Vivre le Marais, Vivre Paris Centre !

Chronique de la vie au cœur et autour du centre historique de Paris

Catégorie : Cadre de Vie, Environnement

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    Un mur planté sur le quai d'Austerlitz (XIIIe) à hauteur de la gare du même nom (Photo VlM!)

     

    Combien de fois constatons nous que des murs fraîchement refaits et ravalés sont immédiatement recouverts de tags hideux qui saccagent le travail des personnes qui ont oeuvré à sa réfection ? Une forme d'insulte a posteriori à leur ouvrage…

    De temps à autre pourtant des réaménagements sont effectués qui anticipent l'arrivée probable des "tagueurs" attirés par la virginité des surfaces rénovées. En effet un moyen simple, lorsque cela est possible, consiste à planter au pied des murs en "risque" des plantes grimpantes qui recouvrent rapidement la surface libre, empêchant tout badigeonnage de tags et toute pose d'affiches indésirables. Pour l'instant nous n'avons pas encore vu de plantes taguées !

    Nous ne pouvons qu' encourager les propriétaires privés et la Ville de Paris à procéder ainsi chaque fois que possible afin de partciper à la lutte contre la pollution par les tags et collages en tous genres.

    Nous invitons ceux qui sont intéressés par cette méthode de prévention à se rendre Rive Gauche ou se trouvent des murs qui ont été habillés de ces plantes. Ce sont les murs des quais à l'aplomb de la Gare d' Austerlitz qui bénéficie actuellement d'une importante opération de réaménagement.

    Dominique Feutry

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    Première terrasse extensive de la rue Rambuteau (IVe) (photo VlM! 12/05/2013)

     

    Nous l’imaginions et nous avions mis en garde les autorités dès la fin des travaux d’aménagement en zone de rencontre de la partie de la rue Rambuteau entre le boulevard de Sébastopol et la rue Saint Martin. Malheureusement nos craintes étaient fondées, les installations extensives sont entrées dans leur phase active. Dès que la pluie cesse sans qu’il soit besoin de voir poindre le moindre rayon de soleil, l’espace public est occupé par des tables installées en toute illégalité par les exploitants des établissements riverains sur les espaces pourtant réservés aux piétons !

    Alors nous dira-t-on cela évite le stationnement sauvage des véhicules ! Nous répondons que non. Des pots de plantes non réglementaires ont été disposés par les commerçants eux-mêmes pour l’éviter. Des bancs ont été installés et des verbalisations sont dressées.

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    Une deuxième terrasse extensive rue Rambuteau (IVe) (photo VlM! 12/05/2013)

    Le commerce a-t-il une telle prééminence qu’il doive l’emporter sur toute autre considération ? L’espace réservé aux piétons doit-il être confisqué par d’autres ? Nos impôts doivent-ils servir à subventionner les commerces qui s’installent indûment sur l’espace public ? Pire ce ne sont plus les clients qui viennent aux tables mais les tables qui viennent à eux. Le monde à l’envers en fait ! Nous pouvons imaginer ce que cela donnera lorsque toute la rue Rambuteau sera en zone de rencontre ! Rencontre finalement entre des tables, des chaises, des parasols et pourquoi pas des étals agrandis pour la circonstance…au diable les piétons.

     

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    Autre terrasse extensive angle rue Rambuteau rue Saint Martin (IIIe) (Photo VlM!12/5/2013)

    La société de consommation prime avant tout. Mesdames et Messieurs les responsables de l’espace public, vous ne pouvez pas laisser faire faire n’importe quoi et laisser bafouer les règles élémentaires de civilité. "Vivre le Marais !" vient d’adresser un courrier à la Direction de l’Urbanisme illustré de photographies suffisamment probantes afin que des décisions énergiques soient prises.

    Dominique Feutry

     

  • Boite lettres taguée Boites aux lettres "lambda", carrefour Temple/Rambuteau, dans le IVe (photo VlM)

     

    Dans une lettre ouverte adressée le 8 avril à la direction de "La Poste" nous attirions son attention sur l'état de ses boites aux lettres à Paris, qui véhiculent une image qui n'est pas à l'avantage d'une entreprise qui se veut moderne et innovante, y compris dans les services bancaires, .

    La presse s'en est fait l'écho (Le Figaro) et le sujet a été abordé au cours de nos entretiens du 10 avril avec Mao Péninou, Maire-Adjoint de Paris chargé de la propreté.

    Nous venons de recevoir un courrier de Joël Léon, Directeur du Courrier Paris, qui nous apporte des explications et annonce des mesures. Il nous confirme qu'il y a 3.000 boites à Paris qui sont régulièrement nettoyées. C'est surement vrai mais nous observons que la fréquence des interventions est telle que les boites restent longuement (pour ne pas dire perpétuellement) sales. Le budget de 200.000 € qui est consacré à leur entretien est donc insuffisant, dans une proportion que seule une étude de terrain pourrait établir.

    Il est probable que la volonté de changer radicalement la situation conduirait à dépenser 2, 3 ou 5 fois plus. Si ce n'est pas compatible avec l'économie de "La Poste", il faut s'attaquer à la base c'est-à-dire au comportement des vandales tagueurs. C'est un sujet qui dépasse du reste le cadre de "La Poste" et qui, de notre point de vue, mérite un traitement national avec un plan d'action.

    En attendant, et nous l'en remercions, Joël Léon nous informe qu'il va lancer une opération de partenariat avec la Régie de Quartier Paris-Centre, qui est compétente sur les Ier, IIe, IIIe et IVe arrondissements. Il s'agit d'un organisme d'insertion qui, subventionné par la Mairie de Paris, devrait pouvoir assurer le travail avec la fréquence appropriée, à un coût compatible avec les finances de La Poste. On observe cependant que l'opération se soldera par un transfert des ressources de la Ville (nos impôts) vers celles d'une entreprise industrielle et commerciale, qui a cessé d'être un service public.

    Ne boudons pas toutefois notre satisfaction. Si cette initiative nous débarasse du spectacle d'un mobilier urbain qui dénature le paysage de la rue, nous applaudirons sans trop de réserves. Un journaliste avec qui nous en parlions nous disait : "je répugne à mettre une lettre importante dans ces boites. J'ai l'impression de la jeter à la poubelle". Espérons que d'ici l'été, nous aurons contribué à l'amélioration sensible d'un des points noirs de la propreté de Paris.

    Gérard Simonet

     

  • Acc9ba1356Quelques informations données via le Smartphone suffiront

    Copiant ce qui existe chez nos amis anglais, la Ville de Paris est sur le point de lancer un dispositif qui permettra à tout un chacun, là où il se trouve, de signaler les tags, toutes sortes de saletés ou objets abandonnés qu’il rencontre sur l’espace public. Cette initiative encore en expérimentation est à l’instigation des responsables de la Qualité des Services Publics Municipaux et nous nous en félicitons car l'insuffisance de la propreté est un point noir à Paris.Nous l'avons maintes fois souligné.

    L’originalité du système qui est lancé est fondée sur l'utilisation d'une application sur Smartphone baptisée "Paris DansMaRue". Tout détenteur de Smartphone pourra donc télécharger gratuitement l’application depuis des plates-formes dédiées. Outre le signalement qui sera ainsi opéré, le système indiquera si celui-ci est déjà connu ou s’il ne l’est pas, des renseignements complémentaires devront être alors communiqués avec photo à l’appui. Le service compétent sera aussitôt averti et précisera en retour par mail à la personne à l’origine de l’information, l’action qui aura été entreprise.

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    Ces saletés pourront être signalées via le Smartphone

    Si l’expérimentation actuellement en cours rencontre le succès espéré, alors le dispositif sera étendu à l’ensemble de la capitale dès le début de l’été.

    Nous suivrons avec grand intérêt la mise en place de ce nouveau moyen de lutte conte la saleté, Paris en a bien besoin.

    Dominique Feutry

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    L'Hôtel Dieu, vue du côté Seine (IVe)

     

    Depuis plusieurs années (lire notre article du 16 mars 2011), la fermeture totale ou partielle de l’Hôtel Dieu nous est annoncée. Sans doute le plus vieil établissement hospitalier de Paris (fondé en 651 !), le seul en plein cœur du Paris historique et plus particulièrement le plus proche du Marais. Ce dernier est progressivement privé de ses missions au profit de l’Hôpital Cochin. Les avis divergent sur cette réorganisation ? Certains parlent de « dépeçage » pendant que d’autres parlent d’un Hôtel Dieu qui deviendra « un hôpital universitaire exclusivement ambulatoire ».

    En mars dernier encore les responsables de l’AP-HP (Assistance Publique- Hôpitaux de Paris) ont indiqué qu’il n’était pas question « de faire des annonces sur le service des urgences » (NDLR : pourtant essentiel) tout en ajoutant que cette évolution était « …le contraire de la fermeture ! ». Quoiqu’en disent les décideurs en charge du projet, les réflexions engagées sinon les décisions prises montrent les limites de l’application d’une logique budgétaire telle que cela nous est présenté.

     

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    Les jardins à l'intérieur de l' Hôtel Dieu

     

    Toutes les raisons du monde qui peuvent être invoquées ne tiennent pas si l’on s’attache à vouloir démontrer qu’il s’agit d’un savant rééquilibrage… En effet, le secteur de la santé publique ne peut pas être traité comme le secteur marchand où les entreprises doivent rémunérer leurs actionnaires. Que dire aussi des personnels concernés par ces bouleversements et qui se retrouvent dans le plus grand embarras accentué par le poids de l’incertitude. Quant aux patients, ils risquent fort d’être éloignés de leurs proches durant leur séjour. Pour certains, les personnes âgées ou les parents qui ont des contraintes professionnelles ou familiales, il ne sera pas possible de se déplacer faute de force physique suffisante ou faute de temps compte tenu de l’accroissement des distances.

    Notre système de santé qui fait l’admiration de beaucoup de pays, se trouve pénalisé et dégradé par la faute de « Maître Budget » dont le discernement est limité par des impératifs d’ordre purement comptable au détriment d’autres considérations pourtant essentielles. Nous retrouvons pas là-même un défaut fréquent des entreprises qui privilégient le court terme plutôt que le moyen et le long termes. Or l’expérience prouve qu’une courte vue peut s’avérer lourde de conséquence pour le futur.

    Le quartier du Marais est souvent mis en avant pour la progression continue du nombre de ses habitants justifiant la construction de crèches, la création de classes supplémentaires dans les écoles et la volonté de porter le taux des logements sociaux à 30% au lieu des 20% définis par la loi. Or la suppression ou tout le moins la forte baisse de voilure de l’Hôtel Dieu montre l’absence de cohésion dans la prise en compte des composantes qui doivent pourtant guider la conduite d’une politique sociale digne de ce nom.

    Dominique Feutry

     

  • Street art sauvetage grèce 10 05 13
    Un nouvel exemple "d'art de la rue", qui réussit à conjuguer qualité esthétique et sens de la communication. Angle Renard/Saint-Merri (IVe). (photo VlM)

     

    On a un peu de mal toutefois à identifier le personnage qui est  livré au suplice : s'agit-il de Jésus-Christ ou de Ravaillac ? Les Grecs opteront sans doute pour le premier mais la mise en scène évoque davantage l'écartèlement que la crucifixion ….

    L'image est belle en tout cas. Elle ne va pas, évidemment, au fond des choses, car il faudrait aussi suggérer pourquoi ce malheureux en est arrivé là. Mais quoi qu'il ait fait, nous sommes tous d'accord, il ne mérite pas le traitement fatal qui lui est réservé.

    Gérard Simonet

     

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    Le panneau peint enlevé au 29, rue des Francs Bourgeois (IVe) a laissé place à des inscriptions anciennes

     

    Dans un article daté du 13 avril dernier nous relations l'accident survenu à un magnifique fixé sous verre de la fin du XIXe siècle situé au 29 rue des Francs Bourgeois (IVe) à l'emplacement d'une ancienne boulangerie. Le magasin est exploité sous l'enseigne de prêt à porter Spontini. Mégarde ou vandalisme, il semble difficile de dire ce qui s'est passé réellement. Il n'empêche que ce rare témoin du passé a été très abîmé et il serait dommage qu'il ne soit pas restauré. Mais cela est-il possible vu son état?

     

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    Le panneau en verre peint avant son accident

     

    Il s'avère que cette plaque peinte à l'envers a été enlevée la semaine passée.Et, ô surpise, l'endroit ainsi libéré laisse apparaître des inscriptions plus anciennes de couleur blanche ! Elles ont été executées à même la pierre de la façade badigeonnée en noir pour la circonstance.  Quelles sont ces inscriptions réalisées avant la pose du verre peint datant sans doute du milieu du XIXe siècle ?

    il est ecrit :" Pain pour diabétique. Pain de seigle. Sur commande".

    Ansi le diabète était-il déjà une préoccupation de nos aieux.Quant au pain de seigle moins courant que de nos jours,il fallait le commander.

    Cette découverte, toute relative quelle soit, démontre que parfois des événements désagréables peuvent avoir une suite heureuse. Espérons simplement que cela ne consituera pas néanmoins un argument pour ne pas faire restaurer le verre peint endommagé !

    Dominique Feutry

     

  • Norman foster architecture

    Norman Foster, architecte britannique, est un représentant éminent de l'architecture high-tech. Ci-dessus, son projet pour le musée national d'Abu Dhabi

     

    Question à Norman Foster :

    "À Hongkong, Londres, New York,  vous avez dessiné des gratte-ciel. Paris
    devrait bientôt avoir le sien dessiné par Jean Nouvel. Est-ce une
    nécessité dans la ville de demain ?

    Réponse de Norman Foster :

    "Je pense qu'il y a une confusion sur ce point. Les plus belles villes de
    demain seront inspirées par les villes les plus durables d'aujourd'hui.
    Et cela ne signifie pas qu'il faille construire haut. Paris, Londres et
    Copenhague sont de ces villes. Bien sûr, Manhattan est un brillant
    exemple qu'en terme d'énergie consommée, la présence de hautes
    constructions est bénéfique. Beaucoup de gens vont travailler à pied,
    les autres utilisent les transports en commun. Peu de gens possèdent une
    voiture.

    Mais Copenhague, Paris, Munich, et Berlin sont toutes des
    villes où il fait bon marcher, elles sont durables et offrent une haute
    qualité de vie urbaine. Il faut un bon mélange des usages et des
    constructions. Considérez Copenhague et Detroit, qui ont une population
    et un climat comparables: la seconde a une densité de population trois
    fois plus élevée que l'autre et pourtant elle consomme dix fois plus
    d'énergie, principalement à cause de l'essence. Dans ces conditions, je
    ne vois pas en quoi Paris aurait besoin de gratte-ciel".

    Interview transmise par Geneviève Dupoux-Verneuil, journaliste

     

  • Cox attroupement 12 04 13
    Cox attroupement 12 04 13

    Physionomie habituelle du COX BAR, 15 rue des Archives dans le IVe ; un peu plus de monde, un peu moins suivant l'heure, le jour, la date, le temps mais toujours beaucoup de consommateurs qui occupent le trottoir et la chaussée rue des Archives et square Ste Croix de la Bretonnerie.

    Riverains et associations se sont groupés pour demander des comptes à l'Etat qui a peu fait jusqu'à présent pour mettre de l'ordre à cette situation choquante. Une requête en légalité a été déposée au Tribunal Administratif (notre article du 5 mars 2013). Mettant à profit son délai de deux mois pour répondre à une première et simple demande, la Mairie nous fait une surprenante révélation.

    Dans un courrier datant du 15 avril 2013, la Direction de l'Urbanisme nous dit ceci :

    "La SARL TRIBORD, ancienne exploitante du COX BAR, était titulaire d'une autorisation de terrasse ouverte de 9,00 m x 0,80 m au 15 rue des Archives à Paris 4ème depuis le 12 août 1996. Cette société ayant été radiée du RCS (registre du commerce et des sociétés – NDLR) le 4 décembre 2003, cette autorisation est désormais caduque et la société BRV (exploitante du COX BAR – NDLR) ne peut s'en prévaloir. Un courrier a été adressé au gérant de cette dernière afin de l'inviter à retirer l'affichette apposée sur sa devanture".

    On se souvient que le Commissaire Central du IVe avait demandé au Préfet de Police, au printemps dernier, d'obtenir de la Mairie de Paris que l'autorisation (présumée, on vient de l'apprendre) de terrasse lui soit retirée, et que le Préfet n'avait pas jugé opportun de donner suite (notre article du 22 octobre 2012). Voilà un noeud qui se défait tout seul ! C'est de bon augure pour la suite de notre démarche, qui n'a d'autre but qu'obtenir de l'autorité compétente la résolution d'un problème aigu d'occupation de l'espace public, dénoncé avec insistance depuis cinq ans par les riverains et habitants du Marais.

    Dominique Feutry

                     

    Post scriptum, 6 mai 2013 :

    Nous apprenons que ce bar a été victime tout récemment pendant la nuit d'un acte de vandalisme contre sa devanture. Nous condamnons vigoureusement ce geste violent, et ce genre de comportement qui n'a pas sa place dans nos quartiers où tout doit être mis au service du  "vivre ensemble".

     

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    IMG00517-20130505-0935 Image "birdy kids" collée sur le mur de la maison de retraite 4, rue de la Perle (IVe) (Photo VlM!)

     

    Dans un article du 8 avril nous évoquions le street art en l'illustrant d'une photographie représentant un dessin d'oiseau signé "birdy kid". Mais depuis un mois les choses ont évolué. Le même dessin  ou  ses congénères envahissent les murs de nos rues, le phénomène allant en s'accélérant. Ces faux tags plus ou moins géants d' oiseaux stylisés colorés et enfantins sont placardés un peu partout. Ils sont, il faut le reconnaître, plus agréables à l’œil que la plupart des tags sans style qui martyrisent le paysage. Nous spécifions faux tags car en réalité ces dessins ou leur impression sont réalisés sur papier pour être encollés sur nos murs. Moindre mal dirons- nous car ils s' enlèvent plus facilement !

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    Imposant collage sur le mur de l' Espace des Blancs Manteaux (IVe) côté rue du Marché des Blancs Manteaux. Des tags commencent déjà à l'agrémenter ! (Photo VlM!) 

    Quelle utilité peut-on néanmoins trouver à poser ces réalisations ? Il est en effet assez saugrenu de tapisser le quartier de telles représentations qui ne l'agrémentent pas mais plutôt le gâchent et le banalisent. En poser partout attirent forcément et l'affichage sauvage et les tags qui pourtant ne manquent pas. Enfin les services de nettoyage de la Ville doivent les retirer comme ils l'ont fait il y a quelques jours sur le mur de l'Hôtel des Ambassadeurs (rue Vieille du temple IVe), ces collages n'ont en effet pas leur place là où ils sont mis. De plus cela n'est pas sans coûter de l'argent aux contribuables que nous sommes alors que nous n'avons rien demandé pour les voir apparaître au détour de nos rues. 

     

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    Image sur le mur formant angle avec le mur de façade de l'ISEG 28, rue des Francs Bourgeois (IVe) (Photo VlM!) 

     

    Leur seule fonction est de montrer qu'il s'agit de « birdy kids » qui se compose ainsi que le spécifie le site qui porte ce nom «…de 3 jeunes créateurs réunis autour d'un projet commun, un street art ludique et coloré à la portée de tous ».
    Alors si vous avez envie de tee shirts, de totems de reproductions, de jouets, de collages avec ce type de représentation, commandez les sur internet sur le site « birdy kids » dont l'ancrage semble d'ailleurs à Lyon plutôt qu'a Paris.

    Mais de grâce laissez nos murs tranquilles, ils n'ont pas besoin de « dirty kids » !

    Dominique Feutry