation du véhicule. Ensuite lorsque vous vous rendez à l’entrée d’un parking offrant le service Be Park, ou que vous souhaitez en sortir, il vous suffit alors d’appeler un serveur vocal et la barrière se lève aussitôt. La facture vous est adressée chaque fin de mois. Ce mode de stationnement est facturé différemment puisque le décompte du coût ne se fait pas à l’heure mais à la minute. Cela devrait inciter les conducteurs scrupuleux dans leurs dépenses de stationnement à retrouver la voie des parkings et d’une certaine façon permettre de limiter les embouteillages, la pollution et le bruit en cherchant une place sur la voie publique.

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    Panneau précisant qu'il s'agit d'un parking au stationnement à la minute

     

    Il semblerait qu’en Espagne ce mode d'utilisation et de paiement des parkings ait été très vite adopté et il est aujourd’hui généralisé. Il commence aussi à prendre corps en Belgique. Les « gros » exploitants de parkings s’intéresseraient dit-on à cette question.

    Seulement le bât blesse sur le fait que les parcs parisiens sont sous délégation de service public. La Ville de Paris reçoit en effet 50 % du chiffre d’affaires perçu par les opérateurs, ce qui signifierait incontestablement une baisse conséquente de recettes pour cette dernière. Cette situation est assez curieuse car, d’une part nombre d’actions engagées sont présentées comme devant diminuer la pollution par les gaz d’échappement mais, d’autre part, l’importance des recettes financières poussent à ne rien faire dans ce cas précis des parkings sous délégation… Il se murmure que l’idée d’accepter par quart d’heure et non pas à la minute ferait son chemin.

    Augurons que finalement la raison l’emportera et que nous imiterons tout simplement nos voisins espagnols dans l’intérêt de tous.

    Dominique Feutry

     

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    Si rien n'est fait, voilà un exemple de ce qui peut arriver !

     

    Plusieurs quartiers de Paris ont cette chance de constater que les arbres plantés le long des rues sont particulièrement bien entretenus par les services spécialisés de la Ville. La terre y  est bêchée, arasée, libérée des plantes indésirables qui s'y trouvent. L'arrosage est régulier… Bien entendu, lors de ces opérations, les autres saletés (papiers, mégots, déjections diverses), les rejets qui  poussent au pied des arbres et les branches qui le nécessitent sont coupés.

    Tout cela donne un aspect de propreté et de bon ordre. Les arbres eux- mêmes profitent de ces actions et pour les passants l'impression est positive. Il est préférable de voir la terre entretenue ou un entourage bien net au pied des arbres plutôt que de herbes folles ou de l'eau qui y stagne (voir notre article du 15 février 2013).

     

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    Rue Beaubourg (IIIe),ce qu'il ne faudrait plus voir (photo VlM!)

     

    Il faut reconnaître que le suivi de l'entretien des arbres plantés le long des rues du Marais n'est pas à la hauteur de l'enjeu touristique de nos deux arrondissements. Cette anomalie curieuse et regrettable doit être absolument corrigée. La rue Beaubourg (IIIe) en est un piètre exemple de ce qu'il ne faudrait pas voir. Les Mairies d'arrondissement devraient être davantage vigilantes sur ce plan.

    Dominique Feutry

     

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    Madame   (Photo VlM!)

    Habilement et sobrement stylisés, ils apparaissent au détour de la rue des Blancs Manteaux (IVe) devant le N° 27. L’un est noir, l’autre est rouge, une allusion sublimée à l’œuvre de Stendhal…?

    De quoi s’agit-il ?

    Deux potelets ont été harmonieusement peints et personnalisés. L’un représente une femme dont la bouche est soulignée de rouge, l’autre un homme avec monocle, moustache et cravate. Le souci du détail a conduit l'auteur à ne pas oublier de dessiner des chaussures à chacun, à même le trottoir.

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    Monsieur  (Photo VlM!)

    Avec très peu de couleurs, le peintre qui s’est adonné à cet habillage a réussi à transformer en un couple amusant, sans gâcher, avec un effet agréable, ces deux piquets en métal. Ils ont quitté leur état d’"anonymes" pour celui d’ "humanisés" sans choquer, avec une simplicité de bon goût, non sans talent et délicatesse.

    Bravo l’artiste pour cette forme agréable d’art de la rue.

    Dominique Feutry

     

     

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    L'horodateur intelligent expérimenté à Paris

     

    La Mairie de Paris, dans le cadre d'un concours qu'elle a lancé sur les mobiliers urbains intelligents, démarre l'installation d'horodateurs multifonctions. Ils délivrent des tickets de stationnement mais ont la possibilité de vous donner bien d'autres prestations.

    Ils sont munis d'un écran tactile couleur, vous pourrez obtenir par exemple des informations sur la capitale, les manifestations qui sont organisées comme les spectacles (théâtres, musées, cinémas) et cela dans un rayon de 1000 m. Vous serez à même de trouver aussi le commissariat le plus proche, l'endroit où se situent les stations de métro. Ce matériel permet également de recharger son abonnement de transports en commun…

    Ces appareils déjà en expérimentation à Genève, Seattle et Cannes ont la caractéristique de pouvoir accueillir une large gamme d’applications pilotées à distance par le gestionnaire de la voirie. Ces nouveaux terminaux d’horodateurs autorisent par ailleurs la mise en place de toutes les politiques de stationnement avec la possibilité de prendre en compte des critères très variés : plages horaires, zones géographiques, profils d’usager, types de véhicule etc… Les combinaisons sont multiples.
    Ajoutons que l'alimentation de ces bornes est opérée par panneaux solaires

    Nous attendons avec impatience de voir se développer ce type d'installations, notamment dans le Marais, si l'expérience est concluante. Paris, rappelons- le, dispose de 8 000 horodateurs. Ce passage à une nouvelle génération de machine montrera que notre Ville s'appuie sur les nouvelles technologies pour apporter les services nécessaires à ses habitants mais aussi aux touristes qui doivent conserver de Paris la meilleure image qui soit. Et sur ce plan, nous avons encore du travail !

    Dominique Feutry

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    Affiche de l'opération "Nomades mai 2013"

     

    Pour la 5ème année consécutive et durant 3 jours, du vendredi 24 au dimanche 26 mai, des événements vont émailler le quartier du Haut-Marais (dénomination inventée par "Vivre le Marais !" et reprise par le secteur de l'immobilier) dans le cadre de l'opération "Nomades".  150 sont annoncés !

    Il sera ainsi possible de visiter des ateliers d'artisans dans des domaines variés (mode, lutherie,  bijouterie, design…). Des vernissages des concerts, des expositions seront organisés. Des galeries de peinture,de photographies,  des musées s'associent à l'événement. Ainsi le musée des Arts et Métiers a prévu des parcours thématiques. D'autres auront lieu aussi aux musées Cognacq Jay ou Carnavalet. Plusieurs églises organiseront des récitals (église arménienne rue Charlot ) et des visites (Saint Nicolas des Champs rue Saint Martin). 

    Enfin les plus jeunes ne seront pas oubliés, des spectacles de marionnettes et des contes sont annoncés.

    Pour obtenir de plus amples renseignements une adresse mail est mise à disposition par la mairie du 3°: linda.bryman@paris.fr  ainsi qu'un numéro de téléphone 01 53 01 75 45.

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    Affiche pour la journée de l'alto


    Nous signalons aussi, en partenariat avec  le Conservatoire du Centre, une journée (le mercredi 23 mai) consacrée à l'alto (issu de la "viola da braccio"), cet instrument méconnu et pourtant indispensable dans un orchestre symphonique ou un orchestre de chambre.

    Nous souhaitons que le temps soit redevenu enfin clément afin que la fête ne soit pas gâchée.

    Dominique Feutry

     

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     Travaux de rénovation d'une galerie d'égouts

     

    Depuis des mois déjà, certaines de nos rues sont occupées par des modules Algeco souvent impressionnants regroupés par ensemble de 6 ou 8. Bien entendu s’ils sont utilisés c’est que des travaux sont en cours, en s’approchant des panneaux les décrivant, on comprend alors aisément ce dont il s’agit.

    La Ville de Paris a en effet entrepris depuis près de 2 ans la rénovation du réseau d’assainissement. Pour ce qui concerne notre quartier l’échéance de ce vaste chantier est prévue en mai 2014. Cette modernisation porte sur les égouts qui compte tenu de leur vétusté nécessitaient d'être réparés et consolidés sur 29 km ! La présence des modules techniques visibles de la rue sont le signe que des travaux sont menés en sous sol. Outre la réfection des maçonneries, les ouvrages sont lavés à haute pression, curés et des modifications sont apportées afin de faciliter l'écoulement lorsque de besoin.

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    Modernisation du réseau d'assainissement, modules Algeco installés rue des Quatres Fils (IVe)  

    La structure la plus importante se trouve actuellement des numéros 18 à 30 de la rue des Quatre Fils (IIIe). Des emprises moins importantes peuvent apparaître ici ou là de façon à permettre l'approvisionnement en matériaux. Le coût de ces travaux est élevé. Les autorisations de programme inscrites au budget primitif de l'assainissement pour Paris ont ainsi été arrêtées à 36,8 millions € pour la seule année 2013. Mais il était devenu indispensable de lancer ce programme du fait de l'usure du temps ainsi que des "pertes en ligne "  malheureusement constatées qui souillaient le sous sol.

    Ceux qui s'interrogeaient sur la présence persistante de ces installations de chantier dans nos rues sont désormais renseignés et rassurés quant à leur finalité.

    Dominique Feutry